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L'ouvrage invite à la découverte de la Parole de l'Eternel Dieu des armées en passant par la Bible. Tout part d'un néologisme tiré de la langue Fang d'Afrique centrale qui dit "Adoungueley". Un mot qui condense à merveille le concept chrétien de "Péché". C'est l'histoire d'une des plus grandes embrouilles de tous les temps. Le fait d'Adoungueley caractérise ainsi l'action de mystifier royalement quelqu'un avec une habileté sophistiquée tout en lui faisant croire que l'on est en train de l'aider. C'est donc un acte de destabilisation. C'est à dire l'inverse de ce qui est affiché au départ. En plus d'être une transgression à l'égard de Dieu, le Péché reste une enflure qui va condamner Mr Adam et Mme Eve ainsi que toutes les générations qui viendront après eux. L'auteur exhorte tous les Êtres Humains à intégrer l'existence"d'Adoungueley" de l'ennemi de nos âmes qui a le chic de nous entraîner dans l'abomination du "Péché". Le livre amène lecteur à saisir comment ce changement va plonger l'Humanité au coeur de la mort éternelle. Une discorde d'éternité qui va séparer tous les Humains et le Dieu Créateur. Et le jour où tous les Hommes, les Femmes et les Enfants admettront l'existence de ce Péché, cela les amènera à croire l'existence des faits comme : La création, le jardin d'Eden, l'amour, la grâce, le salut, l'armure de l'Homme/Femme/Enfant de Dieu en Christ, l'onction, l'espérance et la matérialité de la résurrection. Une litanie d'opérations posées par l'Eternel Dieu des armées pour permettre à tous les Êtres Humains de se reconnecter spirituellement avec lui.
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Seitenzahl: 360
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Cet ouvrage est pour tous les habitants de notre planète. Les chrétiens et tous ceux qui ont la pensée aisée à vouloir découvrir la Parole de l’Eternel Dieu des armées. Et aussi à ceux qui, pour des soucis de transmissions de la parole de Dieu autres, ont l’inclination à l’évangélisation, à la prédication etc.
Nous pensons également à toutes les personnes de la terre, Hommes/Femmes/Enfants venant de tous les endroits du Monde, qui portent un regard favorable dans la recherche sincère la Bonne Nouvelle de l’éternité pour leurs âmes.
Le livre est un vibrant clin d’œil à tous les épris et amateurs de la Bible du monde entier. Nous espérons qu’ils porteront un regard favorable à cet ouvrage.
Je remercie d’abord toutes personnes qui prendra le temps de parcourir cet écrit. C’est mon premier livre biblique.
Je n’oublie pas Angela Dorothy Nguéma, mon épouse, qui a été très patiente lors de la fabrication de cet ouvrage.
Mes pensées vont aussi à ma sœur en Christ Erédice Djenno Biuma, qui imagina à tort, que son aide ne servira à rien. Alors que ce fut quelque chose de très utile. C’était un apport si précieux. Un autre grand merci à un des Pasteurs de l’Eglise Ekklesia d’Amiens, Mr Didier Biava, pour ses conseils très sérieux.
Ma gratitude, avec une reconnaissance infinie, va également à la Société biblique de Genève pour leur accord de l’utilisation gratuite de la version de la Bible en français NEG1979.
Je pense également à mes enfants, Abigail Nguéma, Elise Nguéma, Hannah Nguéma, Cinderella Darcy Abague et ses enfants Sachka puis Jéziel, pour leur impérissable amour, leur soutien et leur affection.
Avant-propos
I – La notion d’
Adoungueley
II – La Création
III – Le jardin d’Eden
IV – Le péché
V – L’Amour
1- L’amour de Dieu
2- L’amour pour Dieu
3- L’Amour de Jésus-Christ
4 - L’Amour pour Christ
5 - Quelques exemples tirés de la Bibles
Le cas d’une pécheresse
Le cas de Thomas
Le cas de Marie de Béthanie
Le cas de Marie de Magdala
Le cas de Pierre
La suprématie de l’amour
VI – La grâce
VII – Le salut
1 - Le salut dans le passé
2 - Le salut dans le présent
3 - Le salut dans le futur
VIII – L’armure de l’homme de Dieu en Christ
1 - L’armure de David
2 - Des armes de la lumière
3 - Des armes de la justice
IX - L’armure complète de Dieu
1 - Le casque du salut
2 - La cuirasse de la justice
3 - La ceinture de la vérité
4 - Le zèle que donne l’Évangile de paix
5 - Le bouclier de la foi
6 - L’épée à double tranchants
X – L’onction
1 - L’onction de l’Esprit Saint
2 - L’onction du Grand Sacrificateur
3 - L’onction des Sacrificateurs
4 - L’onction de Jésus-Christ
XI – L’espérance
1 - Qu’est-ce-que l’espérance ?
2 – L’espérance est un don de Dieu
3 – Les bénédictions découlant de l’espérance positive
4 – L’espérance au-delàs du lieu et de la situation
5 – Une vaine espérance
6 – Espérer, une action de désir du cœur sans un seul doute possible
XII – La résurrection
XIII - Ne jamais ignorer ce type de proclamations
XIV – Conclusion
XV – D’autres publications de l’Auteur
XVI - A propos de l’Auteur
Nous ne pouvons pas commencer ce livre sans mentionner la chose par laquelle tout le malheur de l’humanité a débuté. Nous parlons du premier postulat qui possède toute la plénitude des notions du mal. C’est à dire : le Péché. Il s’agit du paramètre des paramètres pour déchiffrer la raison pour laquelle notre monde ne tourne plus du tout rond. Et le Péché en est l’unique clef du décodage.
Bien sûr que c’est une réalité immatérielle. Elle est également spirituelle. L’Humanité gagnerait en intelligence si elle choisit de regarder le Péché avec moins complaisance.
