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« Vous, humains, vous sortez d’un tunnel à votre naissance et rentrez dans un nouveau lors de votre mort “physique”. Souvent, ce qu’on appelait le destin me hantait, mais pas seulement lui. Il y avait un être qui, de jour comme de nuit, cherchait à me transformer les neurones pour me faire changer d’avis. Il finit, une nuit, à la lumière d’une bougie mal accrochée sur mon candélabre, par orienter ma façon de penser. Ce petit être sournois mais invisible venait, je ne sais comment, de revigorer tout mon être et mon esprit au point de me dicter, voire me conseiller, des tentatives qui me semblaient ignobles sur le corps humain. Il s’appelait A414… »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Peter Jagger, par le biais du jugement d’un extraterrestre, nous avertit de ce que nous allons vivre dans 20 ans. Après
Toi qui m’attends – Souvenirs d’Afrique, cet ouvrage est son deuxième livre publié.
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Seitenzahl: 396
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Peter Jagger
23 grammes,
la possibilité d’une âme
De vos rêves à la réalité
Roman
© Lys Bleu Éditions – Peter Jagger
ISBN :979-10-377-8351-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Vous, humains, n’aviez quasiment aucune connaissance du potentiel de votre planète en termes de découvertes inimaginables, vous n’en étiez qu’à vos débuts depuis des millénaires. Nous avions occupé vos continents depuis à présent une période antérieure à vos dinosaures.
Vos chercheurs auraient un jour ou l’autre besoin de nous et il en était de ma responsabilité de vous faire prendre conscience que nulle étoile n’est éternelle si on ne s’en occupe pas correctement.
Votre vision de l’univers s’occupait plus des horizons inaccessibles telle que votre dernière trouvaille en termes d’exoplanète du nom de : KEPLER 186-F.
Nous dépassions allègrement votre ceinture de Hubble.
Nous allions débarquer pour vous aider car nous vous aimions et ne souhaitions nullement votre perte.
A414, le petit être gris
Vous, humains, vous sortez d’un tunnel à votre naissance et rentrez dans un nouveau lors de votre mort « physique ».
Souvent, ce qu’on appelait le destin me hantait, mais pas seulement lui. Il y avait un être qui, de jour comme de nuit, cherchait à me transformer les neurones pour me faire changer d’avis.
Il finit, une nuit, à la lumière d’une bougie mal accrochée sur mon candélabre, par orienter ma façon de penser.
Ce petit être sournois mais invisible venait, je ne sais comment, de revigorer tout mon être et mon esprit au point de me dicter, voire me conseiller, des tentatives qui me semblaient ignobles sur le corps humain.
Il s’appelait A414…
Je l’avais hypnotisé le temps d’une année-lumière.
Il en était ainsi dans notre galaxie céleste située à 100 000 de vos calculs théoriques.
Nous avions vécu sur votre planète bien avant votre foutu Big Bang et votre supposée ère des dinosaures ; tout avait un début et une fin afin que le cycle immuable pour l’éternité ne fasse que se répéter à l’infini.
Vos études axées sur le Machu Picchu et de Nazca Lines nous ne les connaissions pas, sans doute des touristes passés par là 10 000 ans plus tard.
Notre savant fou dormait désormais, seul moi qui pourrais le réveiller, voire le ramener à la vie « terrestre ».
Je ne suis rien, l’humain ne me voit pas, nous avons atteint grâce à nos multiples expériences positives à éliminer tout ce qui nous gênait au point de ralentir notre évolution.
Il y a 50 000 ans sur la planète UB313 que vous n’avez découvert que très récemment au point de rayer de la carte votre si préférée et si lointaine Pluton, nous y vivions déjà.
Il vous faudrait 30 ans de voyage interstellaire pour nous atteindre et encore pire vous y poser tant la température sur notre sol avoisine les 450 ° Celsius : Oh Celsius, quel savant celui-là.
Oui je ne suis rien pour vous, mais je m’appelle A414 comme tous mes amis invisibles pour vous, mais pas entre nous ; nous avons tous un prénom et un code : Lettre + Chiffre.
Votre vie, alors que le mot vie n’existe pas chez nous car nous avons obtenu des autorités supérieures la possibilité de devenir immortels à condition, contrairement à vous terriens de ne pas avoir fait trop de bêtises dans votre « Vie ».
Alexiev Nobachenko, imminent chimiste du temps de la guerre froide, avait expérimenté sur des embryons humains des tentatives de croisement entre rats grondins et chauve-souris récupérés de main de maître par des chercheurs hors pair planqués au plus profond de l’Amazonie.
Ramenés dans des vases, passés je ne sais comment aux diverses frontières, les petits diables comme il les appelait semblaient régaler ses neurones déjà pas mal atteints ; c’était ainsi que moi, A414 je l’avais choisi pour la suite de nos expériences.
Alexiev me semblait un peu fatigué en rapport avec mes dires propulsés dans son cerveau dont il ne pouvait en aucun cas déterminer la provenance exacte.
Je me montrais pour l’instant courtois et tolérant à son égard mais à la moindre incartade je serais sans pitié.
Ses expériences, pour la plupart ratées, exprimaient cependant la volonté humaine de passer à la possibilité d’une race supérieure sans vieillesse ni maladie, mais il s’avérait que nos recettes de cuisine ne pouvaient, pour cet instant du moins, vous être dévoilées, tant votre monde se complaisait dans la décadence la plus totale.
Nous n’avons ni religion, ni loi, aucun parti politique, pas de tabac ni drogues douces ou fortes, aucune tentation dévastatrice selon comme vous en faites usage et que vous nommez communément : le sexe.
Comment vous l’apprendre ou vous l’enseigner sans pour l’instant vous l’imposer ?
Des années-lumière vous séparent de nous, vous êtes loin.
Votre technologie en 5G récemment sortie du chapeau d’un magicien nous amuse tous, nous en sommes à la 5 000 000 G par transmission télépathique.
Vous développerez tout et tout à votre honneur les balbutiements de vos véhicules au H2, nous voudrions vous aider mais vous n’êtes pas prêts ou presque.
