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Créatif, idyllique, émouvant, tragique et effrayant... La loi du hasard de survivre ou de périr... Chaque porte ouverte peut réserver des surprises salutaires ou amères... Les pas de l'existence marchent à la fois dans l'ombre et la lumière à cause du choix de jouer à la bascule près du précipice rasoir... Le sentiment d'espoir que tout s'écroule pour renaître... Hanté par le fantôme de l'amour qui s'obscurcit peu à peu, les actions accomplies écoulent un temps si précieux... Prouesses héroïques pour secourir des compagnons en détresse ou obtenir les reliques du puzzle casse-tête à élucider... Être assez fou ou simplement stupide pour s'aventurer dans des contrées dimensionnelles chaotiques... Le syndrome de la résistance et les croisades de la libération... Entre les épreuves mouvementées, les tournois sportifs du meilleur mérite et les situations concubines, les combines se combinent dans les illusions des éclipses éclipsées et les humeurs des masques masqués... L'étincelle d'immortalité ne demande qu'à être cueillie pour protéger la valeur d'aimer... Suite des aventures de Gandorr qui va dépasser ses limites pour sauver sa bien-aimée Elrya, à la fois visible et absente... Mission périlleuse en groupe sur Ymbruma... Petite visite et présentation du Marché d'Entre-Deux des Phénikas (Phéniciens) sur la planète Renéga (sous fond également des mythologies minoennes et grecques)... Beaucoup d'actions sportives et délirantes avec "l'Odysseya" (l'Odyssée d'Ulysse) et les "12 Travaux de Gandorr", pour tenter d'obtenir une immunité physique temporaire... Voyage insolite sur le Monde Sidh traitant de la mythologie celtique... Sur l'Oz d'Or, les armées de la mythologie nordique combattent un mal envahisseur mené par la Triade Maléfique des Archangelins diaboliques... La véritable valeur de la lumière se révèle dans un environnement des plus obscurs... Sur la planète Miyix, des légions romaines font face aux hyksôs... Enfin, la participation du héros à une course de char hors du commun... L'immortalité du couple est en jeu, mais la route à parcourir est très longue... SMILE !
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Seitenzahl: 1035
Veröffentlichungsjahr: 2024
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« Naître, puis mourir… Un ordre logique indissociable qui doit se vivre sans appréhension… Si le souvenir du but de l’existence propre à chacun nous échappe, l’ouverture d’esprit guide l’Être réceptif vers sa voie bonheur… La volonté est le pouvoir de se libérer… Dépasser la vision cartésienne, retrouver son libre arbitre… Par-delà les préjugés, l’emprise de la peur et les croyances détournées, c’est adopter un mode de pensée simple qui donne le goût de s’illuminer… Le passé derrière, la confiance en soi, s’accepter tel que l’on est… S’entourer de personnes positives qui élèvent sa conscience solaire… Accomplir ses passions, nourrir sa sensibilité et embrasser l’amour… Bannir les mensonges et mûrir avec de vraies valeurs… L’humilité, l’écoute, le partage, la solidarité, le respect, la générosité, le sourire… Ainsi, le cœur peut restituer sa clarté à autrui alors que l’âme peut apprendre sereinement… Coexister avec son temps amitié, c’est inculquer à sa raison nature les vérités à ne pas oublier… »
Le tourment de l’absurde… Orifice d’une pensée mutilée… Un fait désordonné… Une conduite déboussolée… Un point de vue trou noir… Un sentiment de vide fantasque… Une tornade de la conscience engouffrée dans l’aliénation… Une réalité plongée dans un état perturbé… Un jugement du néant… Tirer les ficelles des marionnettes conséquences pour se rendre compte que la vie remercie sa condition par un cauchemar réalisé… Frustration et lassitude d’un vécu perçu comme injuste… Perdue dans un tourbillon mental du désespoir, la lumière au bout du tunnel s’éloigne… Une lueur qui joue à la balançoire, qui s’assombrit… La folie des dimensions parallèles enchevêtrées qui se marchent dessus et se piétinent sans cesse… Les illusions se confondent dans les reflets des miroirs… La source se tapit dans un labyrinthe mystique… Le mythe burlesque n’est plus une fiction aberration… La démence saisit les damnés ensorcelés… Et même si la thèse de l’accident est avancée, rien ne peut changer la punition infligée à une victime innocente… La sentence est close… La détermination motivation du désir de combattre ce délire envoûté, de relever cette épreuve ensablée reste intact, mais la tâche ardue s’annonce presque insurmontable… Indices flous et solutions embrumées… Croissances et décroissances… L’essor du contresort à ressort… L’issue se réfugie dans le croisement du hasard sans en prédire sa fin… Hors des myriades des destinées, quelque part dans l’univers intemporel entre l’équilibre et le déséquilibre… À cause d’un instant clé décisif où tout a basculé…
Ce changement qui paraît insignifiant aux yeux de l’Univers influence le comportement incertain d’un Être accablé par le silence pénitencier du naufrage insipide… Égarer entre des horizons multiples aux panoramas pourtant identiques… Le défilé des tempêtes vagales transite les embûches des faiblesses, l’iceberg du bateau titan… Un océan infini qui bouillonne à cause de la symphonie de l’enfer jouée par un ouragan vague à l’âme au rôle houleux, intransigeant et tumultueux à souhait… Ancrée dans la mémoire enrayée, la scène passe et repasse en boucle le linge sale du passage coupable… Obliger de faire face et d’accepter ce fléau qui remue et déstabilise tous les fondements rationnels dominants… Le fardeau d’une existence confrontée à la dérive d’une anomalie qui peut à n’importe quel instant disparaître à tout jamais… Le déclin et la chute de l’un entraînent la suppression complète de l’autre… Principe des liaisons des existences réincarnées jusqu’à se baigner dans les eaux célestes de l’immatérialité menant alors à la porte de la jonction primordiale, point de départ et d’arrivée d’une Entité Smiel… Cependant, le Bien ne l’emporte pas toujours à cause des failles carnages qui perturbent la programmation innée, refonte perpétuelle originellement sans turbulence… Le parcours croise des ultimatums arbitraires qui imposent des choix obligatoires ou facultatifs… Panneaux toutes directions lumière ou de déviations vers son éloge funèbre, le rendez-vous à la morgue de la dématérialisation… Des voies directes empruntées vers des itinéraires douteux, scandaleux poussant jusqu’à la métamorphose collaborationniste du Mal Tout-Puissant… Des chemins caillouteux indirects étant mêlés à la tyrannie et l’iniquité pour des partisans de paix qui sont saccagés eux-mêmes par une forme d’absurdité… L’ineptie ironique d’être au mauvais endroit au mauvais moment… Avec l’impossibilité de remonter dans le temps, les dommages collatéraux sont cultivés avec le terreau du déraisonnable… L’important de recentrer son esprit troublé qui véhicule le caractère saugrenu et insensé du défi de la logique violée de l’existence… Subir le résultat d’un pouvoir qui surpasse l’entendement tout en se refusant de perdre l’unique espoir de la possibilité d’un avenir radieux… On m’a enlevé le bien le plus précieux de l’univers aux yeux du héros rayon de Soleil de Vie que je suis ou plutôt que j’incarnais… Ma partenaire compatible et complémentaire… Ma Moitié Originelle, mon double spirituel…
Ma jumelle étincelle, ma Rose Éternelle… Ma belle Princesse d’Amour, ma Nana couronnée… Mon Ange de Lumière, mon air… Ma respiration, ma divine majesté… Mon mariage, ma joie à tout âge… Ma lune de miel, mon arc-en-ciel… Mon soleil, ma pareille… Ma bulle, mon idylle… Mon trésor, mon or… Mon bijou, mon joyau… Mon tout, mon orgasme… Mon envie, mon plaisir… Ma fleur parfumée, mon havre de paix… Ma terre promise, mon exquise… Ma planète, mon monde… Mon paradis, ma fontaine de jouvence… Ma dimension, mon horizon… Mon temps, ma réalité… Mon univers, mon chez-moi… Mon orbite, ma gravitation… Mon astre, mon satellite… Mon étoile, mon symbole… Mon repère, ma boussole… Ma fusion, mon attraction… Ma folie, mon infinie… Ma justice, mon délice… Mon bonbon, mon caprice… Ma douceur, ma liqueur… Mon aromate, mon épice… Mon aphrodisiaque, mon piment… Mon médicament, mon remède… Ma drogue, mon sens éveillé… Ma musique, ma symphonie… Mes chœurs du cœur chantent notre inconditionnelle harmonie… Mon passé, présent et avenir… Auprès d’elle pour se sentir meilleur… À-côté d’elle pour s’enivrer de bonheur… Ma fougue, mon emballement à chaque instant… Ma tendresse sagesse, ma précieuse conscience… Ma logique, mon équilibre… Mon enchantement, ma magie… Ma source d’inspiration, ma muse… Mon puits intarissable en eau potable… Ma plante, mon arbre… Mon goût, mon affection… Ma souveraine, mon partage… Ma bénédiction, mon ascension…
