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Le tome un de BOYFRIEND, -Tout est mal qui finit bien-, raconte l'histoire tourmentée de deux adolescents. Le premier, Gaston, est timide, paraît invisible aux yeux des autres et se fait harceler à cause de son homosexualité. Sa situation familiale est compliquée : sa mère est dépressive et son père est alcoolique. Le second, Clarence, est le plus populaire de l'école. Il est riche et toutes les filles sont à ses pieds. Bref, c'est un véritable bad boy... Que se passera-t-il quand Clarence découvrira qui il est vraiment ? Gaston parviendra-t-il à oublier son passé lorsque son ex reviendra ? Les opposés s'attirent-ils vraiment ?
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Seitenzahl: 104
Veröffentlichungsjahr: 2024
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« Dommage que ton ego soit plus grand que ta capacité à aimer »
Emma Samary
A mon professeur de français de deuxième année A mes amis Lorine, Eléonore,Tom, Alice et Théo A Vanya, Clochette, Billy et Pilou A Papa, Maman et Rinetitille A Doudou Jaune
Attention, j'informe mes lecteurs/lectrices que ce roman traite de sujets très sensibles tels que le harcèlement moral et physique, l'homophobie, l'homosexualité, la maltraitance sur mineur, l'alcoolisme, la dépression, le suicide, l'automutilation et le viol sur mineur.
Mama's Boy - Dominic Fike
Me and the Devil - Soap&Skin
N’insiste pas - Camille Lellouche
Experience - Ludovico Einaudi
Can't Pretend - Tom Odell
All I want is you - Rebzyyx
Avenir - Louane
Temps électrique - Columbine et Lujipeka
Astronaute - An’Om × Vayn
Jungle - Emma Louise
Skyfall - Adèle
Love Me Again - John Newman
All the Things She Said - t.A.T.u.
Human - Rag'n'Bone Man
Crazy in Love - Beyoncé
Him & I - G-Eazy
Take Me to Church - Hozier
Amour Parano - Djena Della
Danse endiablée - Yuzmv
Mr/Mme - Loïc Nottet
Million Eyes - Loïc Nottet
Daylight - David Kushner
L'enfer - Stromae
Counting Stars - OneRepublic
Ne me ramène pas - Lomepal
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Deux ans plus tôt
Maintenant
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
--- Clarence ---
--- GASTON ---
--- Clarence ---
--- Gaston ---
Chapitre 20
--- Clarence ---
--- Gaston ---
--- Clarence ---
--- Gaston ---
--- Clarence ---
Chapitre 21
--- Clarence ---
UN MOIS PLUS TARD
--- GASTON ---
Chapitre 22
Chapitre 23
--- Clarence ---
--- EPILOGUE ---
Quinze ans plus tard
Cinq mois plus tôt
Un an plus tard
Quelques jours plus tard...
Cinq ans plus tard
--- Elio ---
Bonjour tout le monde ! Moi, c'est Gaston. J'ai quinze ans, j'ai les yeux bleus et les cheveux mi-longs bouclés. Je suis assez petit, je ne mesure que un mètre soixante.
J'habite dans un coin de la ville, dans une petite maison. Je suis fils unique mais j'ai deux chats, Miel et Garfield, deux rigolos qui passent leur temps à manger, à dormir, à se laver et ainsi de suite.
Mes passions sont la lecture et la musique, je joue de la guitare. Je n'ai aucun ami et je suis seul tout le temps. Pourtant, je n'ai rien de si effrayant. Je suis du genre super timide, qui ne parle à personne et qui se contente de s'asseoir au fond de la classe à côté d'une fenêtre. Là, au moins, les cours passent beaucoup plus vite. Je suis doué en français et en histoire ; les autres cours, n'en parlons même pas !
Maintenant, parlons de la famille... Bon, ce n'est pas vraiment la joie. Des fois, il arrive, quand mon père a trop bu, qu'il me frappe dessus. Mais voilà, ce n'est qu'un détail...
Ma mère, quant à elle, est le genre de femme qui est devenue dépressive à cause de son boulot, elle travaille dans le médical. Elle a sombré dans la dépression après qu'une vieille dame atteinte d'un cancer soit décédée. Elle s'entendait très bien avec celle-ci. Mon père, lui, n'est qu'un lâche qui ne fout rien de sa vie.
Aujourd'hui, c'est la rentrée, et je suis en quatrième secondaire. Je stresse déjà car l'année dernière, je me suis fait harceler ; super... J'espère être dans une bonne classe quand même et surtout, je ne veux pas être dans la même que celle des « populaires ». Pourquoi ? Car ils sont vraiment chiants et en plus, ce sont mes harceleurs de l'an dernier. Donc, on évitera.
