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Depuis quinze ans, 17 000 km séparent les deux sœurs, qui échangent par mail leurs petites et grandes nouvelles. Et la dernière est de taille : Aurélie, la cadette, attend un bébé. Et quelques mois plus tard, ce sera au tour de l’aînée. Enchantée d’être enfin la première, Aurélie entreprend de raconter à sa sœur les mille détails d’un quotidien inédit. Amusées, agacées, épuisées, toutes les facettes de cette nouvelle vie y passent : le nombril en relief, le psychiatre, les serviettes hygiéniques nuit extra plus, et aussi la famille, les doutes, l’absence…
Un premier roman dynamique, servi avec humour et hormones, dans l’intimité brute de deux femmes devenues mamans, bien décidées à rester vivantes et à laisser s’envoler leurs filles. Mais pas trop vite quand même.
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Seitenzahl: 162
Veröffentlichungsjahr: 2023
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AudreyFario
3 kg 320,47 cm
ROMAN
À Mona et Aïna
–On fait un bébé ?
–Hein ? Ça va pas, non !?
–Allez… Un p’tit bébé, là, maintenant…
–Heu… Tu te rends compte ? Et pour quoi faire d’abord ?
–Mmmh… Je voudrais bien un bébé detoi.
–Tu… veux pas un gâteau plutôt ?
–Si, mais après… Hé ! Reviens ici !
–On a de la farine ? Arrête, tu me chatouilles ! Mais n’arrache pas tout !
–Viens par-là ! Je suis sérieux, tusais…
–Oui, oui, moi aussi… pour le gâteau, si tu le rates ça va, le gosse c’est moins évident quoi, tu veux pas adopter un chien à la place ?
–On en a déjàun.
–Ah oui c’estvrai.
–Et puis on a déjà aussi une maison, et un jardin, et un break… mais pas encore de bébé, alors maintenant on va faire…
–… un gâteau, on va faire un gâteau, c’est l’heure du goûter !
2010
Coucou masœur,
J’ai pensé fort à toi sous tes cocotiers : nous sommes à la montagne dans une grande ferme-gîte rural pas très loin de chez nous, champs immaculés… Oui ! Il y a de la neige partout, c’est tout blanc ! Poudreuse sur les pistes et les sapins, un vrai conte de Noël, j’ai l’impression d’avoir 10 ans. On a skié ce matin – à midi – parce qu’il n’y a jamais personne le 1er janvier, c’étaittop !
Paix et espace, ici… avant la reprise du boulot jeudi. Boulot où je viens de mettre en pratique ma première résolution de l’année (en avance, oui j’anticipe) : j’ai embauché une assistante ! Pour quoi faire ? Pour moins courir dans tous les sens. Alors, eh bien… j’imagine que c’est reposant de déléguer, mais pour le moment c’est surtout stressant de ne pas savoir vraiment le faire, en fait. Mais je vais y arriver, c’est un confort de travail que j’avais sous-estimé et je dois apprendre à m’équilibrer entre confiance et contrôle. Pas évident quand tu as été habituée à tout gérer toute seule pendant 11 ans… mais ça m’entraînera pour mon gosse plus tard !
À propos de gosse et pour répondre à ton dernier mail hormonal, on attend toujours. Toi, tu aurais eu le temps d’en avoir au moins deux ou trois, mais bon, ça finira par venir, paraît qu’il ne faut pas trop se prendre la tête – encore une théorie bien… théorique.
Pour l’instant, c’est mon snowboard qui m’attend, en été c’est ma planche, mon cheval aussi un peu, le chien c’est facile, il mange toujours les mêmes croquettes. Franck, il m’attend pas, c’est moi qui l’attends pour réchauffer mes pieds sous la couette en hiver, héhé !
Je t’envoie vite des photos toutes blanches et neigeuses.
Bisous gelés et rafraîchissants !
Love on the rocks, Sista’
Ta sœur aux lubriques instincts hivernaux
C’est rigolo, je te mail encore de la neige : on est en week-end prolongé avec la sœur de Franck et le beau-frère (et leurs 3 enfants) qui sont venus y passer la semaine. Neige et terrasses au soleil,top !