Mon existence, ma symbiose… Ma fusion, ma vision… Ma peluche câline, ma protection… Mon portail, ma clé… Ma gardienne, ma Bien-Aimée… Ma famille, ma nourriture… Mon poumon, mon souffle… Mon papillon, mon oiseau… Ma destinée, ma vérité… Ma liberté, mon honnêteté… Mon bienêtre, mon apaisement… Ma relaxation, mon loisir… Ma mémoire, ma confidente… Mon absolu, mon idéal… Mes souvenirs, mon futur… Mon rêve, mon prestige… Mon but, ma réussite… Mon courage, ma véhémence… Mon vœu le plus cher, mon souhait à cajoler… Mon libre arbitre, mon expression artistique et sentimentale… Mon extraordinaire aventure, mon excellence… Mon rayon éblouissant, mon secret… Ma chaîne, mon code… Mon cadeau, ma chance… Mon extase, ma fierté… Mon miracle, mon prodige… Ma santé, mon royaume… Mon pays, ma contrée… Ma maison, ma propriété… Ma demeure partout où je vais… Mon voyage, ma merveille… Mon ciel ensoleillé, ma grâce… Ma rivière d’Amour, mon fruit préféré… Ma croisière, mon apprentissage… Mon essence, ma star favorite… Mon flocon de neige, ma fée clochette… Ma ravissante, splendide et élégante épouse… Ma raison, ma passion… Ma perfection, ma Reine de beauté… Ma Miss, mon honneur… Ma Perle, ma Déesse… Ma fortune, ma somptuosité… Dame de l’abondance gentillesse et générosité… Mon rire, mon imitation souche… Mon infirmière, mon compromis… Ma colombe, ma richesse… Ma chouchoute, ma Chérie… Mon sublime, mon unique… Ma qualité, ma fidélité… Ma bonté, ma sensibilité… Mon espoir, ma force… Mon vent, ma température… Mon excitation, mon exaltation… Mon désir, mon besoin… Mon frisson, mon émotion… Ma brillance, mon illumination… Ma lueur, ma lanterne… Ma flamme, ma lumière… Ma relique, mon souffle de vie… Mon appartenance, mon attachement… Mon adoration, ma vénération… Ma science, mon modèle… Mon exemple, ma pureté… Mon lien, ma colle… Ma fondation, mon pilier… Mon privilège, mon principe… Ma constellation, ma galaxie… Mon idole, mon élue… Mes pensées, mon sourire… Ma joie, ma poésie… Mon encrier et ma plume écrivant mon histoire, mon immortalité… Mon aquarium de l’érotisme charnel et spirituel…
Ma séductrice réservée, ma caresse volupté… Mon sang noble et royal, ma ration providence… Mon jardin, ma zénitude… Ma sérénité sérénade, ma plénitude… Ma foi, ma religion… Mon engagement, mon serment d’allégeance… Altesse de mes bisous, ma positive attitude… Ma charmante amante, ma chambre à coucher… Ma complice, mon inséparable… Ma fiancée, ma certitude… Ma romantique, ma sainte… Mon cierge, ma chandelle… Ma copie conforme, ma siamoise, chef-d’œuvre de l’Origine Smiel… Ma valeur, mon feu… Mon évidence, mon phare… Mon innocence, mon rythme… Mon as de cœur, ma loyauté… Ma saveur, ma poupée de luxe… Ma résonance, ma mélodie… Ma connexion, mon addiction… Ma définition, ma longévité… Mon éclat, mon coup de foudre… Mon énergie, ma vibration… Mon intimité, ma profondeur… Mon miroir, ma nature… Ma bougie céleste, mon cristal… Ma Femme de Cœur, mon âme sœur… Comme c’est horrible de passer ses mains au travers d’un spectre qui a le reflet presque éteint de ma lampe promise comme en pleurs… Sentir juste une froideur qui frôle mon corps en sueur… J’ai tant cherché à la vouloir auprès de moi qu’elle se trouve là sans y être vraiment, réellement… Le sort s’acharne décidément contre moi, en émoi… Voilà les ricochets d’un pigeon qui s’attire les foudres du Kraa en ne restant pas à sa place de son énergie Guyn… Les émotions transvasées par nos deux corps alchimiques ont été rompues… Je parle de cette connexion unique, intime et profonde qui reconnaît impartialement son attachement appartenance et sa fusion compréhensive dans l’un et dans l’autre… On ne se voit pas avec ce même regard qui nous unit, nous reflète, nous identifie… Je ne peux la saisir pour la ramener dans ma dimension… Cela aurait été si simple, si facile… Je ne peux la toucher, la serrer et la rassurer dans mes bras, contre moi pour un semblant de sécurité et de confort apaisant… Je ne peux l’embrasser ni lui susurrer à son oreille des mots doux pensés pour qu’elle sente mon souffle muet chuchoté et qu’elle me sourit tendrement… Mimiques des gestuelles qui l’animent et adrénalines de futurs souvenirs heureux… Impossible de l’entendre ou plutôt de l’écouter…
J’aspire à me balader avec elle main dans la main ou bras dessus bras dessous… Je rêve d’effleurer son parfum rosé, cette senteur indescriptible qui me rend vivant car pleinement aimé… Cette vitrine aguicheuse attise mon esprit torturé qui est submergé par mes envies passionnelles de l’avoir réellement à mes côtés… Il en va de même pour mon appétit sexuel de l’échange du plaisir divin où le besoin de lui donner et de recevoir tout l’amour, me manque terriblement… J’enlace alors l’espoir conquérant de briser ce sortilège qui m’éloigne de mon Elrya Chérie… Ce Symptôme Malypse me prive de ma Bien-Aimée prisonnière d’une dimension située dans le recoin de l’absurde… Sans être une fin ni un commencement, je comprends la valeur de ce châtiment… Je suis le seul à voir son aspect fantomatique figé dans le temps, l’honneur me revient donc d’accomplir l’œuvre de tout héros déchu ou non… Je suis ce prince charmant qui souhaite délivrer sa noble princesse… Peu importe les obstacles que je dois franchir, l’enjeu en question est capital… Je ressemble à un tournesol tourné vers son aimant luisant… Peu importe que ceux qui m’observent me croient fou ou hérétique, j’incarne sa dernière et unique chance de danser dans la cour de la liberté, de la délivrance et du bonheur… La certitude que je ne l’abandonnerais jamais… Je l’aime tellement, sans elle je ne suis rien, je n’existerais même pas… Il faut que je la sauve avant de la perdre complètement… Je garde la vision conviction de la voir revivre dans mes bras… C’est l’immortalité de mon couple de lumière qui est mis sur la balance, celle qui flanche près du précipice… Les errances de cette quête me conduisent d’abord à stabiliser la situation funambule pour qu’elle n’empire pas davantage… Afin d’éviter une régression trop rapide, je me force à cultiver mon bien-être épicurien et optimiste d’Amour… Un équilibre sain qui régule l’état bouleversé d’Elrya avec la progression freinée de la contamination de notre lumière génétique qui en découle… Une santé mentale qui inflige une sévérité irréprochable envers moimême… Une pression nécessaire quoique lourde à porter dans le but d’être à la hauteur de toutes les difficultés que je devrais surmonter… Ma pauvre épouse universelle qui m’appelle à l’aide est dans le besoin… Alors je dois demeurer sa force rassurante, son point d’appui et sa confiance épaulée… Le respect de ces engagements représente la jonction actuelle de notre intensité vibratoire accordée… Ainsi, je dois trouver un moyen pour protéger mon corps de la destruction sans tolérance en le rendant provisoirement invincible… La précision argumentaire que si je péris, Elrya sera perdue dans les limbes de l’annihilation… Mon voyage m’amène donc à me rendre sur la planète « Ymbruma » dans le système solaire « Peknosa »… La première pierre d’un long périple qui me confrontera à diverses réalités de barricades pour triompher de multiples épreuves remparts… Histoire de faire une pierre deux coups, mes aventures forteresses sont étroitement liées avec mes alliés fortifiés du moment… Tel est l’enjeu du Clan Skullife constitué pour servir une juste cause…