Alexiev dans son laboratoire secret du fameux Goulag savamment décrit par : Alexandre Soljenitsyne ne cessait de multiplier des expériences difficiles à décrire tant la cruauté de certaines relevaient du professeur Frank Einstein mais dictées de main de maître et d’esprit à esprit par A414 mais sans succès notoire.
Alexiev, fatigué, une fiole de Vodka à la main un soir de juin vers 23 h rejoignit sa petite couche à côté de ses tubes à éprouvettes pour tenter de trouver un sommeil salvateur.
À peine couché sur son sommier de fortune, une petite luciole finit par l’extirper de ses demi-comas éthyliques.
J’étais là à nouveau à lui remémorer le but de ma présence à ses côtés.
Je m’en voulais un peu de ne pas l’avoir averti de notre présence physique face aux astronautes de la mission Apollo 13.
Il s’en était fallu de peu que LEM ne décolle en urgence abandonnant deux talentueux cosmonautes, mais leur regard tel que nous avions pu les analyser nous en disaient long sur leurs futures motivations cependant précoces et juvéniles face à nos expériences hors du commun.
Je m’étais mentalement rapproché de mon désormais compagnon, Alexiev.
Je n’étais pas à ses côtés, loin de lui, je m’étais posé comme votre si gentil Petit Prince sur un Astéroïde du nom de Gamma, inconnu de vos cartes ; un peu fatigué par 2 années lumières de voyage intersidéral je me devais de me concentrer à nouveau sur ma motivation initiale.
Nous voyageons hors du temps, n’avons pas de montres comme vous, nos moyens de déplacement seraient, éventuellement sur le plan technologique, incompréhensibles de votre part ; nous rejoignons par la pensée toute chose possible à imaginer au travers d’un cortex tri dimensionnel et comme vous les appelez « UFO ».
Notre mode de transport, bien évidemment, réside dans le fait que nous avons, et seulement quand nous le souhaitons, un corps visible ; il nous faut donc ce que vous appelez navettes, des moyens adéquats pour nous mouvoir mais sans chair, contrairement à vous.
Lorsque nous décidons d’investir un corps, humain ou pas, nous ne risquons aucune altération du foie, des poumons, du cœur ou des reins.
Notre corps est vide de tous viscères, nous sommes libérés de tous ces maux qui vous taraudent la tête dès votre majorité.
Combien de temps, nous reste-t-il à vivre ?
Alexiev ne répondait pas, à mon désarroi le plus total, dans mon subconscient.
Planté sur ma petite planète Gamma, entrain de recharger mes hypercompresseurs de H3 pour à nouveau reprendre la voie de la galaxie, j’aurais mieux fait de me poser un peu plus de temps sur notre face cachée de la Lune :
Oh votre Lune, mais la Lune n’appartenait à personne, nous l’avions envahie bien avant vous pour y construire de gigantesques réservoirs de notre seul et préféré carburant interstellaire.
M’étant relevé d’une bonne cuite maison à force de Vodka, j’avais décidé, moi Alexiev de contacter à Vladivostok un ami d’enfance spécialisé dans l’électronique de précision et tous logiciels pirates au service du Kremlin.
À force de relances, Petrovitch Malachenko finit par me répondre en mail crypté, il ne comprenait pas au départ la raison de mon message tant des années avaient passé entre nous deux, mais il était là, à nouveau.
Lui ayant expliqué dans un premier temps les tenants et les aboutissants de cette quête bizarre qui me rongeait la tête jour et nuit, finit par lui demander de me concevoir un Patch Wifi connecté sur UFO, et dont bizarrement je lui communiquais le pass inscrit désormais dans mon cerveau.
Il ne s’en fallut d’un poil que la réponse soit totalement négative, Petrovitch me semblait avoir peur, mais peur de quoi ?
Je connaissais Petrovitch depuis si longtemps.
Ah celui-là, pour faire en salle de technologie des expériences folles avec des jonctions NPN et PNP activées par une bonne dose d’alimentation à découpage au risque de tout faire flamber dans l’amphi, là vraiment je pense que je pouvais lui faire confiance.
Dans un sursaut, réveillé aux alentours de trois heures du matin, affalé sur mon canapé de fortune, enfin le vibreur de mon Samsung vint à m’arracher de mon profond sommeil.
Petrovitch venait de répondre à mes demandes ; message court mais qu’elle ne fût pas ma surprise en découvrant au travers de ses encouragements une pièce jointe s’intitulant Software : WIFI VS UFO.
A414 finit par contacter mon cortex cérébral, en attente de mes commentaires face au nouvel outil m’ayant été communiqué par Petrovitch ; sentant dans ma tête une résonnance bizarre je comprenais que mes neurones n’étaient pas encore en phase avec ce transfert de données.
Mon individu invisible devait penser à une tentative d’attaque à leur encontre ; je n’en pensais rien de mauvais, seulement pouvoir visualiser ce petit être malin face à moi.
M’étant assoupis durant environ deux heures en pleine réflexion, j’attendais dans un délire limite total un signal de mon seul interlocuteur interstellaire.
Dans la nuit du 15 au 16 mars 2045, mon bip vibrât, relevé d’un bond sur mon matelas de fortune, je décrochais sans succès mais la messagerie vocale m’indiquait la possibilité de relire durant une fraction de seconde ce qui m’avait été envoyé.
La proposition sur mon tel m’annonçait 414, bizarre généralement je devais tabuler 666 comme en voulait pour preuve et besoin la compagnie unique de téléphonie de notre si cher pays : La Russie.
Tremblotant, je finis par composer ce numéro à trois chiffres pour enfin tenter de connaître une vérité ou des conseils face à ma façon de me comporter envers un être inconnu mais qui semblait vouloir me venir en aide et éventuellement me dicter la marche à suivre pour avancer dans un projet dont je ne connaissais ni les tenants ni les aboutissants.
Durant la guerre froide, je disposais encore d’un vieux Nokia, bien préservé dans un petit sac en plastique de congélation dont ma maman excellait et que je lui avais piqué durant sa sieste.