Nous pensons que c’est un élément très, très important dans notre société dite « moderne » qui cherche à tirer toutes les ficelles dans les colisses du théâtre de notre Univers physique et spirituel. Mais, malgré cela, notre société hyperconnectée a tendance à le négliger. Toutes personnes qui résident sur cette Terre doivent faire attention à cette problématique que l’on qualifie de « Péché ».
Les choses sont simples. De nos jours, la quasi-totalité de l’Humanité se trouve influencée par des appréciations et des convictions polluées par des idées fixes sorties de l’agenda spirituel du Péché. L’exemple le plus emblématique en est l’Athéisme. Sur le papier des principes, l’idée reste assez séduisante pour certains. Mais, dans les faits spirituels, c’est une réalité qui induit des puissantes interférences métaphysiques qui obscurcissent leur jugement. Cela les amène très clairement à ne jamais avoir une vision réaliste en 360 degrés du Péché.
Du coup, l’on observe dans notre monde que certaines croyances, de l’acabits de l’Athéisme, font systématiquement des yeux doux au « Mal ». A certains moments, on voit même que ces avis spirituels sont de mèches avec le Péché.
Bien que certaines de ces opinions occultes arborent une image sophistiquée du camp du bien. Toutes leurs pattes blanches cherchent juste à afficher leur produit d’appel :
La façade de « respectabilité rationnelle ».
Mais dans le fond, l’intérieur ne ressemble pas à 100% à l’extérieur. Dans l’intime de ces disciplines, on découvre des idées occultes plaquées. Et la provenance des ces philosophies nous renvoie aux temps sombres venus d’outre-tombe du Jardin d’Eden. C’est-à-dire, l’âge ancien où l’Humanité avait perdu l’essentiel de ce qui faisait sa marque de sainteté. Des moments où Mr Adam et Mme Eve ne collaboraient pas du tout avec le Péché.
La période fut une catastrophe pour eux, mais aussi pour tous les Hommes/Femmes/Enfants qui allaient venir après. Et l’introduction très subtile du Péché dans leurs cœurs va activer des sources originelles de la rébellion à l’égard de Dieu et également de l’impiété. Et toutes ces fontaines obscures spirituelles ont initié la genèse de la problématique même du Péché chez l’Être Humain.
Et de nos jours, la première vague du Jardin d’Eden a dépassé les stades de tempête tropicale. Elle a maintenant les allures d’ouragan d’éternité. Ces « anciennes opinions » spirituelles sont maintenant des réacteurs occultes hyperpuissantes qui alimentent toutes les modes de pensées anti-Dieu. Du coup, la situation intellectuelle, physique, métaphysique et spirituelle de l’Être Humain continuent à s’aggraver de manière exponentielle. Et la confusion que cela génère ne fait qu’altérer toute possible compréhension de ce qu’est vraiment le « Péché » dont parle la Bible.
Pour mieux appréhender cette notion si complexe, il nous faudrait absolument examiner les choses sur un point de vue particulier :
Celui de la Foi, avec un grand « F ».
C’est-à-dire voir, les éléments de la réalité du « Péché », sous l’angle capital que nous donne le livre des livres. Nous perlons là de la Bible.
Car, nous sommes de ceux qui pensent que c’est la seule plateforme d’élaboration de la pensée dans tout l’Univers qui aborde le sujet du « Péché » avec beaucoup d’objectivité. C’est-à-dire qu’elle le fait de manière tangible et très formatrice.
La Bible développe que c’est l’unique phénomène spirituel qui est apparu après tout le processus de la Création. L’action qui fait venir le Péché dans le Jardin d’Eden n’arrive qu’à la fin. Cette manifestation spirituelle est donc quelque chose de « Post-création ». Et c’est elle qui va initier toutes les ruptures possibles et inimaginables. La désarticulation était donc devenue nette entre l’avant et l’après création. Cela va conduire toute notre planète à être envahie par cette sorte de virus spirituel très, très opiniâtre.
La séquence était donc cataclysmique. L’Humanité était maintenant séparée avec ce qui était essentiel. C’est-à-dire la Parole de Dieu des armées. Depuis le Jardin d’Eden jusqu’à nos jours, cette Voix sans pareille incarne l’unique solution qui peut sortir les Hommes/Femmes/Enfants de ce mauvais guêpier.
Pour nous, il est certain que seul ce logos vivant du Tout Puissant est la solution à tous nos problèmes terrestres, psychologiques, métaphysiques, spirituels et pour l’éternité. C’est l’exceptionnel remède à tout cela. La Voix de l’Eternel Dieu des armées est le premier et le dernier « vaccin » efficace contre le Péché. C’est l’alpha et l’oméga thérapeutique qui a le pouvoir de donner la bonne santé spirituelle et la vie éternelle sur cette Terre. Et ce traitement a l’efficacité de déborder jusque dans l’éternité.
Cette grande importance lui vient de plusieurs choses. Nous ne retiendrons qu’un aspect. La singularité du Dieu dont on parle. C’est la seule divinité qui possède le pouvoir du principe actif qui arrive à défaire l’extraordinaire force du mal derrière le Péché. Tous les pouvoirs pharamineux de l’Éternel Dieu des armées détruisent depuis toujours toutes velléités et toutes opérations de transgressions.
En plus simple, ce pouvoir extraordinaire de Dieu permet de vaincre le Péché. Le principe actif réside très concrètement dans la mort, la résurrection et l’ascension de l’unique Divinité faite Homme qui s’est sacrifiée à la Croix du calvaire à Golgotha. C’est-à-dire la rançon divine spirituelle qui avait été payée dans ce lieu spécifique qui se trouvait hors des murs de la ville de Jérusalem.