Notre vision-vérité, notre sens du devoir liberté et de la loyauté amitié, notre honneur autoritaire et nos personnalités complémentaires… Ainsi notre loi justicière mène des actions voguant entre les limites du Bien et du Mal avec pour but de secourir des âmes en peine détenues pour la plupart par une forme d’oppression… Maudits sortilèges, égarements dimensionnels, pièces de trophée de chasse gardée, des innocents incarcérés dans des prisons infernales ou réduits injustement à l’esclavage… Nous oeuvrons avec l’espoir d’emprunter à nouveau l’itinéraire de l’amour destiné… Parce que notre place tient son rôle conjoint au côté de son complice actuellement fourvoyé… Parce que nos êtres compatibles n’attendent que leur double lumière pour les retrouver et les sauver… Qui d’autre s’en chargerait à notre place… Personne… Il faut être lucide et réaliste… La naïveté et l’ignorance sont source de distanciation inutile, une distraction lamentable irresponsable… Nier l’évidence réfute un état d’abandon abdiqué… Nous nous sommes rassemblés avec l’objectif commun de vivre avec son temps afin de le changer à notre guise… Volontairement révoltés par nos existences chahutées car nous ne sommes rien sans nos êtres aimés respectifs… Soudés par des problèmes personnels partagés dans un vécu réalisé, nous sommes disposés à demeurer des mercenaires sans frontières tant que la tâche affectée au courage n’a pas abouti positivement… Une faveur orchestrée sur le principe fondement du génie réuni… Cette force du collectif nous conforte à aller de l’avant, à nous battre contre vents et marées tout en se protégeant mutuellement… Et même si des sacrifices sont à prévoir notamment envers la nature de notre Soi d’Âme, c’est le résultat qui prime… Pour revoir notre privilège identitaire et notre droit d’aimer, nous sommes obligés de ne pas nous cantonner aux limites de la lumière qui nous est purement réservée… Tous les moyens sont bons à prendre même s’il faut arpenter des sentiers douteux ombragés… Bien plus qu’une quête, c’est une ultime aventure décisive où tout est permis… Après, le bilan des pots cassés se fera ultérieurement avec l’importance de se reconstruire à deux pour un nouveau cap du savoir-vivre bienêtre et perfection… Nous ne pouvons pas de toute façon précipiter les choses qui doivent s’entreprendre pas à pas, s’échelonner sur de nombreuses auberges étapes à franchir… L’ascension du pic blason du libre arbitre récupéré… Alors sur notre parcours, d’autres âmes désespérées feront appel à notre œuvre de charité prête à aider et à servir un intérêt commun…
Des ententes qui reposent essentiellement sur des alliances de circonstance qui perdurent plus ou moins dans le temps jusqu’à ce que la combinaison miracle se reforme… Ce qui prévaut sur un besoin immédiat de s’éclipser loin de l’horizon Skullife afin de redémarrer une nouvelle échéance de vie à deux connectés… Les services et échanges rendus sont sincèrement remerciés par la gratitude de l’esprit du malheureux devenu heureux tandis que ceux qui sont encore en pause, en attente, sont ravis de leurs bonnes actions en espérant que se seront eux les prochains au voyage des promesses de recouvrer l’Amour… Et qui sait, peutêtre que dans l’avenir proche ou lointain, ces liens amicaux créés et tissés se recroiseront sur un même chemin de la destinée Sanctilyn… Néanmoins, comme rien n’est acquis à l’avance, chacun de nous observe sa lueur d’espoir constellée avec l’incertitude de savoir si l’intensité lumineuse des retrouvailles restera ou non à l’état de rêve, et pire encore, si cette flamme s’éteint d’elle-même à cause de la malchance du hasard… C’est pour cette raison que nous cultivons l’entraide active pour instaurer un climat de confiance au sein du groupe plutôt porté à s’élever ensemble… Camping de scouts solidaires pour remettre de l’ordre dans nos vies, réajuster les pendules de sa profondeur instable et redresser les horloges coucous de bonne heure à l’heure du bonheur… Un ménage associatif à la montre aiguillée au cœur à l’ouvrage… Le chronomètre minuté du sacrifice a déclenché le compte à rebours des tandems éternels… La gousse rousse tombe dans le néant housse en mousse qui glousse le rappel horaire coup de pouce de la pousse du temps presque écoulé… Quelque part entre les inspirations dextrorsum et les expirations senestrorsum… Respirations délurées du conservatoire Smiel maternel, un point de chute non abouti car privé de son immatérialité trampoline… Comme un retour unique en tant qu’être mortel au service de son dépérissement fatal…
Une fin sans lendemain par une mort subite ou en tant que poussière du passé par les cendres de la vieillesse… La ruine fragile, la décadence ultime… Le fil tendu du Wyrd est cassé et ne peut être réparé… La consécration impotente et cocasse de l’extorsion tangible organisée par les énergies malfaisantes qui tentent de posséder la conscience sainte, d’accélérer la chute sans parachute ou d’être domestiquées en vue d’une descente aux enfers… Notion d’un Mal approbateur de son vote volonté qui reconnaît les prémices du désordre tout en piquant avec un curedent les faiblesses à creuser pour être brisé… Le suffrage hérétique du pouvoir imposteur, collectionneur et additionné… Roulette urne d’infortune… Cercle fermé des débilités circonscrites aux opinions circoncises… Dépouillement plaisantin des poux votants sortants… Élection des loyautés malignes par des stratégies organisées par le positionnement de pions avancés récoltés dans les placements de la bourse réputée… Acheter le prospectus propagande de l’arnaque et dégoupiller la risée d’un parti démocrate trichant par des combines dessous-de-table… Programmes des promesses et listes des espoirs du désespoir… Scrutin papouille et ristourne rustine… Candidat électron élu grâce à des procédés onéreux frauduleux… Le référendum prématuré adopte son abstention calculée, planifiée… Empocher le magot de la moralité corrompue pour incarner un disciple voyou et politicien du Mal ripou… Les agonisants souffrent des ulcères bavant de bavures, des saignées réitérées par leur bon vouloir… Tirer les pis des manettes de machines à sous des grosses vaches casinos… Mamelles laxatives tétées pour posséder des poussées hormonales de puissances… Nos esprits chamboulés sont accablés par des énergies profiteuses qui captent une certaine fragilité à exploiter, à défeuiller… Le même constat connu par les planètes des puits des âmes auréolées, victimes des razzias exterminatrices… À leurs yeux cruels, les Êtres Vivants ne sont que des esclaves bouseux, de sensibles chatouilleux qui sont pris pour des crottins illuminés et excentriques avec leurs sourires idiots… L’air bête d’une bête… Le noble ignoble combat de l’inégalité de l’équilibre, dénigre son sens par l’ingratitude injustifiée et le rabaissement au rabais… Entre les riches démons cupides, radins et vaniteux et les enfants bénits qui ont la lumière dans les yeux… La lueur visible de l’âme lentille qui possède un corps vibratoire émotif… Les actes que nous commettons peuvent être discrédités par les entités de la Nature du Guyn ou applaudis par la Cractatuum du Kraa… Ce qui compte c’est notre degré honnête d’implication à relativiser ce que nous sommes devenus sans nous mentir ni se juger hâtivement ni encore moins refouler et accumuler de la rancoeur… La voie de la rédemption est l’unique issue visée alors que le pardon ne s’accorde que si l’on saisit sa punition… Épargner ou ôter la vie d’un Être qui n’a pas la même existence que la nôtre et croire alors que c’est mal d’anéantir un mal qui nous a tant blessés, est complètement absurde… En revanche, s’entretuer entre gens du Bien exige de considérer les conséquences qui en ressortent… Mais une telle expiation est évitée tant que cette folie n’a pas été concrétisée gratuitement en prenant de surcroît, pleinement du plaisir… Une sale besogne qui ne purifie pas nos âmes ni ne gratifie pas nos états de service… Il faut ni en rire, ni s’en vanter ni se croire supérieur… La simple réflexion mûrie de la neutralité persuadée… Les actions perpétrées par un guerrier ne se mesurent pas à l’aide d’une échelle sismique proportionnée à ses accomplissements… Selon une manière de pensée, nous investissons dans l’interaction hommage de répandre des gestes symboliques en accord avec sa symbiose personnelle