Oh, que de souvenirs avec cette vieille peau de bique décédée à l’âge de 98 ans dans ces contrées lointaines de l’Oural ; son enterrement s’était avéré un calvaire dans les glaces où les pelles ne réussissaient pas à trouver l’antre de la tombe familiale.
Bien s’en fallut que ma cousine Petrouchna, arrivée en catastrophe ne me proposa un magnifique bouquet de roses pour que je le dépose sur le cercueil déjà à moitié enseveli de ma Maman chérie.
Une sonnerie bizarre finit par retentir à nouveau, j’en avais oublié le message sur mon Nokia, équipé d’un nouveau Phone X20, la technologie de notre époque avait définitivement effacé les si petites possibilités de communications et notre 5G, venait de passer en 15 ans à la 20G, voire sans doute petite mais nous restions petits.
Je finis par décrocher, affalé sur mon matelas mais conscient et concentré sur ce que je pourrais entendre.
La liaison me parut bonne dès le premier instant, une petite voix me demanda expressément de couper caméra et micro ; ce que je fis dans la foulée.
Je sentis immédiatement dans mes membres inférieurs des fourmillements en tentant d’écouter ses premiers mots :
Voilà Alexiev, comme tu possèdes ce nom, moi UB414, je ne te veux aucun mal, tu vas simplement m’écouter pour le bien de votre planète dans un premier temps ; les divers chapitres suivants pourront, si vous les acceptez, vous desservir en bien ; nous ne pouvons faire le travail à votre place, mais si tant est que vous compreniez et preniez en considération nos conseils votre terre entière s’en portera mieux.
Un long silence s’en suivit, je ne savais que penser face à cette déferlante de pensées positives venue en aide à un peuple au bord de la rupture sociale, idéologique, politique, culturelle, et surtout raciale.
J’avais décidé désormais d’écouter les conseils d’UB414 : Un long soupir s’en suivit de sa part, isolé d’après ses dires sur une naine rouge du nom de Gamma pour recharger ses batteries, nous étions connectés via VSAT dont tous les codes d’accès de transpondeurs lui étaient connus sans répertoire mais uniquement dans son cerveau bien plus efficace que le nôtre.
Je finis par lui répondre :
Oui je suis Alexiev Nobachenko, je vous comprends et vous entends.
Que puis-je faire en votre faveur, tellement je suis petit face à vous ?
Nouveau silence : Vous m’écouterez désormais quoiqu’il vous en coûte mais c’est pour votre bien.
Je dois avant de vous proposer mon projet final vous expliquer des tonnes de choses que vous ignorez.
De l’origine de vos religions toutes confondues :
Je ne suis pas votre Bon Dieu, ni Allah, ni Bouddha, ni Krishna.
Je pense n’en avoir oublié aucune ou aucun.
Sur votre religion de Christianisme, nous sommes absolument persuadés que cette arnaque n’a fait qu’enrichir des prélats jusqu’aux plus hauts pouvoirs de la chrétienté au niveau du Vatican.
Depuis la Rome Antique, Jésus, bien que nous puissions et pourquoi pas être croyants n’était qu’un homme comme les autres mais avec une grande bouche à vociférer dans les rues de Nazareth ses contemplations imaginaires ; fort heureusement à part que mes investigations ne le prouvent ne fumait pas de drogue.
Par contre et dans cependant une totale ignorance à ce sujet, votre si vénéré Jésus vint au monde du ventre de Marie Mère de Dieu, pendant que Joseph le Charpentier, clouant des planches sur un toit, échelle enlevée, Marie se faisait démonter le cul par le boulanger de passage.
Puisque que je me dois, Alexiev de continuer à vous ouvrir les yeux seulement sur ce premier chapitre : Écoutez-moi.
JÉSUS ne fut qu’un porteur de bonnes nouvelles illuminé comme Serge Gainsbourg ou Bob Marley, il était un homme comme vous tous, avide de conquêtes féminines dont la dernière se prénomma Marie-Madeleine et qui accoucha dans une grotte de leur fille Sarah.
Aujourd’hui, vous avez sur votre terre chérie la suite logique d’un énorme mensonge relié par tout un consortium de prélats plus hypocrites les uns que les autres mais couverts par un Pape gentil.
Je ne savais pas quoi répondre à ces déclarations directes mais qui à nouveau cette nuit me demanderaient de réviser mes dossiers.
Nous nous quittâmes en bon accord en convenant de correspondre toutes les 24 heures TU.
Il ne pouvait m’embrasser à distance mais je comprenais au fil de ses dires qu’une complicité venait de naître entre nous deux.
J’étais tellement curieux d’en connaître la suite.
Je sentais Alexiev réceptif et tout à mon avantage ; mes propos suivants allant crescendo lui procureraient un peu plus de compassion à mon égard.
De la raison d’autant d’attentats envers le Christianisme depuis 25 ans :
Énormément d’attaques terroristes s’étaient révélées organisées de main de maître par des ultras musulmans comme je pensais à juste titre les qualifier ; un prêtre poignardé dans son église en pleine messe, un professeur égorgé en pleine rue car il prônait l’égalité de croyances durant son cours de philo.
Il en était assez mais vous n’aviez rien fait pour bloquer cette haine ancestrale entre les deux plus grandes religions de votre planète.
Vous n’aviez fait qu’attiser les braises à cette époque-là et voilà qu’aujourd’hui vous n’alliez plus dans vos lieux de cultes au risque de voir un homme cagoulé bourré d’explosif sur sa ceinture prononcer la parole fatidique de : Allahu Akbar.
Vos si préférés quotidiens Charlie Hebdo, ainsi que Fluide Glacial et Hara-Kiri n’avaient cessé de provoquer une religion terriblement belliqueuse envers son soi-disant envahisseur de pensées nauséabondes sur notre mode de vie.
Vous en étiez revenus à une guerre de religion perdue d’avance.
L’attentat de Charlie, non pas Chaplin, du 07 janvier 2015 fit des ravages mais ces crétins comme je me permettrais de les qualifier ne cessaient de divulguer des dessins immondes sur la vie de Mahomet.