Dans notre société connectée et très globalisée, les justesses comme la Bible se retrouvent comme des modes bien désuètes. Et certains ont même la conviction que cela devient dépassé, très ringard et très mineur. D’autres pensent que ces types de réalités sont maintenant des buzz de secondes zones. Et pour certaines sociétés modernes, on aurait même dit qu’il s’agisse de quelque chose sans aucun intérêt. Quel énorme gâchis ! Parce que cette vision est très dommageable pour toute l’Humanité.
Dans cet ouvrage, l’idée est de s’attacher à la vérité totalement opposée. Car dans les faits, la Bible n’a absolument pas pris une petite ride. Dans notre société qualifiée de civilisée, il nous semble c’est encore l’unique chose qui tient à peu près debout pour ce qui est de la vérité. Ces buzz plusieurs fois millénaires nous plongent plutôt dans une réalité très bien actuelle et aussi tournée vers l’avenir. Ces idées sont comme révolutionnaires et nouvelles. Et cela nous encouragent justement à voir le contraire de ce que pensent les détracteurs.
Notre pari est de remettre au goût du jour les pensées de la Bonne Nouvelle de l’éternité avec le Dieu des armées. C’est la seule façon de remettre des pendules spirituelles saintes à l’heure. Sans verser dans ce que certains pourraient qualifier de folie des grandeurs, l’idée du livre cherche à initier une inversion dynamique de ce courant parfois antichoses du Dieu qui a envoyé le Christ.
Le libellé soutient une modeste marotte qui furète la levée de voile sur les matières capitales de la Bible. L’objectif est que tous ceux sont ouverts à une telle thèse dans le monde puissent avoir la possibilité de se réapproprier l’ouvrage plusieurs fois millénaires dans ce siècle. C’est-à-dire une époque où l’intelligence artificielle, les algorithmes et les métadonnées sont les alouettes de vérité.
Afin que chacun accède à une compréhension sans interférences, nous démarrerons donc notre propos par la notion de « Péché ». Car, c’est la certitude fondamentale qui a la possibilité de donner à tout Être Humain de saisir les raisons suivantes :
Sa propre faiblesse,
Mais également celle de l’Humanité tout entière.
Pourquoi ? C’est parce que c’était bien à cause de cette réalité du Péché que les Hommes/Femmes/Enfants avaient été privés de l’accès illimité à la sainteté même de Dieu et de la vie éternelle.
Dans les faits, sans pourtant sortir de la Sorbonne, n’importe quel petit effort rationnel suffit à comprendre l’existence avérée du Péché. L’ensemble des « théâtres de malheurs » qui pullulent dans notre Univers suffisent à éclairer tout le monde. Le « Mal » est comme partout ! C’est à croire même que le « bien » s’apparente à une réalité très exceptionnelle.
Du coup sur Terre, il nous semble très illusoire de prétendre saisir intellectuellement la solidité des vérités comme :
L’amour,
La grâce,
Le salut,
L’armure de l’Homme/Femme/Enfant de Dieu en Christ,
L’onction de Dieu,
L’espérance en Dieu
Et la résurrection des morts, si l’on n’intègre pas en premier l’existence du mal que la Bible appelle le Péché.
Comprendre la matérialité du Péché amène indubitablement l’Être Humain à s’emparer de la majesté de certains versets de la Bible. Une fois que l’on est maintenant dans une telle dynamique, il ne faudrait pas s’arrêter en chemin. Il faut aussi s’attacher à ces paroles de Dieu.
A ce stade, l’on doit aller plus loin. Nous devons saisir l’impérieux nécessité à les serrer dans nos cœurs. Parce que ces paroles de l’Eternel Dieu des armées prennent littéralement un sens particulier. Elles nous font rentrer dans des dimensions ayant des portées spirituelles de la taille même de ce Dieu.
Tout en restant totalement Humain, celui qui fait corps avec ces versets rentre dans quelque d’une valeur formidable pour un être mortel. Il vit ainsi dans un résultat agréable de conscience qui introduit, presque de façon mathématiquement, l’acceptation de l’hypothèse certaine de sa propre chute par le biais du Péché.
Et nous pensons humblement que si quelqu’un cherche à minorer son Péché, il lui est très compliqué de comprendre la litanie des notions comme l’amour, la grâce etc. Pourquoi ? La raison reste très simple. Parce que toutes les contraintes négatives de ce « terrible Péché » nous cadenassent tellement. Il nous est impossible d’avoir des « idées » dites libres.
Dans ces conditions, il est très illusoire de penser avoir du bon sens pour cerner plusieurs attributs de Dieu qui s’y trouvent derrière toutes ces notions que nous venons de lister plus haut. Et que nous allons développer dans les autres parties de ce livre.
Du coup, la cécité que génère le « Péché » sur l’Homme/Femme/Enfant (générations après) les empêche de voir les choses dans l’absolue comme après la Création. C’est-à-dire avant que leur chute soit effective. Et dans cette séquence d’avant, Mr Adam et Mme Eve avaient le privilège d’appréhender les réalités dans une sorte de vision à 360 degrés. Mais après le Péché, tout était devenu plus confus.
Dans notre siècle, l’Humanité doit se ressaisir. Elle a maintenant la possibilité de réaliser l’étendue de sa misère dans le Péché. Sa seule solution, c’est d’avoir suffisamment soif de se reconnecter avec son Dieu Créateur. Celui qui a le pouvoir de lui reconférer des facultés de Foi qui l’installeront dans des « sortes d’algorithmes spirituels » très solides et infinis.
On pourrait même dire qu’ils lui feront saisir des illimitées grâces qui avaient été matérialisées en Jésus-Christ le Sauveur. Ainsi, toutes les notions spirituelles comme :
L’amour, la faveur de Dieu, le Salut et la cuirasse de la justice de l’Homme/Femme/Enfant de Dieu en Christ prennent tous leurs vrais sens. C’est-à-dire : Une dimension nouvelle.