du moment… Préserver l’enfant qui connaît et ressent l’authenticité lumière de sa nature d’Amour… Accepter l’adulte de la polyvalence manifeste acclimatée dans son environnement qui égraine les sentiments du présent dégradé… Comprendre sa localisation d’âme intègre et fidèle, arrête la métamorphose phobie d’un monstre sans cœur… Mes amis et moi-même avons appris à rester à notre position sans qu’aucun recours ne nous déloge vers la déraison… Dans la confidence de gagner de nombreuses batailles pour remporter la guerre, nous avons fait le choix de demeurer impassibles, impavides aux avances promues par des intermédiaires maléfiques… C’est notre manière à nous de couper le cordon, de fermer la porte, de poser ses limites et de répondre à toutes ces influences néfastes qui nous convoitent de mille façons… Parce que ce n’est pas notre but recherché et cela ne ferait qu’aggraver le déroulement du sablier lapidé alors nous pérennisons avec bienveillance l’image et le ressenti de la magie lumière qui enrôle notre postérité positive… Ainsi, le clan opiniâtre et belliqueux « Crâne de Vie » se compose de six membres originels, dont moi-même… Mon ami Frakusio dont je préfère être son allié plutôt que son ennemi, possède le talent d’être un as des as qui sait faire respecter sa loi, sa justice… Rien ne lui résiste, c’est une bête de scène susceptible qui met le feu aux poudres d’escampette dès qu’il est contrarié… Le Mal n’a qu’à bien se tenir surtout qu’il ne supporte pas la partialité… Un gaillard à l’allure d’un motard, d’un métalleux rebelle… Un charmeur destructeur avec ses habits en cuir noir aux motifs tribals de feu… Un pantalon cuissard à franges tout comme son long manteau clouté aux lanières avec œillets… Clous pyramides, ronds ou en pointe… Sa carrure robuste et musclée, impose la déférence et la dignité tandis que ses traits marqués et creusés dénotent de son obstination à ne pas pâlir, fléchir ni faiblir… Un tantinet enveloppé à la taille qui est soutenue par une ceinture de balles de fusil, plus précisément des douilles de munitions de mitrailleuses… Une touche symbolique vient couronner le tout avec une boucle à tête-de-mort, ailée… En outre, ce caractère bedonnant s’explique par le défaut d’être loin de son âme sœur chérie… Ce n’est cependant pas un complexe qui accentue son renfermement sur soi… Au contraire, il a adopté un rythme très sportif pour contrer les effets reliquats néfastes encourus…
Dessous son imperméable de la terreur, il porte un léger maillot en cotte de mailles qui le rend encore plus nocif… Mettre en avant son côté ténébreux c’est aussi pour se fondre dans la masse maléfique et mieux tromper ses véritables adversaires… L’attitude maligne de jouer avec son physique pour parvenir à ses fins… Ces bottes à lacets de chaînes métalliques sont également obscures… Elles sont décorées de flammes rouges qui retracent la continuité de l’ensemble… Des lunettes d’aviateur viennent s’ajouter à la panoplie du bienfaiteur… Ces dernières sont posées sur son foulard noué à la tête au motif électrique… Représentation d’éclair bleu alterné avec du rouge tandis que ce bandana dévoile à l’arrière de longs et lisses cheveux noirs qui habillent le dos… Aussi, aux poignets et au cou, Frakusio a des bracelets argentés et des colliers en anneaux métalliques intercalés là encore, de têtes de mort… Ses mains sont protégées par des mitaines en cuir clouté servant de coup de poing américain… Au niveau du visage, ce qui en ressort ce sont ses yeux sombres avec des succinctes teintes orangées et son aspect moustachu… Enfin, les compétences de mon camarade chérif sont la maîtrise par la pensée animée du feu électrique à travers une chaîne appelée « Cogneuse », ainsi que les modifications apportées à ses deux mains… Selon le procédé révolutionnaire « Braztek » disponible au Marché d’Entre-Deux sur Renéga qui forme des mutants intelligents développant leurs immunités physiques de riposte et de défense contre toutes les agressions environnantes… Basé sur le principe de l’échange greffé, des opérations de technologies avancées ou en expérimentations de la Science Maléfique… Les Daruusians installés sur Renéga sont des vendeurs hors pair qui offrent des Pouvoirs Implants aux clients désireux de posséder des atouts de puissance, d’intelligence et de force… Ces chirurgiens récupèrent en retour des garnitures pour leurs expériences en soutirant des organes, des fluides corporels et des membres entre autres…
Légalisation particulière de la législation d’un monde d’Entre-Deux entre deux parties consentantes… Concernant Frakusio, ce futé a remplacé ses deux mains par des armes de guerre d’une grande efficacité… Une « main chalumeau » et une main de foudre enflammée pour une électrocution instantanée qui engourdit les membres des adversaires impotents pour ne plus qu’ils s’en servent… Autre compagnon d’armes qui préfère à l’opposé s’entretenir naturellement et se battre par ses propres moyens, j’ai nommé Astircoban… Un punk skinhead pas très grand dont la couleur favorite est le vert… Une nuance retrouvée dans ses yeux, ses fins sourcils épilés, sur son crâne rasé avec sa crête centrale en pic et ses dreadlocks queue-de-cheval retombant sur sa nuque… Une teinte qui cohabite avec le gris pour un look treillis idéal pour le camouflage en pleine végétation… L’audace d’assumer un style militaire avec des bottes cirées, un pantacourt et un débardeur uniforme… Son originalité vestimentaire provient de ses lunettes de soudeur et le port de masque à gaz… C’est une tête brûlée à tue-tête, un fonceur sans peur, un bourrin qui affectionne le pogo de l’action… C’est un boxeur qui pratique les arts martiaux dissuasifs, un maître dans l’art des combats à mains nues… Enfin, une petite note humoristique avec « Rosa », sa lance fétiche faucheuse et épineuse qui prend soin autant qu’une vraie personne… Torpag, lui, est quelqu’un de plus intériorisé… Peu bavard, il se fond dans le décor grâce à sa sombre soutane qui le rend invisible… Ainsi parfois, le filou disparaît brusquement pour réapparaître soudainement… Un besoin de solitude, de réflexion, d’observation ou de recentrage… Avec un sens de l’orientation exemplaire et inné, il ne se perd jamais… La trempe d’un esprit vengeur qui répond à la définition de sa rédemption… Très aguerri pour des actions furtives… Des approches silencieuses camouflées qui sont tout l’inverse du tempérament d’Astircoban assez bruyant… L’énigme Torpag, un individu très secret, un moine éventreur avec son poignard fétiche appelé « l’exécuteur » à la lame édentée à double tranchant… De son visage caché par un capuchon, il ne transparaît presque rien… Mon pauvre ami est aveugle du fait qu’on lui a arraché ses yeux lors de la séparation brutale avec sa bien-aimée… On n’en saura d’ailleurs jamais plus à ce sujet… Toutefois, il a pu retrouver partiellement la vue grâce à des implants achetés à l’inconditionnel Marché d’Entre-Deux sur Renéga… L’artéfact appelé « l’Oeil de Cyclope » est relié à la pensée de l’écoute active… Un troisième œil introduit au chakra correspondant qui apporte une vision télescopique en noir et blanc uniquement par la distinction des ombres de la lumière… Toutefois, lors des déplacements, l’environnement se floute…