L’attaque du Bataclan s’était avérée totalement traître dans le sens où un concert de Hard Rock : Eagles of Death Metal, n’aurait pas dû provoquer un tel carnage, cependant, le nom de ce groupe de dégénérés bourrés à la coke avait excité une fois de plus les radicaux islamistes commandés par leur loi démoniaque.
Plus récemment, car nos années-lumière ne sont pas du même ressort que les vôtres, une certaine petite traînée du nom de Mia avait pour son plus grand plaisir et celui de ces lecteurs sur votre si vieux Instagram décider d’uriner dans la bouche d’Allah ; comment ne pas comprendre que ce genre de provocation gratuite ne puisse engendrer de tels déferlements de violence de la part de ces fous de Dieu.
Il lui avait semblé naturel et sans aucun doute en vue de se faire pardonner ses conneries de jeunesse de se faire recevoir par un Imam.
Cependant malgré vos graves erreurs que vous continuiez à reproduire, vous auriez pu imposer, vous pays occidentaux, une sentence radicale envers trois pays redoutables étant : Maroc, Algérie et Tunisie.
Le plus crétin des fous eu imposé la loi suivante :
Vous en seriez revenu dans ce cas-là à la guerre des croisades, mais au moins vous vous seriez montrés un peu plus efficaces plutôt que d’accueillir à profusion des immigrés pleurnichards venus réclamer leurs aides sociales en copulant comme des malades pour étudier de très près les barèmes de votre CAF et toucher à vie des Allocations Familiales.
Leurs humeurs meurtrières mais bien dissimulées pour la plupart d’entre eux ne vous permettaient pas, même lors d’un voyage touristique chez eux de donner votre avis, de disposer, hors palaces de papier toilette car de par leur satanée religion on mange de la main droite et on s’essuie le cul avec la gauche, et pire encore pouvoir honorer votre culte dans une église Catholique, Orthodoxe ou Protestante.
J’aurais tellement voulu, mais je n’étais pas vous pour que cette indiscipline soit corrigée et sans possibilité de changement pour instaurer alors que votre état Français pour n’en citer qu’un finançait sur les impôts de vos concitoyens la construction de mosquées, mais surtout pas la construction d’églises dans les pays du Maghreb.
A414 m’avait révélé des vérités inconnues à mon sens et aurait ou devait déjà toucher une population immense, si tant est qu’elle soit réceptive à ses dires.
La petite lumière bleutée clignotante de mon Wifi m’indiquait la connexion full débit avec mon contact subliminal.
Lui ne dormait jamais, d’après ce qu’il avait pu m’en expliquer pour l’instant de façon sommaire leur corps si nous pouvions le qualifier ainsi ne disposait que de neurones bien assemblés mais sans jamais aucune fatigue physique telle que nous commencions à en souffrir dès l’âge de 40 de nos années terrestres.
Il devait se faire un peu tard déjà, mais connecté je voulais en savoir plus, et le petit être salvateur et malin avait durant ce début de nuit envie de me communiquer de nouvelles infos sur notre devenir.
Sur ma tablette 3D étant donné que nous nous situions en 2045, nous avions tout de même réussi à développer la technologie holographique.
L’écran projeté dans mon salon finit par m’informer d’un nouveau message :
De l’idiotie humaine à développer des vols spatiaux en E-Commerce :
Oui moi A414, je pensais ridicule de dépenser autant d’argent pour satisfaire une poignée de nantis dans un voyage ne durant que quelques minutes.
Bien évidemment : Richard Branson, Jeff Bezos et Elon Musk, milliardaires et tout en leur honneur pourraient un jour peut être tenté de nous égaler dans leur conquête de l’espace mais ils en étaient encore très loin mais leur concept ne correspondait pas au notre ; nos véhicules spatiaux temporels restaient éternellement gratuits pour tout passager alors que dans vos mégapoles les transports en commun restaient pour la plupart payant au prix fort pour des personnes handicapées en fauteuil roulant.
Votre conquête de la planète Mars s’avérait d’après moi fructueuse selon mon ressenti dans le sens où votre terre manquerait inévitablement dans vos 50 ans à venir de Lithium pour alimenter votre parc d’automobiles électriques en élaboration de nouvelles batteries ; vous aviez épuisé votre si beau désert d’Atacama fait de Sel et de Lithium, nous en étions désolés, mais en relevait de vos fautes et mauvais calculs.
Vous aviez remarqué 20 ans plus tôt que la planète Mars regorgeait dans son sous-sol de minerais très rares et notamment pour l’élaboration de vos si chéris composants électroniques, mais qu’en était-il aujourd’hui ?
D’après nos prévisions, votre voyage sur Mars ne vous intéressait pas au plus haut point pour coloniser la planète rouge mais pour tenter de la dépouiller de ses richesses souterraines.
Nous y passions régulièrement pour y prendre un peu de repos dans des cavités détectées par vos robots dont le plus vieux mais qui s’était avéré efficace à cette époque n’avait que le nom évocateur de ; Pathfinder.
Votre magnifique film : Seul sur Mars, nous avait bien fait rigoler, vos tentatives de survie dans cette atmosphère ingrate à votre système pulmonaire nous faisaient poser beaucoup de questions sur vos réussites dans l’avenir.
Notre système vital n’avait pas besoin d’oxygène.
Nous ne puisions nos ressources neuronales qu’à travers notre télépathie dispersée dans les méandres de multiples galaxies, tel un carburant éternel garanti à tout un chacun de nos concitoyens pour leur permettre d’exister en cas de panne ; il en était ainsi dans notre peuple, aucune jalousie, aucun calcul sur ce que donner à l’autre pourrait rapporter en retour.
Alexiev semblait s’être assoupi à nouveau, alors qu’entre nous aucun décalage horaire ne fût possible.
Je lui laissais le temps de se rétablir pour entamer un nouveau sujet, alors que mon vaisseau affichait : Full de H3, prêt à redécoller de mon petit astéroïde préféré comme l’aurait fait, s’il en avait eu les moyens et l’intelligence de Saint-Exupéry, mon Petit Prince adoré.
