Claire, mon amour - Luigi Mariani - E-Book

Claire, mon amour E-Book

Luigi Mariani

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Beschreibung

Entre Téo et Claire, l’évidence est immédiate : une passion ardente les consume dès leur première rencontre. Claire, magnétique et ensorcelante, captive Téo au point qu’il désire partager cette fascination avec d’autres regards, curieux de la manière dont elle illumine chaque lieu qu’elle habite. De son côté, Claire ne détourne jamais le visage des attentes qui la frôlent, acceptant sans crainte les jeux qu’ils inventent ensemble. Mais si leur lien repose sur une confiance absolue, qu’en est-il de ceux qu’ils laissent entrer dans leur cercle ? Leur amour saura-t-il résister lorsque le feu du désir effleurera leurs certitudes et dévoilera des parts d’eux-mêmes qu’ils ignoraient ? Entre abandon et audace, jusqu’où s’aventureront-ils dans cette danse enivrante où la loyauté se confond avec la tentation ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Luigi Mariani plonge ses lecteurs dans un univers érotique raffiné où désir et émotion s’entrelacent avec subtilité. Ses récits, d’une sensualité élégante, capturent l’essence des relations amoureuses et des fantasmes qui les nourrissent.

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Seitenzahl: 254

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Luigi Mariani

Claire, mon amour

Roman

© Lys Bleu Éditions – Luigi Mariani

ISBN : 979-10-422-5707-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

Un coup de foudre. Une confiance mutuelle qui permet de confier ses fantasmes à l’autre, à l’âme sœur. À jouer pour un plaisir partagé. Parfait : elle n’est pas farouche.

Mais où conduisent ces jeux érotiques ? Où s’arrêtent-ils ? Jusqu’où peuvent-ils aller ?

Quand s’arrêter ? Avec qui ? N’est-ce pas risqué ?

Ce livre vous tiendra en haleine. Ce serait étonnant si vous ne le lisiez pas d’une traite.

S’aventurer dans l’esprit des personnages, les imaginer, comprendre leurs désirs… contribue à parcourir les phrases les unes après les autres. Tout y est simple et pourtant…

Osez, vous aventurer… dans les ébats de séduction que l’auteur vous propose. Vous serez surpris.

À vous de le découvrir.

Daisy

Introduction

Claire, c’est la femme de ma vie.

Je ne vais pas vous la décrire physiquement.

Je crains que certains d’entre vous lui trouvent toujours un défaut.

Si je dis qu’elle est grande, certains vont dire qu’ils préfèrent les petites, si je dis qu’elle est brune, d’autres vont dire qu’ils préfèrent les blondes !

Moi je la trouve simplement belle !

Alors en lisant ce récit, représentez-vous une très belle femme, comme vous les aimez, qui vous fait rêver et vous comprendrez mieux mon attitude face aux aventures qui nous sont arrivées.

De plus, je dois être honnête avec vous, tout ce que je vais vous raconter n’est peut-être pas vraiment arrivé.

Beaucoup de choses sont vraies, d’autres je pense qu’elles sont vraies tellement j’ai désiré que cela arrive.

Ce que j’ai vécu, je l’ai tellement rêvé ou fantasmé que je n’arrive plus à distinguer le vrai du faux !

Mon récit n’est pas dans l’ordre chronologique.

Il suit l’ordre de mes souvenirs.

J’ai rencontré Claire lorsque j’avais trente-deux ans et elle, en avait trente.

Aujourd’hui j’ai cinquante-quatre ans.

Toutes les aventures que je vais partager avec vous ne se sont pas passées les unes derrière les autres.

Entre chaque aventure, un certain temps est passé.

Notre vie n’a pas été une alternance de jeux coquins.

Nous n’avons pas vécu comme des pervertis.

Nous avons certes, parfois, simplement rendu notre quotidien un peu plus sensuel que « la norme ».

Les amis et personnes qui ont, parfois, malgré elles, partagé ces moments, ont, j’en suis certain, elles aussi, profité de ces instants.

