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Plongez dans l’univers fascinant de Kévin, un jeune homme dont les racines plongent au cœur d’une forêt africaine, où la magie de la nature et les traditions ancestrales s’entremêlent. Ce récit vibrant vous invite à suivre Kévin dans son voyage, depuis l’insouciance de ses premières années jusqu’à l’éveil d’une curiosité insatiable pour le monde extérieur.Avec une touche d’humour et une bonne dose d’aventures, Kévin partage ses mésaventures et ses leçons de vie, tout en se liant d’amitié avec des jeunes des quatre coins du globe. Ensemble, ils explorent la richesse des cultures et l’importance de l’amitié, prouvant que des liens authentiques transcendent les frontières. Mais Kévin ne s’arrête pas là. Son cœur débordant de compassion le pousse à retourner dans sa communauté, où il rêve de donner aux jeunes les clés de leur avenir. En fondant un centre d’auto-éducation, il incarne l’espoir et la détermination d’un avenir où chacun a la possibilité de s’épanouir, grâce à l’éducation et à l’auto-dépassement. À travers les thèmes universels de l’éducation, de la diversité culturelle et de l’amitié, ce récit engageant résonne avec les aspirations de chacun d’entre nous. Laissez-vous emporter par l’odyssée inspirante de Kévin, où chaque page est une invitation à la réflexion sur notre propre parcours et notre place dans le monde. Êtes-vous prêt à vivre cette aventure palpitante ? Découvrez comment la curiosité et l’engagement peuvent non seulement transformer des vies, mais également rapprocher les cœurs.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Louis Sagneth est un auteur et éducateur originaire de Bertoua, dans la région de l’Est du Cameroun. Passionné par la culture, il s’imprègne dès son enfance des traditions et des récits de sa communauté, développant un amour profond pour les histoires. Sa formation en éducation et développement l’a amené à s’engager aux côtés de jeunes issus de divers milieux, œuvrant pour leur autonomisation en Afrique. Son premier roman, «L’histoire de Kévin : Né dans la forêt africaine», allie humour et humanité, explorant des thèmes universels tels que la solidarité et l’espoir à travers le regard de Kévin. Jean-Louis continue aujourd’hui de partager sa passion pour l’éducation et la culture, inspirant les générations futures à embrasser leurs racines tout en s’ouvrant au monde. Sa voix authentique et engageante résonne avec force auprès de ceux qui aspirent à un avenir meilleur.
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Seitenzahl: 186
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Publishroom Factorywww.publishroom.com
ISBN : 978-2-38625-742-1
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Jean Louis Sagneth
Au Cœur de l’Aventure
« La vie est un voyage, et chaque pas est une leçon qui nous façonne. Dans “Au Cœur de l’Aventure”, je partage les défis et les triomphes d’une existence pleine de surprises, un récit qui résonne avec chacun d’entre nous. »
Ce roman est né de ma volonté de comprendre et de partager le parcours d’un homme unique. De son enfance dans un petit village aux métropoles du monde, chaque chapitre de sa vie a été marqué par des rencontres inoubliables et des leçons essentielles. Ces expériences, tant joyeuses que difficiles, lui ont appris l’importance de l’ouverture d’esprit et de la curiosité.
Les thèmes de la résilience, de la découverte de soi et de l’amour inconditionnel traversent son récit. À travers ses aventures, j’invite le lecteur à réfléchir sur ses propres choix, à embrasser ses faiblesses et à comprendre que chaque défi est une occasion de grandir. La quête d’identité et la recherche de sens sont au cœur de l’aventure humaine, et j’espère que ce récit pourra éclairer le chemin du lecteur.