J’ai commencé à regarder les gîtes pour notre pèlerinage « Mamie Mac’Miche » de cet été : mon planning est bloqué pour toi du 14 juillet au 15 août, j’ai prévenu Papa et les beaux-parents qu’on serait pas dispo.
Salut ma sœur !
Bon, 3 choses à te dire :
–quand est-ce que tu arrives exactement ?
–ta connexion Skype est-elle fonctionnelle ? Parce que j’aimerais voir ta tête à mon annonce… Tu t’en doutes peut-êtredéjà.
–seras-tu plus rapide que Papa (c’est pas difficile) qui, malgré la retraite, est resté accroché à ses satellites lorsque je lui ai envoyé ce dessin (cf.PJ) ?
Bon là je pense que tu as trouvé.
Tu sais ce qu’il m’a répondu, Papa ? Si on était allés en Espagne voir la migration des cigognes (et ce n’était pas de l’humour). J’ai dû lui envoyer des photos de choux et de roses pour qu’il comprenne. Je crois que le satellite s’est décroché de son orbite, du coup. Au sens propre. Il a quand même vaguement prononcé qu’il était content. La réaction du beau-père a été un peu plus spontanée, un enthousiaste « C’est pas trop tôt ! »
*
Ce matin, j’ai vu un flageolet (de 2 mois et demi…) avec des bras, des jambes, et une tête… Sérieux, un flageolet. Je suis perplexe.
Vraiment bizarre de voir ce qui va devenir un bébé. Irréel, ce truc, là-dedans. Dedans mon ventre. À moi. Alien, unpeu…
Salut ma grandasse !
Comme je te l’avais déjà signalé, revoici mes dates de vacances.
Du samedi 26 juin inclus au mercredi 14 juillet et tu diras auxretraités toulousains « qu’il est interdit de me kidnapper ma sœur durant cette période ! »
Bon, ça me ferait vraiment plaisir que tu passes quelques jours chez nous (maintenant que Papa n’a qu’une mare, je peux dire que nous, nous avons une piscine).
Je suis consciente de ne pouvoir rivaliser avec ton lagon calédonien. Cependant, nous avons également de magnifiques et gros poissons colorés (sardines, anchois) nageant dans les eaux turquoise et pétrolières de Port-la-Nouvelle, le tout à seulement cinq luxueuses minutes en voiture de la maison (rassure-toi, La Franqui est toujours aussi jolie).
Et puis il y a les Pyrénées en été, tout l’arrière-pays, des rivières, des cascades et plein de visites touristiques (avec touristes inclus).
Je passe rapidement sur le truc à ne pas louper cet été : la nouvelle baleine de Fitou, voilà voilà…
Pour l’instant ça va encore, c’est plutôt rigolo.
En fait, la nature fait bien les choses : nous les filles, nous sommes vraiment faites pour nous regarder dans la glace, et la grossesse est LE moment qui devrait combler notre curiosité narcissique, ultime et hormonal prétexte pour nous observer le bout des tétons et le fond du nombril (au sens propre, je le crains) vingt fois par jour (moyenne basse).
Je guette donc les moindres transformations. Un jour, tu peux rentrer le ventre qui, le jour suivant, ne rentre plus. Enfin si, mais avec une bosse au milieu, c’est bizarre.
Un peu après, allongée en maillot, sur le dos, la rassurante dépression abdominale préestivale (merci la gravité) est remplacée par une légère bosse naissant vers le nombril, ce qui fait que tu as, vu de là où tu regardes, 3 collines : les tétés, un creux, la bosse des côtes, encore un creux, et puis la bosse du ventre. Ça ferait une jolie photo, pas commode à prendre, mais je les trouve ravissantes, ces 3 collines !
Bizzz
Coucou ma poule,
Ici la sardine qui va bientôt devenir un gros espadon des mers du Sud ! D’ailleurs, ça a déjà commencé, disons que j’en suis au stade grosse sardine, fini le petit anchois fluet naviguant habilement dans les flots sereins.