1

Mes ateliers sont situés à Bruxelles.

C’est un bâtiment datant de plus de cent ans.

Mon père y a apporté beaucoup d’amélioration et est en parfait état.

Les bureaux sont à l’étage et ont de grandes fenêtres donnant sur l’atelier.

En général, je suis le premier arrivé.

Après avoir fait une visite de l’atelier, comme tous les matins, je consulte mes mails avant tout autre chose.

Ce matin, mon attention est retenue, par un mail de rappel.

Il me semble déjà avoir vu passer ce nom-là : Claire Duval.

Il s’agit d’une demande de devis.

Je demande à Maryline, ma secrétaire si Christophe, notre deviseur est déjà passé chez cette cliente ? Où a-t-on fixé un rendez-vous ?

— Non, monsieur, je ne vois aucun rendez-vous.
— Et a-t-on établi un devis ?
— Non plus, monsieur, Christophe est en congé depuis quinze jours et ne recommence que la semaine prochaine.
— Bon, écoutez, prenez un rendez-vous avec cette cliente en soirée, je vois qu’elle habite à Woluwe.

Je passerai en rentrant, c’est sur mon chemin.

— Bien monsieur j’essaie d’obtenir un rendez-vous et je vous enverrai la copie du mail de confirmation.
— Merci, Maryline.

Je termine la lecture de mails, la routine.

Des notes d’envois, quelques factures de nos fournisseurs.

Je regarde l’état d’avancement des chantiers, c’est ce qui me met le plus de stress.

Heureusement, j’ai Martino pour m’épauler.

Il a débuté dans nos ateliers comme apprenti, alors que je n’avais que onze ans.

Depuis, il est passé par tous les stades de nos activités.

Mon père l’appréciait très fort, il l’a nommé chef.

Non pas chef d’atelier, mais tout simplement chef !

Il connaît l’entreprise aussi bien que moi.

D’ailleurs, lorsque je m’absente quelques jours, je lui remets les clefs des bâtiments et il en devient le patron provisoire.

Comme il se plaît à dire lui-même « je fais partie des murs ».

D’ailleurs, ce midi, je l’ai invité à déjeuner ensemble.

Rien de spécial, juste une brasserie pas loin d’ici.

Je sais qu’il aime ça et cela nous permet de parler boulot, dans un autre environnement.

Il n’a que cinq ans de plus que moi, mais il a un regard, plutôt paternel sur moi.

Lorsque mes parents sont décédés dans ce stupide accident, je n’avais que vingt-trois ans.

Martino, lui, à ce moment-là, il en avait vingt-huit, il avait déjà été nommé chef et comme mon père voulait que je passe par tous les stades de la société, à ce moment-là, j’étais ouvrier sur chantier.

Martino était, en quelque sorte, mon chef.

À présent, je suis son patron et cela nous rapproche un peu plus.

Nous avons abusé de dessert, nous revenons au bureau avec un peu de retard.

Cela crée, parfois, de la jalousie de la part des autres employés, vis-à-vis de Martino.

Pour contrer cela, nous avons mis au point, un petit stratagème.

Nous traversons les couloirs en tenant un dossier ouvert devant nous, et nous ne parlons que du dossier.

Ça rassure les autres employés, nous ne parlons que de boulot, j’essaie de ne pas montrer qu’il a quelques privilèges.

Le lendemain matin, je vois la confirmation de rendez-vous avec cette Claire Duval pour le jeudi, dix-neuf heures trente.

Je prends note de son adresse et le numéro de son portable.

Il y a bien longtemps que je n’ai plus été en clientèle, j’ai abandonné cela très vite.

C’est la tâche la plus ingrate de mon métier. Il faut savoir composer avec les desiderata du client, la faisabilité du projet et la marche bénéficiaire de l’entreprise.

Me voici devant la porte de son immeuble.

Je cherche son nom sur le clavier et je sonne.

Une jolie voix me dit que c’est au deuxième gauche en sortant de l’ascenseur.