À Bertoua, région de l’est du Cameroun, dans la verdoyante forêt de Nkolbikon, le chant des oiseaux se mêle aux murmures des feuilles, la forêt de Nkolbikon était un véritable royaume de verdure, où les chants des oiseaux rivalisaient avec le murmure des ruisseaux. C’était là, au cœur de cette nature luxuriante, qu’un petit garçon nommé Kévin a vu le jour, sans savoir qu’il serait un jour le héros de sa propre histoire. Orphelin dès son jeune âge, abandonné par la misère de la vie, Kévin naquit un matin brumeux, sous le regard bienveillant des grands arbres qui semblaient murmurer des promesses d’avenir. À peine quelques heures après sa naissance, une tempête éclata, emportant avec elle l’écho des cris de joie. Ses parents, des villageois perdus dans le tumulte de la vie, ne pouvaient plus s’occuper de lui. Ils le laissèrent derrière eux avec une couverture en raphia, abandonné Kévin grandira parmi les arbres majestueux, apprenant à connaître chaque sentier, chaque cri de la faune qui l’entourait. Ses journées étaient ponctuées de jeux avec les autres enfants du village, mais la nuit, il se perdait dans ses rêves d’ailleurs. Kévin grandissait dans la forêt, apprenant les coutumes locales et découvrant la beauté de la nature. Un matin, sa vie prit un tournant inattendu lorsqu’un prêtre missionnaire, le père Luc, un pasteur selon le cœur de Dieu, en tournée dans le village, fit son apparition. En observant cet enfant différent des autres. Il ouvrit la porte de la case où il dormait lorsqu’il était en tournée. L’histoire du petit orphelin bouleversa son cœur. « Mon Dieu, je ne suis pas un parent, mais je peux être un guide », murmura-t-il en prenant l’enfant dans ses bras. Le trouva intelligent et ayant appris que Kévin était orphelin décida de l’adopter. « Kévin, tu es le fils de la forêt, mais je vais t’emmener découvrir le monde au-delà des arbres, » lui dit-il avec un sourire chaleureux. Le père Luc, passionné d’éducation, décida d’inscrire Kévin à l’école saint Jean Bosco dans la ville de Bertoua.
La première journée de Kévin à l’école saint Jean Bosco fut un moment de grande anticipation. mémorable. En se tenant devant l’entrée en bois de l’établissement, ornée de couleurs vives, son cœur battant la chamade., Kévin pouvait sentir l’excitation dans l’air. L’odeur de l’herbe fraîchement coupée et des livres neufs qui attendaient d’être découverts emplissait l’air. Kévin se remémorait les paroles du père Luc : « N’aie jamais peur d’apprendre, mon fils. Chaque livre est une porte ouverte sur un Nouveau Monde. » En regardant les visages des autres enfants, il se sentit soudain un peu moins seul. Les rires des enfants résonnaient comme une mélodie. En repensant aux encouragements du père Luc, Kévin se dit que cette journée marquerait le début d’une nouvelle aventure.
« L’Éducation est la clé, mon fils ! » répétait souvent le père Luc, en agitant ses mains comme s’il tenait une clé géante. Kévin sourit en se remémorant cette image. Mais au moment où il franchit le seuil de la salle de classe, il se sentit soudain un peu moins sûr de lui. Les enfants riaient, chuchotaient et se lançaient des blagues. Il se demanda s’il avait bien fait de quitter la forêt et son univers paisible.
Dès qu’il entra, les regards se tournèrent vers lui. Mademoiselle Merveille, l’enseignante, se tenait à l’avant de la classe, énergique comme un lion affamé. « Bienvenue, mes chéris ! Aujourd’hui, nous allons plonger dans le monde des mathématiques ! » Sa voix résonna comme un tambour, et Kévin se demanda si elle avait toujours ce niveau d’énergie, même le dimanche matin.
À l’intérieur, les murs étaient tapissés de posters colorés. Des cartes géographiques, des tableaux de multiplication et, bien sûr, des croquis de légumes que les élèves avaient dessinés pendant les cours de science. Kévin se dirigea vers sa classe, où il fit la connaissance de son professeur, Mademoiselle Merveille, une femme énergique avec une voix qui pouvait rivaliser avec le son d’un tambour.
« Bienvenue, mes chéris ! » lança-t-elle avec enthousiasme, sa voix résonnant dans toute la salle. « Aujourd’hui, nous allons commencer par les mathématiques. »
À ce moment-là, Kévin se dit que les mathématiques n’étaient pas vraiment son fort. Il se souvenait d’avoir confondu 5 et 50 quand il était encore à la maison, ce qui avait conduit à une confusion hilarante sur le nombre de gâteaux que le père Luc avait cuisiné pour son anniversaire. Mais l’enthousiasme de Mademoiselle Merveille fut contagieux.
Les cours débutaient avec des exercices simples, mais Kévin avait hâte d’apprendre. Son attention se focalisa sur un camarade de classe, Nestor, qui ne cessait de faire des blagues. Ce dernier avait un talent incroyable pour transformer n’importe quelle situation en un moment de rire. Par exemple, lorsque Mademoiselle Merveille leur demanda de soumettre un petit exercice où il fallait dessiner leur fruit préféré, Nestor avait décidé de dessiner une banane avec des lunettes de soleil et un chapeau de paille. « Regarde, Kévin, c’est mon cousin, le Monsieur Banane ! » avait-il plaisanté, provoquant un éclat de rire général.