Mon père vient me gueuler de me lever car, oui, je suis encore dans mon lit à sept heures mais bon, je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit...
–– Lève-toi, sale mioche de merde, va !
–– Oui, j'arrive ! Deux secondes !
Je me lève et je vais me préparer dans la salle de bain. Je me lave et je me brosse les dents. Je retourne ensuite dans ma chambre pour m'habiller.
–– Hummm, qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre aujourd'hui ?
Au final, j'opte pour un pantalon cargo noir, un tee-shirt blanc et un sweat oversize kaki. Pour finir, j'enfile mes baskets. Je mets du déo et du parfum puis je descends les escaliers pour rejoindre ma mère dans la cuisine.
–– Bonjour Maman, ça va ? Bien dormi ?
–– Cela peut aller et toi ?
–– Non, je n'ai presque pas fermé l'œil de la nuit.
–– Tu vas à pied à l'école ?
Elle me pose cette question car j'ai la chance d'habiter près de mon école, à environ dix minutes de marche.
–– Oui !
–– A tantôt Maman, je t'aime très fort !
–– A tantôt mon chéri, passe une bonne rentrée !
–– Merci !
Je sors ensuite de la maison pour me diriger vers mon école. Sur le chemin, je commence à avoir la boule au ventre, j'appréhende vraiment cette rentrée !
Dix minutes plus tard, j'arrive devant le portail et ... bim ! Je stresse encore plus... Mon cœur bat la chamade quand je vois mes harceleurs venir vers moi.
Un gars, en rigolant :
–– « Hé, salut pédale ! Comment ça va ? Alors, tu t'es bien fait baiser pendant tes vacances ? Etonnant que tu arrives encore à marcher ! »
–– « Arrête ! », répondis-je, agacé.
L'autre type, menaçant, me crie :
–– « Ta gueule ! Tapette, va ! »
Après cette altercation très amicale, je me dépêche d'aller voir quelle sera ma classe.
–– « Alors, dans quelle classe je suis... Non, pas la A, ni la B, C non plus... Ah, voilà ! Je suis en D... Oh, putain ! »
Les deux illuminés de tout à l'heure s'amènent aussi pour vérifier avec qui ils seront puis me regardent.
L'un d'eux éclate de rire et déclare à mon attention :
–– « Ha ! Beh... On va bien s'amuser ! Ahahaha ! »
Après cette superbe nouvelle, je me dirige vers le local indiqué, je pars m'installer vers le fond de la pièce comme chaque année.
Bon, pour vous résumer, nous sommes quinze élèves et il s'agit de la plus petite classe mais bien sûr, il y a les « populaires ». Quelle excellente nouvelle... J'ai le « seum ».
Il y a donc Moi, Gaston lagaffe... Non, je rigole ! Gaston Portoco puis Juliette Romani, Garance Stiweart, Arnaud Leclan, Gladice Ulbret, Stéphane Legland, Ruben Lachatte.
Ensuite, viennent les « popu » : Stéphanie Legrand, Paul Chicanita, Romane Chanzez, Victoire Lebit, Miriam Glantine, Ben Foureur, Martin Sintaguez et pour finir, Clarence Potariza.
Certains noms de famille prêtent à rire mais bon, moi, dans le mien, il y a beaucoup de « o ». Breffff, le professeur arrive , il se présente et nous explique qu'il s'appelle Monsieur Imagano et qu'il nous enseignera le cours de math pendant toute l'année. Super ! Je le déteste déjà...
Une heure plus tard retentit la sonnerie, oufffff ! On se dirige dans l'autre bout du bâtiment immense. Une fois arrivé, on voit un vieux aux cheveux blancs. Je le connais, c'était mon prof de français l'an dernier. D'ailleurs, c'est un excellent enseignant et en plus, il est trop gentil. Il s'appelle Monsieur Gustavo. Il nous fait entrer en classe et du coup, comme à mon habitude, je vais au fond.
Quelques minutes plus tard, je reçois une boulette de papier. Je l'ouvre et je découvre un dessin gênant. C'était un garçon ( moi) avec un « zgeg » dans la bouche... Super ! Je le sens mal ce début d'année...
Quand la sonnerie retentit enfin, je sors presque en courant pour me réfugier dans les toilettes de l'école. J'y rentre et m'enferme dans une cabine. J'entends quelqu'un entrer.
Une personne s'adresse à moi :
–– « Tu vas chialer longtemps, grosse salope suceuse de queue ? »
–– « Foutez-moi la paix, je ne vous ai rien fait ! », répondis-je, agacé.
Je reconnus immédiatement la voix d'un des connards de ma classe, c'était Clarence.