Et dans ce cas, la Foi devient alors pour eux un paradigme spirituel qui éclaire comme une sorte de D.C.A. spirituelle. C’est-à-dire : Une abréviation de la langue française qui signifie, Défense Contre l’Aviation. Un ensemble des moyens militaires terrestres destinés à abattre des aéronefs ennemis. Et dans notre cas spirituel, cela signifie des armes immatérielles pour abattre toute notion de Péché.
Le sujet est si vaste. Nous sommes d’avis qu’il faudrait toute une éternité pour prétendre épuiser la question. Notre pari dans cet ouvrage est donc de réduire l’explication à la hauteur de sainteté. C’est-à-dire : Eviter au maximum toutes interprétations possibles, imaginables et inimaginables. Moyens objectifs rationnels qui empêcheraient d’en rajouter d’éventuelles confusions de péchés sur le Péché.
Notre idée est donc d’énoncer des réalités bibliques de manière simple. L’effort sera donc de ne mettre en avant que les versets de la Parole de Dieu. L’unique fioriture dans cette démarche que nous voulons neutre ne sera que sur :
Les choix des versets,
La version de la Bibles
Et aussi le nombre des versets.
Dans notre ultime choix de liberté dans ce livre qui ne s’apparentent pas directement à la Bible, nous avons pris la liberté d’introduire une pensée qui nous tient à cœur.
Le but est bien entendu de donner aux lecteurs un concept non-biblique qui céderait à tous de mieux apercevoir l’idée même du Péché. Une sorte de « Crédo » conceptualisé par nos soins tirés qui nous sort de la représentation de la langue maternelle de Mme Ntorabang Minko’o Christine Inès. Une femme de foi franco-gabonaise qui aime passionnément le Christ.
Ce choix amène l’introduction un néologisme en Français appelé :
Adoungueley. L’expression ne se trouve nullement pas dans la Bible. C’est-à-dire même dans celle qui avait été traduit du Français vers le Fang.
Cela dit, cette notion nous servira d’alibi pour commencer l’analyse de ce qu’est le Péché. Car, cette locution Fang illustre de façon merveilleuse la brillante subtilité que l’on peut retrouver dans cette notion biblique diabolique du Péché. Notre ouvrage se voulant pour tous les peuples de la Terre, nous avons trouvé pertinent que le mot « Péché » prenne un peu de lueur planétaire.
Ainsi, la raison du déploiement gigantesque de l’Amour de l’Eternel Dieu des armées en Jésus-Christ puisse être restituer aux lecteurs avec une représentation d’un mot d’une langue Fang fidèle à la Bible. Un sens scripturaire de même niveau spirituel qui nous vient d’un ailleurs que tout le monde pourra situer au Nord du Gabon en Afrique centrale.
L’expression n’est pas du tout exotique. De notre point de vue, ce vocable arrive à épouser tous les contours et les périmètres que dessinent la complexité malicieuse derrière le Péché en Français.
Pour mieux saisir notre propos, nous faisons d’abord un tour dans une des langues du berceau de l’humanité : l’Afrique. Nous parlons de la langue Fang utilisée par des millions de personnes vivants en Guinée équatoriale, au Cameroun, à Sao tomé et Principe, au Congo, au Gabon, etc. C’est un langage qui a plusieurs variantes. Le détour dans cette langue distinctive est gouverné par notre fameux concept d’Adoungueley.
C’est une idée complexe qui peut permettre d’appréhender plus fidèlement le Péché dont parle la Bible. C’est, la réalité qui décode de façon manifeste la démonstration de cette notion spirituelle hébraïque. Bien que cette réalité soit très éloignée historiquement de cette langue Fang africaine. La Pensée d’Adoungueley se trouve être la seule idée, qui arrive à transmettre sans gap la complexité qui résume assez bien le propos de cette transgression à l’égard du Dieu de la Bible.
Pour certaines personnes, le Péché s’apparente uniquement au mal. Et à certains moments, cette étrangeté inhumaine se trouve être relativisée. Comme si elle n’était pas si grave. Ensuite, à certains moments, cette chose arrive à avoir les allures positives d’une représentation qui fait et défait les modes d’une époque à l’autre. On aurait dit une réalité totalement inoffensive.
Comme si cette matérialité n’était pas du tout grave : Un non-évènement. Pour la plupart des gens, le péché reste une chose assez floue, voire très imaginaire, on dirait même irréelle et semble toujours assez chimérique.
Mais, pour des personnes comme nous, il s’agit de l’évènement post-création le plus significatif de tous les temps. Nous pensons que c’est la réalité la plus patente et le fait le plus précis par lequel notre Humanité avait Tout perdu. Le Péché demeure jusqu’à nos jours l’effet collatéral spirituel qui avait été apporté par l’ennemi de nos âmes au moment de la chute de l’être humain. Et son promoteur le plus avisé n'est rien d’autre que Satan en personne.
Le Péché avait donc été utilisé comme une sorte de cheval de Troie. C’est-à-dire un terrible moyen cynique qui était arrivé à l’époque de Monsieur Adam et de Madame Eve. Ces derniers s’imaginaient que cela allait être bon pour eux. Mais, cela ne fut jamais le cas. Même jusqu’à nos jours, cela n'a toujours pas des velléités de sympathie pour nous dans ce siècle présent.
Quand on regarde bien, c’est une manifestation qui a toujours mis le monde et les humains en charpie. C’est une sorte de paradigme qui est très étranger aux terriens. Mais, comment se fait-il que ces derniers l’intègrent toujours comme étant quelque chose qui vient d’eux ? Une réalité qui les annule auprès de Dieu comme à petit feu en leur faisant imaginer le contraire. C’est cette opération si particulière d’enfumage spirituelle qui avait été établie par le diable que nous avons qualifié par l’idée fang d’Adoungueley.
