Kumpiy,  le livre sacré - La Confrérie du cobra - . Ygrec - E-Book

Kumpiy, le livre sacré - La Confrérie du cobra E-Book

Ygrec

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Beschreibung

Tara et Michel commencent leur initiation, mais de lourdes menaces pèsent sur leur Maître. Tandis que se révèle l'aide inattendue de mystérieux inconnus, le Livre Sacré continue de délivrer ses messages énigmatiques pour guider nos jeunes héros lors de leur première épreuve, une épreuve qui les mènera en Irlande. Échapperont-ils à leurs ennemis ? Qui sont ces combattants de l’ombre ? Désormais, leur recherche de connaissances sera liée à une périlleuse enquête. La suite romanesque « Kumpiy, le Livre sacré » Avec la suite romanesque du Livre sacré, Ygrec nous plonge dans une fiction initiatique où le fantastique s’installe dans l’univers connu. Tara et Michel sont les jeunes héros d’aventures palpitantes. En quête de Vérité, ils suivront la piste de fabuleux trésors en découvrant que le plus beau des joyaux est à l’intérieur, ils chercheront, au loin, ce qu’ils trouveront finalement, en eux-mêmes, ils mèneront des combats qui leur permettront de reconnaître en eux l’essentiel.

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Seitenzahl: 119

Veröffentlichungsjahr: 2016

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Sommaire

Du même auteur

Précisions utiles

Aperçu du tome 1 : « L’œil et le cobra ».

Les broches

Du même auteur

- Témoins de lumière - Des aventures ordinaires

- Recueil de l’Être

- Cœur de Framboise à la frantonienne

Suite romanesque : Le Livre Sacré

- Kumpiy - Le Livre Sacré - Tome 1 – L’œil et le cobra

- Kumpiy - Le Livre Sacré - Tome 3 - Tara la guérisseuse

Collection « de l’œil à l’Être »

- « Kung Fu Panda 1» et la puissance du « croire »

- « Kung Fu Panda 2» - La voie de la paix intérieure

- « Equilibrium » – Une vie sans émotions

- « La Belle Verte » - Retrouver sa nature

- « Inception » - Rêve, sommeil et manipulation

- « La jeune fille de l’eau » - Notre vie a un sens

- « Les fils de l’homme » - L’espoir au corps

- « V pour vendetta » - Vi Veri Veniversum Vivus Vici

Précisions utiles

« Kumpiy, le Livre Sacré » est une pure fiction. Les personnages des récits parus et à paraître et la « Confrérie du Cobra » n’existent pas et n’ont jamais existé. Ils sont nés un jour sous ma plume et resteront dans mon imaginaire.

Toute ressemblance avec des personnes ou organisations existantes ne serait que pures coïncidences.

Comme pour tous les tomes de cette collection, deux lectures sont possibles. Les uns y verront une histoire fantastique, les autres, un roman initiatique.

Mais

Qui que tu sois, cher lecteur

Je te retrouve avec bonheur

Quand les énigmes tu trouveras

Vers Toi-même tu marcheras

Aperçu du tome 1 : « L’œil et le cobra ».

Tara découvre un vieux manuscrit et en fait l’acquisition. Aussitôt, apparaissent des phénomènes étranges et inexplicables.

En compagnie de son voisin, Michel, elle mène l’enquête et fait la rencontre surprenante de Madame Oubaseka. Celle-ci devient leur guide et Maître dans une folle chasse au trésor, passionnante, mais périlleuse, dont la piste ne se révèle qu’à la lecture et la compréhension de la succession d’énigmes distillées par le Livre Sacré.

Meng Oubaseka bêchait un petit carré de terre. Elle avait décidé d’y faire quelques plantations. Un soleil radieux brillait sur la tour ronde trônant au milieu d’un terrain assez vaste qui, désormais, lui appartenait. Son vénérable Maître, Yves Merlin, ne l’avait pas oubliée avant de mourir. Il lui avait légué ce bien, et c’est avec un pincement au cœur qu’elle avait signé l’acte la rendant propriétaire des lieux.

Elle avait essayé d’aménager la maison et le jardin selon les règles du Feng-shui, mais c’était une science très compliquée et elle se demandait parfois si elle n’avait pas fait plus de mal que de bien. De toute façon, elle sentirait bien si quelque chose n’allait pas. Il serait toujours temps de rectifier.