Je prends l’ascenseur, je commence à me demander ce que je fais ici.

Moi, le patron d’une entreprise en menuiserie employant vingt-trois personnes, je me déplace pour un boulot qui va sans doute nous rapporter trois francs six sous !

Je descends de l’ascenseur, la porte du deuxième gauche s’ouvre.

Si j’étais croyant, je dirais que je viens de voir apparaître la Sainte Vierge.

— Vous êtes monsieur de Säntis ?
— Oui, madame Duval, je viens pour le devis.
— Suivez-moi, je vous prie.

Je me dis qu’une belle femme comme ça, je suis prêt à la suivre ou elle veut.

Elle m’introduit dans un appartement au décor sobre.

Elle m’invite à passer dans le salon et m’asseoir, me propose un rafraîchissement.

J’accepte volontiers. Le verre à la main, j’admire son visage, je dois rester concentré pour saisir les mots qu’elle me dit.

Elle est propriétaire de deux étages et elle souhaite, rejoindre les deux appartements par un escalier intérieur.

Je prends toutes les mesures, lui propose quelques photos de nos réalisations.

Elle m’indique le style qu’elle préfère.

Je prends congé en lui promettant que je lui enverrais un projet au plus vite.

Je suis dans la voiture, en route vers chez moi.

Je ne pense qu’à elle.

Ce n’est pas qu’elle soit canon comme certaines pin-up de la TV.

Elle est tout simplement féminine !

Elle est la plus jolie femme que je n’ai jamais vue.

Toute la soirée, je n’ai pensé qu’à cette femme.

Je crois que je viens d’avoir le coup de foudre !

Le lendemain je tends le dossier à Maryline.

— C’est le dossier de madame Duval, faites établir un devis svp.

Mais ne l’envoyez pas, je veux d’abord le consulter.

— Bien monsieur, ce sera fait comme vous le voulez.
— Merci Maryline.

Je retourne à mon bureau, avec dans mes yeux, comme image de fond, le visage de Claire !

Dans ma tête ce n’est déjà plus, madame Duval, c’est Claire.

Plusieurs jours se passent, et chaque jour, je consulte ma boîte à messages de Maryline, pour voir si le devis y est.

Cette fois, ça y est, je vois : Dossier 3253/215/9365 Claire Duval.

Je demande que l’on ne me dérange pas.

Je consulte le devis ligne par ligne, je ne souhaite pas qu’il y ait une erreur.

J’y apporte quelques corrections, je diminue le prix de plusieurs postes.

Je tiens à ce que ce devis soit accepté.

Je l’insère dans un courrier par mail et je l’envoie à Claire.

Je sais que c’est stupide, mais je sens mes pulsations cardiaques monter.

Je n’ai fait que lui envoyer un devis par mail, mais je me fais tout un cinéma.

Une semaine après je consulte mes mails, toujours pas de réponse de Claire.

Je suis angoissé, et si elle ne me répondait pas ?

Je prends mon courage à deux mains, je consulte sa fiche et je compose son numéro de portable.

— Allo !
— Bonjour madame Duval, ici de Säntis, excusez-moi de vous déranger, je vous contacte juste pour vérifier que vous avez bien reçu notre devis.
— Mais vous ne me dérangez pas, effectivement, je l’ai reçu et d’ailleurs j’allais vous contacter pour vous signaler mon accord.
— Très bien, madame, si vous le désirez, on peut se revoir pour affiner le projet.
— Oui, bonne idée, on peut déjà fixer un rendez-vous ?
— Certainement, dites-moi quelles sont vos disponibilités ?

Nous prenons rendez-vous dans mes bureaux pour la semaine suivante.

Enfin, nous sommes le jour du rendez-vous.

Je regarde la montre fixée sur le mur de mon bureau tous les quarts d’heure, non pas qu’elle soit en retard.

C’est moi qui suis impatient.

J’ai fixé le rendez-vous vers dix-sept heures, j’ai établi un plan, pour éventuellement inviter Claire à boire un verre.

