Au revoir Mary - Michaël Mariette - E-Book

Au revoir Mary E-Book

Michaël Mariette

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Beschreibung

Mary vit paisiblement au cœur des Alpes suisses avec Patrick, mais leur quiétude est perturbée par une lettre énigmatique. À partir de ce moment, Mary et ses proches sont emportés dans une série d’événements passionnants et chargés d’émotions. L’histoire dévoile mystère, défis apparemment insurmontables et amours passionnées… Quel époustouflant dénouement les attend à la fin de cette captivante histoire ?


À PROPOS DE L'AUTEUR

Michaël Mariette, passionné par les montagnes et inquiet de la fonte des glaces, a su s’en inspirer pour tisser ce récit comme une invitation à explorer des mondes enchantés. Alors que son premier livre, "Merci, Mary", nous a transportés dans un univers imaginaire, le deuxième opus, "Au revoir Mary", nous emmène encore plus loin dans un royaume féérique, s’inspirant des riches légendes suisses.

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Michaël Mariette

Au revoir Mary

Roman

© Lys Bleu Éditions – Michaël Mariette

ISBN : 979-10-422-1510-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Je me trouvais au Mont-Saint-Michel lorsque tout a commencé.

Lors d’un après-midi d’été, laissant mon esprit dériver, j’ai ressenti une drôle de sensation, comme un appel au secours.

Quand je pense qu’au début, ce n’était qu’un rêve.

Quelqu’un m’appelait, c’était loin, c’était flou, mais cela me paraissait si concret, si réel.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, une montagne avait besoin de moi, ainsi, je partis vers elle.

Arrivée dans les Alpes Suisses, l’irrésistible appel s’accentua, dès lors, l’ascension commença. Et du haut de ce sommet, un nouveau monde s’offrit à moi.

J’étais au sein de mon clan et je découvris que mes amis glaciers étaient en danger.

Avec ma meilleure copine, Émilie, nous partîmes en quête des différents cristaux de couleurs afin d’alimenter une formidable machine : un glaciateur capable de les régénérer.

Nous y sommes parvenues avec l’aide de bon nombre d’amies, mais naïvement, lors du compte à rebours, avant le déclenchement de la machine, je suis repartie dans notre monde.

Tous mes amis, Émilie, mon amoureux, ma maman sont restés volontairement au sein de cet univers mystérieux.

Maintenant, les mois, les années défilent, mais la tristesse se lit toujours sur mon doux visage.

Mon monde s’enfonce dans la désuétude.

La vie continue malgré tout.

Réconfort

Mary, je m’appelle Mary et je me retrouve seule avec mon père.

Je ne ressens plus aucun lien avec l’autre monde.

Qu’a-t-il bien pu se passer ?

Je me remémore continuellement mes aventures passées avec mes amis.

Sans aucune nouvelle de leur part, je passe le plus clair de mon temps à me morfondre.

Bien souvent, je gravis la colline au-dessus de mon village et je viens m’asseoir sur le vieux tronc d’arbre après le travail.

Et de là-haut, je revis immuablement tout ce qu’il s’est passé avec ma maman, mon amoureux, ma copine, mes amis.

Pourquoi m’ont-ils abandonnée ?

La vie a bien changé et l’atmosphère est devenue tristounette dans mon petit village Breton.

Je me rends de temps en temps au Mont-Saint-Michel afin d’y retrouver Paul, cela me procure un petit réconfort.

Mon protecteur sera toujours là pour moi.

J’aurais tant voulu un signe de pardon de la part de mes amis.

C’est tout ce que je demande.

C’est tout ce dont j’ai besoin pour l’instant.

Mais pour le moment, aucun appel ne résonne dans mon esprit, ma montagne demeure continuellement silencieuse.

Tout se passe-t-il bien pour eux ?

Comment le savoir ?

Mes dernières illusions s’estompent au fil du temps qui s’écoule.

Prête à rentrer à la maison

Au sein des Alpes Suisses, en ce jour de printemps, il y avait une éclipse partielle du soleil, mais celle-ci demeura invisible.

Les rayons solaires ne purent conquérir une quelconque percée dans les nuages.

L’ambiance était bien triste, morose, une matinée particulièrement exécrable.

Les nombreux sommets qui entouraient le village restèrent dissimulés dans le brouillard.

Nous étions fin avril et malgré cela, quelques flocons de neige tombaient inlassablement sur Grindelwald.

La commune pleurait une personne emblématique.

Les cloches sonnaient le glas, Heidi nous avait quittés.

Une multitude de personnes se recueillirent pour lui rendre un dernier hommage.

Bon nombre de fleurs tapissaient le sol.

Son Saint-Bernard était bien présent, mais le fidèle ami paraissait abattu, anéanti.

Mais voilà, la vieille dame pouvait désormais reposer en paix, le seigneur l’avait rappelée, elle était prête à rentrer à la maison.

À mi-parcours de la tournée

Malgré les températures plus clémentes, l’atmosphère en Bretagne était similaire à la Suisse.

Le Mont-Saint-Michel se trouvait dissimulé dans les brumes de la baie.

Seul le prince des archanges et ses dorures parvenait à s’extirper de ce spectacle bien terne.

Mais la météo pouvait s’avérer vraiment susceptible, car deux semaines plus tard, il faisait un beau soleil radieux et les premières hirondelles voletaient dans le ciel.

Mary et son père Patrick étaient en effervescence, ce soir-là, il y avait un événement inhabituel.

Ce samedi 7 mai n’était pas un jour comme les autres.

Pour les deux Bretons, il ne fallait plus perdre une minute, ils devaient rejoindre la capitale au plus vite. Le concert commençait à vingt heures.

Le temps de se garer dans le parking souterrain, puis de s’installer à leurs places respectives et le spectacle commença.

Ce soir-là, les trois Vikings parurent fatigués, les années défilaient pour eux également, mais les fans avaient répondu présents et le Zénith était plein à craquer.

Mary se mit à penser à sa maman Ingrid, elle aurait tant aimait être présente avec eux : c’était son groupe.

Les Norvégiens déroulèrent leurs tubes, on sentait les gens heureux, pleins de nostalgie.

Une agréable soirée pour Mary.