Il n’y avait eu qu’une seule condition à ce legs : ouvrir une école d’arts martiaux. L’idée lui avait plu tout de suite. Elle avait alors aménagé une petite dépendance se trouvant sur la propriété. Elle aurait préféré avoir plus d’espace, mais cela serait suffisant. Cette option lui laissait aussi l’opportunité de donner ses cours à l’extérieur, quand le temps le permettrait. En effet, une des portes de l’ancienne grange donnait sur un des espaces verts lui appartenant.

Elle avait choisi de privilégier les plus jeunes. Elle n’avait encore que peu d’élèves, mais avait réussi à faire deux groupes de sept et huit enfants, âgés de cinq à douze ans. Cela ne lui assurait pas de revenus suffisants, mais elle faisait quelques remplacements en milieu scolaire, et Tara et Michel, qu’elle hébergeait depuis leurs fabuleuses aventures, l’aidaient financièrement.

Meng se rappela avec émotion des péripéties qui avaient précédé sa rencontre avec les jeunes gens. Elle se souvint aussi des dernières paroles de son vieux maître, de son dernier souffle, de la déception que lui avait causée son neveu, son seul héritier. Des larmes coulèrent alors de ses yeux tirés.

Yves Merlin lui avait demandé de veiller sur Tara et Michel qu’elle ne connaissait pas encore.

« Meng, ma douce Meng….approche….Je n’ai plus de forces. Un couple viendra bientôt te voir. Un des deux aura trouvé le Livre Sacré. Tu leur donneras un message. Va….prends-le dans le premier tiroir de mon bureau. » Elle avait retrouvé la lettre et était revenue près du mourant.

Dans un dernier soupir, Yves Merlin avait ajouté : « Tu ne seras jamais seule pour accomplir ta mission, mais…. » Il n’avait pas pu aller plus loin et avait rendu l’âme. Meng s’était demandé quelle était cette mission et quelles étaient ces personnes qui l’aideraient.

Après la mort de son Maître, elle avait attendu les jeunes gens et s’était engagée avec eux dans une folle chasse au trésor. Tara et Michel lui avaient inspiré confiance immédiatement. Elle revivait mentalement le parcours rocambolesque qu’elle avait suivi avec eux. Elle repensait aux énigmes. Elle revoyait avec effroi la lutte de Michel avec les serpents.

Aujourd’hui, elle savait ce qu’elle devait faire. Tout était dans l’enveloppe rouge que lui avait remise Maître Gérard Duval-Lapaz, le notaire d’Yves Merlin. Elle ne devait en révéler le contenu à quiconque. Elle savait aussi maintenant que Gérard était un de ceux sur qui elle pouvait compter.

Après leurs exploits et la découverte du Trésor, Meng avait accepté de former les deux jeunes gens en les guidant sur la voie spirituelle. Eux aussi avaient hérité d’Yves Merlin. Pour eux aussi il y avait une condition. Pour l’un, il s’agissait de reprendre ses études, pour l’autre, de les poursuivre. Lorsque Meng les avait rencontrés, Michel était déjà en milieu universitaire, en psychologie. Tara travaillait dans un cabinet comptable. Respectant le souhait de Monsieur Merlin, Tara avait opté pour l’histoire qui l’avait toujours passionnée. D’un commun accord, et pour plus de commodité, Tara et Michel avaient décidé de vivre sous le même toit que Meng qui devenait leur Maître.

« L’initiation sera présente chaque seconde de votre vie désormais » leur avait-elle dit d’un ton qu’elle voulait sévère.

Les deux jeunes gens s’étaient installés dans les deux chambres du second étage. Meng leur avait précisé qu’ils auraient ainsi une certaine indépendance pour leur travail universitaire, mais aussi pour méditer, pour effectuer les exercices nécessaires à l’initiation. Puis elle avait ajouté, avec un clin d’œil et un air de malice, que rien ne les empêcherait de se rejoindre quand ils le souhaiteraient. Tara et Michel s’aimaient d’un amour simple et pur et Madame Oubaseka les regardait avec bienveillance. Meng occupait une des pièces du premier étage, l’autre étant la bibliothèque, qui faisait aussi office de bureau. Au rez-de-chaussée, la cuisine était agréable et lumineuse et la salle de séjour assez vaste pour les accueillir pour déjeuner ou pour bavarder devant une tasse de thé. Au sous-sol, la cave ne contenait que le vieux coffre qu’ils avaient rempli, quelques mois plus tôt, de tous les objets précieux constituant le trésor découvert après de dures épreuves.