–– « Laisse-moi réfléchir », dit-il en jetant un coup de pied dans la porte pour qu'elle s'ouvre.
–– « S'il te plait, arrête... Je t'en supplie, tu me fais mal... », dis-je en pleurant.
–– « Ok, ok... », répliqua-t-il en partant.
J'essaie de me remettre de mes émotions... Je n'en peux déjà plus alors que nous ne sommes qu'au début de l'année.
Après tout ça, la cloche se fit entendre. Je me rends à mon local. Cette fois, j'ai cours de chimie. Je suis nul dans cette matière mais voilà, le prof se présente et nous explique un peu ce qu'on va étudier pendant l'année puis nous dresse la liste du matériel à apporter.
Il s'appelle Monsieur Blobfish. Oui, je sais, j'ai rigolé en entendant son nom. Monsieur Blobfish, mais... « MDR », c'est hilarant ! Croyez-vous qu'il mange du poisson ? Bref, assez parlé de ce monsieur Blobfish !
Maintenant, nous changeons de lieu. Il se situe juste à côté de celui dans lequel nous nous trouvons. C'est l'heure d'apprendre l'histoire ! A peine entré dans la salle, je reconnais illico le prof. Il est nul... mais quand je dis « nul », c'est qu'il l'est vraiment ! Je l'ai eu en troisième, il ne faisait que dormir... Ah, au moins, personne n'avait à étudier car il faisait directement réussir tout le monde dans sa matière.
Ah oui ! J'en oubliais presque de vous le décrire ! Il se nomme monsieur Degranchamps, il est petit, un peu bouboule, il souffre de calvitie et porte des lunettes rondes très fines. Il est vêtu d'une chemise à carreaux et d'un vieux jeans avec des chaussures des années nonante.
Après cette rencontre s'annonce enfin la pause de midi. Je suis vraiment content car , de un, j'ai très faim et, de deux, les gugus ont continué à m'ennuyer avec leurs boules de papier.
Je me dirige vers le réfectoire pour y manger. Perso, je n'ingurgite pas leur repas car leurs vieux trucs datent de l'époque de Jules César, lol !
Je m'installe à l'arrière pour faire en sorte de pouvoir observer tous les gens qui s'y trouvent.
J'aime bien regarder leurs attitudes et leurs conneries aussi !
Je déballe donc mes magnifiques tartines... Bon, j'avoue, elles sont écrasées au fond de mon sac à dos mais elles sont quand même bonnes.
Lorsque mon repas est terminé, je quitte cet endroit pour rejoindre la cour et me poser dans un coin où il n'y a pas beaucoup de monde. Pour mon grand malheur, je croise ..., vous savez qui... Les connards ! Dans ces derniers, il y a Stéphanie, Paul, Romane, Victoire, Miriam, Ben, Martin et Clarence. Je me précipite pour passer le plus vite possible sans qu'ils n'aient le temps de me rattraper mais... bah.... c'est raté et pas qu'un peu...
Ben m'interpelle :
–– Hey, tu crois aller où comme ça ?
–– Euh, dans ton cul ! Est-ce une bonne réponse ?
–– Hé, mais tu te prends pour qui, toi ? D'où oses-tu me répondre ainsi, Gaston ?
Et bim, je me prends un coup de poing dans la face ! Super... Dans le nez, en plus. Il ne faut pas attendre longtemps pour que celui-ci saigne de plus belle.
Clarence s'approche alors de moi et me dit un truc dans l'oreille. J'en ai le souffle coupé un instant en entendant sa phrase.
J'en ai marre qu'ils s'en prennent à moi, je pensais qu'ils m'auraient oublié avec les vacances, mais non. Bon, je n'ai pas été très précis ; les harceleurs sont Ben, Clarence et Martin. Les autres de leur groupe s'en foutent un peu de mon existence.
Là, je saigne beaucoup du nez. Le sang ruisselle le long de ma tête, j'en ai dans la bouche. Beurk, c'est pas bon ! J'en ai bien évidemment sur les mains et sur mon sweat kaki. Super...
Un surveillant arrive et me demande ce qui s'est passé quand soudain Clarence se mit à ouvrir la bouche à ma place.
–– Ne vous en faites pas, monsieur Kaylaur, il est juste tombé ! On a essayé de le rattraper mais il était déjà par terre. Voulez-vous donc que je l'emmène à l'infirmerie ? »
–– Oui, s'il te plait !
Puis monsieur Kaylour s'adresse à moi :
–– Quant à toi, Gaston, tu devrais faire plus attention. Déjà que l'année dernière, c'était beaucoup, tu ne vas pas refaire la même histoire !
Clarence surenchérit tout en rigolant :
–– Allez, viens mon cher ami ! Fais attention où tu mets les pieds... »