Paradoxe sur le comédien E-Book

Sophie Lecomte

• Herausgeber: FichesDeLecture.com
• Kategorie: Bildung
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2015

Seitenzahl: 18

Beschreibung

Cette fiche de lecture sur Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot propose une analyse complète de l'oeuvre :

• un résumé de Paradoxe sur le comédien
• une analyse des personnages
• une présentation des axes d'analyse de Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot

Notre fiche de lecture sur Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot a été rédigée par un professeur de français.

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Leseprobe

Paradoxe sur le comédien

Denis Diderot

I.INTRODUCTION

Le Paradoxe sur le comédien est un dialogue en prose imaginé par Denis Diderot (1713-1784). Il est publié pour la première fois en 1830, à Paris, sept ans après sa conception. Ce texte constitue une version plus longue des Observations sur une brochure intitulée «Garrick ou les Acteurs anglais», que Diderot fait paraître dans la Correspondance littéraire en 1770.

Le Paradoxe a fait couler beaucoup d'encre. Des critiques littéraires aux comédiens, beaucoup de personnes se sont senties offusquées ou en désaccord avec l'ouvrage. On peut citer Sarah Bernhardt ou encore Jouvet.

II. RÉSUMÉDU DIALOGUE

Le dialogue en prose décrit un échange entre plusieurs intervenants.

Voici, de manière claire, le «beau paradoxe» traité dans cet échange:«Je prétends que c'est la sensibilité qui fait les comédiens médiocres; l'extrême sensibilité lescomédiens bornés, le sens froid etla tête, les comédiens sublimes» (Lettre datée du 14 novembre 1769).

Le premier interlocuteur explique sa position à un second interlocuteur sur un ouvrage qu'il a lu récemment, consacré à l'art du comédien. De manièreparadoxale, il pense que le bon acteur est un être fondamentalement insensible, faute de quoi il ne pourrait pas jouer son rôle tous les soirs avec la même chaleur, le même entrain.

Selon lui, un véritable comédien est en mesure de peser de manière froide et distante chacun de ses gestes et postures, ainsi que la moindre de ses expressions. L'orateur appuie sa thèse avec l'exemple d'une scène dans le Dépit amoureux de Molière, un échange entre le comédien et sa femme basé sur une querelle à voix basse.

Puis la conversation s'oriente vers les inconvénients découlant de la sensibilité, qu'il s'agisse de la scène ou de la vie réelle, ainsi que vers ce que Diderot décrit comme «l'avilissement des comédiens».

Le dialogue s'interrompt. Le narrateur nous explique alors que les deux interlocuteurs, après avoir cherché sans succès à obtenir une place pour un spectacle, optent finalement pour une promenade à travers les Tuileries.