Perdue dans ses pensées, Meng en avait oublié son jardinage et elle se remit à l’ouvrage.

La grille noire de l’entrée grinça doucement. Madame Oubeseka se retourna lorsqu’elle l’entendit se refermer dans un léger choc. Michel venait de rentrer.

Madame Oubaseka regardait son jeune élève venir à elle. C’était vraiment un beau garçon avec ses cheveux bruns et épais qu’il tondait régulièrement, ses grands yeux en amandes et sa peau mate. Michel avait un jour expliqué que sa mère était d’origine cambodgienne, comme l’était Meng et qu’il n’avait jamais connu son père.

Michel était d’une grande sensibilité qu’il réprimait souvent violemment. Meng savait que cet aspect de sa personnalité lui poserait problème. Il faudrait l’aider à ne pas refuser les émotions qui montaient en lui, et lui permettre de les canaliser. C’était ainsi que l’on avançait vers le pouvoir de compassion. Détruire sa sensibilité, c’était se frapper soi-même, mais notre société, et en particulier, la société occidentale, l’assimilait à de la faiblesse. Elle n’était pas admise, surtout pour un homme.

Michel s’était approché de son maître. Il se pencha légèrement devant elle, les mains jointes et la gratifia d’un large sourire. Il posa son sac à dos dans l’allée puis il aida Meng à refermer les trous qu’elle avait creusés dans la terre et où elle avait déposé de jeunes plants d’arbustes. Ils rentrèrent ensuite en bavardant.

« Maître » questionna Michel, « commencerons-nous notre enseignement prochainement ?

Je sens ton impatience mon jeune ami ! » Lui répondit Meng. « Eh bien ! Ce sera tout de suite, car ta question révèle ton ignorance. »

Michel baissa les yeux. Il ne comprenait pas réellement cette réponse, mais il se tut. Il avait tellement à apprendre de la petite femme menue qu’il avait devant lui.

Elle semblait si fragile ! Elle pouvait, pourtant, être redoutable ! L’enseignement qu’il avait déjà reçu lors de leurs aventures était tellement surprenant, qu’il s’attentait à tout. Surprenant ! C’était sans doute le moins que l’on puisse dire ! Et l’apparition de la bête fantastique qu’il avait affrontée lui donnait encore la chair de poule quand il y repensait. Il avait résolu avec Tara les énigmes de « Kumpiy », le Livre Sacré, mais il sentait, et Tara était de son avis, qu’ils étaient passés à côté du meilleur. Depuis que Michel avait débuté sa quête spirituelle, il voyait la connaissance comme une terre immense à conquérir, un océan de découvertes à faire. L’apprentissage serait difficile et l’avait déjà été, mais il ne pouvait plus revenir en arrière. L’appel était trop fort.

La voix de Meng le fit sortir de ses pensées.

« Cours embrasser Tara et redescendez tous deux. Elle travaille dans sa chambre. » Michel se précipitait déjà devant elle. En quelques secondes, il avait passé le perron. « Un feu follet » pensa Meng en riant.

Michel monta les escaliers quatre à quatre en faisant le moins de bruit possible. Il s’approcha de la porte de la chambre de Tara laissée entrouverte. Il l’entendait ânonner des dates avec de petits soupirs agacés.

Il entra sur la pointe des pieds et à deux pas d’elle il hurla : « 1515, 1789, 1914 ». Elle sursauta violemment et lui jeta sa gomme à la figure. Il s’enfuit en courant, revint sur ses pas pour lui annoncer que Meng les attendait en bas, et se réfugia dans sa chambre, poursuivi par les cris de Tara.

« Un vrai gamin ! » pensa-t-elle affectueusement.

Un gamin qui avait dû se battre comme il le pouvait avec une bête gigantesque ! Au souvenir de la tête hideuse du monstre, son corps fut secoué de frissons d’horreur. Il lui revint à l’esprit les spasmes d’angoisse qui avait succédé à la lutte à mort incertaine, où elle avait bien cru perdre Michel à jamais. C’était à ce moment-là qu’elle avait compris combien elle tenait à lui.