Kévin, amusé, avait alors décidé de dessiner une mangue dans une position de yoga, avec cette légende : « Prends le temps de méditer, même en étant un fruit ! »
Les rires de la classe résonnaient dans les couloirs, et Kévin se sentait enfin accepter. Au fur et à mesure des jours, Kevin et Nestor développèrent une belle amitié, partageant leurs rêves d’avenir tout en s’amusant à se taquiner.
Les premiers cours furent un tourbillon d’apprentissage. Mademoiselle Merveille, avec son enthousiasme contagieux, transforma les mathématiques en une grande aventure. Elle utilisait des jeux et des chansons pour enseigner. Un jour, elle leur fit chanter une chanson sur les tables de multiplication sur un air de folklore local. Kévin, bien que distrait, se mit à apprécier le cours.
Les semaines passèrent, et l’école devint une seconde maison pour Kévin. Il découvrit, avec émerveillement, des matières comme les sciences, l’histoire et même l’art. Chaque jour apportait son lot d’aventures. Un jour, lors d’une sortie scolaire au marché, Kévin fut désigné pour négocier le prix des mangues avec un vendeur. Les autres enfants le regardaient avec admiration.
« N’oublie pas, Kévin, si le vendeur ne veut pas baisser le prix, fais-lui un sourire convaincant ! » avait plaisanté Nestor. Kévin prit cela très au sérieux, et lorsqu’il s’approcha du vendeur, il mit en pratique son meilleur « sourire de négociateur ». Il finit par obtenir une belle réduction, mais pas sans avoir d’abord fait un petit numéro de danse pour convaincre le vendeur de lui faire plaisir. Les rires et les applaudissements des camarades de classe étaient inoubliables.
Cependant, la vie n’était pas que rires. Kévin avait des journées plus difficiles, notamment lorsqu’il devait faire face à des matières plus compliquées, comme les mathématiques avancées. Un jour, après avoir reçu des résultats moins brillants qu’espérés lors d’un examen, Kévin se sentit découragé. En rentrant chez lui, il confia ses peurs au père Luc.
« Mon fils, rappelle-toi que l’apprentissage est un marathon, pas un sprint. Chaque difficulté est une étape vers le succès. Ne te laisse jamais abattre », lui conseilla-t-il. Ces mots résonnèrent en lui et lui donnèrent une nouvelle détermination.
Avec le soutien de Mademoiselle Merveille et ses camarades, Kévin commença à étudier plus sérieusement. Il apprit à demander de l’aide et à travailler en groupe. Les réunions d’étude se transformaient souvent en moments de fête, avec Nestor qui apportait des bonbons et racontait des blagues pour alléger l’atmosphère.
Un jour, en pleine période d’examens, Nestor décida de faire une blague audacieuse. Il prit une boîte de crayons et, à la surprise générale, commença à jongler avec. « Regardez-moi ! Le futur clown du pays ! » s’écria-t-il. L’enseignante, Mademoiselle Merveille, ne put s’empêcher de rire, même si elle était censée être sévère. Kévin, quant à lui, avait compris que l’humour pouvait être une arme puissante contre le stress.
Cependant, le vrai tournant de sa vie scolaire survint un jour particulier, lorsque Mademoiselle Merveille annonça un concours de blagues. « Le meilleur humoriste de la classe gagnera un livre de contes ! » déclara-t-elle avec un sourire. Kévin, qui avait toujours admiré ceux qui faisaient rire les autres, décida qu’il devait participer.
Avec l’aide de Nestor, son nouveau meilleur ami, ils concoctèrent une blague épique. « Pourquoi les livres ont-ils toujours froid ? » demanda Kévin à ses camarades. Les enfants, intrigués, haussèrent les sourcils. « Parce qu’ils ont trop de couvertures ! » La classe éclata de rire, mais Kévin ne s’arrêta pas là. Il se mit à danser en tenant un livre comme s’il était un vrai DJ, ce qui déclencha un torrent d’applaudissements.
À la fin de la journée, Kévin reçut le prix du meilleur humoriste, et avec cela, un livre de contes illustrés. Sa joie était indescriptible. Il courut chez lui, le livre serré contre sa poitrine. « Regarde, père Luc ! J’ai gagné un prix ! » s’écria-t-il, en brandissant fièrement son trésor.
