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Le FitLivre, c'est quoi ? C'est le bouquin qui vous manque indéniablement sur votre petite étagère, ou mieux encore, dans votre sac de sport. Celui que vous lirez les jours sombres, ces jours où vous ne trouvez pas la motivation pour aller à la salle. Ces jours où vous souffrez d'avance à l'idée de faire votre séance de Squats. Mais Manon, Lucile, Roxane, Chloé, Mégane et Romane sont là pour vous. Que trouverez-vous dans le FitLivre ? Des photos, des conseils nutritifs, des programmes d'entraînements, des anecdotes et du partage, le partage de leur passion. Alors oui, si vous aimez le fitness, si vous aimez la salle, vous allez adorer ce livre. Mieux encore, vous pourrez découvrir l'envers du décor et apprendre à mieux connaître ces fitness girls qui sont devenues aujourd'hui des figures incontournables du fitness à l'échelle francophone.
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Seitenzahl: 215
Veröffentlichungsjahr: 2019
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Nous souhaitons remercier :
SALON BODY FITNESS PARIS
LES GIRONDINS DE BORDEAUX OMNISPORT ENJOY 33
Estel DELEST - DELEST COUTURE
Damien ZAUSA – EVER COIFFURE
Alexandra JAI LEBOT – VALENTINA LINGERIE
Stéphane FRIT - REDACPRINTWEB
Vanesa GERMON - Jérémy LEVY
Christian NERETTE - Marc VANSTEENBERGE
Ainsi qu’à toutes les autres personnes qui ont participé directement ou indirectement à la réalisation de ce livre. Il y en a trop pour tous les citer mais vous savez qui vous êtes !
IMPORTANT :
En aucun cas, l’information contenue dans ce livre n’a pour but de transmettre un avis médical et de se substituer à une consultation, un conseil, un diagnostic ou un traitement médical.
Tout exercice ou autre forme d’activité physique peut être dangereux, spécialement lorsqu’il est réalisé sans avis médical.
Dans ce livre Manon, Romane, Mégane, Chloé et Lucile vous présentent leurs observations et ce qui fonctionne pour elles.
Il est possible que ce qui marche pour elles ne soit pas adapté à vous !
Il est donc de votre responsabilité de consulter un médecin avant de suivre les conseils et exercices présentés dans ce livre.
INTRODUCTION PAR @JOELEWISPRO
RENCONTREZ LES FITGIRLS
LA MOTIVATION
Avec Lucile
Avec Mégane
Avec Manon
Avec Roxane
Avec Chloé
Avec Romane
L’ALIMENTATION
Avec Mégane
Avec Romane
Avec Roxane
Avec Manon
Avec Lucile
Avec Chloé
L’ENTRAINEMENT
Avec Lucile
Avec Chloé
Avec Mégane
Avec Romane
Avec Roxane
Avec Manon
LES COMPLÉMENTS
Avec Lucile
Avec Chloé
Avec Romane
Avec Manon
Avec Mégane
Avec Roxane
LIFESTYLE
Avec Mégane
Avec Manon
Avec romane
Avec Roxane
Avec Lucile
Avec Chloé
LE BÊTISIER
Bienvenue à tous et à toutes. Je m’appelle Joe (alias @joelewispro),
vous avez peut-être déjà croisé mes photos sur les différents réseaux sociaux.
Je suis photographe professionnel originaire de Londres (Angleterre)
et vivant maintenant dans le sud-ouest de la France (Bordeaux).
Etant un ancien athlète international (lutte libre et gréco-romaine), ma spécialisation dans le sport et fitness en tant que photographe est tout simplement une continuation des passions et des intérêts que j’ai eus depuis de nombreuses années déjà.
Notre objectif principal avec ce livre est de vous apporter le savoir réuni de nos six « FITGIRLS » dans un contexte ludique, accessible et pratique.
Peut-être que vous n’avez jamais mis le pied dans l’univers du fitness et des « fitgirls ». Ne vous inquiétez pas, vous allez très rapidement faire la connaissance de nos six personnalités, toutes extrêmement suivies, et bénéficier de leurs expériences et méthodes.
