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Il arrive que le passé nous retrouve au coin d’une rue, avec un parfum familier et un regard qui ravive l’incendie. Les corps se reconnaissent avant les mots, les silences se chargent de souvenirs… et parfois, de vengeance. Dans cette collection de récits brûlants et charnels, Eva Rossi explore les glissements de pouvoir, les fissures du désir et les métamorphoses intimes d’hommes et de femmes pris dans la tourmente de leur sensualité. Chaque histoire est une immersion raffinée dans l’intime, un voyage troublant au cœur du plaisir et de la perte de contrôle. La nouvelle éponyme, De Mâle à Soumis, retrace la chute lente et délectable d’un homme sûr de lui, ancien amant dominateur, qui croyait avoir conquis pour toujours le cœur et le corps d’Héléna. Mais lorsqu’elle ressurgit dans sa vie, dix ans après l’avoir trahi, une autre femme se révèle : souveraine, indomptable… irrésistible. « Elle m’a serré dans ses bras comme si elle ne m’avait jamais quitté. Et moi, ivre de sa peau, je n’ai rien demandé. Son regard disait tout : cette fois, c’est elle qui mènerait le jeu. » Entre domination inversée, revanche sensuelle et jeu de miroirs psychologique, ces histoires révèlent des personnages pris au piège de leurs fantasmes les plus inavouables. Quand l’orgueil se désarme, le plaisir devient abandon.
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Seitenzahl: 88
Veröffentlichungsjahr: 2025
De Male a Soumis
Histoires Erotiques de Sexe Explicite Hard pour Adultes - Contes Interdites et Taboues
______________________
Eva Rossi
Sommaire
Imprint
Introduction
Avant de commencer...
Max et moi
Samyna
De mâle à soumis
Première expérience avec Caroline
Zoe
La tortionnaire aux fesses à l'air
Avant de partir...
© 2025 Eva Rossi
Photo de couverture : Canva
Impression et distribution pour le compte de l'auteur :
tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne
L'ouvrage, y compris ses parties, est protégé par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu. Toute utilisation est interdite sans son accord. La publication et la diffusion sont effectuées sur ordre de l'auteur, à contacter à l'adresse suivante : Eva Rossi, Friedrichstraße 155, 10117 Berlin, Allemagne.
Adresse de contact selon le règlement européen sur la sécurité des produits : [email protected]
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Beaucoup des contes passionnantes à vivre seul ou en compagnie.
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Un bisou et une bonne lecture, Eva!
Je m'appelle Cécile, j'habite à Paimpol, j'ai 36 ans. Je mesure 1,64 m, j'ai un beau corps, un peu rond, et je m'aime comme ça !
Hier soir, après avoir dîné avec des amies, je suis passée devant l'immeuble de Max, un de mes ex. Un homme de 54 ans, beau et sympathique, avec qui je suis sortie pendant six mois, il y a maintenant cinq ans.
Il était doux, tendre et énergique, et je l'aimais beaucoup. Mais notre conception du couple était trop différente.
J'avais 31 ans, je voulais me marier et avoir trois enfants. Il était divorcé et ne voulait pas se remarier.
« Je ne serais pas un bon père ! J'ai déjà essayé ! ».
Nous nous sommes séparés en bons amis et nous nous voyions de temps en temps chez des amis communs. Je l'ai regretté parfois, mais le souvenir de nos différences m'empêchait de l'appeler.
Résultat : cinq ans plus tard, je n'avais toujours pas d'enfants, mais en revanche, j'avais une belle collection de salauds, d'immature et d'imbéciles dans mon placard.
Nous ne nous étions pas vus depuis trois ans et je n'avais plus son numéro. Il était tôt, il y avait de la lumière chez elle, alors j'ai décidé de monter sans prévenir.
Il m'a ouvert la porte, j'ai vu dans ses yeux qu'il était heureux de me voir et, avec son beau sourire, il m'a invité à entrer. Il avait changé de meubles, mais je me suis tout de suite senti à l'aise, comme chez moi.
Un torrent de bons souvenirs a envahi ma mémoire.
Max buvait du whisky et m'en a proposé un verre. Excellent !
La première gorgée m'est montée à la tête, surtout parce que j'avais déjà bu un peu pendant le repas.
Nous avons discuté de tout et de rien pendant un bon moment. Je me sentais très à l'aise en sa compagnie.
En parlant de mon travail (je suis violoncelliste), je me suis soudainement rappelé que j'attendais un e-mail de confirmation pour un concert. Je lui ai demandé si je pouvais vérifier sa boîte mail et il a accepté, bien sûr.
Je me suis assis devant son grand écran, j'ai touché la souris et... boum ! Gros plan sur une fille qui se faisait pénétrer les deux orifices avec un poing.
Mon ami est devenu rouge comme une tomate et a balbutié des excuses tout en se dépêchant de fermer la fenêtre.
Je lui ai saisi la main.
« Lâche-moi, ça m'excite ! ».
Silence... regards...
« D'accord, mais il faut voir le début de la scène pour vraiment l'apprécier ».
Il est revenu et a remis le film.
J'avais déjà pensé au fisting, j'avais vu quelques scènes, mais là, voir cette femme se faire prendre par deux mains, voir comment ils lui ouvraient les deux trous en même temps, ça m'a fait frissonner.
Max, bien sûr, s'en est aperçu.
« Tu as déjà essayé ? ».