Oui donc j’eus ouï dire que Tante Emma viendrait parmi nous le week-end du 14 juillet, date à laquelle je reprends le travail.
Vous pourriez venir tous ensemble à la maison ces 2 jours, elle est assez grande pour tout le monde (nous y en a possibilité garer caravane jardin).
Dis-moi ce qui te ferait plaisir comme balade cet été (je paraphrase Papa : si tu peux marcher avec des retraités en juin, tu réussiras bien à accompagner une femme enceinte en juillet, hein ?)
Mille bises gniarf gniarf, à bientôt !
Lilou la Pitchou
*
Coucou masœur,
Dans quelques jours enfin tu fouleras à nouveau le sol qui t’a vu naître ; dans quelques jours tu me verras comme tu ne m’as encore jamaisvue !
Préparation mentale avant un éventuel choc visuel, car voilà, après 4 mois et demi de gestation et malgré mes bienheureuses premières fringales de fruits et légumes, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : non, mon estomac n’est plus seul souverain dans mon abdomen, il y a cette chose qui mange à mon insu et qui porte le nombre total d’estomacs à 2 dans mon espace corporel. Et inexorablement la petite aiguille de la balance qui monte, qui monte (comme la petite bête, mais c’est pas elle). Attends, je vais voir. Ben oui, 59 kilos. Je dois avouer, certes, que lors de ma période fruits-légumes, je rencontrai quelques fromages, yaourts et petits-suisses…
Et puis il y a le diamètre aussi.
Depuis donc 1 semaine (tu apprécieras la fraîcheur de mes informations), je ne ferme plus le bouton du haut de mon jean, le vrai, le 501 sans élasthanne.
Tu sais, celui qui te serre le bide à la fin d’un bon repas et que tu hésites à défaire quand tu n’es pas chez toi. Incompressible, dur et froid, écho (culpabilisant ?) du dessert tout juste ingurgité par gourmandise.
Le souci avec ce bouton, ou plutôt sans lui, c’est que le jean tient moins bien. Surtout avec un ventre convexe. On verra pour les solutions plus tard, je finis de t’exposer les problèmes.
Cette histoire de bouton m’a valu, hier, un coup d’œil d’une de mes patientes lorsque je passais au cabinet en civil (et non en blouse), pour faire quelques papiers. Dont une ordonnance, pour ladite patiente qui m’attendait. J’arrive dans la salle d’attente, en jean-au-bouton-du-haut-défait et T-shirt devenu trop court aussi. Moi, debout du haut de mon mètre cinquante : « Bonjour madame Machin ! », elle, assise à environ 1 mètre. Son regard spontanément horizontal se pose (indéfini et dubitatif) sur mon bouton de jean, avant de remonter (contre-plongée), et deux mots résonnent (le premier perplexe, et le second faussement jovial) : « Ah. Bonjour ! » Eh oui les dentistes sont également des mammifères dotés d’un nombril et potentiellement capables de gestation, « Argl ! Ils se reproduisent ! Brossez-vous vite les dents les enfants et planquez les bonbons, ils arrivent ! »
Bon, je te laisse, j’entends l’appel des canassons, à tout à l’heure !
*
Un peu plus tard lesoir
J’ai fait les boutiques cet après-midi, pour trouver des fringues où je suis à l’aise dedans. J’ai pas encore attaqué les magasins spécialisés futures mamans, aurais-je un peu de mal avec ma nouvelle dénomination ?
Eh ben c’est plus facile de trouver des petites robes d’été quand t’as un gros ventre que quand t’en as pas (et que tu ne veux pas qu’elle te boudine, alors qu’avec un gros ventre de toute façon, t’es boudinée, mais c’est mignon, enfin je crois) en fait c’est logique. En tous cas pour les robes. Pour les pantalons (oublie les tailles basses), ça va être une autre histoire.
Haha ! Tu as le droit de relire 2 fois, ce n’est pas très clair.
Conclusion : mieux vaut être enceinte dans le sud de la France en été, que dans le nord de la Suède en hiver.