Le Péché est l’évènement atypique qui était, et qui reste, une sorte de « bras armé » du prince des ténèbres. Comme un horrible poison, sans précédent, qui se diffusait, et continue de nos jours, à se propager de manière fine. Il n’y a absolument rien d’autre dans l’univers aussi dangereux que lui depuis la création du monde.
Et rien de tel endommage toutes les pensées de cette manière. Même les idées les plus pures, chez l’être humain, sont corrompues dans la présence du Péché. En fait, le péché originel était une base. C’est-à-dire un postulat qui n’avait pas été à l’origine la vocation de l’Être Humain. L’Humanité était éloignée à des années lumières de tout cela parce que son Créateur qui l’aimait tellement. Malheureusement, l’Être Humain s’était rapproché de cette abomination. Ce fut alors ce fait éternel qui va l’avilir de toute éternité.
Par cette notion du concept d’Adoungueley en Fang, nous avons un levier explicatif pour mieux appréhender la réalité du Péché. Et lorsque nous disons Péché, il s’agit de quelque chose qui penche surtout vers les termes de la manipulation de toutes les élaborations des pensées. C’est-à-dire des sommités de ce que nous qualifions de high-tech spirituelle obscure, satanique et aussi diabolique.
Pour la petite histoire, lorsque le péché arrive dans le monde, c’est tout un package. Il y avait des sirènes supposées du bonheur et aussi des présupposés espoirs. On présentait des moments divins dans l’ensemble. Maintenant nous le savons, il ne fallait pas y prêter de l’attention.
Cela dit, il faut admettre que la mise en scène était brillante. D’un autre côté, c’était sur cette fulgurance que résidait la force de l’idée d’Adoungueley. C’est-à-dire cette action subtile derrière laquelle était concentrée la volonté puissante de l’ennemi de nos âmes Satan. Une force tapissée dans l’ombre qui avait fini par faire croire à l’Être Humain que ce « Serpent » lui voulait du bien.
Et la première fois que l’Adoungueley s’était passé, nous nous trouvions dans ce grand jardin appelé « Jardin d’Eden ». Très objectivement, avant cet instant précis, les deux pensionnaires de ce jardin n’avaient jamais eu aucun vrai problème !
On peut même dire que jusqu’à cet instant très particulier leurs vies, dans cet endroit étaient parfaites, voire très paradisiaques, les choses allaient plutôt bien pour eux ! Mais, la seconde d’après, le problème de tous les temps qui est le Péché est arrivé. Il apparait avec la présence de Satan. Et dans la foulée, le couple avait été Adoungueley. Mais, cela s’était fait tout en douceur. Le fameux calvaire éternel avait démarré comme un jeu d’enfants. Les choses étaient parties d’une unique et simple question !
Par une sorte de devinette très occulte, le diable y était allé avec toute la finesse de l’univers. Mais, le propos était infecté d’ambigüités infinies. C’est ce que nous indique cette partie du livre de Genèse de la Bible :
« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » Genèse 3 : 1. 1
Quelle question ! Face à une telle interrogation, Adam et Eve n’auraient pas dû prendre les choses à la légère. Ils devaient considérer les faits dans une perspective spirituelle uniquement. C’est-à-dire :
Qu’ils devaient scruter attentivement tous les faits et paramètres. En d’autres termes : Qui ils étaient ! Et aussi pour quelle raison leur Dieu Créateur les avaient placés à cet endroit très précis.
En tant qu’Homme (ou la Femme), il aurait dû saisir qu’il (ou elle) était un des rares à être à « l’image de Dieu » ! Un statut très, très, très particulier dans ce Jardin. Une identité qui n’était pas négligé par son interlocuteur Satan. D’autant que ce dernier n’était lui qu’une simple créature au service de ce Dieu si puissant.
Dans le même temps, Mr Adam et Mme Eve auraient dû aussi se rappeler qu’en tant qu’Homme (ou Femme), ils n’avaient pas été placés à cet endroit pour devenir les copains du « Serpent » et aussi des « dieux ».
Malheureusement, ils étaient rentrés dans une dialectique avec le patron même de la dialectique. Et là, nous ne parlons pas trop de la simple logique humaine ordinaire à faire des dialogues d’élaborations de la pensée entre des interlocuteurs de chairs ayant des idées différentes qui cherchent à se convaincre mutuellement. Nous parlons d’élaboration des choses spirituelles de plus en plus complexes pour la pensée humaine.
Et la réalité de ces échanges a montré que les choses ne se situaient pas du tout sur un plan de conversations purement banales. L’ambiguïté des choses s’était installé au premier plan. Et très vite, il allait arriver ce doute si puissant. Il était si herculéen qu’il avait suffi à tout faire capoter. Et cela avait entraîné l’avenue dans notre monde une chose à laquelle ces premiers sociétaires du jardin d’Eden n’avaient jamais été confrontés jusqu’alors. Il s’agissait du Péché !
Quelle conversation étrange. L’histoire a les allures d’une entourloupe qui a des relents d’une sorte d’expérience occulte en plein jour. Très rapidement, le moment d’après, cet évènement avait explosé la sérénité et la confiance entre l’Homme et la Femme. Mais, cela était encore plus fragrant à l’égard de leur Créateur. Cette haute finesse de rhétorique spirituelle, très empoisonnée, n’était formée au départ que d’une phrase :
« Dieu a-t-il réellement dit ? »
Et ces mots, d’apparences si simples, avaient réussi à sonner le glas de Tout. Cette matérialité avait pleines de zizanies.
Elle avait réussi à plonger l’Humanité tout entière au cœur du piège incommensurable : d’Adoungueley.
