0 h 14 - Léo Monginot - E-Book

0 h 14 E-Book

Léo Monginot

0,0
7,99 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.

Mehr erfahren.
Beschreibung

Charles, un adolescent récemment arrivé dans une nouvelle ville, fait des rencontres qui bouleverseront le cours de sa vie, notamment celle qui lui fait découvrir le réel sens de l’amour. Cependant, il doit faire face à l’opposition déterminée de Nicolas Rios, le capitaine de l’équipe de football d’Analy High, ainsi que de son père autoritaire, tous deux déterminés à lui dicter sa vie amoureuse et son mode de vie. "0 h 14" explore des thèmes contemporains tels que l’homosexualité, l’homophobie et la recherche d’acceptation de soi.

À PROPOS DE L'AUTEUR

À l’âge de dix-sept ans, Léo Monginot prend la décision courageuse de se lancer dans l’écriture, même s’il n’a jamais manifesté un intérêt particulier pour la lecture. Malgré cela, il réussit à transcender ce désintérêt initial en trouvant les mots justes pour tisser une histoire qui explore des sujets d’actualité majeurs. Sa capacité à aborder ces thèmes importants à un si jeune âge témoigne de sa perspicacité et de sa volonté de s’exprimer à travers l’écriture.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB

Veröffentlichungsjahr: 2024

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.


Ähnliche


Léo Monginot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0 h 14

Roman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Léo Monginot

ISBN : 979-10-422-1498-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette œuvre est une fiction. Toute ressemblance à des personnes vivantes ou mortes sont pures coïncidences.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I

La fin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1

La cérémonie

 

 

 

Les cloches résonnent dans le bâtiment, les présents se lèvent pour commémorer leur disparu. Les visages sont marqués par la tristesse. Soudainement, une femme sort d’une petite pièce derrière le chœur, elle s’avance lentement, certains relèvent la tête pour la suivre du regard, elle s’avance au-devant vers un micro, et expire lentement.

« Nos jeunes souffrent. Et aujourd’hui ils ont perdu un de leurs camarades. Trop de nos enfants ont été arrachés à la vie, ce qui n’est qu’un adieu aujourd’hui devra servir pour empêcher la production d’événements semblables à l’avenir. Nous sommes réunis en ce jour dans cette chapelle, pour commémorer et dire au revoir à celui qui devrait être assis à côté de ses amis, dans un parc à rire et chanter, à celui qui devrait être à table pour célébrer Thanksgiving avec ses parents, à celui qui devrait apprendre des leçons et voir grandir ses deux petites sœurs. Mesdames et Messieurs, vous pouvez vous asseoir. »

Dans la salle, les gens s’asseyent un par un, on peut ressentir la tristesse de la mère qui reste debout au premier rang et de son mari qui se tourne pour la serrer dans ses bras. Les deux parents finissent par s’asseoir main dans la main pour se soutenir dans cette épreuve qui leur brise le cœur.

Le silence perdure quelques instants jusqu’à ce qu’une jeune adolescente se lève et marche vers le chœur. Son pas est lourd et son regard, dirigé vers le sol, est sans expression. On devine aisément la douleur qu’elle essaie de cacher. La lumière qui transperce les vitraux éclaire son chemin, comme si elle représentait la délivrance.

Elle monte les marches lentement, se dirige vers un micro, et prend une grande inspiration.

 

Section II

II

Une nouvelle vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

1 an avant l’heure H

 

 

 

1 an plus tôt

Charles a 16 ans, il vient d’emménager dans la petite ville de Chelstown en Californie. Sa maison, comparée à celles de son quartier, est gigantesque, plutôt moderne et offre une vue insaisissable sur la mer.

Le garçon aux yeux bleus et cheveux blonds déballe ses cartons dans sa chambre. Depuis sa fenêtre il observe les déménageurs porter les meubles dans l’allée proportionnelle à la maison, il voit aussi une jeune adolescente qui regarde le remue-ménage depuis le trottoir d’en face. Soudain, elle lève les yeux et croise le regard du garçon, gêné, celui-ci tourne la tête et se concentre à nouveau sur ses affaires.

Charles range ses habits dans sa penderie quand sa mère frappe délicatement à la porte de la chambre. « Ce serait bien que tu ailles faire un tour en ville afin de prendre un peu tes marques ». Cette dernière fixe son enfant avec un regard enthousiaste.