Bon, voilà, je n’avais rien de plus à rajouter, bises !
*
C’est une fille ! Une vraie qui va grandir, avec des couettes, avec des robes et tout ! Je déconne, mais c’est une grosse étape pour moi de savoir si c’est une fille ou un gars. Que dis-je, une ÉNORME étape (c’est l’étape qui est énorme, pas moi).
Ça me stabilise, parce qu’avant ça, l’être asexué qui m’habitait ne m’évoquait pas quelque chose de vraiment bien défini biologiquement, alors que là c’est un peu plus clair : c’est bien un bébé !
Je suis en train de réaliser la réalité, ou plus exactement l’humanité de l’être qui grandit dans mon ventre. Très troublant, et rassurant à la fois : ça devient concret, c’est une personne à part entière, de sexe déterminé. Je vais mettre au monde un être vivant, un être humain, un enfant, mon enfant, c’est fou, c’est émouvant. C’est assez génial en fait !
*
Dur dur, dodo boulot le dernier jour de la semaine, hier j’ai fait que roupiller. Une marmotte (je sais, on est enmai).
Allez, dans quelques jours tes petits pieds seront en France (avec le reste j’espère), et tu découvriras mon nouveau petit ventrou : une vraie madeleine qui sort du four, en 15 jours de cuisson, pouf ! la bosse !
Voilà ! À très bientôt pour les prochaines nouvelles tout en métaphores
Ta sœur gestante
Les mains sur le ventre, le ventre qui fait des bosses.
Quand je pense à tout ça, ça me semble dingue extraordinaire fantastique. Alors que des milliards de femmes l’ont fait avant et qu’il est d’une banalité renversante ; personnellement, le moment est juste magique, unique, c’est super niais de ma part, mais j’assume et j’adore.
C’en est presque drôle, tellement l’événement paraît démesurément exceptionnel à mon cerveau, les hormones font bien leur travail et je savoure cette merveilleuse banalité chaque jour. Je ne m’attendais pas du tout à vivre ces derniers mois d’une façon si intense et si extraordinaire.
L’extraordinaire de Franck, c’est quand il a aperçu la petite tête de sa fille la première fois, à l’échographie, son petit visage. Pas longtemps, hop elle s’est cachée !
Et puis quand je l’ai sentie bouger : au début, tu ne sais pas trop si c’est le ventre qui gargouille ou quoi, bizarre, mais rassurant. Mais avant d’arriver à cette étape, tu n’as que la théorie pour te raccrocher, car concrètement tu ne sais RIEN, tu ne sens RIEN, tu ne vois RIEN !
Bref, je n’ai jamais été aussi contente d’aller chez la gynéco pour la regarder. Quand elle s’est mise à bouger, j’ai eu l’impression de davantage maîtriser la chose (tu parles), mais bon, en toute honnêteté, ce n’est pas si agréable non plus (en fait, j’aime pas ça du tout), et puis c’est assez moche de voir son ventre se gondoler d’un coup comme un drap qu’on secoue à la fenêtre.
Sinon le premier truc qui m’a vraiment contrariée, vu que j’ai eu la chance de ne pas connaître les joies nauséeuses et vomitives du premier trimestre, c’est l’estomac refoulé au fin fond dubide.
Tel un outil accessoire et secondaire sans importance relégué au second plan par Bébé, la nouvelle star du moment, mon pauvre estomac a de plus en plus de difficultés à affronter l’épreuve du restaurant : entrée-plat-dessert. La peau du ventre est déjà bien tendue alors que tu viens juste de finir l’entrée, le plat ça passe c’est encore un peu élastique, mais au dessert il faut choisir entre boire ou manger.
Eh bien, détrompe-toi, mieux vaut le dessert qui fait bloc, plutôt que le liquide qui fait floc ! Et la digestion prend 2 heures de plus que d’habitude (je sais, le dessert ça aide pas non plus).
Le bidou du sixième mois (quand il ne gondole pas) c’est sympa : petit à petit il prend forme, une jolie forme de vraie femme enceinte.
