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De nombreux mystères, surprises, rencontres et évènements entourent l’existence de Françoise, la grand-mère de l’auteur. Dans
Françoise ou les pierres du chemin, entre guerre, amour, séparation, moments de joie et de peine, il retrace la vie de cette dernière, une femme à l'existence trépidante mais anonyme comme les pierres du chemin qu’on foule du pied sans y prendre garde.
À PROPOS DE L'AUTEUR
En créant son arbre généalogique,
William Somveille découvre la vie étonnante de Françoise, sa grand-mère. C’est tout naturellement qu’il choisit de reconstituer, avec
Françoise ou les pierres du chemin, sa biographie.
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Seitenzahl: 151
Veröffentlichungsjahr: 2022
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William Somveille
Françoise ou les pierres du chemin
Roman
© Lys Bleu Éditions – William Somveille
ISBN : 979-10-377-4932-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Introduction
Françoise ou les pierres du chemin est le récit d’une histoire simple, celle de ma grand-mère maternelle, celle de ces « petites gens » qui traversent les années, sans que personne se soucie d’eux, mais qui laissent une trace dans la mémoire de ceux qui les ont aimés.
Ah ! La mémoire !
Ces vagues souvenirs qui restent cachés quelque part dans un coin de notre cerveau, comme dans le tiroir d’une vieille commode qu’on tire, comme ça, par hasard. Doit-on croire au hasard ? Notre vie est remplie de hasards, de choix furtifs, anodins, qui transforment notre avenir sans qu’on y prenne garde, mais qui font les « grands hommes » ou les « modestes », les oubliés.
Un grand homme n’est-il pas lui-même un modeste… et réciproquement ? Nous reviendrons plus tard sur cette réflexion.
Françoise ou les pierres du chemin se veut un ouvrage biographique, un peu romancé. J’ai évoqué dans le même temps des évènements qui m’ont semblé importants et qui se sont déroulés au cours de sa vie, sans me lancer bien sûr dans un travail d’historien car des spécialistes sont bien plus compétents que moi pour faire ce travail, et puis ce n’est pas le but de ce livre. Les faits concernant ma famille sont authentiques. Ils sont le fruit de mes recherches dans différentes archives départementales et ont nécessité de nombreuses heures de travail, mais avec toujours autant de passion et de curiosité.
J’ai simplement tenté de refaire le parcours de cette femme depuis son Bourbonnais natal de l’Ancien Régime, cette province qui recouvrait le département de l’Allier. Aujourd’hui, le Bourbonnais est une partie de la Bourgogne, plus au Nord-Est, vers Bourbon Lancy. Le Bourbonnais de Françoise se tourne plutôt vers Vichy, Lapalisse, Dompierre et quelques autres villes et villages de cette région agricole.
Françoise est, avec Jeanne, ma mère, le seul prénom véridique de ce livre. J’ai voulu utiliser des noms d’emprunt pour désigner les autres membres de ma famille. J’ai préféré cette méthode pour préserver leur anonymat, mais je suis sûr que beaucoup reconnaîtront leurs ascendants.
Le choix de ces noms d’emprunt n’est que le fruit de mon imagination et toute ressemblance avec des familles existantes ne pourrait être que pure coïncidence.
Je remercie mon cousin de La Rochelle et son frère de La Réunion, dont j’ignorais l’existence, qui m’ont, sans le savoir, permis de me lancer dans cette aventure. C’est le plus pur des hasards qui m’a fait les retrouver alors que je cherchais quelques informations sur internet. Toutefois, comme je le disais précédemment, est-ce vraiment le hasard qui m’a permis de les connaître ?
Je devais peut-être faire ce travail. Il m’a rapidement passionné et comme envoûté.
Je remercie ma famille en général et ma cousine en particulier, elles m’ont donné les informations dont j’avais besoin.
Je remercie ma compagne pour son soutien et parfois ses bonnes idées. Elle est comme moi curieuse de découvrir la vie de nos ancêtres dont les noms figurent sur les tombes, savoir ce qu’ils ont bien pu faire, les personnes qu’ils ont côtoyées, les écoles qu’ils ont fréquentées, les métiers qu’ils ont exercés, leurs amours, les compagnons et compagnes qui les ont aimés, les enfants qu’ils ont eus mais pas toujours élevés.
Je remercie Tristan, de la salle de lecture du Service des Archives de Lyon, pour m’avoir donné les clefs, pour sa bienveillance et pour m’avoir consacré du temps, ainsi que Laurence du service des archives de Vienne pour sa disponibilité et son accueil.