Enfin le moment que j’attendais, Maryline, me prévient de son arrivée.

— Monsieur de Säntis, madame Duval est là.
— Faites-la entrer, merci.

Je jette un dernier coup d’œil pour vérifier que tout soit en ordre dans mon bureau pour accueillir Claire.

Elle entre, je sens comme des vibrations dans mon corps.

Je me contrôle, je me lève, lui sert la main et l’invite à s’asseoir.

Nous regardons le projet ensemble, cela lui convient.

De commun accord, nous décidons de nous tutoyer, vu que nous sommes dans la même tranche d’âge.

— OK pour les travaux, donne-moi le bon de commande, je vais le signer.
— Si tu préfères réfléchir encore un peu…
— C’est tout réfléchi.
— Tiens alors, signe pour accord sur le bas de la page.

Claire prend le contrat, se saisit du stylo et appose sa signature.

— Merci pour ta confiance.

Je vois qu’il est déjà dix-neuf heures, ça te dit d’aller boire un verre ou dîner pour fêter ça ?

— Volontiers, à condition que tu me déposes chez moi, aujourd’hui je suis venue en métro, mais le soir je n’aime pas l’emprunter.
— Pas de souci, je te dépose en rentrant, c’est sur mon chemin.

Nous allons dîner à la brasserie, pas loin de mon bureau.

Nous marchons côte à côte. J’ai envie de lui prendre la main, mais je m’abstiens.

Nous nous installons face à face. Je n’en reviens pas qu’elle ait accepté de dîner avec moi.

J’ai l’impression que le garçon me regarde avec étonnement.

Depuis toutes ces années, que je viens ici, c’est la première fois que je suis en compagnie d’une femme et de plus, une super belle femme.

Je la regarde et j’en suis sûr, je suis amoureux d’elle.

Tout me plaît en elle.

Sa façon de tenir les couverts, la douceur de sa voix, sa manière courtoise de parler avec les serveurs.

Nous parlons de tout et de rien.

Je voudrais que ce moment ne s’achève pas.

Mais il se fait tard et je constate que nous sommes parmi les derniers clients.

Je règle l’addition et nous sortons.

Nous marchons jusqu’à ma voiture.

Je la ramène chez elle.

Elle me donne un bisou sur la joue, elle sort de la voiture et rentre sans se retourner !

Rien de très poétique ou d’extravagant.

Le lendemain, je l’ai appelée, pour lui dire que j’étais tombé amoureux d’elle, et que si elle était d’accord, on pourrait se revoir bientôt !

Claire me dit qu’elle aussi, est tombée amoureuse de moi et qu’elle souhaitait me revoir.

On consulte nos agendas, le seul jour où Claire est libre c’est dimanche.

— Pour moi ça irait aussi, mais vers treize heures j’ai un vieux pote qui vient à la maison. Je ne peux pas le décommander.
— Bon, OK pour dimanche, tu me présenteras ton ami.
— Mais viens un peu plus tôt, on pourra bavarder seuls.

2

Dimanche, onze heures, on sonne, je vais au parlophone, c’est Claire !

Mon cœur se met à battre la chamade, je bredouille :

— Je t’ouvre.

J’ouvre le portail, j’entends crisser les pneus sur le gravier, je reprends ma respiration et vais rejoindre Claire sur le parking.

Claire descend de sa voiture, elle est habillée avec une petite robe chemisier, de couleur crème boutonnée sur l’avant.

Une jolie ceinture brune, autour de la taille qui lui fait ressortir toute sa féminité !

Elle est encore plus belle que je le pensais !

Elle vient vers moi et m’embrasse.

Un petit baiser sur les lèvres.

Le premier baiser ! je crois que ne l’oublierai jamais.

Claire regarde autour d’elle, elle est un peu surprise par la propriété.

Elle me dit :

— Waouh, c’est chez toi ici ?
— Oui, c’est la maison que m’ont laissée mes parents et dont j’ai fait de nombreux travaux de rénovation.