J’espère que le résultat final vous plaira.
Merci pour votre confiance.
Henri Le Saux
Bonjour Lucile, peux-tute présenter en quelques mots ?
Bonjour. J’ai 29 ans, future maman sportive. Je viens de quitter Paris pour le Sud. J’ai grandi pendant vingt-sept ans du côté de Marseille avant de venir m’installer sur la capitale avec mon futur mari (ndlr : Reggie). J’ai deux soeurs, Aline et Laura. Sinon, côté plus personnel, il y a un peu plus d’un an nous avons accueilli un tout nouveau né dans notre famille, Malley, un petit bulldog français. Côté professionnel, je suis Youtubeuse fitness, athlète catégorie bikini, web influencer et coach sportif. Je n’ai jamais délaissé le sport de ma vie.
Quel a été ton cursus scolaireavant d’arriver à tes objectifs ?
Dans un premier temps, j’ai effectué un BTS Management des Unités Commerciales à l’ESTC (ndlr : Ecole de Commerce, Marseille) avant de partir sur un Bachelor en Marketing Relationnel à l’EMD (ndlr : Ecole de Commerce et de Management, Marseille) et pour finir avec un Master Entertainment & Media Management. J’ai ensuite obtenu mon diplôme de coach sportif, le BPJEPS AGGFF version Force.
As-tu pratiqué d’autres sports avant de te spécialiserdans le fitness ?
J’ai toujours été sportive. J’ai et j’aime toujours autant ça. Pendant une vingtaine d’années, j’ai effectué de la danse tout en pratiquant
l’escrime, l’athlétisme ou la gymnastique en parallèle. Je faisais environ quatre à cinq heures de sport par semaine. La danse m’a beaucoup appris, que ce soit au niveau de la posture du corps ou encore de la souplesse.
Pourquoi avoir décidéd’arrêter la danse ?
Il faut savoir que le monde de la danse est très difficile. J’ai été danseuse professionnelle dans une troupe, mettant même mes études de côté. La danse ne se résume pas seulement au côté paillettes que l’on voit. Je cherchais une activité qui me permette de me détendre, je ne voulais pas faire de compétitions à haut niveau. Cela m’aurait demandé beaucoup trop d’engagement et de stress et à cette époque, avant que j’arrête les études, ces dernières me stressaient déjà assez. La danse aura été une très belle expèrience. Le sport en général. Il m’a permis de passer au-dessus des problèmes que je connaissais à l’école.
A quels problèmes
fais-tu allusion ?
Je suis dyslexique de niveau 4. L’école n’a jamais été évidente pour moi. Les dyslexiques ont besoin de beaucoup plus de temps pour comprendre. Cette maladie m’a permis de me surpasser dès mon plus jeune âge et de me battre. J’ai fait plus de dix années de rééducation, ma mère s’étant battue encore plus que moi. Elle est très -très- têtue.
Il faut toujours se battre et croire en soi même si nous nous sentons rabaissés ou différents des autres.
Il faut arriver à aller au-delà de la maladie puis se dire et se répéter «je suis comme tout le monde ».
Puis, après la danse, tu as décidé de te lancer dans le fitness.Pour quelles raisons ?
Après avoir arrêté la danse, j’ai commencé à prendre du poids. Etant habituée à faire du sport depuis toute petite, le fait d’avoir tout stoppé du jour au lendemain m’a beaucoup perturbée. Je commençais à prendre de mauvaises habitudes alimentaires. Je me suis donc inscrite dans une salle de sport où j’ai commencé par des cours collectifs. Petit à petit, je me suis pris de passion pour tout ce qui entoure de près ou de loin le fitness, en regardant des vidéos, en lisant des livres, en allant sur des forums, etc.
