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Ce livre présente mes textes écrits lors des ateliers d'écriture sur des thèmes variés
Das E-Book Balade dans mon imaginaire 6 wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
poésie, balade, imaginaire
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Seitenzahl: 23
Veröffentlichungsjahr: 2022
“La vérité est dans l’imaginaire.” Eugène Ionesco Merci à Mado
comme un chien
Dans une malle en bois
Le Grenier
L’urne
Parfums de fêtes
Questionnement
Ephémère
Enquête
Le mannequin
Ephémère 2
Instantanés
Sur une phrase de Boris Vian
A la manière de R. Queneau page
En regardant l’image
carnets de guerre
en écoutant La Callas
Je suis là, attaché comme un chien avec comme tout abri une simple niche. Le jour ne s’est pas encore levé. Un silence angoissant m’entoure. Quand soudain, une voix, un son incompréhensible à mes oreilles semble me donner des ordres. Ce n’est pas de la tendresse, car quelque soit la langue, elle se comprend.
Non, la tonalité est rude et sans amour. Elle est accompagnée par une tension sur la corde qui me relie à cet anneau fixait dans le mur.
Je lève mes yeux pour essayer de voir et là, dans la pale lueur du matin, je distingue un homme immense, un fusil à la main. La peur me fait hurler, mais de ma bouche sort un aboiement plaintif que l’homme fait taire par un coup de lanière. Aux premiers rayons du soleil, nous voila parti. Dans le coffre de la voiture, je ne peux voir le chemin parcouru. Enfin, il me libère et je me retrouve au milieu d’une meute d’hommes qui, comme moi, sont réduit à la condition de chien. Soudain, un géant sorti de nulle part se mit à sonner du cor, annonçant ainsi le début de la chasse, la chasse à l’homme-gibier. Nous voila courant au milieu des genets, débusquant au détour d’un buisson des hommes faisans, des hommes sangliers. Tous étaient abattus par ces géants à coup de fusil. Le soir venant, ils nous parquèrent pendant qu’ils faisaient ripaille, nous obligeant à manger les restes de nos congénères jetés à même le sol. L’alcool aidant nos maitres s’endormirent les uns après les autres. Alors, prenant mon courage à deux mains, je réussis à me libérer de ma laisse et à me remettre debout comme un homme. Voyant cela, tous m’imitèrent. La peur venait de disparaitre de nos yeux.
Une porte qui claque, Je me réveille en sursaut. Le cauchemar de la nuit me poursuit-il ? Non, ce n’est que mon petit chien qui, les yeux remplis d’amour vient me dire bonjour.