De l’origine de vos virus dévastateurs depuis plus de 30 ans :
EBOLA, SIDA, COVID19…
J’avais tenté à maintes reprises de réveiller Alexiev, sans doute encore dans ses vapeurs de Vodka ; décidément motivé à perpétrer sur ces organismes humains toutes mes connaissances en termes de correction de leur futur comportement, je me mis en tête de tenter de contacter par réseau intra neuronal via VSAT et Wifi, le cerveau sans doute moins déglingué du Professeur émérite en électronique digitale et quantique encouragé des années auparavant. Cependant décédé par le si célèbre Julien Bobroff mais ayant pris sa suite : Mon compagnon désormais, Petrovitch Malachenko.
Ma navette, enfin décollée à la vitesse de 300 000 km/s, se positionna à proximité d’OUMUAMUA, ce considéré Astéroïde par votre crétinisme aigu n’était autre qu’une ancienne base intersidérale toute creuse de quatre kilomètres de long, telle un cigare de havane pour nous y reposer comme dans un motel sur votre si préférée route 66, où nous avions également dans le passé fait une courte pose pas très loin de la Zone 51, du côté de Bagdad Café.
Vos supposées infections venues d’Afrique telles que la Fièvre EBOLA et de votre si dévastateur SIDA ne provenaient pas de singes Mandrill, vous les aviez créé de toute pièce dans des laboratoires secrets du côté du Gabon et de vos voisins Belges au Congo-Kinshasa, démangé par leur soif de réussite au-delà de leur propre religion animiste mais largement encouragée par leurs cultes démoniaques.
Vous en aviez connus des morts par millions, des Homos se prenant l’anus à mélanger leur sperme avec leurs excréments et soi-disant responsable de leurs erreurs immondes face à Dieu le tout puissant.
Oui il en était ainsi, certes ces raclures sur terre si nous en avions été maîtres n’auraient pas vécu pas plus de quarante-huit heures après leur dernier coït, nous les aurions éliminés définitivement.
Petrovitch était à présent connecté, dans un petit bip je compris et en étais revigoré à 3 années-lumière de lui ; il n’aurait pas pu comprendre.
Un crachoti, une nouvelle tentative de connexion me permirent après son accord de lui mettre dans le crâne ce que je voulais absolument lui injecter pour qu’il comprenne enfin la vérité face à d’immenses mensonges sur sa si jolie planète bleue.
Oh Allo, c’est qui ?
J’avais évoqué précédemment l’hypothèse d’une conspiration générale sur votre possibilité de vous laisser infecter par des laboratoires clandestins à la solde de nations désireuses d’anéantir une partie trop nombreuse et improductive de la population mondiale.
Dans les années 2000 pour lutter contre l’arrivée d’insectes venus de pays étrangers vous aviez employé à fortes doses des pesticides sur vos cultures.
Ce n’était que le début de votre chute totale.
Au nom de la protection de la couche d’Ozone, d’immenses Boeing 747, entièrement dégagés de leurs sièges passagers et soutes vides, se voyaient remplis leurs réservoirs d’un mélange très prometteur :
Cobalt + Baryum, censés créer en aller-retour dans votre ciel comme une sorte de cage de Faraday pour tenter de freiner les UV dus aux trous dans la couche et susceptibles de combattre le réchauffement climatique.
Ces machines de guerre de votre ciel à vous n’avaient que pour nom : CHEMTRAILS.
En dernier sujet comme l’écoutait attentivement mon ami Petrovitch et à force de commentaires idiots cependant quelquefois pourquoi pas interrogateurs, vos 20 millions de morts durant le COVID 19 nous en connaissions la raison évidente mais difficile à digérer par le commun de vos mortels.
Tel que le SIDA notamment, votre virus échappé d’un labo en Chine et attribué aux pangolins ou à la chauve-souris il n’en était rien.
Oui on avait lâché depuis les airs au moyen de Chemtrails ce virus à haute altitude et bien ciblé sur des zones trop peuplées pour diminuer la population mondiale.
Les laboratoires pharmaceutiques, avides de concurrence avaient développé un vaccin trop rapidement pour gagner un maximum en un minimum de temps ; mais le vaccin ne marcherait pas à 100 % d’efficacité parce que trop rapidement créé sans tests préliminaires.
Il s’en fallut d’un poil que vos variants ne commencent par Delta et finissent de longs mois plus tard à décliner tout l’alphabet Grec jusqu’à Zeta.
Durant votre année 2021 soi-disant salvatrice, voilà que vos laboratoires enragés venaient d’envisager une troisième injection ;
Vos avenues se transformaient tous les samedis en joutes collectives entre votre police de dégénérés armés jusqu’aux dents et vos revendications au nom de la liberté de choix entre un vaccin sans doute meurtrier à long terme ou d’autres façons de se protéger.
Certains pays Africains n’employaient que de la Nivaquine répulsive, adéquate contre le Paludisme et cela fonctionnait à merveille. Mais pas dans les poches des laboratoires pharmaceutiques.
Une autre théorie mise au panier et aux dires cachés de nombreux journalistes Chinois, emprisonnés et torturés relevait du fait que l’injection avait toute possibilité d’inoculer au travers de la seringue une nano puce permettant dans votre futur de contrôler à distance via votre débutante 5G, un comportement, une façon de penser et bien évidemment pour toucher au plus intéressant votre orientation politique en vue d’élections stratégiques touchant au cœur l’avenir d’une planète disputée par vos trois voire quatre plus grandes puissances mondiales :
Chine, Inde, USA, Russie.
Je m’étais concentré à tel point sur ma motivation de transmettre à vos petits cerveaux des informations capitales que j’en avais omis d’analyser la réaction de Pétrovitch.
Du fin fond de son laboratoire expérimental en électronique quantique il finit par m’en apprendre une bonne ; nous étions enfin connectés et même en opposition de phase de PI sur 2, nous pouvions parfaitement communiquer car la plupart du temps vos visioconférences mal configurées ne faisaient que débuter en mode V Binaire, à savoir conversation audio à sens unique pour vous inculquer des concepts sans que vous puissiez les commenter voire les contrer.