Il t’est alors venu l’idée
de créer une page Instagram ? (Ndlr : LucileFitness)
Tout a commencé en 2013 alors que j’étais encore en Master. Une de mes meilleures amies, Leslie, a décidé de venir s’entraîner avec moi et nous allions à la salle quasiment tous les soirs après les cours avec des séances qui pouvaient aller de deux à trois heures.
J’ai essayé de lui apprendre le maximum de choses que j’avais moi-même apprises. J’ai toujours aimé partager ma connaissance, aider les gens. C’est elle qui m’a donné l’idée de créer une page Instagram. Je ne m’imaginais jamais arriver là où j’en suis aujourd’hui, je ne voyais aucun aspect commercial ou autre.
En plus d’être fitness girl, tu es athlète catégorie bikini.
Qu’en est-il de tes objectifs ?
J’ai participé à une seule compétition l’année dernière (ndlr : octobre 2017) où j’ai fini huitième sur trente-deux participantes. La Musclemania m’a demandé énormément de préparation avec un an de prise de masse et quatre à cinq mois de sèche derrière. J’ai appris beaucoup de choses sur moi-même avec cette préparation, mais cela m’a demandé beaucoup de sacrifices. C’est une expérience unique mais au combien difficile. Je suis une compétitrice.
Je referais une compétition, mais ce n’est pas dans mes projets actuels.
En parlant de projets,quels sont-ils à court et long terme ?
Le plus gros projet que je mène depuis plusieurs mois et qui sortira en Septembre 2019 est la création de mon site internet. Il comprendra tous mes programmes disponibles et des programmes spéciale grossesse également. C’est un projet qui me prend énormément de temps et qui demande un travail important. Le site sera à l’image de mes coachings et de du travail que je fournis déjà avec mes clientes. Je pourrai leur proposer plus de choix de programmes, des vidéos, des PDF, des recettes, des conseils, un forum de discussion. Mon plus gros projet personnel est ma fille qui arrive dans quelques semaines et qui me comblera de bonheur. Je vais devoir concilier mon travail et ma vie de famille, je pense que c’est mon plus gros challenge !
Le coaching, venons-y.Pourquoi avoir choisi cette filière ?
J’ai toujours aimé les gens. Ma motivation première vient de là. Avoir envie de les tirer vers le haut, de leur donner de la détermination.
Il faut aimer l’humain, aimer l’aider. Le coaching sportif ne se résume pas à une simple progression physique, il y a évidemment un aspect esthétique et « superficiel » mais tout ceci est secondaire.
J’aime voir les femmes avec qui je travaille devenir des femmes fortes. J’aime les voir passer le cap d’un trouble alimentaire ou encore de problèmes conjugaux.
Un des buts premiers est de leur faire prendre conscience de la force qu’elles peuvent avoir au fond d’elles. Je dirais que le physique est la continuité du psychique.
Quel suivi as-tu avec tes clientes ?
Que proposes-tu ?
Le suivi est quotidien. Je reste à l’écoute n’importe quel jour de la semaine. Nous échangeons énormément par WhatsApp.
Dans un premier temps, je recueille au téléphone les informations nécessaires avant d’établir un plan sportif adapté.
Tous les mardis, je leur envoie un message vocal de motivation en leur expliquant ce qu’elles ont à faire ou à ne pas faire.
Etant énormément axée nutrition et travaillant avec une nutrionniste, je leur établis un plan diététique personnalisé.
Les coachings peuvent aller de deux mois à six mois, renouvelables.
Interviens-tu à domicile
ou uniquement à distance ?
Pour l’instant, le suivi est à distance par le biais de WhatsApp. Nous verrons par la suite lorsque Reggie et moi auron mené à bien certains de nos projets.
Quel genrede coach es-tu ?
Question difficile … Je peux être dure et exigeante, mais je reste énormément à l’écoute. Je dirais que je suis patiente et toujours autant passionnée par mon métier.
Lucile Fitness a-t-elle
des passions ?
Autre que le fitness ? J’adore les voyages, le cinéma, la lecture, la cuisine et tout ce qui concerne le livestyle (vêtements, maquillages, etc...). Je m’intéresse beaucoup à la nutrition dans tous ses aspects, comme les micronutriments, le véganisme et autres.
