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"Ginny" met en avant l'apprentissage de l'éducation canine et la bienveillance de deux jeunes mariés adoptant leur première chienne. L’ouvrage explore l'imperfection de l'éducation canine et les peurs qui accompagnent l'amour inconditionnel pour Ginny. Sa personnalité complexe, mêlant intelligence et indépendance, est le pivot de cette touchante histoire d'amour entre les propriétaires et leur chienne. Vous y retrouverez peut-être vos propres émotions.
À PROPOS DE L'AUTRICE
L'affection sans limite envers sa chienne a été un soutien précieux pour
Océane Velay dans la résolution de plusieurs situations compliquées. Elle rédige ce livre afin de nous faire part de son voyage singulier à travers le domaine de la gestion des émotions.
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Seitenzahl: 48
Veröffentlichungsjahr: 2024
Océane Velay
Ginny
Roman
© Lys Bleu Éditions – Océane Velay
ISBN : 979-10-422-2152-2
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Je suis née avec des chiens. J’ai grandi avec des chiens. Ils font partie de ma vie et de mon développement personnel. La première chienne que j’ai eue s’appelait Bibi. Un croisé boxer blanc et taché de noir. J’adore raconter l’histoire de ma mère enceinte, protégée par Bibi. Elle me racontait que même les aides-soignantes ne pouvaient s’approcher du lit sur lequel elle était. Bibi était un cœur d’ange. Malgré quelques bêtises (certaines conséquentes), elle était loyale et douce. Bibi, c’était la chienne capable de se promener seule et de revenir à la maison.
Puis est venu Gaspère, le chat de gouttière. Je jouais beaucoup avec lui. D’une douceur extrême, il me donnait parfois des petits coups de pattes sans griffe sur la joue quand j’allais trop loin. Il a été le seul chat de ma vie. Pour le moment. Chat indépendant qui s’était trouvé une seconde famille. Le plus étonnant dans cette histoire est qu’ils lui avaient donné le même nom que nous. Était-ce lui qui l’avait choisi ?
Puis est venue Pupuce. Un cocker anglais noir. Je n’ai plus jamais rencontré de chiens aussi sages qu’elle. Elle était joueuse et câline. Parfaite pour une enfant. Mon frère lui a appris tous les ordres qu’elle devait connaître, il me semble. On promenait Bibi et Pupuce dans la forêt, sans laisse. Elles revenaient à chaque fois. Même si cela prenait parfois plus de temps. Enfant, j’avais une confiance aveugle en ces deux chiennes. Et je les aimais. Tellement fort.
J’ai eu une immense peine quand je les ai perdues. Je ne peux contenir ma tristesse face aux souvenirs de détresse de mes amours. J’ai eu la chance de faire la dernière balade de Pupuce. Elle m’a donné ce privilège.
Quelques années se sont écoulées sans animal de compagnie. Mes parents ont pris la décision d’adopter un jeune chien cavalier King Charles blanc et marron. Ils l’ont appelé Gulliver. J’étais un peu plus âgée. Je devais avoir 14-15 ans quand il a rejoint la famille. Je me rendais compte de ce que ça impliquait. Mais je n’imaginais pas qu’il prendrait une si grande place dans mon cœur. Gulliver avait le droit au canapé. Combien de temps ai-je passé à dormir en le serrant dans mes bras ? Je l’aimais profondément. Quelques mois se sont passés avant ce terrible accident. Il avait peur. De tout. Il a eu peur et s’est enfui sur la route. Il s’est fait renverser. Il n’était qu’un chiot à mon sens. Cela a été très difficile. De le voir inerte. De ne plus le prendre dans mes bras. De ne plus l’entendre. Ni le sentir. J’ai beaucoup souffert de cette perte. Tellement, que je refusais absolument d’avoir d’autres chiens.
Mais « Quand on tombe de cheval, il faut vite remonter dessus ». Mon père a eu raison quand il m’a donné ce proverbe. J’ai accepté la venue d’un nouveau chien. Un beagle. Je l’ai nommé Stela. Stela m’a comblé de joie. J’étais sceptique. Mais elle a su se frayer un chemin jusqu’au fond de mon cœur. Elle a beaucoup pleuré les premières nuits. Je descendais pour la prendre dans mes bras et apaiser son chagrin. Je me vois encore assise au sol, Stela dans mes bras. Un tout petit être qui avait besoin de réconfort.
Lorsque j’ai emménagé avec mon mari, les animaux me manquaient terriblement. Combien d’années ai-je passées à lui demander un chien ? Nous étions dans les bois lorsqu’il s’est ouvert à la discussion. Je sentais la douce odeur de la nature et l’air frais sur ma peau. Puis, il a fléchi. Je me suis beaucoup renseigné sur les races de chiens compatibles à notre mode de vie. Une race ressortait alors : le shiba inu. Indépendant, le shiba inu peut supporter l’absence de ses propriétaires lors des journées de travail. Peu bruyant, il est parfait en tant que chien d’appartement. Il faudra le sortir au minimum 2 h par jour. Mon mari fera la balade du matin, et je ferai celle du soir. On commençait à s’organiser. Je me souviens lui avoir chuchoté lors d’un câlin dans la cuisine : « Bientôt, il y aura un chien qui nous sautera dessus ».