Je remercie François Vialatte secrétaire de l’association « L’Auvergne de Lyon » et son président Gérard Maronne, fondée en 1889, pour les documents qu’ils m’ont transmis et pour m’avoir indiqué les pistes à explorer afin de retrouver la trace de mes ancêtres.
Mais il est temps de commencer.
Françoise m’attend, elle est prête pour me guider.
Une nuit sur l’étang
La brume recouvre la petite vallée de la Besbre. Il fait froid. Les hivers sont rudes dans cette France de la fin du XIXe siècle, on ne parle pas encore de réchauffement climatique. La neige a depuis longtemps recouvert les champs et les villages, cette neige qui assourdit le paysage, ce calme paisible et serein qui semble protéger les êtres, ce calme pesant qui engourdit les membres des enfants marchant vers l’école, ce calme protecteur mais trompeur du paysan qui transporte son bois.
Un vol de corbeaux rompt le silence. On entend les croassements multiples des oiseaux qui volent vers l’ouest. Ils vont chercher des lieux propices pour se nourrir. J’ai souvent remarqué les migrations locales de ces volatiles au-dessus de ma campagne iséroise. Dès 8 heures, des dizaines de corbeaux se déplacent en criant vers des lieux inconnus. Le soir venu, ils reviennent pour retrouver leurs nids et y passer la nuit. Ils ont cette habitude étonnante que j’ai du mal à comprendre, mais c’est leur vie, leur instinct. Ils me font penser à ces manchots immortalisés par « La marche de l’empereur » qui suivent leur destin ancestral vers la mer pour emmagasiner la nourriture qui servira plus tard à nourrir leurs petits. Le seul but est de perpétuer la race et d’assurer son renouvellement.
Je me souviens de ces colonnes de moutons, qui rejoignaient le sommet des collines du Pays basque dominant la vallée, imperturbables. C’était lors d’une randonnée en montagne dans cette région authentique du sud-ouest. Nous rejoignions notre voiture, ma compagne et moi, et notre chemin traversait celui de ces animaux dociles. Nous nous étions arrêtés pour ne pas les perturber, mais quelle ne fut pas notre surprise de voir la colonne stopper net pour nous laisser passer. Nous avons alors traversé leur route. Dès notre passage, la colonne s’est remise en marche comme les manchots de l’Antarctique. Tout cela est bien rangé dans un « tiroir » de mon cerveau et j’espère revivre un jour ce magnifique instant.
Les animaux sont comme les paysans de nos campagnes. Ils vivent le traditionnel comme un instinct, ce traditionnel qui disparaît chaque jour, irrémédiable, dans le tumulte de la vie moderne. Cette modernité que les gens de l’Allier de 1880 ignorent. Ils vivent leur vie, ou bien la subissent, inéluctablement.
Au loin, le village se réveille lentement. La fumée des cheminées se mêle aux nuages bas. La population s’anime dans les petites locateries paysannes. Ce sont des habitations d’un seul tenant qui regroupent l’étable, le fenil, où l’on stocke le foin et les graines, l’habitation du cultivateur et de sa famille. Souvent, la porte de l’étable communique avec la cuisine. Les soirs d’hiver, on ouvre la partie haute de cette porte pour apporter un complément de chaleur au foyer. Le fourneau trône au milieu de la pièce principale, il sert à chauffer la maison mais aussi à préparer le repas. Dans un coin, une bouilloire maintient l’eau chaude pour la toilette des habitants, pour la soupe de la maisonnée. À cette époque, le fourneau n’est pas encore ce que les cuisiniers d’aujourd’hui appellent le « piano ». C’est un ouvrage maçonné en pierres ou en briques où l’on maintient les braises et autour duquel on se réunit le soir, à la veillée, pour raconter sa journée, écouter les histoires d’un autre village. Parfois, un voisin joue de l’accordéon, de la cornemuse ou de la vièle, et l’on chante en riant pour oublier ses tristes et dures conditions de vie.
Dans un coin du fourneau, on a disposé des gros cailloux pour les chauffer. Enveloppés dans un linge, ils seront placés au fond des couches pour réchauffer les pieds des enfants dans les chambres glaciales. J’ai connu ce mode de chauffage dans mon enfance. J’étais bien aise de trouver au fond de mon lit ces pierres qui m’aidaient à m’endormir.