Es-tu partisantedu cheatmeal ?
Comme expliqué dans une vidéo de ma chaîne YouTube, le terme « cheatmeal » me dérange énormément. C’est un mot que j’aimerais enlever du vocabulaire de mes clientes, un concept que je souhaiterais qu’elles oublient. Pour certaines, le cheatmeal correspond plus à une sorte de crise de boulimie déguisée. Si certaines font l’effort de bien s’alimenter tout au long de la semaine, elles se lâchent complètement le week-end. Ce n’est pas la bonne méthode à adopter.
Aurais-tu un dernier motà dire aux gens qui te suivent ou encore aux lecteurs/lectrices du livre ?
Je pense que les lectrices vont pouvoir trouver énormément d’informations sur le fitness dans ce livre avant d’adopter un mode de vie qui leurs convient. Nous avons toutes une personnalité différente avec un style de vie différent. J’espère qu’elles se reconnaitront dans l’une d’entre nous. Le but n’est pas forcément de rechercher l’esthétisme parfait mais de se trouver soi-même, ce que j’appelle la recherche du bien-être.
Bonjour Roxane, peux-tu te présenteren quelques mots ?
Bonjour. Je m’appelle Roxane, j’ai 25 ans et j’habite dans le 69, du côté de Lyon. J’ai grandi sur Cannes, toute ma famille y habite encore. J’ai une petite sœur, Coline, qui représente beaucoup pour moi. Mon rôle de grande soeur me tient énormément à coeur. Pour tout ce qui est passion, j’adore les animaux -j’ai un chien et un chat, respectivement Enoï et Mokka -et j’aime beaucoup les voyages avec une dizaine de pays visités. Côté sportif, j’ai toujours eu un esprit très compétitif. J’ai commencé la natation à l’âge de quatre ans. Très vite, je me suis rendu compte que je voulais participer à des compétitions. J’ai alors intégré l’équipe régionale PACA du « Cercle des nageurs de Cannes ». Je passais tous mes dimanches en compétition où j’ai réussi à accrocher quelques podiums. Huit années plus tard, je me suis inscrite dans un club de Viet Vo Dao, un art martial vietnamien, où j’ai appris énormément de valeurs comme le respect de l’adversaire.
Pourquoiavoir arrêté ?
J’ai préféré mettre toutes les chances de mon côté pour mes études. Après avoir réalisé un bac littéraire, je me suis inscrite dans une école préparatoire littéraire.
Que ce soit en sport ou lors de mes études, j’ai toujours aimé me donner à fond pour avoir les meilleurs résultats possibles.
Puis, un jour, tu as décidé de te mettre au fitness.Pourquoi avoir choisi ce sport plutôt qu’un autre ?
J’ai commencé le fitness il y a trois ans environ. Lors de mes études, j’avais commencé à grossir et la sensation de ne plus avoir un corps aussi tonique et sportif qu’avant commençait à me déplaire.
Une fois mes études terminées et un travail trouvé, je me suis inscrite dans une salle de sport ; où je pouvais gérer mes entraînements comme bon me semblait en y allant autant de fois que je le voulais et quand je le désirais.
Pour la petite anecdote, je crois que je me suis surtout mise dans une salle histoire de retrouver ma shape de sportive avant de partir en voyage en Thaïlande avec mon compagnon. (rire).
Tu as dit que tu voulais faire du crossfit ta discipline phare,peux-tu nous en dire plus ?
Après avoir fait deux ans de fitness, je me suis rendu compte qu’il me manquait cette part de challenge que j’aime tant. Je n’avais pas l’intention de me challenger face à d’autres filles sur un podium, le tout en bikini.