Viens, je vais te faire visiter.

Je l’entraîne à l’intérieur de la maison et lui fait visiter les pièces de vie.

— Cela se voit que tu es menuisier, même l’âtre de la cheminée est en bois.
— Tu trouves qu’il y en a trop ?
— Non, au contraire, j’aime beaucoup ça.

La déco est très chaleureuse, on doit certainement se sentir bien les soirs d’hiver assis face à la cheminée.

— Viens, maintenant je te fais visiter le jardin !

J’emmène Claire vers le jardin et là encore elle s’exclame waouh !

C’est un énorme jardin, il est orné de fleurs, de nombreux arbres et il y a un chemin en gravier qui permet de faire tout le tour sans marcher sur la pelouse.

À l’arrière de la maison juxtaposée à une très grande terrasse, une piscine de belle dimension avec son poolhouse que j’ai construit moi-même et dont, je l’avoue, je suis assez fier !

Il est très grand, et il possède tout, pour le rendre le plus confortable possible. En plus d’un salon d’extérieur, j’ai installé une cuisine avec BBQ.

Claire est en extase, elle me dit que c’est la première fois qu’elle voyait une propriété comme celle-là !

On fait le tour de la piscine, on s’assied dans le poolhouse.

Je lui propose une coupe de champagne.

Je lui explique sommairement, le fonctionnement de filtrage de l’eau de la piscine.

Elle me demande si l’eau de la piscine est chaude, je lui dis qu’hiver comme été, elle est réglée sur vingt-huit degrés.

— Il est midi, je peux faire un plongeon ?
— Oui, bien sûr, il y a des serviettes de bain en suffisance, mais je n’ai pas de maillot à te prêter.
— C’est obligé pour aller dans l’eau ?

Je n’ai pas eu le temps de répondre.

Sa robe se trouva sur le fauteuil, elle ne portait pas de soutien-gorge, ce que je n’avais pas encore constaté !

Elle fit descendre sa culotte, elle la déposa délicatement à côté de sa robe et se dirigea droit dans la piscine.

J’en ai le souffle coupé.

Elle s’est déshabillée devant moi sans la moindre hésitation !

Mon Dieu qu’elle est belle.

Je reste là, à la regarder nager, nue, dans ma piscine !

J’ai envie de la rejoindre, mais, je regarde ma montre, Armand, mon pote, va bientôt arriver !

Que faire, prévenir Claire de son arrivée ?

Une espèce d’envie de la montrer nue, à Armand, me traverse l’esprit.

Puis je me suis dit que cela incommoderait peut-être Claire et je risque de la faire fuir !

Je m’accroupis sur le bord de la piscine et fais signe à Claire de s’approcher.

Elle vient vers moi et je lui explique que mon copain va arriver.

En souriant, elle me dit :

— Je suppose que tu préfères que je reste nue pour ton copain ?
— Oui ! euh, non ! enfin, fait comme tu veux !

Heureusement la sonnette retentit et met fin à la discussion et je dis simplement, je vais ouvrir la porte à Armand !

Armand est un de mes meilleurs amis. Nous avons été au secondaire ensemble, puis lui est allé à l’université et moi j’ai rejoint l’atelier de mon père.

Nous continuons à nous voir de temps en temps.

Lorsque nous trouvons un créneau dans nos activités, nous faisons une partie de tennis soit à nous deux, ou bien souvent avec deux autres potes.

Armand avait décidé qu’avant de rentrer dans la vie active, il ferait le tour du monde.

Je ne sais pas s’il en a réellement fait le tour complet, mais il y a quelques jours, il m’a téléphoné pour m’informer de son retour.

Je l’ai invité à passer le dimanche après-midi avec moi.

Il a bien évidemment accepté mon invitation.

Invitation que je suis obligé, à présent, de partager avec Claire.

Je rentre dans la maison, j’ouvre la porte et je vais accueillir mon ami.

On se dit bonjour comment tu vas, et tous les bienvenus d’usage.

J’entraîne Armand vers la terrasse, sans le prévenir de la présence de Claire.