Son sujet dès ses premiers mots me mirent la puce à l’oreille sur une possibilité, celle-là aussi très sensible mais ignorée de la plupart des crétins, voire ignares qui peuplaient votre terre.
Alexiev venait également de se connecter se confondant en excuses, désormais nous passions en conversation à trois.
De vos inquiétudes sur le réchauffement climatique :
D’après les propos très cinglants de Pétrovitch, une infime partie de la population mondiale ne se préoccupait nullement de l’avenir de la planète, l’éternel leitmotiv de préserver pour les générations futures ne tenait pas ; par contre, le développement massif de milliards de serveurs informatiques, répartis en toutes zones, consommait énormément d’énergie à haute température ambiante et notamment également refroidis par de gigantesques climatiseurs engendraient des dépenses considérables imputables aux GAFA.
L’idée en avait été la suivante, rapatrier sur les pôles un maximum de serveurs refroidis naturellement et transférer de façon évidente et simplissime tel que nous l’expliquait cet éminent ingénieur électronique de renommée mondiale les Data par Vsat.
Voilà où le problème venait à se corser, si d’aventure le réchauffement s’accélérait, le projet de migrations de millions d’ordinateurs quantiques hyper puissants avoisinant le milliard de Téra-octets dans des galeries souterraines de la banquise Sud et Nord venait à être compromis.
Ah celui-là, je le sentais bien pour le début de mon programme, une tête, enfin mais Alexiev sur mon barographe annonçait une attention particulière aux dires de son ami d’enfance et me semblait motivé à poursuivre même dans l’immédiat sans mot dire la suite de nos expériences ; la seule chose que je ressentis en lui laissait transparaître qu’il n’avait pas été choisi par hasard.
Il n’en était pas loin de penser au travers du sujet évoqué que la congrégation d’ignares des platistes pensait que la terre était plate et qu’un mur de glace de quatre kilomètres de hauteur entourait la terre au point que dans une fonte brutale ce ne fut l’apocalypse et que dès lors tous nos océans et mers confondues ne se déversent dans le néant.
Cette information d’Alexiev semblait corroborer avec ma façon binaire de penser mais cherchait-il à m’embrouiller la tête si tant est que j’en eusse une pour ne pas m’écouter sur un sujet crucial :
Notre tentative de première expérience.
Dans notre espace spatio-temporel, vos heures pour vous comptent des secondes pour nous, d’où la relativité de votre génie Albert Einstein.
Vos ondes et vos moyens de communication hertziens semblaient ne pas si mal fonctionner mais il eut été temps de réviser certains algorithmes sur vos Kernels répartis aux quatre coins de votre planète à force de vendre à tout un chacun tablette, iPhone et PC bourrés de virus indétectables et dont malheureusement nous commencions à en payer le prix également sur nos terminaux numériques.
Alexiev, rejoint par Petrovitch et leur cousine récemment débarquée de Moscou, Petrouchna, venaient de se rassembler en trouple, oui, un couple c’est deux, un trouple c’est trois, votre correcteur Word ne détectait pas ce nouveau mot alors très usité tant la tendance sur votre bonne vieille terre était qu’il est meilleur de baiser à trois qu’à deux.
Ils devraient désormais m’écouter car je n’avais aucunement besoin de perdre du temps sur mon programme au travers de leurs libations sexuelles.
J’avais rejoint un coin secret pas trop éloigné de ma planète d’origine, UB313, je m’y plaisais car j’avais tout à volonté y compris mes moyens de communication hors normes pour vous mes amis dès lors.
Connecté en ultra neuronal j’atteins enfin le cortex cérébral de nos trois nouveaux sortis de leur sport favori.
Contactés, je dis à Petrouchna :
Première expérience :
Couchez Alexiev et Petrovitch sur une couverture humide, couvrez-les chaudement et demandez-leur de s’assoupir tranquillement une main dans la main, faites-leur fixer un poster ou une image directement au niveau de leur vision proche, l’espace d’un court instant leur sommeil s’avérera réparateur, ensuite, dans le silence le plus total, retirez-vous de la chambre dans laquelle ils dorment dès à présent et verrouillez la porte, ils entament un voyage astral pour tenter d’échanger leur âme.
Attendez, je vous dirais que faire ensuite.
La petite Nana, toute bien fringuée et désirable à souhait, à distance, me semblait fébrile et inquiète sur ses actes et agissements mais je n’en étais que le maître absolu, voir ce qui pourrait se passer, nos deux petits cobayes dormaient paisiblement désormais.
Si j’avais eu la possibilité de réintégrer un corps humain un jour, mais comment je me serais éclaté sur cette planète de fous, dans des discothèques à la tombée de la nuit, un verre de Malibu et une gonzesse le cul à l’air à lui sucer les mamelons.
Pour en revenir au sujet de cette pensée philosophique, Petrouchna me semblait errer comme une âme en peine.
Durant de longues minutes, les deux corps allongés ne semblaient pas ressentir de douleurs particulières mais à mon avertissement Petrouchna devrait de par mon ordre absolu les réveiller d’un bond pour tenter dans une première expérience d’échanger leurs deux âmes.
La petite moitié à mon avis pas plus âgée que de Vingt-Cinq Printemps finit par me recevoir une nouvelle fois par terminal intergalactique sur son Galaxy Samsung Edge, je ne voulais en aucun cas faire de publicité mensongère mais les termes cités d’après vos lois annonçaient au travers de vos serveurs qu’il y avait prescription.
Au bout de trente minutes de votre temps terrestre, je finis par envoyer un nouveau message à la seule restée éveillée des trois ; lui demandant de préparer à la va-vite une sorte de repas factice pour qu’à leur réveil ils ne se sentent pas sans rien.
Petrouchna dont je suivais le visage au travers de mes caméras Wifi s’empressait sous mes ordres connectés à leur concocter un petit lunch avant de les réveiller.
La petite me dit vouloir passer aux toilettes mais voilà que depuis une heure bientôt nos deux comparses voyageaient dans des contrées très éloignées de leur univers originel.