Ce n’est pas mon univers. Loin de moi l’idée d’être timide ou pudique, mais le fait d’être jugée sur des critères assez subjectifs -même si il y a énormément de critères et de boulot derrière, cela va de soi- ne décrit pas ma vision de la performance sportive à l’heure actuelle. J’ai alors découvert le crossfit et je me suis dit :
« Ce sport devrait te coller à la peau ! ». Cela va faire un an que je pratique cette discipline, il est difficile de se rendre compte des progrès, mais j’ai conscience d’en avoir fait.
Pratiques-tu le crossfit pour le plaisir ou pour un aspect plus compétitif ?
Les deux peuvent très bien aller ensemble et c’est le cas. Me challenger reste un plaisir.
Que préfères-tu dans le crossfit au fitness par exemple ? Quels sont les points qui te plaisent le plus ?
Un des points forts du crossfit est la solidarité qui existe entre athlètes et entraîneurs. Nous sommes en permanence encadrés. Mieux encore, lors des phases de WOD -Workout of day (séance d’entraînement du jour)-, nous sommes entourés par d’autres personnes, ce qui rend la chose beaucoup plus intéressante et motivante. L’esprit de groupe est très important, vraiment.
Tu te sens pousser des ailes. C’est ce point qui me manque en salle de musculation. La musique aux oreilles et l’effort solitaire, ça peut avoir du bon, mais ce n’est pas ce que je préfère.
Si tu devais donner un ou plusieurs conseils à des crossfitteurs débutants,
quels seraient-ils ? ll y a-t-il des erreurs à éviter ?
Il faut accepter par-dessus tout le fait d’être débutant et être très attentif aux conseils donnés par les entraîneurs. J’insiste sur ce dernier point. La patience deviendra votre meilleure alliée. Il faut savoir progresser à son rythme, ne pas se fixer des objectifs trop élevés au risque de ne pas les réaliser et finir par se démotiver ou même se blesser.
A quoi ressemble
un entraînement type ?
Il n’existe pas d’entraînement type à proprement parler. Il y a une certaine base que l’on respecte, mais les séances ne se ressemblent pas pour autant. Une séance dure en général une bonne heure. On commence toujours par un échauffement avec quelques montées de genoux, des séances de talons-fesses, de pas chassés, des mouvements d’épaules, un peu de footing ou encore de la corde à sauter. Ensuite, on passe à des exercices plus spécifiques en travaillant la mobilité comme l’exercice de l’araignée pour ne citer que lui. Enfin, une fois bien échauffé, la séance de WOD peut durer de cinq à trente minutes. Dans tous les cas, l’intensité finale est la même. Lors d’une séance avec un WOD court, les exercices de pré-WOD ou de post-WOD seront plus importants. Et inversement lors d’une séance de WOD long. J’explique plus longuement tous ces points à travers le livre
Arrives-tu à gérer les deux disciplines ou concentres-tutes efforts sur l’une seule d’elles ?
J’arrive encore à gérer les deux. Dans tous les cas, j’ai besoin du fitness pour travailler mes points faibles et faire du renforcement musculaire. Au tout début, je faisais mes séances de crossfit le matin et de fitness le soir, mais sur la durée cela devient usant, physiquement parlant surtout. Il faut avoir un minimum de repos pour pouvoir soulever de la fonte le lendemain.
Quelles sont tes sources d’inspirationsdans le monde du fitness ?
Je pense qu’on est toutes plus ou moins admiratives des participantes aux CrossFit Games. Je n’ai pas de modèle en tête, j’ai surtout la chance d’évoluer au Crossfit Lyon et de travailler dans la même salle que Carole Castellani, une des plus fortes -si ce n’est la plus forte- crosfitteuse française.
Qu’en est-il de tes objectifsà plus ou moins long terme ?
L’an dernier, je m’étais inscrite aux Open des CrossFit Games. Je voulais voir mon évolution au bout de six mois d’entraînements. Il faut savoir qu’il existe deux catégories lors des compétitions en crossfit : le Scaled plus axé sur les débutants et le RX pour les plus expérimentés. Lors de ces Open, j’ai réussi à passer toutes les épreuves en RX. J’étais super contente. Cette année, en février, les qualifications aux CrossFit Games reprennent de plus belle.
