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Quand les corps s’échauffent, les cœurs s’embrasent… Dans cette collection de récits érotiques contemporains, Eva Rossi explore avec une plume voluptueuse les frissons du désir, les pulsations du plaisir et les frôlements troublants entre amants, inconnus ou amis. Chaque histoire, ancrée dans une France estivale, sensuelle et vibrante, saisit l’instant précis où la tension glisse vers l’abandon, où les regards se font mains, et où le silence se remplit de soupirs. En Vacances, récit phare de ce recueil, nous entraîne dans la moiteur d’un été caniculaire, où un simple barbecue entre amis devient le théâtre d’une tension charnelle irrésistible. À l’ombre d’un ventilateur, Geneviève, sublime dans sa jupe en jean effleurant la peau, croise le regard brûlant de l’hôte. Mais c’est l’arrivée inattendue de Jennifer, avocate à la beauté magnétique, qui fait chavirer l’équilibre fragile des convenances. « Il s'était approché d’elle sans un mot. Le souffle chaud de la soirée semblait s’engouffrer entre leurs corps. Le désir, lui, était déjà là, palpable, tendu comme un fil invisible. » Avec finesse et audace, Eva Rossi distille l’érotisme comme un parfum enivrant, laissant sur chaque page une empreinte douce, un vertige léger, une promesse de trouble. Entre soupirs et non-dits, En Vacances vous invite à un été brûlant que vous n’oublierez pas.
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Seitenzahl: 90
Veröffentlichungsjahr: 2025
En Vacances
Nouvelles Erotiques pour Adultes – Histoires de Sexe Explicites et Taboues (Interdites & Hard)
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Eva Rossi
Sommaire
Imprint
Introduction
Avant de commencer...
Clotilde
Week-end mouvementé pour Catie
Chaude Véro
Une amende pour excès de vitesse
Je te connais enfin
Une aventure terrible
En vacances
Le cours d'informatique
Avant de partir...
© 2025 Eva Rossi
Photo de couverture : Canva
Impression et distribution pour le compte de l'auteur :
tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne
L'ouvrage, y compris ses parties, est protégé par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu. Toute utilisation est interdite sans son accord. La publication et la diffusion sont effectuées sur ordre de l'auteur, à contacter à l'adresse suivante : Eva Rossi, Friedrichstraße 155, 10117 Berlin, Allemagne.
Adresse de contact selon le règlement européen sur la sécurité des produits : [email protected]
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Un bisou et une bonne lecture, Eva!
Cela fait déjà un mois que Clotilde et Jean-Paul sont arrivés à Abidjan, la grande métropole de la Côte d'Ivoire. Le poste pour lequel Jean-Paul a été embauché devrait lui permettre de faire un pas important dans la hiérarchie de l'entreprise où il travaille depuis 10 ans. À peine arrivé, il a été mis à l'épreuve et s'est vu confier des responsabilités qui occupent tout son temps. Clotilde se retrouve donc seule dans cette grande ville inconnue.
La villa où ils vivent est située dans le quartier résidentiel de Cocody. Le personnel à leur service est composé de trois personnes. Assaye, le jardinier, a environ 50 ans. Il a les cheveux gris et arbore fièrement une petite moustache grise au-dessus de ses lèvres éternellement souriantes. Babia, la jeune domestique d'une vingtaine d'années, est naturellement joyeuse et serviable. Ses yeux brillants illuminent son visage délicat. Adjoua est une véritable « maman ». Elle est la cuisinière chargée des courses et des repas de la famille.
Après une bonne semaine d'acclimatation, la routine de Clotilde se partage entre les visites de la ville, la plage de la Riviera, parfois le marché de Treichville où elle accompagne Adjoua, son cercle d'amies, et aussi les rares sorties nocturnes dans le quartier de Marcory où elle retrouve ses compatriotes et son mari.
L'activité envahissante et plutôt stressante de Jean-Paul ne favorise pas l'intimité du couple. C'est le prix à payer pour ce qui devrait être un tremplin pour sa carrière. En bonne épouse, Clotilde sait se plier à ces exigences, compensées par le confort de son mode de vie. Cependant, si la libido de son mari souffre de son régime de travail excessivement chargé, la sienne, en revanche, s'adapte peu à peu au climat local. Les regards des hommes dans la rue ou sur la plage ne manquent jamais de rendre un hommage emphatique et parfois inapproprié à sa beauté. En bourgeoise sûre d'elle, elle répond par une indifférence hautaine, parfois même par du mépris lorsque ceux qui osent lever les yeux vers elle appartiennent à une classe sociale inférieure. À 30 ans, Clotilde est une blonde aux yeux bleus qui connaît bien l'effet que sa silhouette féminine peut avoir sur les hommes. Elle est une source de fierté tant pour elle que pour son mari, qui est le seul à avoir le privilège d'en profiter.