Le père Luc sourit, ses yeux pétillants de fierté. « Voilà un bon début, mon fils ! C’est en faisant rire les autres que tu les rapproches de toi. »
Cependant, tous les jours ne furent pas aussi radieux. L’école avait ses défis. Kévin se retrouva un jour face à un problème de mathématiques qui le déconcerta complètement. Les nombres dansaient devant ses yeux comme des mouches autour d’un pot de miel. « Si un éléphant a trois oreilles et que deux d’entre elles sont cachées, combien d’oreilles peut-on voir ? » La question le laissa perplexe. Quand vint son tour de répondre devant la classe, il balbutia : « Euh, un éléphant, c’est… c’est comme… un orchestre ? » Les rires fusèrent, mais Kévin prit cela avec humour. « Un éléphant qui joue de la trompette, peut-être ? »
Les camarades de classe commencèrent à le surnommer « l’éléphant musicien ». Ce surnom l’accompagna pendant plusieurs semaines, mais Kévin décida d’en faire une force. Il apporta une trompette en plastique à l’école et à chaque fois qu’il se trompait dans une réponse, il se mettait à jouer une petite mélodie, provoquant encore plus de rires.
À l’école, Kévin développa aussi une belle amitié avec une fille nommée Amina. Elle avait un talent incroyable pour le dessin et passait des heures à dessiner des paysages, des animaux et même des personnages de contes. Alors qu’elle était concentrée sur son œuvre, Kévin s’approcha avec curiosité. « Qu’est-ce que tu dessines ? » demanda-t-il.
« C’est un dragon qui vole au-dessus de la ville de Bertoua », répondit-elle fièrement. Kévin, avec son sens de l’humour, ajouta : « J’espère qu’il ne soufflera pas de feu sur notre cours de mathématiques ! Sinon, je vais devoir demander une élève dragonnaire ! » Amina éclata de rire, et leur amitié se renforça.
Au fil des semaines, Kévin se mit à se sentir de plus en plus à l’aise dans sa nouvelle vie scolaire. Il apprit à demander de l’aide à ses camarades, à étudier en groupe et à célébrer chaque petite victoire. Les réunions d’étude se transformèrent en véritables fêtes improvisées, avec des jeux, des bonbons et surtout, des rires.
Les jours se transformèrent en semaines, et les semaines en mois. Kévin et Nestor devinrent inséparables, comme deux bananes dans une même grappe. Ils passaient leurs journées à explorer les quartiers de la ville de Bertoua, à la recherche d’aventures, de mystères et de petits plaisirs, tout en jonglant entre les leçons de mathématiques et les épopées imaginaires.
Un après-midi, alors qu’ils se promenaient dans la forêt près de l’école, Nestor eut une idée brillante. « Que dirais-tu de construire une cabane ? Une forteresse secrète, où nous pourrions planifier nos expéditions et écrire notre légende ! » Kévin, les yeux brillants d’excitation, acquiesça avec enthousiasme.
Ils rassemblèrent des branches, des feuilles et même quelques vieux morceaux de carton qu’ils trouvèrent dans la rue. Après quelques heures de travail acharné, ils avaient construit une cabane qui, selon Nestor, ressemblait à un château de princes. « Attends de voir cela ! Un jour, on accueillera des dignitaires ! » plaisanta Kévin en se penchant pour admirer leur œuvre.
Mais leur joie fut de courte durée. Le lendemain, une tempête soudaine s’abattit sur la ville de Bertoua, et la cabane fut complètement détruite, déracinée comme un rêve fragile. En regardant les débris, Kévin ne put s’empêcher de rire. « Peut-être que notre château était un peu trop… écologique ! » Nestor éclata de rire et ajouta : « La prochaine fois, on construira un château en béton, comme ça il résistera à la tempête ! »
Leur amitié s’épanouissait, et chaque jour apportait son lot de nouvelles découvertes. Un jour, ils visitèrent le marché local, un lieu vibrant de couleurs, de sons et d’odeurs. Nestor, toujours prêt à faire une blague, se mit à crier : « Attention, attention, les meilleures bananes de Bertoua sont là ! » En un clin d’œil, une petite foule se forma autour d’eux. Kévin, réalisant qu’ils venaient d’attirer l’attention, décida de jouer le jeu.