— « Non, jamais. Certains amants ont essayé, mais ça me faisait trop mal ! ».
« Si tu en as vraiment envie et que tu le fais bien, ça ne fait pas mal. Ou plutôt, la douleur se transforme en plaisir. »
« Tu as changé ! ».
« Bien sûr que oui ! Après notre aventure, comme tu peux l'imaginer, j'ai rencontré d'autres personnes. Entre autres, une femme très masochiste, avec qui je suis resté quelques mois. Elle m'a quitté parce que je ne la frappais pas assez et que je refusais de jouer avec des aiguilles. Mais j'ai gardé le matériel. Si ça te dit... ». Il rit et alla remplir nos verres.
Je restai silencieux. Toutes sortes de pensées se bousculaient dans mon esprit. Et surtout, je sentais la chaleur monter et mon sexe se ramollir. J'avais la tête qui tournait.
Je me traitais de salope, de pute et, en même temps, je me disais qu'une occasion pareille ne se présenterait plus avant longtemps.
Il se rassit et, galamment, tenta de reprendre la conversation sur la musique. Je l'interrompis :
« Je te fais entièrement confiance !
C'est décidé ! Ce soir, je veux réaliser un vieux fantasme que j'ai toujours eu peur de révéler à mes autres partenaires.
Je veux que tu m'attaches et que tu me fasses tout ce qui te passe par la tête.
Je veux être complètement soumise et sans défense.
Mais si je te le demande, promets-moi que tu t'arrêteras immédiatement.
— « Je te le promets. Mon but est de te faire jouir, c'est ça qui m'excite ! ».
— « Je m'en souviens... ». Cela dit, je me penche vers lui et lui donne un baiser passionné sur la bouche. Je viens de signer notre « contrat ».
Il me propose d'aller dans la salle de bain pour me mettre à l'aise.
Je reviens en sous-vêtements après m'être rafraîchi.
Max a étendu un drap en plastique et un drap de plage sur le lit.
Il me complimente :
« Tu es encore plus belle qu'avant ».
« Et toi, tu n'as pas changé du tout. Bon, tu as quelques cheveux blancs sur les tempes, mais ça te va bien ! ».
Il allume un joint, ça sent bon. Ça aussi, ça me ramène en arrière.
« Passe-moi ça ». Je tire une bouffée... C'est bon !
Max me dit :
« Ça te va si on recommence ? Ça restera entre nous. Je te donnerai une copie et je te promets que je ne la montrerai à personne, ni ne la mettrai sur Internet... ».
Une fois de plus, je lui ai accordé ma confiance. Il est vrai qu'il avait toujours scrupuleusement tenu ses promesses.
En une minute, il installa une caméra et un projecteur.
Il m'a fait m'allonger sur le bord du lit, avec un gros coussin sous la tête, m'a soulevé les genoux en les écartant, a passé mes coudes sous mes mollets et m'a fait saisir mes pieds par l'extérieur. Vous me suivez ?
Maintenant, il passe la base de ses doigts entre les orteils, jusqu'au bout, et enroule le pied et la main avec plusieurs tours de ruban adhésif. La description est laborieuse, mais l'effet est là !
Avec deux tours de ruban adhésif, je suis immobilisée, sans défense et à sa merci.
Un frisson énorme m'a parcouru de la tête aux pieds et vice versa.
Max a ri.
« Je savais que tu aimerais cette façon rapide de t'attacher. »
Ce garçon est toujours aussi efficace !
Il s'est allongé sur moi et m'a donné un énorme baiser, parfois délicat, effleurant à peine mon corps, parfois avec tout son poids, me suffoquant presque. Puis il est descendu un peu, jouant avec mes seins, et encore plus bas, me léchant à travers ma culotte. Il m'a caressée ainsi pendant un moment. C'était très agréable.
Puis, en se redressant, il a dit :
« Passons aux choses sérieuses ! ».
Et il a sorti un énorme couteau de chasse !
J'ai failli m'évanouir !
Je me suis vue mourir, mise en pièces par un tueur en série.
C'est vrai, il semblait inchangé, en apparence. Charmant et attentionné comme toujours, mais qui peut savoir ce qui peut arriver dans la vie des gens en trois ans.
Tout à coup, il avait l'air sinistre. Il a fait glisser la lame le long de mon corps, en entourant ma poitrine, en me poignardant plusieurs fois à l'abdomen, puis au nombril, aux cuisses, aux fesses, remontant vers ma poitrine pour la poignarder là aussi. Il a passé la lame sur mon cou et l'a fait descendre jusqu'à mon sexe. Il a fait glisser la lame le long de ma culotte.
J'étais paralysée par la peur.
Soudain, d'un mouvement rapide, il a coupé ma culotte et a enfoncé violemment la lame dans le bois du lit, à un centimètre de ma chatte. J'ai eu un orgasme terrifiant. J'ai été secouée par des spasmes qui ont fait cogner mon clitoris et mon anus contre la lame enfoncée entre mes jambes.
Max m'a laissée ainsi.
Après avoir repris mon souffle, j'ai examiné ma situation. Il n'y avait aucune trace sur mon ventre ni sur ma poitrine, à part quelques rougeurs, bien sûr. Le couteau était enfoncé profondément dans le lit, la partie arrière large et lisse de la lame tournée vers moi. Il n'était pas devenu fou, il contrôlait tout. Ce salaud jouait avec mes nerfs !
Peut-être que je ne mourrais pas cette nuit-là.