Par contre, le moment rédhibitoire du nombril est arrivé. Un nombril comme tu ne l’as jamais vu, et comme tu ne souhaites pas le voir : deface.
Avantage : c’est facile à nettoyer.
NB : petit mot rigolo sur l’épilation du maillot. J’ai dû retourner chez l’esthéticienne, c’était beaucoup plus simple ! Ou alors tu es vraiment très souple et/ou avec des bras très longs.
À demain sœurette, avec Papa et Myriam !
Bon, ton colis d’anniversaire n’est pas encore parti parce que je ne l’ai pas fini. Ce sera un récap’ de nos trois semaines, pour faire durer le plaisir et le souvenir des goûts, des couleurs, des senteurs, comme des petites choses à l’abricot du Roussillon, par exemple ! Je n’oublie pas tes brosses à dents et goupillons, et des idioties (tiens, c’est étonnant), mais des idioties pédagogiques (pour une fois que c’est la petite sœur qui peut préparer la grande).
Je ne t’en dis pas plus, je te laisse mariner dans ton jus, comme les figues dans le leur. J’espère que tu colles moins.
Pour passer le temps, tu peux aller traîner sur ces sites, je suis à la recherche du doudou de notre Léa (tu es la première à connaître officiellement le prénom qui est resté en tête de liste).
Bonne navigation web et portez-vous bien tous les 2 et demi !
Affectueusement,
Ta sœur et son hamster roulant (qui a vraiment énormément galopé ce mois-ci, c’est impressionnant !)
*
Rapidement, il faut que je te parle de mon nouveau tour de taille. Circonférence serait plus juste ; dans notre boulot on parle de ligne de plus grand contour.
105 cm : je me rapproche de la sangle de 115 cm de mon (petit) cheval.
La petite bouge de plus en plus. On dit qu’à 8 mois ils n’ont plus trop de place pour bouger, mais on dirait bien qu’elle continue à faire du trampoline. Ou de la danse africaine.
Mon nombril devient horrible : protubérant. C’est une naissance avant la naissance, c’est très moche chez les autres nanas, mais chez moi c’est pire (parce que c’estmoi).
Les pieds bien sûr, ça fait quelques semaines que je dois me pencher pour les voir, mais j’ai une excuse, je fais du 36, c’est les orteils qui sont trop courts. Mais ça va, j’arrive toujours à me les savonner.
Bonne nuit !
Ola señorita !
Bien reçu ton dernier mail qui m’a fait très plaisir (car attendu)
Bon ben si tu nous écris que quand tu es en vacances, alors je me réjouis vraiment que tu sois dans l’enseignement, qu’est-ce que ce serait sinon.
J’ai retrouvé l’article sur les bébés nageurs. En résumé, plusieurs études montraient une corrélation entre les affections bronchiques du jeune enfant (de 0 à 2 ans, quelque chose comme ça) et la fréquence des bains en piscine d’eau chlorée (chez les bébés nageurs notamment, donc). En même temps, c’est un peu logique, un bébé dans le bouillon de culture municipal… Ceci dit, tu as encore un petit peu de temps devant toi pour réfléchir à toutça.
Quant à moi, toujours ballonnée, plus que jamais, forcément. La petite a les talons (la bosse dure en haut à droite) coincés dans mes côtes (aïe) et les poings dans ma vessie. L’estomac toujours refoulé par la fesse gauche (la bosse dure en haut à gauche) a fini par s’habituer.
Donc tu devrais recevoir prochainement des nouvelles on ne peut plus fraîches de celle qui sera désormais ta nièce – eh oui ! – directement sortie de sa réserve (j’ose pas dire de son frigo).
Je te quitte sur ces paroles fleuries.
Tiens, à propos de truc fleuri, je n’ai fait aucun commentaire sur tes histoires de constipation du 1er trimestre, je m’arrange on dirait… Les toubibs chez toi ont l’air d’avoir une curieuse approche du traitement de ce genre de désagrément chez la femme enceinte, c’est médecine traditionnelle ou quoi ?