Le repas du soir est simple : une assiette de soupe, un morceau de fromage, une tranche de pain, parfois un fruit, quelques noix. Le père se verse un verre de vin. La mère se tient près de la souillarde. C’est l’ancêtre de nos éviers. Elle est réduite elle aussi à un ouvrage maçonné, en pan incliné, parfois c’est une pierre plate. Elle sert à nettoyer la vaisselle, éplucher les légumes. Un orifice permet de rejeter eaux et déchets vers l’extérieur. Cette eau vient du puits, précieuse et pure. Les nitrates n’ont pas encore pollué les sources. Contre le mur sont accrochés des casseroles, des paniers, quelques épis de maïs, de l’ail et des oignons, un jambon pour ceux qui ont les moyens de « tuer le cochon ». Le mobilier est rudimentaire et se compose d’une commode, d’un ou deux coffres, d’un vaisselier. Dans le fond de la pièce, profitant de la chaleur du foyer, on a disposé un lit pour le repos des anciens dont les jambes ne leur permettent plus de dormir à l’étage. Le sol est en terre battue, parfois recouvert de tomettes en terre cuite, jamais en pierre. La famille commence à se rapprocher du fourneau. Les enfants se chamaillent. Les anciens s’apprêtent à entamer une partie de cartes. La mère a chaussé ses lunettes pour lire un livre, quand elle sait lire, car l’illettrisme de ce monde d’en bas est bien présent. On se prépare à passer la soirée tous ensemble à la lumière des bougies et des lampes à huile. On échange quelques mots sur les travaux du lendemain. Peu à peu, la nuit s’installe. Bientôt, la petite demeure est silencieuse, endormie. Seuls les animaux de l’étable émettent des meuglements avant de s’endormir eux aussi, dans la froideur du soir.
C’est l’époque des grands domaines. Les propriétaires exploitent plusieurs hectares de terres. L’agriculture d’alors est surtout orientée vers l’élevage pour la viande des vaches charolaises et la culture céréalière. Ils emploient des métayers. Ces paysans louent la ferme et les terres attenantes. Ils disposent d’un jardin potager et parfois d’un verger. Chaque année, ils paient un impôt au propriétaire, partagent une partie de la récolte et doivent accomplir des corvées. La condition rurale de ce temps est difficile. On ne dispose pas comme aujourd’hui d’une mécanisation à outrance. Les premières batteuses commencent à apparaître. Il n’y a pas si longtemps, on « battait » les épis au fléau pour séparer le grain de la paille. Les mains des « batteurs » sont calleuses, les hommes sont vite usés par ces travaux pénibles et ne vivent pas vieux. Les enfants prennent part aux travaux dès leur plus jeune âge. Les femmes participent elles aussi à ces durs labeurs, en plus d’élever les enfants et de « bien tenir » leur époux.
À la maison, les générations se côtoient, on ne connaît pas les EHPAD. Les grands-parents vivent avec les enfants, les petits-enfants. Parfois, des « collatéraux » se joignent à eux car leur situation ne leur permet plus de vivre dans leur propre logis. Les femmes mettent au monde les nouveau-nés dans leur propre chambre. Beaucoup d’entre elles meurent en couche. La mortalité infantile est importante, les maladies sont nombreuses, on ne connaît pas encore les « antibiotiques », encore moins la contraception et les médecins de campagne font ce qu’ils peuvent, avec ce qu’ils savent. On se soigne avec des plantes.
J’ai toujours été impressionné par la connaissance de Françoise pour la vertu des plantes. Chacune avait une fonction particulière, pour soigner le foie, les douleurs de l’intestin, l’urticaire, les problèmes dermatologiques, les piqûres d’insectes. Je me souviens encore des odeurs reposantes que je sentais dans la modeste demeure de grand-mère. L’utilisation des plantes tisanières et médicinales revient de plus en plus à la mode. En 1880, c’est un des seuls moyens de guérir les maux. On vit au contact de la nature, on en recherche les bienfaits, on fait partie de son univers tout comme les animaux de la ferme. On vit au rythme des saisons.
Les populations se déplacent peu. Elles voyagent en calèche, en char à bœufs ou à chevaux, en diligence. Le chemin de fer en est à ses balbutiements. On ne compte que 30 000 km de voies ferrées en 1879 avant l’adoption du plan Freycinet. Les travaux d’installation des lignes mettront près de 40 ans avant de relier les grandes préfectures et toutes ont un point de départ unique à Paris, comme les routes templières du Moyen Âge menaient à La Rochelle. La SNCF sera créée bien plus tard pour remplacer les compagnies régionales. On préfère privilégier le transport des marchandises par voie fluviale.
Il n’y a guère que la « conscription » comme on disait à l’époque, avant qu’on parle de service militaire, qui permet aux hommes de voyager, de rencontrer d’autres hommes, d’autres provinces, d’autres cultures, d’autres milieux. Les hommes abandonnent leur foyer pendant 3 ans. Pour ne pas pénaliser les travaux des champs, on enregistre beaucoup d’exemptions et de sursis. Avec aussi des passe-droits pour ceux qui avaient les moyens de se faire « remplacer », moyennant finance.