C’est la contrainte d’un mouvement trop rapide qui entraîne la perte du contrôle de ce sens opportunité… C’est quand même mieux que de ne rien y voir du tout… Aussi, à la place des deux yeux décapsulés, se trouvent des « Rivusgs » ou lentilles de contact interchangeables connectées à l’esprit de défense… Une autre méthode employée qui pallie à l’absence des branchements nerveux des yeux réactifs observateurs aux mains sensitives transmuables… Torpag utilise plusieurs sortes de lentilles radiantes dont les rayons sont guidés par son troisième œil qui identifie la position des cibles potentielles… Des yeux faisceaux orange aux pupilles noires pour des jets de feu, teintés de mauve aux iris blancs pour lancer des éclairs, nuancés de vert aux prunelles noisette pour des sucs empoisonnés… Ces derniers provoquent des lésions destructrices perceptibles par des cloques et des pustules cutanées, entendues par des hurlements horribles chez les victimes en décomposition radicale… Pour poursuivre dans la ramification de la présentation du clan Skullife, nous avons accueilli deux membres du sexe féminin déjà unis par une grande amitié… Roniliusa est une beauté naturelle à part entière… Une gothique coquette plutôt sainte nitouche qu’une séductrice maligne… Un physique aux traits soignés et délicats… De magnifiques yeux roux comme ses longs cheveux entremêlés de mèches blanches à la fois filées, lissées et tressées… Cette sublime créature est embellie par sa longue robe classe qui traîne avec élégance sur le sol derrière et autour d’elle… Dans un style baroque velouté où le noir s’alterne avec le rose bonbon, des nœuds lilas aux motifs de papillons et de mignons rubans pendants à enlacer sur les côtés, fleurissent cette œuvre d’art… Le corsage est constitué d’un chemisier à dentelles aux manches courtes épaulettes dites « en ballon », au décolleté fermé dont le bustier en vinyle s’attache à son dos par des agrafes crochets en métal… Les doigts fragiles de la charmante Roniliusa pomponnée, sont protégés par des bagues armures de fiançailles… Lorsqu’elle relève sa robe de mariage pour éviter de trop la salir notamment en cas de sprint soudain, elle ne se cache pas de révéler de hautes chaussettes collantes roses luisantes et de séduisantes bottines sombres tout-terrain toujours dans un esprit glamour et authentique… Son visage angélique et fin, s’enrichit par des joues rosées et un sourire maquillé en noir… Des grelots bracelets aux chevilles et aux poignets ainsi que des bijoux argentés ajoutent la touche finale de son concept de la mode, reflet de l’état de son âme… En outre, cette belle plante ne se sépare jamais de son éventail qu’elle agite continuellement dans sa main et qui se révèle être une cachette parfaite pour masquer des épingles meurtrières empoisonnées à projeter sur des assaillants méritant leurs salaires impayés par la Lumière Purificatrice… Également, elle dispose d’une ombrelle noire et rose qui l’épargne des rayons d’un Kixilpitchu ou d’une Sphère d’Atlaaman… Un parapluie dont le bout sert en fait d’épée poignante pour éliminer les mauvaises graines qui ont offensé la Dame… Quant à sa complice Lasvrina, celle-ci se décrit comme une romantique gothique réellement tigresse, sexy et provocatrice… Une vraie dure à cuire qui a emmagasiné beaucoup de colère par son vécu bombardé par de grands bouleversements… Ce qu’elle dégage est incroyable parce qu’elle déploie énormément d’énergie, de courage et de force…
Un dynamisme qui n’a pas froid aux yeux… Son apparence se divise en deux réalités controversées qui dissimulent bien des chagrins et des souffrances approfondies… Sa moitié gauche défigurée suite à de graves séquelles douloureusement subies comme le montrent ses vêtements troués, déchirés et endommagés, comme le prouve sa peau lacérée, mutilée et brûlée… Scarifications, éraflures et cicatrices… Points de suture, blessures de guerre et malformations de l’éloignement originel entre de deux êtres aimés… Une santé dégradée qui est honteusement camouflée ou si elle est acceptée, reste à découvert… Comme ce châle transparent qui couvre son épaule torturée, comme ce pansement écharpe qui masque le cou marqué et comme ce filet dit « en tulle » qui minimise la mocheté du visage méprisé, irrémédiablement en deuil… Un obscur voile en dentelle qui est de connivence avec ses cheveux bleus aux mèches noires attachés en chignon… En revanche sa partie physique droite a adopté le style d’une beauté fatale éblouissante à l’unanimité comme argument de dévastation… Irréprochable, clean et sans défaut, tels sont les talents d’une charmeuse qui sait se faire belle et désirer… Des habits aux tons noir et mauve qui matérialisent une régularité goûteuse… Un corset serré aux anneaux métalliques, assemblages de clous et de rivets qui bombent sa poitrine remontée, réellement mise en évidence comme son tatouage d’une chauve-souris violette située entre le cœur et le thymus… Les seins restent un atout subtil pour détourner l’attention du combat vers une passion avouée… Un regard ardent est un instant de diversion fatidique qui fonctionne chez les nigauds de sang masculin qui pensent autrement qu’avec leur tête… Excitations perverses démesurées qui font tourner les têtes serviettes… Comportement bestial qui compare simplement la femme à un objet sexuel… Enfin… C’est un divertissement machisme qui ne marche pas à tous les coups, surtout pour des Êtres maléfiques sans sentiment intéressés uniquement par le pouvoir et le massacre… La panoplie des airbags féminins est assimilée avec le fessier là aussi mis en avant, mis en rayon, grâce à une jupe courte provocatrice à rayures, aux sangles pendantes qui reste ajustable pour être raccourcie ou rallongée par-delà les genoux… Ces précédents péages marquent la hauteur limitée pour des bas résilles aux motifs mauves de toiles d’araignées et des bottes à carreaux en latex sans talon et à lacets… Les signes d’une mélancolie présentement éternelle, se retracent plus que jamais, sur son visage… Hormis l’étoffe masque, il apparaît un maquillage noir strict sur sa bouche pailletée, gourmande et tentante… Du mascara autour des yeux fard à paupière qui assombrit la couleur turquoise perçante… Des larmes violines en forme de violons ailés sur ses joues… Une tristesse symbolisée également par des pendentifs cercueils en argent autour du cou, des piercings en os perlés aux oreilles, sur la langue, le menton et le nez… Pour les armes, Lasvrina est équipée de deux lianes fouets aux épines de roses noires enlacées autour de ses bras qui sont protégés par des gantelets en cuir argenté renforcé… L’un au bout pointu l’autre à l’extrémité d’un grappin… Notre consoeur s’amuse sinon à lancer des menottes cloutées, des shurikens boomerangs attachés à sa ceinture de cuir… En définitive, l’originalité et la personnalité de chaque membre Skullife mettent un accent sur une complétude élaborée avec témérité… La cadence désinvolte d’une force militaire solennelle conciliable aux paroles compendieuses, aux lamentations studieuses laconiques dans un cadre collectif et non personnel, aux actions compatriotes de vocations volcaniques sans sursis… La devise d’une résolution indéfectible en croyant sans se bercer d’illusions que notre union nous rend indestructible… Et même si certains d’entre nous se perdent en route ou tombent au combat falaise, notre progression farouche devra poursuivre sa sinueuse escapade… Des sacrifices pour une juste cause sont parfois nécessaires, ce sont les risques du métier de mercenaires…
Nous resterons debout jusqu’à notre fin à tous, jusqu’à notre dernier souffle… Alors, certains artifices développent notre caractère combatif, nous sécurisent davantage, nous parent pour mieux brandir notre survie et notre drapeau de la déclaration d’indépendance… C’est le cas pour les « Paliatifs Magiques » prisés par tous ceux qui s’exposent continuellement aux malheurs des ondulations maléfiques corrosives pour un corps de Vie… Étant le seul de mon groupe à détenir la Shungity Noire qui assure ma longévité en terrain hostile, mes cinq acolytes ont choisi de porter ces prototypes pour errer à leurs guises dans l’univers… Une méthode astucieuse achetée au Marché d’Entre-Deux sur Renéga qui exempte les contraintes liées aux voyages de longues durées mais pas seulement car c’est un atout répulsif considérable, indétectable et protecteur notamment lors de duels rapprochés… Ce sont des Auras Enveloppes dont leur scintillement énergétique reste en sourdine presque invisible, excepté lorsqu’une menace se profile à l’horizon… Lasvrina est enroulée d’un halo noir tourbillonnant qui s’enfume en cas de danger… Une tornade nuageuse qui est semblable à une cape d’invisibilité… Roniliusa est ceinturée par une émanation pétillante parfumée de soufre aux pétales fleuris noirs et roses… Torpag est encerclé par une auréole de sel étincelle… Astircoban est entouré par une brume délétère verdoyante… Enfin, Frakusio est bordé par une irradiation lumineuse à la fois électrifiée et enflammée… Autre compétence enchantée acquise qui resserre les liens de la meute Skullife c’est « l’Émetteur Scornikus »… Il s’agit d’un scarabée argenté qui, collé à la tempe, est relié à un réseau local sélectif… Une connexion choisie entre membres Crâne de Vie pour communiquer par la pensée, de quoi délier les langues différemment… Un substitut qui modernise la communion de la stratégie de l’esprit d’équipe… J’utilise moi-même ce procédé qui marque un sublime renouveau… Pour quelqu’un de muet qui a accepté les conséquences des choix balances en me privant de la parole de l’Hôte pour posséder la Pierre Philosophale et celle des transmissions de pensées des âmes sur la vibration lumière au profit de l’intégration de la Shungity… Je peux maintenant grâce à cet artéfact rompre mon handicap mental en répondant à tous ceux qui possèdent cette petite merveille… Échange d’entendre et de correspondre uniquement de pensées à pensées… Il faut tout de même un prix à payer pour utiliser cette technologie factice…