Mais, pour l'instant, il n'en est pas moins vrai que ses désirs sont teintés d'un érotisme indéniable. Pour ajouter à sa confusion grandissante, les conversations qu'elle a avec ses amies trahissent, en termes voilés, les infidélités, imaginaires ou réelles, des unes et des autres. Ce petit groupe d'épouses d'entrepreneurs français s'est formé naturellement dans le quartier résidentiel où elles vivent. Toutes sont soumises au même régime de maris absents, à une chaleur qui réchauffe leurs sens et les pousse à porter des vêtements très légers, aux regards lubriques d'hommes dont la couleur de peau évoque un exotisme qui manque cruellement à leur vie. Ainsi, lors de leurs rencontres, chacune raconte, plus ou moins discrètement, les relations qu'elle entretient avec un homme du coin : un jardinier, un chauffeur, un maître-nageur, un portier d'hôtel, etc. Bref, Clotilde a l'impression qu'elle sera bientôt la seule à ne pas avoir franchi le pas. Certaines soupçonnent même qu'elle l'a fait sans oser l'avouer.
Malgré ses efforts, notamment vestimentaires, son mari se montre incapable de lui donner en retour ce qui renforcerait sa volonté de fidélité. Il ne semble même pas se rendre compte de la différence entre leurs rythmes de vie. Se sentir belle et désirée dans un environnement aussi propice à la découverte ne peut que la conduire à des penchants répréhensibles. Ses propres mains sous la douche deviennent chaque jour plus attentives aux courbes naturelles de son corps, son reflet dans le miroir développe et alimente un sentiment narcissique centré sur son esthétique soignée et le choix de ses vêtements, à commencer par sa lingerie, devient un rituel auquel elle s'adonne avec sensualité.
Par une après-midi où la chaleur est intense, Clotilde se réfugie dans sa chambre à coucher ombragée au premier étage de la villa, vêtue seulement d'un petit body en soie. Lorsqu'elle se lève pour aller chercher un verre d'eau dans la cuisine, une ombre attire son regard alors qu'elle passe devant la fenêtre. Écartant les lamelles du store, elle examine le jardin en contrebas. Oui, une silhouette se déplace furtivement. D'abord inquiète, elle est surprise de reconnaître la silhouette gracieuse de Babia, la petite domestique. Elle se faufile entre les plantes luxuriantes du jardin pour rejoindre la cabane qui sert de logement à Assaye, le jardinier. Clotilde sent un frisson lui parcourir l'estomac. Que fait-elle là ? Et surtout, pourquoi se comporte-t-elle comme une voleuse ? Les doutes de la blonde, tout comme son imagination érotisée, la poussent à vouloir en savoir plus. Vêtue d'une robe légère en lin et de sandales, elle descend les escaliers.
Arrivée à la porte de la véranda, elle jette un coup d'œil vers la cabane au fond du jardin. Les minutes passent. La jeune fille ne réapparaît pas. Son courage, alimenté par une excitation qu'elle n'ose pas admettre, la pousse à entrer dans le jardin. Le cœur battant, elle arrive furtivement à l'arrière de la petite maison en bois. Elle s'appuie contre le mur réchauffé par le soleil. La première fenêtre donne sur la chambre du vieux jardinier. Rien. Avalant péniblement sa salive, elle continue. Avant d'arriver à la fenêtre visiblement ouverte de la pièce principale, des bruits la font s'arrêter brusquement. Un homme parle d'une voix mielleuse dans la langue locale. Clotilde reconnaît immédiatement le ton de voix d'Assaye, mais les gémissements qui se superposent ont une tonalité bien différente. La voix claire de la petite Babia oscille entre des soupirs lascifs et des cris aigus, à un rythme qui ne laisse aucun doute sur ses intentions. Lentement, Clotilde ose jeter un coup d'œil dans la pièce. À bout de souffle, elle aperçoit Assaye de dos, le pantalon baissé. Il tient devant lui les hanches nues de Babia, qui est allongée à plat ventre sur la table, le boubou relevé à hauteur des reins. Ses jambes fines et noires s'agitent de part et d'autre de celles de l'homme, qui balance ses hanches. De sa voix rassurante, le pervers quinquagénaire semble encourager la débauche de la jeune femme, qui s'abandonne complètement, jouissant d'être possédée sans aucune pudeur ni retenue. Cette vision extrême trouble la belle bourgeoise, qui croit voir ses pensées coupables se matérialiser sous ses yeux. Incapable de supporter plus longtemps la tension de la scène, elle s'éloigne de la cabane à pas hésitants et se met à courir pour rentrer chez elle.
Cette nuit-là, comme les autres, son mari ne la rejoignit que tard dans le lit conjugal. Mais cette fois, elle ne parvint pas à dormir et fit semblant de dormir lorsqu'il lui donna un baiser affectueux avant de s'écrouler comme une masse. Son esprit repassait sans cesse la scène qu'elle avait vue en cachette. Les sons obscènes qui l'avaient accompagnée résonnaient encore dans ses oreilles. Lorsque, ce soir-là, la jeune domestique vint servir le dîner, son expérience dans la maîtrise et le contrôle de ses émotions lui permit de ne rien laisser paraître, mais, dans le secret de son lit désespérément pudique, la belle blonde sentit son corps répondre seul à ces évocations.