Je ressens un sentiment bizarre.

Je suis partagé entre l’envie que Armand voie Claire dans son plus simple appareil et dont j’en suis assez fier, et un sentiment de jalousie.

Nous voilà devant la piscine, elle est toujours dans l’eau, Armand me demande qui c’est, je lui dis que c’est Claire, ma nouvelle petite amie.

Armand ne s’est pas encore aperçu qu’elle nage nue.

Claire nage en direction du poolhouse et sort de l’eau.

On la voit de dos, elle se dirige vers le poolhouse, elle prend une serviette et s’y enroule dedans.

Je suis soulagé, Armand a vu Claire nue, mais seulement de dos, elle est magnifique !

Armand, ne rate pas un seul instant de ce spectacle.

Il me regarde et me dit :

— Pas farouche ta nouvelle copine et de plus elle est terrible !

Félicitation mon salaud.

— Viens, je vais te la présenter.

Nous la rejoignons et je fais les présentations.

Armand lui tend la main, mais Claire avec un peu de malice lui dit :

— Je pense que maintenant, faisant allusion au fait qu’il lui avait vu ses fesses, nous sommes assez intimes, on peut s’embrasser, non ?

Elle joint le geste à la parole et embrasse Armand comme elle le ferait avec n’importe quel ami.

Confortablement installés, nous prenons l’apéro.

L’ambiance est joviale.

Armand nous relate ses aventures des derniers mois.

Il nous narre ses anecdotes de voyages.

Claire s’intéresse aux récits de Armand, elle lui pose beaucoup de questions, il est très fier de son expédition.

Elle semble connaître beaucoup de choses sur les pays que Armand a visités.

Il est séduit par sa connaissance générale.

J’en suis presque jaloux, je n’ai rien de spécial à raconter.

Cela fait des années que je ne suis pas parti en vacances.

Je me suis complètement investi dans ma société.

Et puis Armand est un très bel homme.

Je ne veux pas que Claire soit séduite par ses aventures et sa peau bronzée.

Mais comme pour me rassurer, sans y prêter attention, Claire et moi, nous nous sommes retrouvés assis l’un contre l’autre, mon bras au-dessus de son épaule.

Comme un vieux couple, alors que nous nous étions à peine embrassés une fois ! je suis fier que mon ami nous voit si proches.

Je leur explique, que je ne me suis pas cassé la tête pour le déjeuner, j’ai commandé des pizzas et qu’elles seraient livrées vers quinze heures, nous avions donc le temps de savourer notre apéro.

Je ne sais pas comment il en a eu l’idée, mais Armand a proposé que ce soit Claire qui aille réceptionner les pizzas, mais qu’elle reste habillée seulement de la serviette !

Cela serait rigolo de voir la tête que ferait le livreur !

Claire nous dit seulement chiches ?

Il est presque quinze heures, la sonnette retentit, ce ne pouvait être que le livreur de pizzas.

Claire sans hésitation, se lève, toujours avec sa serviette, et d’un pas décidé se dirige vers la porte, mais quelle ne fut pas notre surprise de la voir, avant d’ouvrir la porte, se débarrasser de sa serviette et nue comme un ver ouvrir la porte au livreur.

OH putain ! elle ose me dit Armand, avec admiration.

Je ne réponds rien, je suis comme tétanisé.

Je ne m’attendais pas à ça.

De plus, après avoir discuté un instant avec le livreur, elle ferme la porte et sans remettre la serviette, tenant les pizzas, elle vient vers nous sans le moindre signe de pudeur.

En arrivant, elle dit simplement :

— Elles sentent bon, on va se régaler !

Elle dépose les boîtes s’assied et nous demande quels morceaux de pizza nous voulons.

Armand et moi sommes ravis du moment, c’est la première fois que nous sommes servis par une femme complètement nue.

Et en plus, la pizza est vraiment bonne.

Au fur et à mesure que nous déjeunons avec Claire dans cette tenue, nous nous y habituons.