Je me suis donc soumis aux répercussions que représente un tel produit sur mon cerveau recevant des Ondes cérébrales nocives, cancéreuses qui se transforment à la longue en tumeurs par exemple… Toutefois, ma Shungity pare-feu m’évitera ces désagréments en me soignant perpétuellement, mot de passe de sécurité… Nous avons pris de nombreuses dispositions pour rendre la justice intelligemment… Notre rencontre à la Métropole Abbatiale a été une aubaine pour chacun d’entre nous par la conversion de nos attitudes solitaires rassemblées en une famille solidaire… Une destinée cachée… Nos liens d’amitié tissés et nos objectifs soudés ont fondé un groupe aux membres égaux et loyaux qui exprime notre volonté, courage et force réunie… Parce que tous les chemins mènent pour nous à Yrvingdar, nous revenons et repartons par le Portail Lapsuus quand nous sentons le besoin de nous ressourcer en énergies sans dormir… Une fois traverser cette Arche Linceul, nos apparences corporelles se métamorphosent naturellement en un costume de peau et d’uniforme de diablotin… En dehors, c’est le teint mat de l’indécision qui colore la peau… Ce centre aéré avec sa voûte cristalline en écailles de pétales floraux de toutes formes, avec son mur de miel et son sol molletonneux plumé en noir et blanc, est merveilleux… Cette structure est un monastère bâti par la pensée créatrice du Kraa et du Guyn fusionné… Une initiative du libre arbitre qui est le royaume de deux entités liées par un amour inconditionnel et unique… La belle créature Nessa qui est une Fée d’Ylihim déchue et son prince ténébreux Gabriaal à l’allure à la fois d’un diable, d’un squelette et d’un Celte Minotaure… Ce Maître Locpus Karthians du Feu Maléfique, digne fondateur du Clan des Daamonos, a réussi le pari d’étendre sa vision de Paix face au miroir de l’univers… De nouvelles planètes d’Entre-Deux émergent ici et là en brandissant le drapeau du métissage et du partage énergétique… C’est une autre forme d’équilibre universel proposé au sein du cosmos et qui reste indépendant de la Force Cosmique… Désireux d’accompagner leurs enfants repêchés, ce couple joue les parrains depuis la Tour d’Odiniuma… Cette précédente incarne un trône cloché haut de plus de trente mètres, tout en cristal de verre, vert et rose fluorescent… Le quartier privé des tourtereaux est cette somptueuse tente yourte géante juxtaposée… Ainsi, la délicate Nessa endosse le rôle d’assistante sociale… Méthode de l’écoute du confessionnal pour l’assurance du bien-être des réfugiés accueillis… C’est également une informatrice au courant, au jus et au parfum du vent des rumeurs… Tandis que Gabriaal a une fonction de conseiller d’orientation et impose le respect aux repentis de passage dans son domaine sacré… C’est aussi un guide de quêtes personnalisées qui renseigne sur la cartographie des destinations du proche univers… Mais comme il est peu disponible, c’est sa sublime femme qui s’occupe de ses attributions… Avec ou sans le Clan Skullife, c’est ici que je reçois de précieuses recommandations selon mes buts recherchés… Après pour savoir si ces avis sont justes ou erronés, il faut partir en excursion pour s’en rendre compte par soi-même… C’est comme cela qu’avec mes partenaires, je me suis rendu sur la planète de Vie Ymbruma située dans le système solaire Peknosa après m’être régénéré sur Renéga au Puits Triple Cercle, la source vibratoire et lumineuse qui alimente mon être du présent… Nous sommes venus quérir l’âme sœur d’Astircoban et accessoirement immuniser peut-être mon corps grâce à l’apprentissage de la « Boule Plexus »… Dans cette optique, je dois trouver Hirbon le Narcotiik, représentant de son peuple corrompu dans la souffrance autrefois appelé « Configuré » et renommé maintenant « Défiguré »… La direction évoquée a été identifiée par Gabriaal selon les dires d’Astircoban quoique parfois ce dernier n’ait pas toute sa tête… Perte de concentration, son cerveau n’enregistre pas continuellement ce qui voit ou entend… La loge des souvenirs des enfances insouciantes heureuses pour fuir la réalité, la raison empathique de ne plus se reconnaître et être incapable de se sentir vivant dans le présent…
Un Alzheimer révélé et avéré à cause de la distance avec son âme sœur dont il a toujours gardé son nom secret… Le bougre vit très mal cette situation à tel point qu’il en devient presque schizophrène… Encore là, la répercussion d’une séparation qui s’éternise, provoque des failles, des trous de mémoire, conséquence d’une métamorphose logique de leur fin de vie inéluctable à proprement parler… À la vue de l’urgence constatée par son état dégradé, il faut agir vite et parce qu’il pense que sa moitié est retenue prisonnière quelque part sur ce monde, nous nous devons de l’aider, d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard… Faveur favorite d’un alibi promis par l’accord de l’adhésion du Clan… Ainsi de l’issue Lapsuus au portail Criistuv relié au couloir de la créature céleste cristalline, un âne ailé couché que nous traversons afin de débarquer dans le Cercle Connecté… Dès notre arrivée sur Ymbruma, nous observons les géantes pyramides ternies et les alignements mégalithiques des anciens Druides à l’abandon… En effet, toute brillance s’est volatilisée à cause de l’atmosphère lugubre qui y règne ici-bas sans avoir toutefois scellé le passage… Une planète qui a sombré sans invasion venue de « Pariamos », le monde régent maléfique de ce système solaire… En effet, les populations se sont elles-mêmes émancipées et perverties avec la conséquence d’engendrer de nouvelles formes diaboliques par la mutation d’une nature déstabilisée… L’étrange se fait sentir, se voit et se multiplie tout autour de nous… Nous avons atterri au milieu d’une forêt dont les sapins ont des houppiers abat-jour et des troncs difformes aux ressemblances étonnantes de queue de Sirène gluante… Ici et là, des buissons de ronces frétillantes aux épines éplorées, se hérissent tels des tournesols face au soleil caché par des nuages tenaces… La couleur du ciel est mauve, ce qui dote le paysage d’un caractère unique aux jeux d’ombres et de lumières inédits… Dans une incohérence palpable, on entend glousser et tousser des taupes escargots allant de terrier en terrier… Quelques mares creusent une terre bosselée où se marrent des canards albatros bavards aux gueules de bavoir-lavoir… Ces idiots soûls et maladroits, secouent sans arrêt leurs plumages pour perdre volontairement l’équilibre…