Il se mit à danser autour des bananes, imitant un danseur de salsa avec une exagération comique. Les vendeurs de fruits éclatèrent de rire, leurs clients amusés. Un homme d’âge mûr, un vendeur de mangues, se mit à applaudir. « Bravo, petit ! Si tu veux, je te donne une mangue en échange de ta danse ! » Kévin, tout sourire, accepta avec enthousiasme.
Cette expérience les rapprocha encore plus. Ils passèrent l’après-midi à goûter toutes sortes de fruits, chacun d’eux faisant des blagues sur les « super pouvoirs » que chaque fruit pouvait offrir. « Si je mange une mangue, je vais devenir le roi des fruits ! » plaisanta Kévin, prenant une grosse bouchée de mangue juteuse.
L’école avait aussi ses moments de sérieux. En classe, Mademoiselle Merveille proposa un projet sur la préservation de l’environnement. Kévin et Nestor décidèrent d’organiser une journée de nettoyage dans leur quartier. Ils passèrent une semaine à en parler à leurs camarades, à convaincre les enfants de participer. Lorsque le jour J arriva, une équipe de jeunes enthousiastes se rassembla avec des sacs poubelles, des gants, et une énergie débordante.
Au début, tout se passait bien, jusqu’à ce que Nestor, voulant faire une blague, précipita un petit groupe vers une flaque d’eau. « Attention, ouvrez la voie, les héros de la propreté arrivent ! » s’écria-t-il. Tout en courant, il glissa et finit par tomber dans la flaque. Les rires retentirent et même Nestor, trempé, mais toujours souriant, se mit à rire. « Ne vous inquiétez pas, les amis ! C’est juste un bain de boue gratuit ! »
La journée se termina avec des rires et une grande fierté. Ils avaient réussi à ramasser des tonnes de déchets, et la ville était plus propre grâce à leurs efforts. En rentrant chez lui, Kévin se sentit grandement satisfait. Il réalisa que, même avec des bêtises et des maladresses, ils pouvaient avoir un impact positif sur leur communauté.
À l’approche de la fin de l’année scolaire, les enfants se préparèrent pour le spectacle de fin d’année. Kévin et Nestor décidèrent de présenter une pièce de théâtre basée sur leurs aventures. Ils s’appelèrent eux-mêmes « Les Explorateurs de Bertoua » et invitèrent tous leurs camarades à participer.
Les répétitions étaient un véritable festival de rires. Nestor jouait le rôle d’un roi excentrique qui voulait conquérir la forêt, tandis que Kévin incarnait un sage qui tentait d’arrêter le roi avec des blagues. Un jour, alors que Nestor tentait de prononcer une phrase complexe, il trébucha sur une branche fictive, provoquant un fou rire général. « Je crois que le roi doit apprendre à marcher avant de conquérir ! » s’amusa Kévin.
Le jour du spectacle, la salle était pleine. Parents, enseignants et camarades étaient tous présents, impatients de voir la performance. Kévin, nerveux, mais excité, se tenait en coulisse, prêt à entrer en scène. Lorsque le rideau se leva, il se mit à jouer avec une telle passion que même les parents éclatèrent de rire à chaque blague. Nestor, quant à lui, fit une entrée dramatique, trébuchant sur le tapis et s’inclinant en riant.
Le spectacle fut un succès retentissant, et à la fin, Kévin et Nestor reçurent une ovation debout. En sortant de scène, Kévin se tourna vers Nestor et dit : « Je crois que nous avons trouvé notre vocation ! »
« Oui, mais je n’ai pas encore de couronne », répondit Nestor, en feignant une grande tristesse. Les deux amis éclatèrent de rire, réalisant que peu importait le chemin qu’ils prendraient, tant qu’ils seraient ensemble.
À travers ces aventures, Kévin apprit que l’amitié, l’humour et l’engagement pouvaient transformer les défis en moments de joie. Il comprit que chaque jour était une nouvelle occasion de grandir, d’apprendre et de se rapprocher de ses rêves.
Le moment tant redouté de l’année scolaire était enfin arrivé. Le jour de l’examen, un mélange d’excitation et de nervosité planait dans l’air de la salle de classe. Les élèves s’échangeaient des regards anxieux, et Kévin pouvait sentir son estomac se nouer. Il avait passé des nuits entières à étudier, mais une petite voix dans sa tête lui chuchotait que les mathématiques pouvaient être des créatures indomptées.