Quant aux routes, elles ne sont pas goudronnées comme de nos jours. Les chemins sont mal assurés, des ornières profondes se créent les jours de pluie. Il y a de grosses difficultés de circulation. On commence tout juste à utiliser les premiers compresseurs venus d’Angleterre pour « damer » les pierres des terrains. Le moyen de transport le plus sûr est la marche. On n’hésite pas à faire plusieurs kilomètres pour se rendre au marché du village, à l’école ou à la ville voisine. Il n’y a pas de ramassage scolaire et de toute façon les enfants vont peu de temps à l’école. Dès leurs 12 ou 13 ans, ils travaillent déjà aux champs, dans les manufactures, les mines. Les études supérieures sont réservées à une élite de commerçants, fils de bourgeois, aristocrates ou propriétaires de grands domaines.
C’est grâce à Jules Ferry que les enfants commencent à fréquenter les bancs de l’école. Sa loi de 1881 rendant l’instruction obligatoire a permis aux enfants d’apprendre à lire, écrire et compter. Françoise a dû se rendre dès ses jeunes années dans une école du bourg. À cette époque, les filles sont séparées des garçons, sauf dans les petits villages. Mais le sien comptant plus de 1200 habitants en 1880, les classes de son école sont séparées. Françoise suit les matières principales. Elle a une belle écriture, j’ai pu le constater par les signatures que j’ai retrouvées sur des documents officiels. Elle apprend la couture et porte la blouse grise en guise d’uniforme. C’est l’école laïque de la République voulue par Jules Ferry pour faire opposition aux écoles paroissiales. Le clergé voit d’un mauvais œil l’arrivée de ces nouveaux concurrents. Les enfants seront moins souvent à leur « merci » pour les éduquer à leur manière. Pour les « formater ». L’enseignement est assuré par des instituteurs masculins au départ, les institutrices arriveront un peu plus tard. Les écoles sont souvent accolées à la mairie, les classes sont vastes et bien éclairées, au centre se trouve le poêle à bois. On n’oublie pas les cours d’instruction civique. Les garçons sont destinés à devenir de bons Français, de bons soldats, prêts à défendre le pays. On affiche aux façades des écoles des devises comme « travail, paix, liberté ».
Il faut dire qu’on a encore tous en tête la lamentable défaite de Sedan qui a entraîné la chute du Second Empire et de Napoléon III. Plus que la défaite, les Français n’ont pas accepté d’avoir perdu l’Alsace et la Lorraine. Ils vantent la bravoure de nos soldats qui ont combattu à un contre deux, parfois plus, face à l’invasion prussienne de Bismarck. Ils ne savent pas que le désastre de 1870 est la conséquence de l’incompétence de beaucoup de nos généraux, comme Mac Mahon ou Bazaine qui s’était déjà rendu célèbre en Amérique Centrale, quelques années plus tôt. Ses ambitions et ses erreurs avaient entraîné l’exécution de l’Empereur du Mexique Maximilien 1er. Les vraies informations n’arrivent pas au niveau du petit peuple. La presse est muselée par la censure. Ce refus de la défaite de 1870 hantera longtemps l’esprit des Français et portera en lui les germes d’une guerre bien plus meurtrière et désastreuse en 1914.
C’est dans cette atmosphère que commence la vie de Françoise. Il m’a semblé important de fixer le cadre et rappeler sommairement quels étaient le contexte de l’époque, les conditions d’existence des gens, leur habitat, l’économie de l’Allier, surtout agricole, mais aussi la pensée collective du pays sous la présidence de Jules Grévy.
La région est plutôt de tendance radicale-socialiste, avec des gens passionnés comme Christophe Thivrier ou Émile Guillaumin. C’est par leur initiative et celles de quelques autres que seront créés les premiers syndicats. On assiste à une influence de plus en plus grande des communistes que l’on retrouve dans les fêtes locales et qui n’ont de cesse de supplanter les maires et députés socialistes qu’ils jugent trop passifs. On lit le « Bourbonnais républicain » ou « L’Allier socialiste ». Le tout, sous la pression d’une population de métayers et d’ouvriers modestes qui travaillent dans le textile, la maçonnerie. Ils exercent des métiers aujourd’hui disparus comme maréchal-ferrant, sabotier, charron, voiturier ou cocher. Beaucoup sont « journaliers », ils louent leurs bras dans un riche domaine pour les travaux durs des champs, pendant une ou plusieurs semaines. De nos jours, on emploie plutôt le terme de travail à la tâche ou d’intérimaire. Le tout pour quelques deniers de billon.