Ainsi, ces oiseaux aux tempéraments méchants, se percutent irrémédiablement en se cognant les uns aux autres… Des accidents dominos qui provoquent des blessures et des saignements tandis que leurs bêtises innées, atteignent le comble de ricaner de leurs prouesses insouciantes hurluberlues… Notre balade au cœur de cette nature odieuse et bizarroïde, nous enseigne à rester prudents car on ignore les véritables dangers qu’elles dissimulent… Explorer un tel endroit inconnu se rallie toujours à une connotation perverse d’une insécurité et d’une appréhension, un arbre à découvert qui cache une forêt piégée… La folle réalité est souvent vaste, c’est le théâtre aire de jeu d’une proie guettée qui est condamnée avant même d’en avoir pleinement conscience… L’art des diseuses de bonne aventure aux belles paroles qui se rétame dans un délire inventé et mensonger quand les faits sont constatés… Et puis, à l’inverse, on trouve d’agréables surprises, des rencontres inattendues et des lieux insensés qui nous accueillent les bras ouverts d’amour sans intérêt au bout du compte, moment jugement et vérité où il faut payer l’addition… Mais attention aux faux-semblants car parfois des sourires carapaces camouflent bien des sentiments profonds… Au sein de cette forêt burlesque, se situe un village modeste où vivent les « Mavkis »… C’est ici que nous sommes reçus chaleureusement avec une incroyable hospitalité positive et touchante du moins au début… Ces êtres sont réellement ravis et heureux d’avoir de la visite… Un petit peuple exclusivement féminin, donc une communauté du type Majurien… Ce sont les filles des forêts montagnardes aux jolies voix douces… Des femmes aux apparences de fillettes de huit à dix Cycles Nature…
Les plus vieilles se repèrent aux rides de guerre, des cicatrices de lutte… Les plus décorées comme médaillées, dirigent les autres membres… Collections de colliers en os, épines dans le nez et petites pierres précieuses de pyrite noire, autour du cou, en bracelets, aux poignets et chevilles… Ces pygmées ont des mains fines particulièrement soignées, des yeux globuleux très sombres avec un léger éclat doré et des cheveux gras obscurs en permanence mouillés qui dégoulinent au goutte-à-goutte… Malheureusement, leurs humeurs rafraîchissantes, bon enfant, ne sont que des façades intelligentes visant à capturer leurs proies… Étant donné que nous ne faisons que passer dans leur repaire, la situation se dégrade rapidement lorsque nous, les touristes, souhaitons partir en réalisant que nous sommes enfermés dans un piège manigancé… Se heurter à un mur enchanté qui est un réseau de fils invisible à l’œil nu, est problématique… Ce n’est pas pour rien que ce village se fait appeler « la Toile » car ce dernier est confiné dans un grand cercle tracé au sol où est dessiné en son sein un pentagramme inversé… Ainsi, les effets démoniaques s’activent lorsque les victimes sont entrées dans l’antre maudit sans pouvoir en réchapper… Les Mavkis ont baissé les rideaux de sourire pour célébrer la folie conclave du Mal Possessif… Les regards changent dans la démence et l’horreur… Leurs têtes de serpillères s’humidifient davantage alors que le désir de s’enfuir amplifie leurs arrogances jusqu’à essayer de nous museler… Les voilà en surnombre prêtes à bondir sur leurs repas frais… Le carnage d’un pique-nique mélodramatique à huis clos… En fait, ces créatures gardent intactes leurs jeunesses par des rituels sacrificiels… Ces filles de Satan pratiquent le cannibalisme pour demeurer éternelles… Alors qu’à notre arrivée, plusieurs Mavkis nous entouraient chacun et chacune en s’amusant gentiment… Gestes d’enfants, rires bénins et mains baladeuses… Des caresses sur tout le corps qui tournaient à l’obsession presque mordantes… Elles nous suivaient partout avec leurs mains collantes, très dérangeantes… Une possessivité démoniaque qui allait jusqu’à provoquer des duels entre elles pour déterminer à qui appartenait l’invité devenu prisonnier… Toutes sont tombées dans la folie amoureuse… Des coups de foudre instantanés que l’on pensait innocents mais la violence a pris le pas sur ces sentiments soudains… Car une fois que les leaders furent désignés, elles nous donnaient l’impression de nous protéger, de prendre notre partie pour nous libérer… Sauf que nous étions simplement des trophées de supériorité détenus à leurs yeux et vus comme des œuvres d’art exposés… C’est comme cela que les gagnantes amenaient avec tendresses leurs proies masculines dans leurs tentes triangulaires naturelles en fils tissés pour leur montrer toute l’affection qu’elles leur portaient… Considérés presque comme des époux, c’est à ce moment-là où nous avons réagi, compris leurs vraies identités… En refusant d’exécuter le coït nous avons bafoué leur honneur et interrompu avec impolitesse le désir d’avoir une descendance communautaire avec les nombreuses Mavkis qui nous ont choisis… Celles qui sont venues réclamer leurs dus n’ont pas été très contentes lorsque nos pouvoirs les ont sciemment contraintes à se tenir à l’écart… Les hommes ne sont que de simples objets manipulés pour offrir des enfants démoniaques avant d’être dévorés tout crus ou peut-être cuits… Au moins les malheureux qui ont vécu cela avant nous, ont éprouvé un certain plaisir indécent en faisant l’amour avec plusieurs femmes en même temps ou l’une après l’autre avant de mourir… Toutefois, le sexe sans amour n’a aucun intérêt, juste une valeur superficielle qui damne l’Être gourmand à une existence absurde… Un renoncement à son bonheur en salissant sa pureté lumière et un éloignement identitaire en se mentant à soi-même… Libertinage dévoué à la déraison, échangisme illogique puéril et satisfaction immorale en une forme de Mal…
Culte indigne d’une volonté exhibée à se fourvoyer dans une direction futile qui mènera irrémédiablement à la perte de sa conscience, de son cœur et de son âme… Le dégoût de rechercher le vœu d’être heureux transite également dans cette fausse vérité, cette drogue émotionnelle qui incite à réitérer jusqu’à sombrer dans une addiction prostituée… Il est pourtant évident de comprendre que les exploits sexuels sont des actes d’Amour qui se rattachent uniquement à la vibration connectique intime et profonde entre deux tourtereaux célestes qui ressentent la lumière de leurs âmes durant leurs orgasmes… Mais la réalité est soumise à de multiples tentations qui tourmentent et détournent les esprits faibles… Pourtant à la base, toutes les entités solaires sont conçues dans un moule identique… Donc, étant pourvues d’une force intérieure à toute épreuve… Il est regrettable d’être persuadé de ne pas avoir de volonté de s’affirmer, de refuser d’aller de l’avant en écrivant sa propre destinée selon son libre arbitre et de dévêtir sa confiance en soi tout en oubliant certaines vérités qui sont bonnes à dire… Suivre le courant influencé et dicté à défaut d’être non pas entraidé mais assisté pour être en fait manipulé par intérêt, est trop facile… Le réveil a été brutal lorsqu’on a assimilé que ces Mavkis ne sont que des monstres… Aussi, nos amies Lasvrina et Roniliusa ont été vues comme deux rivales en hors-d’œuvre et devaient être éliminées rapidement… La galanterie du festin sans passer par la case fécondation… Nous créons alors chacun de notre côté, un certain désordre qui nous rassemble au centre de la Toile pour trouver ensemble un moyen de déguerpir de cet enfer… Mais les demoiselles catins ne laisseront pas leurs nourritures se dérober commodément… Ces petites teigneuses se regroupent également autour de nous avec la détermination de dominer les cas récalcitrants pour parvenir à leurs fins… Leurs grands nombres se rabattent sur le groupe et finissent par bloquer tous nos faits et gestes… C’est ainsi que nous avons aggravé notre bourbier en devenant plus taulards que nous l’étions auparavant… Les mesures drastiques mises en place ont été de nous conduire de force aux arbres de la pendaison… À tour de rôle et positionné l’un à côté de l’autre, ces goinfres énervés nous ont suspendus au-dessus du sol… Elles ont pris soin avant de nous y mettre, de nous envelopper respectivement dans un tissu adhésif à la peau dont plus on se débat et plus la flexibilité se comprime… Une camisole similaire à une robe de chambre jaune kaki pour les femmes et vert cassis pour les hommes…