En entrant dans la classe, Kévin remarqua que Mademoiselle Merveille avait décoré le tableau avec des mots d’encouragement : « Vous êtes des champions ! » et « Chaque erreur est une nouvelle opportunité d’apprendre ! » Il se dit que c’était un joli message, mais il se demandait si ces mots suffiraient à le rassurer.
Nestor, toujours prêt à faire une blague pour détendre l’atmosphère, se pencha vers Kévin et murmura : « Si je ne m’en sors pas, je vais demander à mon perroquet de faire l’examen à ma place ! » Kévin éclata de rire, mais la nervosité ne disparaissait pas pour autant.
Mademoiselle Merveille distribua les feuilles d’examen, et l’odeur du papier neuf emplissait la classe. « Rappelez-vous, prenez votre temps et lisez bien chaque question », leur conseilla-t-elle, avant de s’asseoir à son bureau, un sourire encourageant sur le visage.
Dès que Kévin posa les yeux sur la première question, son cœur fit un bond. « Si un éléphant a trois oreilles… » Il se figea, réalisant que c’était le même type de question que celle qui l’avait tant embarrassé au début de l’année. « Pas de panique, Kévin, tu es un éléphant musicien ! » pensa-t-il. Il se mit à écrire ce qu’il savait, même si cela ressemblait plus à un gribouillis qu’à une réponse.
Au bout de quelques minutes, il entendit Nestor soupirer bruyamment. « J’ai l’impression que les chiffres me poursuivent, comme des moustiques autour de ma tête ! » Kévin leva les yeux et vit son ami se gratter la tête, l’air désemparé.
« Concentre-toi, Nestor ! Si tu ne peux pas les voir, imagine les danser ! » Kévin répondit en souriant. Cela lui procura un peu de réconfort, et Nestor commença à griffonner des notes avec un air concentré.
Alors que le temps passait, Kévin se rendit compte qu’il avait terminé la première partie de l’examen. Il leva la main pour alerter Mademoiselle Merveille, qui s’approcha. « Très bien, Kévin, tu as terminé. Comment te sens-tu ? »
« Comme un éléphant sur un trampoline, Mademoiselle ! » répondit-il avec un sourire. Elle éclata de rire et lui dit qu’il avait fait du bon travail. Cela lui redonna un peu de confiance.
À mi-parcours de l’examen, une nouvelle question fit son apparition qui laissa tout le monde perplexe. « Si Mario a quatre pommes et qu’il en donne deux à son ami Luigi, combien de pommes lui reste-t-il ? » Kévin se gratta la tête. Ce n’était pas vraiment une question qui lui semblait pertinente, mais il opta pour la solution la plus logique.
Tout à coup, un bruit étrange retentit dans la classe. Nestor, distrait par une mouche qui volait autour de son nez, se mit à la chasser avec frénésie. « Je suis sûr qu’elle a volé mes neurones ! » s’écria-t-il, provoquant un fou rire dans la salle. Mademoiselle Merveille, d’un air amusé, tenta de rétablir le calme tout en luttant contre son propre sourire.
« Les amis, concentrez-vous ! C’est un examen, pas une compétition de mouches ! » lança-t-elle, mais elle ne pouvait s’empêcher de rire devant cette scène cocasse.
Après avoir réussi à s’imposer, Kévin se remit au travail. À chaque nouvelle question, il se disait que même s’il se trompait, il avait déjà énormément appris durant l’année. Puis vint le moment de rendre les feuilles.
Kévin déposa son examen sur le bureau et retourna à sa place, la tête pleine de doutes. « Et si je n’avais pas bien répondu ? » se demanda-t-il. Il essaya de chasser ces pensées en se remémorant les bons moments passés avec Nestor.
Le lendemain, l’école était en effervescence. Les résultats de l’examen allaient être annoncés, et chaque élève était nerveux. Quand Mademoiselle Merveille entra dans la salle, elle était accompagnée d’une enveloppe. Le silence s’installa immédiatement.
« Je suis fière de vous tous, mais comme vous le savez, il est temps de révéler les résultats ! » annonça-t-elle en souriant. À mesure qu’elle appelait les noms, Kévin se sentit de plus en plus inquiet. Quand enfin elle mentionna « Kévin », son cœur s’arrêta un instant.
« Kévin, tu as reçu une mention très bien ! » annonça-t-elle, et toute la classe éclata de joie. Kévin, abasourdi, se leva pour remercier Mademoiselle Merveille. Nestor se mit à danser autour de lui, hurlant : « Bravo, éléphant musicien ! Je savais que tu pouvais le faire ! »