Et c’est ce test psycho-machiavélique qui va apporter le premier lien satanique qui nous immergera tous, et dans le même temps, précipitera tous les Humains dans un océan infini du mal. Et pour ce qui ne le savent pas, ce mode opératoire de cette stratégie lugubre dans le Jardin d’Eden ressemble à 100 % près à la réalité d’opérer en Fang d’Adoungueley.
Dans cette langue, cette idée peut par exemple partir du principe de vouloir roder une voiture, pour finalement arriver l’acte final qui l’entraine de la casser. Et pendant tout le processus, la volonté de cette destruction demeure souvent tapissée en arrière-plan. Comme sur un beau tableau où l’on aurait une sorte de malveillance qui se trouve cachée en arrière-fond derrière une scène d’action à faire du bien à la voiture que l’on va roder. Alors qu’il n’en est rien.
Et dans ce Jardin d’Eden c’était la même chose qui se passait. On pouvait observer le même côté étrange. Cette horrible conversation qui était diabolique. Sans y prêter garde, on pouvait imaginer que l’interlocuteur voulait du bien à Mr Adam et Mme Eve. Mais dans la réalité, il n’en était absolument rien. Et c’était l’apparition du Péché qui va nous faire comprendre qu’il s’agissait de vouloir le bien. Il était juste question d’un « rodage destructeur ». Les deux pensionnaires du Jardin d’Eden avait été victime d’Adoungueley.
Avec ce dialogue pas comme les autres, les deux premiers Êtres Humains s’étaient naïvement que Monsieur Satan était à cet endroit pour leur faire « du bien ». Ils ne se doutaient pas un seul instant qu’il y avait autre chose derrière cet échange pseudo-amical. Adam et Eve ne voyaient en gros plan que l’aspect positif supposé du « rodage ». Mais, ils n’avaient jamais pensé que la manœuvre était dans le même temps de « casser leurs identité ».
C’était une pseudo-attention. L’esprit malin avait la volonté claire de « détruire » les deux « jardiniers ». Mais, ces derniers s’imaginaient que l’entité voulait leur progrès. Quelque chose de l’ordre de passer de « l’image de Dieu » pour arriver au statut des « dieux ». Et dans cette perspective, Satan miroitait la pensée de se voir hisser à la hauteur divine. Adam et Eve avaient trouvé l’idée assez intéressante. Il n’en était rien. L’approche visait une seule chose : leur nuire éternelle.
Pour information, l’opération d’Adoungueley, dans la langue de Ntsame Eyamames Sandrine, femme de foi gabonaise aimant Jésus-Christ de Nazareth, nous avons exactement le même résultat. Dans l’Adoungueley nous avons le même processus. Un seul acte génère une action en deux. Quelque chose qui implique de façon simultanée deux réalités. C’est-à-dire :
Le fait d’aider.
Et la certitude de nuire à quelqu’un, ou à quelque chose.
Et dans le jardin d’Eden, tout s’était passées en deux phases. Dans une seule action de conversation, nous avions eu deux effets contradictoires : Une Fausse promesse, le fait « d’être des dieux » et aussi la perte automatique d’identité le fait « d’être à l’image de Dieu ».
Du coup pour nous, la pensée de l’acte d’Adoungueley (en fang) et de l’idée du Péché (en français) dans la Bible se trouvent un peu sur le même plan. Les deux similarités nous évoquent la même chose. Car, les deux concepts contiennent en leur sein des faits qui sont assez opposés. Mais, dans le même temps, qui sont aussi concomitants.
Prenons la fameuse conversation de la Genèse qui nous préoccupe, les deux volontés sataniques se retrouvent liées dans une seule et même intention diabolique. La première facette de l’échange est clairement une action qui est-là pour en cacher l’autre. Le but est tout d’endormir la conscience d’Adam et de Eve. Cela n’est pas fait pour aider. Mais, l’idée est de faire croire que c’est quelque chose de cet ordre afin de désarmer leur attention. Ainsi, la deuxième facette va arriver à point nommé pour entériner le dessein machiavélique.
Dans tous les cas d’Adoungueley et aussi du Péché, les choses terribles se font toujours dans la foulée de la première phase qui initie l’embrouillamini. Du coup, les deux gestes prennent l’allure d’une sorte de pièce à deux frimousses. Mais dans le processus, il s’agit bel et bien de deux actions concomitantes.
À l’instant où l’acte initiale fait son effet comme une mascarade, le suivant apparaît immédiatement et son objectif est de détruire sans ménagement. La vraie adversité, c’est que l’on ne voit jamais venir ce deuxième effet trompeur. Et lorsque l’on réalise sa présence, les choses sont déjà trop tard.
Avant tout est comme caché et bien voilé. Et c’est seulement après la période fatidique que l’on se rend compte de la dernière action très nuisible. On constate qu’elle existe bel et bien. Ce qui terrible dans tout cela, c’est que l’on ne peut pas, ni faire attention, ni même après faire marche arrière. C’était un plan parfait. Une sorte d’arnaque de Satan qui avait réussi avec Adam et Eve. Mais, cela ne s’est pas arrêté. Tout ceci avait continu. Et cela avait réussi à envahir notre Terre jusqu’à nos jours.
Chez les Fangs, ainsi qu’en français, la deuxième phase cachée de la notion d’Adoungueley est très importante. C’est elle qui rend cette démarche plus limpide. Elle nous permet d’être sensibilisé aux intentions de l’auteur.
Dans un français soutenu et très correct, l’utilisation du concept Fang d’Adoungueley donne à saisir une représentation dualiste :
1 – Une action dissimulée par de bonnes intentions, dans la volonté de « défaire »
2 – Et une seconde action dans le même temps pour « se débarrasser » de la victime (ou chose), ou bien, de la « détruire ».