Je n’avais aucun moyen de sortir cette petite traînée des toilettes qu’elle avait choisi ; je devais attendre à des millions d’années-lumière de vous.
Enfin dans un bruit de porte je compris que Petrouchna venait de sortir de ses préoccupations abdominales.
Expressément je me remis en contact avec elle, il était urgent de ressortir Alexiev et Petrovitch de ce voyage astral très dangereux.
Recontactée, la petite Gonzesse devait suivre dès à présent mes ordres :
Poussez la porte lentement.
Tapotez l’épaule droite d’Alexiev.
Frappez très fortement l’épaule gauche de Petrovitch.
Dans ce cas unique, les âmes contrariées rentreraient dans un corps différent puisque la vélocité du réveil n’avait pas été provoquée au même instant.
Notre désormais cousine laborantine apparemment motivée se faufilât d’en l’énorme entrebâillement du couloir reliant les cuisines à la chambre fatidique.
Quand elle ouvrit la porte verrouillée à double tour mais dont elle était complice découvrit deux êtres allongés et décomposés.
Tentant de leur proposer une solution face à cette lenteur de réactivité, finit par s’enfuir et retourner dans ses cuisines.
Les deux comparses s’inspectant du regard n’en revenaient absolument pas, toute leur tête avait changé, un miracle pour l’un et un désastre pour l’autre.
Nous venions de réaliser une première expérience dont nous n’avions aucune possibilité d’en contrôler la suite.
Je sentis une immense inquiétude monter dans mon être.
Totalement désemparé face au comportement incompréhensible d’Alexiev et Petrovitch sortis de leur couche improvisée venaient je ne savais trop comment à se poursuivre l’un derrière l’autre dans l’immense couloir de ce complexe anciennement militaire dont nous avions pris possession de nombreuses années auparavant.
Petrouchna sortie précipitamment de sa cuisine tentait désespérément de calmer les deux comparses mais sans succès ; Alexiev dès lors muni d’un manche à balai récupéré au hasard dans la coursive visait tout en courant derrière son devenu ennemi la tête de Petrovitch.
Mes moyens à distance me manquaient, qu’avais-je commis comme erreur pour en arriver à ce point fatidique ?
Pour une première fois, je ressentais une impression de vague à l’âme.
Laissant je l’espérais pour un court instant mes trois humains solutionner leur problème inexpliqué, je décidais de contacter par ma pensée ma compagne depuis 400 ans voire plus, pour tenter d’obtenir de sa part quelques conseils.
Rencontrée par le plus grand des hasards sur un météorite, toute seule ayant perdu dans une collision son véhicule intergalactique, je m’étais empressé de la secourir et B525 était devenue ma moitié à part entière.
Ayant durant de longs moments tenté de la joindre, j’abordais dans mon cortex le sujet de notre propre reproduction ; précédemment j’avais abordé auprès de vous le fait que nous sommes devenus immortels des années-lumière avant votre Big Bang ; aucune raison alors de développer entre nous des rapports sexuels pour multiplier notre race.
Cependant, certains dissidents tels que moi, rongés par des sentiments légitimes avaient décidé de poursuivre une aventure sentimentale au travers de notre entité physique, invisible quelquefois mais terriblement diminuée face à la vôtre car démunis de sexe.
J’en étais arrivé au point que je pouvais engendrer uniquement par la pensée transmise à ma bien-aimée mais sans aucun ressenti physique comme vous le qualifiez si bien de coït ou d’orgasme.
Restée loin de moi cependant, B525 avait donné naissance mentale à des quadruplés des prénoms ordonnés par notre entité supérieure :
C636, D747, E858, F969.
Bon le 69 pour nous c’était râpé mais nous avions recréé une famille et nous arrivions à nous aimer par la pensée.
Une connexion neuronale finit par me rattacher à ma bien-aimée, située aux confins de l’univers sur une naine blanche entrain de récolter un précieux métal du nom de titane mais qui nous était très utile pour confectionner les fuselages de nos propulseurs individuels.
B525, finit par analyser le plus profond de ma pensée face au problème imminent que je devrais savoir gérer dans moins de cinq minutes tant les tentatives de Petrouchna avaient échoué.
Dans un silence d’or, comme à son habitude, elle me dictat une marche à suivre digne de Cléopâtre allongée dans une baignoire de lait de chèvre en train de faire ses ablutions.
Bien évidemment et comme elle l’avait compris l’expérience en toute connaissance de cause avait foirée ; le réveil avait été trop brusque et également décalé, chose inadmissible face au degré de dangerosité dans ce genre de tentatives macabres mais pourquoi pas possibles et étudiables a fortiori dans un futur proche.
La solution ne m’était toujours pas proposée, il s’en fallait d’un peu que de me faire trimballer de cette manière ne me fasse reprendre ma route pour la rejoindre et lui transmettre un cinquième rejeton.
Je pense que ma pensée négative avait dû lui remettre les idées en place et dans une fraction de seconde, mon bip coupé auparavant se remit à vibrer ; B525 me répondait enfin.
Bon, tu as tout loupé, maintenant tu te démerdes : rendors-les !
C’est la seule solution, s’il n’est pas trop tard.
Ma connexion venait à nouveau de couper net.
Oh la salope ! bien évidemment, cela faisait 300 ans au minimum que je ne l’avais rejoint, mais les enfants grandissaient bien auprès d’une maman bienveillante, j’en étais bien sûr, le géniteur mais dans mon rôle de voyageur intersidéral mes priorités se situaient aux autres confins de notre univers sans limites possibles.
Je me sentais frustré de par le jugement explicite certes de ma compagne cependant expéditif, d’autant plus qu’ingénieure émérite au sein de notre congrégation extraterrestre chargée de l’élaboration de nouveaux projets de propulsions dépassant la vitesse de la lumière je l’aurais senti plus motivée à appuyer une théorie valable face à des humains que certes je prenais en main mais que de par mon plan diabolique devais refréner leur envie de nous suivre sinon dans quelques siècles nous dépasser tant ils avaient décidé avec leurs gouvernements bidon de nous contacter, voire nous rencontrer, à l’exception bien entendu de mes trois petites éprouvettes en la personne de : Alexiev, Petrovitch et Petrouchna.