Mon objectif sera de faire de mon mieux pour évaluer mes progrès par rapport à la précédente édition. On verra plus tard pour les objectifs à long terme, chaque chose en son temps.
Manon nous a dit qu’elle était partisane du cheat meal.
Quelle est ta vision de la chose ?
Je pense qu’il est nécessaire de faire des écarts de temps en temps pour ne pas lâcher ses objectifs. Aucune chose ne s’arrête du jour au lendemain. Il vaut mieux y aller petit à petit. Tout arrêter pourrait vous amener à succomber et à exploser d’un coup. Nous sommes tous des humains. Il ne faut pas se prendre la tête. A partir du moment où il y a plus de contraintes que de plaisir, autant arrêter.
Désires-tu ajouter quelque chose dont nous n’avons pas parlé ?Un mot pour les gens qui te soutiennent et te suivent ?
J’aurais tellement de choses à dire. Je pense qu’il est important de ne rien lâcher, de ne rien regretter, de ne pas se dire « j’aurais du faire telle ou telle chose » et de se dire qu’on est allé au bout de toutes les choses que l’on voulait faire. Je pense qu’il est important de vivre une vie dont on en garde les meilleurs souvenirs possibles, en saisissant toutes les opportunités possibles. Enfin, soyez fiers de vous.
Peux-tu, dans un premier temps, te présenteren quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Manon, j’ai 22 ans. Je vis dans le sud-ouest, j’ai une grande sœur et un petit frère ainsi qu’un adorable petit bulldog français qui s’appelle Lazar.
Depuis combien de temps pratiques-tu le fitness ?
Quelle a été ta motivation de départ ?
J’ai commencé il y a deux ans environ. J’avais des kilos en trop, je voulais les perdre et me tonifier. Le fitness me semblait être la meilleure solution qui s’offrait à moi.
Le fitness a-t-il changé ta vie ?
De quelle manière ?
Complètement ! Au départ, je me suis mise sur les réseaux sociaux, mais je suivais surtout les fitness girls américaines qui avaient un temps d’avance sur nous. Cela m’a motivée.
J’ai ensuite décidé de me plonger encore un peu plus dans ce monde en partageant de plus en plus sur mon compte. Je me suis dit que certaines filles aimeraient que je les aide, les conseille tout comme je l’ai été à mes débuts.
Au bout de combien de tempsas-tu observé des résultats ?
Je dirais au bout de quelques mois seulement. On pourrait presque parler en terme de semaines. Au départ, je suis vraiment partie tambour battant. Je faisais énormément de sport et c’est logiquement que mon corps a évolué.
J’ai continué à m’intéresser aux entraînements que certaines filles proposaient et de fil en aiguille, j’ai progressé sans vraiment m’en rendre compte.
Quelles sont pour toi les trois valeurs essentielles
pour devenir une fitness girl ?
Houlà ! Il doit y en avoir bien plus que trois. Si je devais résumer, je dirais beaucoup de motivation, de la régularité et avoir l’envie de partager.
Gères-tu toute seule
tes réseaux sociaux ?
Oui. J’ai commencé de la sorte, je tiens à ce que cela reste ainsi.
Aurais-tu un petit mot à diresur le cheat meal ?
Haha ! Le cheat meal est très important. Je suis partisane du cheat meal, vraiment, même s’il faut savoir le modérer ! Je pense qu’il est très important de s’accorder des petits repas plaisirs pour rester concentrée sur ses objectifs.
Les phases de diet sont très difficiles, on est rapidement sur les nerfs et un petit cheat meal permet de retrouver le moral.
Un petit mot pour
les gens/filles qui te suivent ?
Faites ce qu’il vous plait. Si vous voulez vous lancer dans le monde des réseaux sociaux, faites-le par envie, vraiment.
Il faut avoir envie d’aider les gens, de partager tous les jours un petit message, une petite photo et de trouver les mots pour les motiver.
