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Une nouvelle où le temps, fluide et insaisissable, se déploie entre réalité et rêve. Le récit se scinde en deux volets : l’un enraciné dans le monde tangible, avec ses horloges et ses calendriers, l’autre s’évadant dans un espace éthéré, à la lisière d’un rêve. Ces deux sphères se confondent, à l’image du contour, qui, accablé par le poids du temps, s’interroge sur l’existence et ses dimensions multiples. La narration s’apparente à une méditation poétique, alternant entre réflexion intérieure, dialogue silencieux et paroles murmurées, où le réel se mêle à l’invisible et l’esprit se perd dans l’infini des possibles.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Myriam Jelli puise son inspiration dans une palette littéraire diversifiée, allant de la poésie de Victor Hugo à la littérature féminine anglaise incarnée par Jane Austen et les sœurs Brontë. Elle manifeste également un intérêt pour certains auteurs algériens mais c’est l’univers singulier d’Haruki Murakami, oscillant entre le réel et l’imaginaire, qui la fascine tout particulièrement.
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2025
Myriam Jelli
7.7.7.
aux portes du temps
Roman
© Lys Bleu Éditions – Myriam Jelli
ISBN : 979-10-422-5689-0
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Le monde est trouble et je ne peux rien faire, je ne veux rien faire, je l’ignore, et je reçois le jugement dernier.
Et pourtant,
Je stoppe et je cours.
Vite, et si seulement, je te trouvais, pour te donner le soutien que tu m’as demandé.
Mais le monde, les dimensions, les frontières, la vie s’impose…
Alors, arrête de pleurer, je ne serai pas là.
Et pourtant
Je te donne l’impression de vouloir t’aider.
Et l’univers se pose comme une nouvelle perspective.
À être.
Je ne suis pas là, je vis une vie sainement de malade et sans accroche.
Je rêve et toi, tu t’invites comme un ami.
Et pourtant, ami est un mot limité et vulgaire pour nous décrire, la vie dans ce monde et la réalité se rompt.
Et je ne danse pas sur les eaux comme toi, tu as chanté, tu as pleuré.
Je ne suis pas là, alors arrête de m’appeler, je ne viendrai pas.
Je suis là, à mon endroit, et je ne te vois pas.
Je ne vois rien, je veux respirer, je ne veux plus t’entendre pleurer, je peux rêver seulement.
Et pourtant,
Je te vois et je veux t’aider, je suis désolé, et ce sentiment, je l’ai effacé mardi et aujourd’hui.
Tu ne comprends pas, mais je ne m’adresse pas à toi, je parle de moi, tes rêves sont habités.
Et pourtant, je n’y suis pas, vis la vie et ta propre réalité, arrête de t’inviter dans mes rêves, essuie tes larmes et vis cette vie, sans penser que tu peux toujours mieux faire.
Je ne veux rien savoir, je ne m’intéresse pas au monde qui se présente à moi.
Vis ta vie.
Et laisse mon rêve s’achever, tu n’es pas le bienvenu, tu n’es plus le bienvenu.
Je sens un peu de fatigue, ma nuit fut courte et tu n’es pas venu.
Ouf…
Avec si peu d’heures de sommeil, une image m’est apparue. Tu es venu encore une fois, je me suis souvenu de toi très tard dans la journée du jeudi, tu penses que je ne comprends pas, les signes se bousculent, mais je fais comme toi.
Dans ce rêve, tu pleures et dans la réalité, la vie te secoue et elle t’engloutit.
Ma tranquillité et mon incompréhension me malmènent et m’engloutissent également.
Les signes d’une autre réalité, les mots sont ternes, ils ne sont pas justes. Il limite ma lecture de cette invitation dans ton monde ou le mien.
Je ne sais pas, je ne sais plus.
Le monde t’aime et la musique est peu profonde pour moi.
Elle ne me parle pas, désolé, je n’ai pas compris, et je ne veux pas comprendre, alors. Si tu dors, ne rêve pas, s’il te plaît, dors et ne rêve pas.
Moi,
Toi,
Tu n’es pas le bienvenu, et je ne pleure plus, tout le monde est une étoile brillante, si tu n’oublies pas de briller, je viendrais te chercher.
Du repos et pourtant,
Je t’ai vu.