Le temps ne comptait pas pour moi, le jour et la nuit ne faisaient qu’un, une tentative de connexion la première fois resta sans réponse, la deuxième fut fructueuse.
Petrouchna avait réussi à stabiliser les deux êtres enragés à force d’injections massives de Tercian, un neuroleptique très puissant qui désormais allongés l’un contre l’autre dégageaient une forte odeur de formol.
Sur mes conseils prompts et obligatoires face à cette situation devenue dantesque, elle se mit à la recherche dans cet immense labo de compresses stériles pour leur en envelopper les membres inférieurs telles des momies de vos temps lointains dignes de Toutankhamon.
C’était d’après elle la seule solution plausible pour que durant un sommeil profond les deux âmes se séparent et rejoignent leurs corps respectifs.
Recontacté tout à mon étonnement par B525, s’inquiétant du résultat de ses conseils prodigués et mis ou pas à exécution ma réponse restât vague cependant prometteuse.
Mes deux poussins dormaient à poings fermés, ronflant comme une locomotive digne de : IL était une fois dans l’Ouest.
Petrouchna, dissidente soviétique qui s’était échappée du Goulag dans les années 50, me semblait toute à son honneur une partenaire valable sur le long terme ; désormais elle aussi fatiguée de tellement de tumultes imprévisibles, une demi-bouteille de vodka à la main se reposait sur un immense canapé.
Je coupais ce soir ma vidéo et mon son.
Nous verrions dans leur demain à eux comment redresser le tir de nos expériences pour tenter d’avancer à petits pas certes mais dans une certaine direction voulue… par Moi.
Une naine rouge finit par frapper sur la tête de mon petit corps, je me situais à des distances incommensurables de votre si chérie, planète bleue.
Il était bien évident que je me sentais diminué face à ce premier désastre scientifique mais récupérable selon mes convictions profondes.
Mes descendants avaient également échoué une seule fois d’après mes connaissances en juillet 1947 à ROSWELL non loin de votre Zone 51, vous ne vous étiez pas montré tendre avec de petits êtres fragiles pour les disséquer même selon vos appréciations décédés mais il n’en était rien.
Vous n’aviez découvert dans leur semblant de thorax aucun viscère, aucun système organique rénal ni cardiovasculaire.
Mais durant leur autopsie macabre, ils restaient vivants au-dessus de leur supposée boîte crânienne, endurant cette terrible expérience morbide en vue de savoir si vous étiez uniques ou pas seuls dans l’univers.
Votre expérience en valut que ces morceaux de cellules ne restent sur terre avant que dans un immense vaisseau positionné à la verticale de votre base secrète, un soir de novembre 1950, un immense éclair ne traverse vos installations et récupère sans corps les êtres qui devaient nous être rendus, sans violence ni explications de notre part.
Aux alentours de 10 h de votre horloge atomique figée sur le méridien de Greenwich, Petrouchna me contacta en pleurs.
Éveillés en sursaut nos deux bébés éprouvette venaient de sauter de leur lit pour se congratuler et ne cesser de s’embrasser sur la bouche, mais en toute quiétude.
Bon sang, qu’était-ce encore que ce rebondissement imprévu ?
Là, l’expérience bien qu’ayant été évitée de justesse mais commençant à partir en sucette me laissait subodorer que l’un des deux avait récupéré l’âme d’une femme.
S’étant rejoints tous les deux dans une chambre d’hôpital et en ayant condamné la porte se livraient à des actes dignes de Sodome et Gomorrhe.
Que faire dès à présent ?
Recontacter B515, était-ce une bonne idée, Oui.
Dans son vocabulaire binaire décrypté par mon décodeur, ma moitié me rassura en m’indiquant que lorsqu’ils auraient fini leurs ébats sexuels ils seraient redevenus sages comme des agneaux de Dieu du temps d’Adam et Eve.
Suivant ses conseils prodigués, je me mis en quête de carburant utile pour un proche atterrissage du côté de Novossibirsk et également un peu de mécanique quantique afin que mon vaisseau ne finisse pas en Sibérie comme mes proches amis toujours en vie de leur crash spectaculaire à la fin de votre deuxième guerre mondiale dans le désert du Nevada.
Décollé avec ma nouvelle réserve de carburant généralement constituée de plasma et de H3, j’atteignais assez facilement la vitesse de Mach 20 dans mes débuts soit plus de 20 000 km/Heure et passais par la suite à une accélération dont vous ne connaissiez pas les formules mathématiques ni chimiques pour me permettre de monter à Mach 300.
La localisation géographique de Novossibirsk m’était inconnue mais avec un peu de persévérance mon GPS intersidéral conduirait ma petite soucoupe dans un atterrissage gentiment calculé sur un champ d’OGM non loin de cet affreux laboratoire secret ou nous avions réservé Petrouchna et moi quelques surprises, bien que mon arrivée ne lui ait pas été encore signalée de quelque façon que ce soit.
Une descente fulgurante de mon ogive se freinât naturellement grâce à notre technologie basée sur l’inversion des pôles magnétiques, vous en aviez certes un peu compris la technique pour recharger lors d’un freinage les batteries électriques de vos superbes nouvelles I véhicules mais là n’en était rien car freiner à haute altitude à pas loin de Mach 100 maintenant une parabole de titane sans parachute relevait d’un savoir-faire hors normes.
Mon initiative me semblait tout à coup très risquée ne sachant pas si de nuit comme de jour je ne risquais de poser ma crêpe dans un champ en plein jour ou en pleine nuit durant des vendanges ou en récoltes de céréales idéales pour votre Vodka depuis le XVe siècle.
Mon électronique m’indiquait de temps en temps une zone favorable aux alentours de mon prétendu laboratoire mais il m’en faudrait tout de même plus si personne ne m’en donnait les moyens de le faire autrement, parcourir à pied, mais avec quels pieds !
Un kilomètre voire deux avant de rejoindre l’entrée de ce nouveau Goulag.