« Peut-être plus tard, j’ai toutes les vacances de printemps pour me faire à cette nouvelle vie », répond l’adolescent, le dos tourné à sa mère, décidé à ne pas mettre un pied dehors avant la rentrée scolaire. Il faut dire qu’il n’était pas enchanté d’avoir quitté son ancienne ville, ses anciens amis et son ancien lycée.

La mère incline la tête sur la droite et fixe les cheveux de son fils. « Ton père vient de sortir ton vélo du camion, tu devrais faire le tour du quartier. » Elle est décidée à ne pas lâcher Charles tant qu’il ne fera pas une pause dans son rangement.

« Bien, je vais faire un tour de vélo alors ! » déclare Charles en se retournant vers la porte où est accoudée sa mère. Son regard montre toute son envie de prendre l’air. « Je vais me changer, tu peux me laisser s’il te plaît ? » La mère exécute la demande de son fils, tout en lâchant un sourire de satisfaction, fermant la porte.

C’est bien vrai, Charles sait au fond de lui-même qu’il devrait se faire des connaissances avant la reprise des cours, ce serait quand même plus facile d’arriver dans un nouvel endroit avec déjà quelques têtes connues.

Il se déshabille et met un survêtement noir. Il prend sur une pile un tee-shirt blanc, l’enfile, attrape sa montre sur son bureau, l’attache à son poignet et se dirige vers la porte.

Le couloir est très grand, une moquette recouvre le sol et les murs sont d’une blancheur extrême. Charles trouve la maison neutre et sans vie, normal, étant donné que les meubles de la famille ne sont pas encore tous installés. Il se dirige vers les escaliers et descend les marches lentement tout en soupirant pour exprimer son envie de rester enfermé dans sa chambre.

Ses petites sœurs âgées de 7 et 8 ans jouent dans le salon avec du papier bulle sorti d’un carton. Elles rigolent, ce qui a pour effet de rendre la joie au blond. « Vous vous amusez bien ? » demande-t-il avec un sourire aux lèvres. Comme réponse il n’aura qu’un petit ricanement de la plus jeune sautant à pieds joints pour éclater les bulles. Il décide de continuer son chemin.

Il entre dans la cuisine et aperçoit un verre de jus d’orange sous lequel est coincé un billet de 20 dollars. Sa mère arrive. « C’est pour toi, si tu veux te payer quelque chose pendant ton expédition. J’ai entendu parler d’un café sympathique au centre-ville, peut-être que tu pourrais t’y arrêter. »

Charles lâche un soupir pour la remercier tout en faisant un signe de la tête. Il boit son verre et glisse le billet dans sa poche. Il s’avance vers sa mère pour lui déposer une bise sur la joue, puis part en direction du garage.

Son vélo est appuyé contre des cartons vides. Il le prend, monte dessus et sort dans l’allée.

 

 

 

 

 

3

La première rencontre

 

 

 

La rue est en légère pente, Charles se laisse donc descendre. Il fixe sa roue sans trop faire attention à son environnement. Il arrive à un carrefour. Personne en vue. Pas d’automobilistes sur la route ni de piétons se promenant sur un trottoir. Il prend la direction du centre-ville qui lui est indiquée par un panneau à sa gauche.

Il roule quelques minutes et se retrouve maintenant sur une grande place, avec cette fois-ci beaucoup plus de monde. Sur sa gauche un cinéma qui semble presque désert, mais avec malgré tout deux jeunes portant l’uniforme du lieu pour quelconque spectateur voudrait entrer. À côté une épicerie avec un groupe de vieilles dames entrant avec leur chariot. Sur la droite, il aperçoit à côté d’une pharmacie, le petit café du nom de Rosa dont sa mère lui avait parlé. Il décide donc d’aller jeter un œil à l’intérieur. Il dépose son vélo à proximité d’un arbre et pousse la porte du café pour entrer.

Une petite musique agréable sort des haut-parleurs idéalement situés aux quatre coins de la salle. Derrière le comptoir un jeune homme très charmant, qui devait probablement avoir son âge, lui souhaite la bienvenue. Charles s’avance vers lui.

« Bonjour », adresse chaleureusement le blond.

« Je peux te servir quelque chose ? » demande le serveur.