Nous arrivons à ne pas lorgner son corps à tout bout de champ !

On discute de tout et de rien, après le déjeuner, Claire va se baigner et nous invite à la suivre, après un petit moment d’hésitation, nous nous mettons nus et nous allons nous baigner avec Claire.

On joue beaucoup, nos corps, parfois s’effleurent, mais bizarrement, aucun sentiment sexuel.

Juste trois amis qui jouent dans l’eau et dont le moment nous est particulièrement agréable.

Armand a pu constater que Claire et moi sommes amoureux depuis très peu de temps et que rien ne s’est encore passé entre nous.

En fin d’après-midi, il a invoqué une fausse excuse pour nous laisser seuls.

Je n’insiste pas pour qu’il reste.

Sur le pas de porte, en le raccompagnant, je lui serre la main et lui dis merci pour sa compréhension.

Je lui fais un clin d’œil, je referme la porte derrière lui et retourne retrouver Claire.

Quelle ne fut ma surprise, en rentrant, Claire, qui est encore nue, court vers moi, elle me saute dans les bras et m’embrasse comme si c’était la dernière fois.

Elle ne s’arrête que pour me dire, je t’aime ! Je t’aime ! Je t’aime.

— Moi aussi je t’aime. Oh, que tu es belle.

3

Je la prends dans les bras, et je vais dans la chambre, je la dépose sur le lit.

Je la caresse partout, je ne néglige pas un seul centimètre de son corps.

Ce ne sont pas des caresses préliminaires avant une pénétration.

Ce sont des caresses d’un mec tout à fait ébloui par la femme qui se trouve là, nue sur son lit.

Même dans mes rêves je n’ai imaginé une femme aussi douce.

Je recouvre son corps de baisers, je n’ai jamais été aussi heureux qu’à ce moment.

Puis nous faisons l’amour, le véritable amour, pas une relation sexuelle.

Je lui demande si elle veut passer la nuit avec moi.

Elle me dit que oui, qu’elle aussi veut dormir avec moi.

Mais elle doit être à son bureau à neuf heures maximums.

Nous nous endormons ensemble.

Je me réveille avant elle, je ne peux m’empêcher de la regarder dormir nue, offerte à mon regard.

Je lui dépose un baiser sur les lèvres et je lui dis :

— C’est l’heure, thé ou café ?
— Café, mon amour.

Quel moment, mes pieds ne touchent plus le sol, elle vient de m’appeler son amour.

Nous nous dirigeons vers la cuisine, moi en boxer et Claire a passé sa robe, mais en ne boutonnant qu’un seul bouton, celui du milieu.

Je nous sers le café, et deux croissants.

Je la regarde, avec sa robe mal fermée et je lui demande, si elle se met tout le temps nue devant n’importe qui ?

Claire m’explique que depuis toute petite, dans sa famille avec ses cousins ou cousines, et même les amis de ses parents ils se montrent nus sans aucun souci.

Et forcément être dénudée, pour elle, est une chose tout à fait naturelle.

Je la regarde et je lui dis que je comprends, mais lorsqu’on sera marié, j’aimerais qu’elle ne se balade pas toujours toute nue.

— Mariés ? J’ai bien entendu mariés ?

Tu viens de me demander en mariage ?

— Oui, je te veux comme épouse.
— Pour moi, il est évident, que nous allons nous marier, et toi ? Tu veux bien devenir ma femme ?

Pour toute réponse, elle m’embrasse langoureusement.

— Mon mari me dit-elle, si on se faisait porter pâle aujourd’hui ?
— Bonne idée.

Je la soulève et je l’emmène dans la chambre et ce qui s’est passé est trop fort et trop intime, donc je ne vais pas vous le raconter.

Nous passons la journée au bord de la piscine.

Nous discutons de notre avenir.

Nous décidons d’un commun accord que nous habiterions ici, dans ma maison.

Nous ne ferons pas de contrat de mariage et par conséquent tout ce qui est à moi sera à elle, et inversement, nous tenons à tout partager.