Le choc n’avait pas disparu immédiatement. Elle avait fait des cauchemars épouvantables pendant longtemps, mais n’avait rien dit à personne. Michel, bien sûr, s’en était aperçu, lui qui dormait si souvent auprès d’elle. Madame Oubaseka l’avait aussi deviné très vite et Tara sentait tous ses doutes lorsque, espérant sans doute une confidence, elle insistait pour savoir si elle avait bien dormi. Mais ce qu’attendait Meng, c’était surtout un appel à l’aide. Tara ne voulait pas ennuyer son Maître avec des peccadilles, mais elle avait bien été obligée de la solliciter.

Elle avait alors entrepris une thérapie. Meng l’avait préparée en lui expliquant certaines notions, en lui parlant de programmation du cerveau et avait répondu à toutes ses questions. Elles avaient ensuite décidé d’une date pour une séance un peu particulière. Madame Oubaseka lui avait demandé de s’allonger, de se détendre et s’était assise à côté d’elle. Elle lui avait ensuite parlé doucement, puis avait baissé peu à peu le son de sa voix en ralentissant progressivement le rythme des phrases prononcées. Les mots utilisés, leur ordre, vibraient de façon particulière. Tara s’était alors sentie plonger dans un état second et s’était laissée entraîner devant les bêtes fantastiques de son inconscient traumatisé. Meng avait alors changé la donne, montrant un Michel invulnérable, lui faisant comprendre l’étendue de ses doutes, la menant doucement vers la confiance, donc vers la victoire. Meng la poussait à comprendre que Michel, comme chaque être incarné, était mis face à son destin. Il l’avait accepté, il devait vaincre.

Tout cela s’était déroulé dans une sorte de rêve peuplé de visions étranges. Tara avait vécu l’expérience comme elle vivait la réalité, mais dans une sorte d’écho qui n’était pas tout à fait un son, mais plutôt une atmosphère. Après tout, pensait-elle en se souvenant des enseignements de « Kumpiy », qu’était le réel ? Qui pouvait dire que les rêves de ses nuits n’étaient pas vraiment la réalité ? Qui pouvait dire que son présent n’était pas un songe ?

Depuis ce jour, les cauchemars étaient moins nombreux et surtout moins violents. Ils disparaîtraient peu à peu.

Michel s’était beaucoup intéressé à cette technique, car il fallait bien admettre qu’avec une psychothérapie classique, l’amélioration aurait peut-être demandé plusieurs années. Mais Meng lui avait promis qu’elle lui expliquerait le fonctionnement de cette thérapie dès qu’il serait prêt à l’entendre. Pour le moment ce n’était pas le cas.

Tara rangea précipitamment ses affaires. Michel l’appelait une seconde fois. Elle rejoignit Meng et Michel après avoir vérifié, dans un miroir, que les larmes qu’elle avait versées n’avaient pas laissé de traces.

Tara entra dans la salle de séjour et s’assit sur le canapé auprès de Michel qui lui prit la main et y déposa un baiser.

« Une tasse de thé ? » interrogea Madame Oubaseka qui s’était installée dans un fauteuil en face d’eux.

« Volontiers » lui répondit Tara en tendant sa tasse. Elle humait le parfum délicat de ce Darjeeling que Meng savait si bien doser.

Tara avait une grande admiration pour son Maître. Elle ne savait pourtant rien de cette femme qui ne se confiait jamais. Elle observait ce personnage tout en contraste, ses yeux tirés, noirs et rieurs, qui pouvaient lancer des éclairs, sa mince silhouette. Son corps paraissait aussi peu solide qu’une brindille, mais, paradoxalement, une force en émanait, une force difficile à définir. C’était une puissance intérieure, calme et bienfaisante.

Meng avait ouvert une boîte où étaient rangées d’appétissantes madeleines.

L’introduction à l’enseignement qu’elle s’était engagée à donner se ferait dans la convivialité.

« Bien ! Mes amis, vous semblez prêt à recevoir l’enseignement. Michel est rétabli, Tara se libère peu à peu de ses peurs, vous avez commencé l’année universitaire, et nous sommes à peu près installés. Nous allons donc commencer l’initiation…ou plutôt nous allons avancer à un rythme plus soutenu, car rappelez-vous que la vie est une initiation. Tous les événements que vous vivez même les plus anodins, tous les gens que vous rencontrez même quand vous les croisez seulement, sont