De façon générale, quelqu’un qui est en train d’être Adoungueley s’imagine toujours que l’on lui veut du bien. Mais en réalité, c’est seulement dans les résultats que cette personne se rend compte que l’on lui voulait surtout que du mal.
De notre point de vue, a représentation d’Adoungueley et celle du Péché peuvent avoir leur équivalence. Et s’il peut y avoir une seule nuance entre les deux pensées, cela serait surtout les origines de la langue qui les utilise.
Cela dit, nous sommes conscients que pour certains puristes des deux bords (côté fang comme et côté français), trouveront quelque chose à redire dans ce rapprochement. Notre mélange d’une équation particulière intégrant les deux réalités sur le même plan, pourra relever d’une sorte d’anathème. Parce que l’idée d’Adoungueley n’est pas biblique et que le Fang n’a rien avoir avec le livre saint.
Pour ceux que cela choquerait, nous nous en excusons d’avance. Cela était précisé, il nous faut souligner que notre propos n’est pas de dire que ces deux expressions sont des notions identiques dans leurs genèses. Il s’agit surtout d’une juste démonstration de similarité.
Dans un ouvrage dont l’objectif est de se familiariser des autres manières d’élaborer la pensée, nous sommes convaincus que la première pensée (Péché) peut très bien expliquer l’idée Fang.
En effet, dans l’univers du côté de Dieu, le phénomène Adoungueley peut être une forme de « péché » dans sa manifestation du point de vue du peuple Fang. A ce niveau, sans pensée de sectarisme, il est probable que nous tombions tous d’accord (puristes fangs comme puristes français), que le « péché » c’est le « péché » peu importe les langues. Une fois que cela est dit, personne sur Terre ne s’aventura à nier l’évidence mathématique du caractère universel d’un phénomène comme le Péché. Il existe chez les fangs comme dans d’autres cultures. Notre parallèle ne dit pas que le phénomène Adoungueley est le « Péché originel ». En revanche, non seulement cela y ressemble, il s’agit bel et bien d’une forme de sa variante dans la pensée du peuple Fang.
Nous sommes très conscients que le « Péché » dont parle la Bible reste une manifestation contre le Dieu de Créateur. Qui reste très unique dans son genre. Parce qu’il s’agit de la première matérialité, depuis la Création, qui montre de façon claire que l’effet original de la Genèse avait des similitudes parfaites avec l’idée Fang d’Adoungueley. De notre point de vue, cela s’apparente à une sorte d’action « Point zéro d’Adoungueley » de l’ennemi de nos âmes dans ce jardin d’Eden. On aurait dit une manière d’Adoungueley Numéro 1 de tous les Adoungueleys.
Et pour cela, il n’avait suffi que d’un petit discours. Car, c’était au travers d’un détour d’une conversation que tout le malheur de l’Humanité était arrivé. Nous le savons maintenant, l’échange était assez occulte. Nous dirons même qu’elle était très sombre, assez fatale, voire, très satanique. Et tout l’entourloupe était nichée dans la sophistication du flou des échanges. Si opaque que les deux Jardiniers n’eussent plus eu la pensée de se demander :
Qu’est-ce qu’une personne à l’image de Dieu fait avec un subalterne de Dieu ?
Et pour quelle raison leurs conversations tournent-elles autour du fait de devenir « des dieux » ?
C’était étrange, n’est-ce pas ? Cette fantaisie va introduire la première ambiguïté qui allait semer la zizanie dans les têtes d’Adam et Eve. De cette discussion va naître des pensées liminaires très sombres.
Des temps auparavant, leur statut « d’être à l’image de Dieu » leur suffisait, mais les pensées lugubres avaient renversé la donne. Les pauvres, ils n’avaient aucune idée de ce qui se tramait en réalité. Ils n’étaient même pas conscients qu’ils étaient en train de tomber sous l’influence de l’effet primaire d’Adoungueley.
Une question à une « éternité de Dollars » :
« Dieu a-t-il réellement dit « Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin » ? ».
À cette terrible question : les pensionnaires de ce Jardin d’Eden auraient dû interrompre cette conférence satanique à deux bals. Ou bien, juste dire « Oui ! ». Et leur ton aurait même pu être très sec. Une autre solution aurait été de même pas répondre !
Malheureusement, ils n’ont rien fait de tout cela. Mais, en participant à cet entretien diabolique, ils vont comme sceller leur adhésion au projet funeste le plus compliqué de tous les temps. C’est à dire de toute éternité, ils avaient échangé ce qu’ils avaient de plus cher contre « rien ». Il s’agit de leur statut de « l’Être à l’image de Dieu » contre le mirage « d’être des dieux ». Une identité forte et fiable qu’ils avaient toujours eu avec le Créateur, contre une insignifiante idée qui ne garantissait rien. Peut-être un jour devenir eux-mêmes des « dieux ». Et quels « dieux » ?
Finalement, il n’en était rien de tout cela. En revanche, ils avaient tout perdu. Non seulement, ils n’avaient plus en contact permanent avec Dieu, dans les faits, ils n’étaient pas du tout devenus des « dieux ». Le stade ultime qui les attirait dans cette manœuvre de Satan !
Leur positionnement n’était pas neutre de conséquences. Cette pensée qui apparaissait insignifiante pour eux avait embarqué Adam et Eve dans une rébellion contre leur Dieu Créateur. Et cette mutinerie ne s’était arrêtée à leur génération. Toute l’Humanité s’est enrôlée elle aussi dans cette affaire funeste de façon collatérale. Nous pensons qu’elle s’y est vautrée dans cette chienlit du mal des pieds jusqu’aux cheveux. On dira même âme, corps et esprit.