Nous nous mettons d’accord pour quelques formalités et quelques projets d’avenir.

Claire ne souhaite pas avoir d’enfant, elle ne veut pas reproduire son expérience.

Moi non plus, j’ai eu une enfance heureuse, mais la perte de mes parents m’a été très douloureuse.

Je lui parle de la journée d’hier et de son comportement que je qualifie d’exhibitionnisme.

J’ai pu constater qu’elle n’a aucune retenue.

Je lui explique que, si pour elle, se mettre nue est simplement naturel, pour moi c’est tout le contraire.

J’ai toujours été très pudique et me mettre nu devant les autres m’est très difficile.

En revanche, lorsque je l’ai vu se mettre nue sans aucune pudeur, devant mon ami Armand ou le livreur, j’ai ressenti un bien-être indéfinissable.

Je lui demande de continuer, après notre mariage à se mettre nue, mais uniquement par jeu, pour me faire plaisir.

Je souhaite que d’autres hommes la voient nue et l’admirent.

Pas comme dans un camp de naturistes ou tout le monde est nu et la voit sans la regarder !

Je veux les voir, la regarder, voir leur excitation à la vue de son corps.

Je veux voir leurs yeux contempler son corps.

Malgré mes explications quelque peu ambiguës, Claire m’a très bien compris.

Elle m’a dit comprendre ce que j’attends d’elle, ce qui me plaît et qu’elle le fera pour autant que cela nous procure du plaisir !

Nous avons convenu, que lorsqu’une occasion de « jeu d’exhibition » se présentera on se donnera une espèce d’accord qui se fera par soit par un regard, soit, si nous ne sommes pas ensemble par un simple SMS « OK » pour prévenir l’autre que quelque chose de plus ou moins érotique va se passer et de cette manière, ne pas être cocu, mais complices.

4

Il ne m’a pas fallu attendre fort longtemps, pour constater que Claire était déterminée à exhiber son corps, pour satisfaire mes fantasmes.

Pour notre voyage de noces, bien que précipité, j’ai voulu marquer le coup.

Nous nous sommes rendus dans une agence de voyages de luxe, et nous avons choisi un itinéraire de rêve.

Nous traverserons l’Amérique centrale, d’ouest en est.

Une voiture sans chauffeur sera mise à notre disposition et nous suivrons un itinéraire où, hôtels, repas, et même croisière de cinq jours sont prévus.

La durée totale de notre parcours est de vingt-quatre jours.

L’employé de l’agence nous demande tous les documents nécessaires.

Il nous promet de s’en occuper personnellement.

Nous lui remettons tous ce qu’il nous demande.

Mais il nous demande de nous faire vacciner de plusieurs vaccins obligatoires dans certains pays que nous allons traverser.

Mais vu la date rapprochée du départ, nous devons lui procurer les certificats de vaccination pour le lendemain soir, au plus tard sinon il va falloir décaler la date de départ.

Et ça, je ne le veux pas, je tiens à partir dès le lendemain de notre mariage.

Tout est organisé pour mon atelier.

Je me demande comment se faire vacciner pour le lendemain dix-huit heures ?

Je téléphone à mon pote, André, qui est devenu mon médecin, je lui explique la situation.

Il me demande une heure pour trouver la solution.

Après une heure il me téléphone et me dit qu’il aura les vaccins pour le lendemain treize heures et que nous pouvons passer à son cabinet, après quatorze heures, il termine son service, mais il peut nous recevoir exceptionnellement.

Je suis rassuré, nous pourrons partir en voyage de noces.

Nous nous rendons à son cabinet à l’heure prévue.

Je lui présente Claire, ma future épouse, je lui raconte notre rencontre, le mariage dont il est invité à assister, et notre fameux voyage de noces.

André me demande de passer en premier, d’enlever ma chemise et me fait cinq injections tantôt sur le bras gauche tantôt sur le bras droit.

Il retourne à son bureau et il me prépare les attestations.

Puis s’adressant à Claire :

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