Instantanément, nos corps emmaillotés, épousent la forme d’un tapis roulé à la colle élastique qui resserre le corps immobilisé… Les bras le long du corps sont comme scellés à l’intérieur de ce hamac bobine tandis que seule la tête reste en dehors pour pouvoir respirer… Les bouts des pieds sont également à l’air libre pour la stratégie de la maîtresse du bourreau… Des orteils qui sont titillés d’abord avec une plume douce qui devient irritante et saignante par la suite… Humer notre souffrance est leur labeur tandis que les plaies ouvertes attisent leurs papilles… Le temps que les miss décident de faire un feu de camp spécial en notre honneur, on peut mourir… Si ces démons femelles nous oublient, le manque d’énergie nous dessèchera au bout de plusieurs jours pour finir en des cadavres demeurés à résidence… Mais nous leur donnons l’illusion d’être vaincus pour que ces jalouses possessives se calment… Nous agirons le moment venu… C’est-à-dire une fois que la masse sera dispersée car les Mavkis ont été pour l’instant rassasiées de nous avoir capturés… Elles pensent avoir gagné tout bonnement… Elles souhaitent faire durer le plaisir et le suspense en patientant un peu… Elles veulent qu’on subisse leurs colères en laissant pourrir le garde-manger que nous incarnons maintenant… Le revers sacrilège de les avoir défiées peut-être à leur avis, humiliées comme ces toques affligeantes qu’elles ont posées sur nos têtes… Des coiffes turbans puants en plumes noires pour représenter le début du rite de notre mort physique ou d’empêcher par exemple des oiseaux de venir nous becter le cerveau, tel est le rôle d’un épouvantail empaillé… Ces créatures s’affairent ensuite au cœur de leur village pour immortaliser l’instant… Pour l’occasion, elles sortent fièrement des instruments de musique pour manifester leur triomphe…
Elles disposent en cercle des barriques aux motifs de toiles géométriques obscurs… L’entracte musical débute par les plus âgées qui heurtent leurs deux baguettes pour donner la cadence du métronome macabre… En tenant cette note battante, les plus énergiques de ces filles se déchaînent sur les fûts en interprétant en boucle, une série de trois tapes pendant quatre fois, suivies de quatre frappes puis de deux pour clôturer la partition et ainsi de suite… Elles jouent avec violence sur ces bidons creux défouloirs, des tonneaux cylindriques debout aux sonorités primitives variant de leur milieu à leur extrémité… Selon le rythme slogan qui signifie clairement « on a faim », c’est un canon à la fréquence basse incantatoire qui est représenté ici… Une fois les percussions en place, l’enchaînement s’effectue au centre par les jeunes danseuses agitant des castagnettes en ivoire mauve… Deux coquilles surmontées d’une oreille qui sont reliées au sommet de l’une à l’autre par une lanière… Alors les faces creuses s’entrechoquent tandis que chacune procure deux sons différents, un côté aigu, l’autre plus grave… C’est au tour des airs monotones des Guimbardes de se mettre en selle… Les artistes se servent de lamelles vibrantes agitées avec les index, des languettes tendues à la bouche qui fait office de cavité résonnante… Ces musiciennes sont les chefs d’orchestre de la troupe qui s’accordent en chœur pour apporter la touche finale de cette chanson cérémoniale… Nous supposons d’ailleurs que quand elles arrêteront, cela sonnera l’heure de se mettre à table… Voilà l’aubaine espérée, la distraction rêvée pour déguerpir de ce guêpier qui ne sent pas bon pour nous… En effet, ce cocon inconfortable serait très résistant pour quelqu’un démuni de pouvoirs, ce qui n’est pas notre cas… Ces fillettes attardées, croyaient réellement nous priver de nos atouts en nous cloîtrant dans ces capsules toilées… Bien sûr nous leur avons laissé croire cette éventualité pour être plus malins qu’elles même si on a donné l’impression d’avoir échoué, d’être résigné à nous battre… Cette soie tissée est sensible à la chaleur du feu ainsi les liens serrés se défilent, fondent, se dissolvent, se délacent et se dénouent hors des regards discrets des sentinelles aux aguets… Loués soient nos dons qui servent à juste titre à nous dépêtrer de ce genre d’ennui si fâcheux… Seul Torpag avec ses lentilles Rivusg, Frakusio avec sa main chalumeau et moimême réalisons la prouesse de se libérer… Le bruit de la fanfare dissimule les cris d’agonies des gardiennes subitement étourdies par une mort subite sans pitié… Une fois le danger neutralisé, nous détachons Astircoban, Lasvrina et Roniliusa toujours emprisonnés dans ces cigarettes roulées… Il est temps de filer en douce par-derrière sans surmenage tandis que le troupeau des Mavkis reste dans une bulle de transe éclectique et ne prête donc pas attention à notre fuite… Toutefois, le village est toujours sous scellé… Pourtant avec un peu de temps et de logique, l’issue est toute trouvée car ce dessin au sol est un Pentagramme encerclé inversé, symbole négatif à cinq branches… Il suffit de marquer sur la paroi murale son empreinte énergétique opposée et le tour est joué… Une manipulation de pensée pratiquée par le pouvoir des trois du Feu uni vers un même souhait… Retranscrire un pentacle positif ouvre donc un passage vers la délivrance… Mais en brisant ce sortilège de barrière, nous avons polarisé le champ magnétique environnant qui a fait exploser cette magie en un torrent de cendres noisette… Cet évènement coupe court au concert improvisé des mômes ténébreuses qui nous pourchassent sans tarder… Nous ne comptons pas camper ici ni être déférés à leur jugement égoïste et sournois… Nous votons à l’unanimité grâce à l’émetteur Scornikus de ne pas rester pour se battre mais plutôt de prendre ses jambes à son cou… Notre avance sur nos poursuivantes est une rigueur d’avantage, une position de force… Pour nous débarrasser de cette meute collante, nous usons de quelques techniques qui en décourageraient plus d’un… En fait avec Frakusio, je place sur notre passage des mines concentrées de pouvoir qui explosent à la figure des traqueuses possédées… Des bombes sphériques électrifiées ou enflammées qui sont modelées entre nos mains et posées au pas de course au sol pour une méthode de dissuasion efficace… Les pauvres victimes poussent de grands cris aigus perçants avant de s’éteindre, une alarme d’épouvante qui retentit et se répète dans un écho de frayeur…
Dans cette ambiance lugubre à la luminosité de pénombre violette, c’est Lasvrina qui s’occupe de notre protection grâce à ses fouets de précision et ses shurikens en boomerang… Elle détourne avec agilité les attaques perpétrées par ces naines détraquées qui ne veulent pas lâcher le morceau… Car ces garces possédées nous lancent de leurs mains du venin… Des projectiles qui lorsqu’ils atteignent des surfaces dures comme des troncs d’arbres, changent d’aspect, à savoir en laissant une marque visqueuse… Des filets barbes à papa, des toiles noires résultant du pouvoir séricigène intégré… Si quelques éclats nous touchent par ricochet nous enlevons de suite ces fragments pour éviter à temps une probable infection… Néanmoins, certains membres de l’équipe sont moins concernés par cet inconvénient… Roniliusa ne risque rien avec son parapluie, Torpag est en mode invisible et Astircoban le marathonien est en tête de liste sans se soucier de ce qui se passe derrière… Finalement, nous sommes parvenus à distancer les Mavkis à l’aube d’une nouvelle forêt… Ont-elles rebroussé chemin volontairement, par dégoût et abandon, car étant en dehors de leur territoire et juridiction ou par peur d’un plus grand effroi… Nous comprenons l’une des raisons motivantes avancées après que le groupe s’est rassemblé au sein de cette forêt de bambou alors que le danger connu s’est envolé… Astircoban, le plus rapide d’entre nous, est le seul à nous devancer de quelques mètres et il va en payer le prix fort de sa vie… Il est rejoint en premier par Frakusio tandis que de notre côté, nous marquons un temps d’arrêt afin de reprendre notre souffle et faire l’état des lieux physiques et environnementaux… Ces quelques sourires échangés par la réussite de notre évasion disparaissent et se ravisent aussitôt lorsque sous nos yeux et avec une grande surprise, se produit une chose abominable, impensable… Trop tard… Pendant que nous étions occupés à nous repérer dans cette bambouseraie, Astircoban a déjà été gobé par une monstruosité… Bien la peine d’avoir réchappé à ces fillettes démoniaques pour être étouffé dans les anneaux d’un boa constricteur avant que ce dernier avale sa proie… Un court temps d’inattention et le drame sonne au portillon de la faucheuse du hasard… Le rapport de veiller les uns sur les autres a été compromis… Nous pouvons vivre, écouter, conseiller, consoler et aider notre prochain…