Cette action première d’Adoungueley sous l’égide de Satan en personne va tout affecter. La Nature et l’Humanité vont être transportées vers les bas-fonds de la morale du côté obscur de l’enfer. Et tout ceci dure jusqu’à nos jours. La terre entière est rentrée dans la souffrance du fait des conséquences de ce Péché. On aurait dit un algorithme diabolique qui nous avait introduit dans le territoire de notre ennemi spirituel.
Par le phénomène d’Adoungueley, l’ennemi des âmes du Jardin d’Eden avait réussi à faire croire que c’était lui seul qui était :
Plus « gentil »,
Plus « compréhensif »
Et plus « bienfaiteur » à leur égard. En surpassant la première entité à qui Mr Adam et Mme Eve devaient « tout ». C’est-à-dire Dieu.
Lorsque nous disons « tout », nous parlons de toutes les choses ! Dans le fond, Adam et Eve ne possédaient rien. Mais, ce qu’ils usaient ne pouvait jamais s’attribuer à quelqu’un d’autre. Tout venait de Dieu et à personne d’autre.
Ce qui est terrible dans cette conception d’Adoungueley, c’est que l’existence même de la matrice originelle va réussir à traverser toutes les générations humaines. Et elle poursuivra sa chevauchée jusqu’à la fin des temps fixée par Dieu.
Au Jardin d’Eden, le tourbillon diabolique obscur va générer de graves disfonctionnements :
Sur le plan corporel,
Sur la vertu
Et aussi dans le domaine spirituel. Et tous ces troubles perdurent jusqu’à notre siècle.
A en juger la description du processus de Création Biblique, les jardiniers Adam et Eve bénéficiaient d’un statut que nous qualifierons « d’uniques biens aimés » par rapport à leur Créateur. Ils avaient « tout ce que l’on pouvait » souhaiter à avoir. Dans une certaine mesure, il est même possible d’affirmer « qu’ils étaient comme des amis de ce Dieu Créateur ». Parce que c’était les seuls qui étaient à son image.
Cependant, par ce passe-passe étrange au vocable Fang d’Adoungueley, ils ont été embrouillés. Cela était horrible. Au point même qu’ils s’étaient imaginés que l’ennemi de leurs âmes était leur meilleur ami. Quelle terrible arnaque ! Les jardiniers avaient été sérieusement retournés par l’adversaire.
Par ce fait de Péché, notre Humanité plongea entière dans la mort éternelle. L’heure était grave. Car, cette réalité n’était pas quelque chose qui allait cesser avec la mort d’Adam et Eve. Elle était appelée à continuer et cela court jusqu’à notre 21e siècle. Et cela s’infusera encore chez les êtres humains jusque dans les derniers temps où Dieu règlera tout. Du coup, notre espèce s’est trouvée, et continue encore, très éloignée du Dieu vivant et véritable.
De notre point de vue, le Péché est une abomination. Et c’est lui qui empêche l’Humanité à accéder à lui, mais aussi à sa propre liberté et également à son propre salut. L’objectif d’Adoungueley était de nous séparer de notre Dieu et de nous faire perdre la vie éternelle.
Ce dessein satanique avait pour ambition de peupler le « territoire » de l’enfer. Et pour y arriver, Satan avait mis au point la terrible entourloupe d’Adoungueley face à Adam et Eve. Et pour nous, cette arnaque ne ressemble à aucun autre phénomène au monde.
Dans le contexte du Jardin d’Eden, c’est sans aucun doute la première fois qu’apparaît « l’hypothèse originelle de la théorie du complot ». Et cette initiale charge de complot était d’abord :
Fausse,
Le but était de tromper
Et cela était orientée contre le Dieu créateur.
Pour nous, la première matrice de la « théorie du complot » avait son inventeur. Il s’agissait donc de la première manigance du monde dont la paternité est à attribuer à sa majesté Satan.
Au risque de nous répéter, l’unique fioriture de notre ouvrage est ce néologisme Adoungueley. Car, cela nous permet de mieux appréhender la subtilité du Péché. Cela dit, une fois que l’on saisit cet embrouillamini de Satan, nous faisons le pari après que toute personne sensée, pourrait alors scruter de façon raisonnable des vérités comme :
La création du monde
Le jardin d’Eden
L’amour
La grâce
Le salut
Et l’armure de l’homme de Dieu en Christ, etc.
Nous commençons donc notre analyse par la réalité de la Création. De notre point de vue, il s’agit d’un fait multigalactique majeur. Et c’est en même temps, un évènement très physique. Mais, c’est pareillement une opération assez spirituelle.
En effet, ce geste divin est le fruit d’une volonté. Un accomplissement qui nous amène à saisir le cœur de Dieu vis-à-vis de tous les êtres humains. On aurait un acte fondateur qui nous donne d’approcher au plus près de l’image de l’Amour de ce Dieu Créateur. La conception de l’Univers et de cette planète Terre, si unique, devrait être assurément le fruit d’un cri d’affection qui ne peut venir que de Dieu lui-même. C’est pour cette raison que nous faisons partie de ceux qui raisonnent que cela ne pouvait pas être le fruit d’une « simple explosion ». Si intelligente soit-elle ! Car, nous n’admettons pas de soutenir qu’un « hasard » pourrait avoir le génie d’une telle sophistication.
1 1979 Société biblique de Genève, reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés. Page 9.
N’en déplaise aux anti-créationnistes, l’idée de la Création du monde ne nous parait pas incongrue. Pour nous, le postulat selon lequel Dieu a créé le monde, nous semble plus cohérent. Car, une telle hypothèse exclut l’idée qu’une très grande complexité avait été élaborée par un simple « hasard » !
Si nous nous penchons dans la maxime contenue dans « Le Traité élémentaire de chimie » de Mr Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), que les détracteurs de la Création mettent souvent en avant :
« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ».
Il s’agit d’une phrase qui a beaucoup d’esprit. Et qui a marqué plusieurs générations d’esprits jusqu’à nos jours.