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Antona, mère de deux enfants, échappe à une existence marquée par la brutalité de son époux Bill, un homme au passé trouble. Avec le soutien de sa sœur Christelle, elle se retire dans une demeure isolée au bord d’un lac, espérant y trouver la quiétude et la sécurité. Cependant, ce sanctuaire apparent dissimule des ténèbres insoupçonnées : dans ses méandres, Antona met au jour des documents accablants reliant Bill à une série de meurtres non élucidés, s’étendant sur plusieurs décennies. Dès lors, une succession de révélations glaçantes l’entraîne dans un labyrinthe de trahisons, d’infidélités et de violence. Parviendra-t-elle à se libérer de ce passé menaçant, ou cette retraite deviendra-t-elle le lieu d’une confrontation ultime ?
À PROPOS DE L'AUTRICE
Fascinée par les récits d’horreur et les intrigues policières,
Natacha Mattez plonge ses lecteurs dans les abîmes de son imagination prolifique. À travers ses écrits, elle propose une immersion dans l’inexploré, où la tension se conjugue à la fascination pour l’inconnu, suscitant une angoisse subtile mêlée au plaisir de la découverte.
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Seitenzahl: 35
Veröffentlichungsjahr: 2024
Natacha Mattez
Je sais qui tu es
Roman
© Lys Bleu Éditions – Natacha Mattez
ISBN : 979-10-422-5095-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce matin, Eddy réveilla son petit frère. Il était à peine sept heures.
Il regarda son frère d’un air bizarre avec des petits yeux à peine ouverts et ses mains qu’il frottait contre son visage.
Il poussa Eddy et se recoucha, celui-ci le prit dans ses bras et lui expliqua qu’il fallait partir maintenant.
Leur mère les attendait dans la voiture.
Eddy avait fait les valises de son petit frère la veille, sa valise était cachée dans son armoire derrière ses manteaux d’hiver.
Il prit son frère endormi et descendit les marches sans faire de bruit.
Arrivé à la dernière marche, la lumière de la chambre parentale s’alluma.
Il eut un frisson, son cœur battait la chamade, il ouvrit la porte de la maison, regarda derrière lui une dernière fois, respira un grand coup et courut vers la voiture.
Il posa son frère à l’arrière, lança les valises dans le coffre et monta en claquant la porte.
Un homme descendit les escaliers en criant…
Sa mère eut le cœur lourd, mit son pied sur l’accélérateur et partit dans un élan.
Elle prit la première sortie.
Après sept kilomètres, Antona regarda dans le rétroviseur, et vit son petit garçon dormir sur la banquette.
Elle passa un coup d’œil ensuite à son autre fils Eddy et lui dit :
En prenant la main de sa maman, il se demandait où ils allaient, et comment ils iraient dans les prochains jours.
Mais il était heureux et soulagé, finis cette vie, les pleurs, les disputes, les coups…
Une nouvelle vie les attend.
Après deux heures de route, elle s’arrêta à une pompe à essence pour téléphoner et remplir son réservoir.
Il pouvait entendre sa mère parler avec sa tante Christelle au téléphone et expliquer leur situation.
Après avoir raccroché et avoir fermé le bouchon du réservoir.
Elle mit le contact à la voiture et expliqua à son fils qu’ils allaient passer quelques jours chez elle, en attendant de trouver une solution.
Ils arrivèrent dans une petite allée, une barrière s’ouvrit et on pouvait entrevoir une assez imposante maison.
Des magnifiques statues tout autour de celle-ci, une grande porte en bois à l’entrée, une femme sortit de la maison.
Eddy et Jeff, tous les deux fatigués par cette matinée, demandèrent s’ils pouvaient aller se reposer.
Après avoir déposé les deux ou trois valises à l’entrée de la maison.
Les enfants partirent dans la chambre d’amis pour se reposer en disant « bonjour » avant à Sébastien, qui les conduisit dans la chambre d’amis.
Les deux femmes s’installèrent dans la cuisine pour prendre un café ensemble et discutèrent.