Bonjour Romane, peux-tu te présenteren quelques mots ?
J’ai 26 ans, j’habite dans le sud et je suis coach sportif. Je passe le plus clair de mes journées entre mon ordinateur, la salle de sport et le supermarché bio !
Quand je ne suis pas en train de travailler ou pousser des poids, ma plus grande passion est de voyager, j’emporte d’ailleurs toujours mon carnet de peintures avec moi.
Je cherche également à travailler au quotidien sur mes engagements envers un mode de vie plus écologique et j’essaye de sensibiliser autant que je peux ma communauté à ces valeurs.
D’où te vient ce surnom ?
Peux-tu nous en dire plus ?
Romane Kov m’est venu lorsque je cherchais quelque chose de court, facile à retenir et qui me rappelait les tsars de Russie et la dynastie des Romanov - étant également passionnée d’histoire – ainsi que certains de leurs prénoms qui m’inspirent et que je trouve très beaux (Ivanov, Oulianov…).
Ta spécialité réside donc dans le travail du fessier, comment fais-tu pour le travailler ?
A quelle fréquence/semaine ? Quels types d’exercices ?
Ma spécialité c’est plutôt le bas du corps en général ! J’adore le travailler, je ne supporte pas de rater ne serait-ce qu’une seule séance. C’est une sensation incroyable de pouvoir se sentir musclée, forte, massive.
Je fais une séance pour les quadriceps (chaîne antérieure) et une séance pour les ischios-fessiers (chaîne postérieure) par semaine.
Je travaille avec le plus de mouvements polyarticulaires possibles.
Mes exercices favoris et les plus efficaces pour développer les fessiers sont probablement le Bulgarian split squat,
le soulevé de terre sumo, la leg press, le squat sumo et – même si je le déteste je dois lui reconnaître ce mérite – le hip trust (un mouvement isolé génial puisqu’on peut mettre aussi voir plus lourd que sur un mouvement polyarticulaire).
Une anecdote qui aurait put’arriver par rapport à ça ?
Depuis le 1er janvier 2014, date à laquelle j’ai commencé le fitness (puis en 2015 la musculation), j’ai toujours eu le même objectif en tête : être très massive du bas ; cela m’a toujours valu énormément de critiques car malheureusement l’on me range souvent dans la case de la « fille qui ne travaille que les fessiers ». Hors c’est faux, mais mettre en valeur uniquement le bas du corps est un choix que j’assume pleinement.
D’ailleurs, la musculation,comment en es-tu arrivée là ?
J’ai commencé après 3 années à faire la fête, boire de l’alcool, manger des frites et des paninis tous les jours. J’ai réalisé – malgré mon extrême minceur – à quel point j’étais molle et disgracieuse, avec une sangle abdominale très grasse.
J’ai voulu développer mon bas de corps pour avoir des formes là où il le fallait, me sentir féminine et non plus enfermée dans ce corps dans lequel je me sentais enfant.
Aujourd’hui, je suis passée en 4 ans d’un 34 à 40, chose que je n’aurais jamais réalisée sans la musculation.
As-tu des objectifs
à court ou long terme ?
Mes objectifs sont d’aller aussi loin que possible dans ma transformation tout simplement. Au travers des réseaux je veux motiver, aider un maximum de personnes grâce à mon expérience et mes techniques favorites.
Je veux montrer que partir d’une base fine ne signifie pas qu’on est condamnée toute sa vie à la subir si on a un réel désir d’avoir des formes.
Qu’aimerais-tu dire
aux filles qui te suivent ?
Qu’elles n’aient pas peur de soulever lourd, d’aller au bout de leur capacité, de se concentrer sur l’essentiel et d’apprendre à aimer la souffrance des entraînements. Patience, détermination et régularité.
C’est ainsi que l’on dure dans ce domaine.
Bonjour Mégane, peux-tu teprésenter en quelques mots ?
J’ai 23 ans, je suis née dans une petite famille de 4 personnes, j’ai donc un grand frère qui habite désormais en Bretagne.