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Le recueil publié par le poète et conteur américain Edgar Allan Poe (1809-1849) en 1840, sous le titre de
Tales of the Grotesque and the Arabesque, comprenait vingt-cinq nouvelles.
Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe
Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre.
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Seitenzahl: 25
Veröffentlichungsjahr: 2015
Universalis, une gamme complète de resssources numériques pour la recherche documentaire et l’enseignement.
ISBN : 9782341001359
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Photo de couverture : © Monticello/Shutterstock
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Ce volume présente des notices sur des œuvres clés de la littérature ou de la pensée autour d’un thème, ici Histoires extraordinaires, Edgar Allan Poe (Les Fiches de lecture d'Universalis).
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Le recueil publié par le poète et conteur américain Edgar Allan Poe (1809-1849) en 1840, sous le titre de Tales of the Grotesque and the Arabesque, comprenait vingt-cinq nouvelles. Charles Baudelaire y ajouta une vingtaine d’autres contes, qu’il traduisit et préfaça pour obtenir le recueil Histoires extraordinaires, publié en 1856. Ces nouvelles appartiennent à deux grandes catégories thématiques qui se recoupent parfois. D’une part, les contes d’horreur qui se déroulent sur le mode du roman gothique dans un monde crépusculaire. D’autre part, les histoires de ratiocination, qui échafaudent des raisonnements pseudo-logiques, établissent les critères du roman policier moderne à partir des principes énoncés par Poe dans « Euréka, essai sur l’univers matériel et spirituel », publié en 1848.
La déduction est le ressort du « Scarabée d’or » où un gentilhomme trouve un trésor après avoir déchiffré un texte protégé par un code graphique secret. De même, dans « La Lettre volée », la police charge Auguste Dupin de retrouver une lettre grâce à laquelle un ministre – dont elle a fouillé en vain l’appartement – veut faire « chanter » la reine. Pourtant, la lettre est bien en évidence, mais retournée pour modifier son aspect. Le personnage de Dupin s’était déjà illustré en établissant dans « Le Double Assassinat dans la rue Morgue » que le coupable était un gorille. Dans « Le Mystère de Mary Roger », cet ancêtre de Sherlock Holmes prouve par déduction que c’est un marin qui a tué la jeune fille. Poe retrace par quel miracle de sagacité l’enquêteur résout l’énigme. Le suspense est ici remplacé par l’admiration intellectuelle suscitée par son ingéniosité.
Les nouvelles gothiques sont celles de l’horreur subie ou infligée. Dans « Le Puits et le pendule », un prisonnier de l’Inquisition est sauvé d’un disque d’acier coupant par des rats qui rongent ses liens. Dans « Le Portrait ovale », le modèle s’étiole à mesure que la toile s’anime sous la main du peintre. D’autres figurations de l’œuvre d’art comme « Le Domaine d’Arnheim » où « Le Cottage Landor » montrent des paysages ou l’homme corrige la nature.