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Dans un village niché au cœur des montagnes, une ancienne légende hante les pensées des habitants : celle d’une grotte ténébreuse que nul n’ose approcher. Luin, enfant recueilli par une paysanne, disparaît mystérieusement lors d’une tempête et se découvre être un esprit, né de l’équilibre subtil entre la lumière et l’ombre, avec pour mission de veiller sur la nature. Des signes de sa présence, malgré son absence, apaisent son peuple, oscillant entre orages menaçants et doux présages protecteurs. Elric, un jeune orphelin et cultivateur, entreprend de gravir la montagne quelques années plus tard avec ses compagnons pour retrouver d’anciens artefacts sacrés, derniers espoirs pour rétablir l’harmonie. Dans cet univers où les éclairs déchirent le ciel et où la lumière elle-même peut devenir pernicieuse, ils devront livrer un combat acharné pour sauver non seulement leur humanité, mais peut-être aussi leurs âmes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Kaelis Ombrenoire s’inspire de ses nombreuses lectures pour enrichir son écriture. Son premier roman, "L’enfant de la grotte maudite", marie son attrait pour le fantastique à ses expériences personnelles, témoignant d’un véritable élan vers la littérature.
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Seitenzahl: 152
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Kaelis Ombrenoire
L’enfant de la grotte maudite
Roman
© Lys Bleu Éditions – Kaelis Ombrenoire
ISBN : 979-10-422-5345-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À ma famille,
pour votre amour inconditionnel,
votre soutien indéfectible et vos encouragements constants. Vous êtes ma source d’inspiration et de force chaque jour. Merci d’être à mes côtés à chaque étape de ce voyage.
Je vous aime profondément.
Il y a bien longtemps, dans un village niché au cœur d’une vallée entourée de montagnes sombres et impénétrables, une légende se transmettait de génération en génération. On racontait qu’au sommet de la plus haute montagne, dissimulée au sein de ses entrailles, se trouvait une grotte. Cette grotte était si noire que même la lumière la plus vive s’y éteignait. On l’appelait la Grotte Sombre, et peu de gens osaient s’en approcher. Ceux qui avaient tenté de l’explorer n’étaient jamais revenus.
Le village vivait dans la crainte de cette montagne et de ce qu’elle abritait. Mais un jour, un événement inattendu bouleversa la tranquillité du village.
Un matin, après une tempête particulièrement violente, une femme du village découvrit un bébé sur le seuil de sa maison. Il était enveloppé dans un tissu étrange, sombre comme la nuit, et ses yeux brillaient d’une lueur mystérieuse. La femme, bien que surprise et quelque peu effrayée, décida de recueillir l’enfant. Elle l’éleva comme s’il était le sien, l’appelant « Luin », ce qui signifiait « Lumière » dans leur langue ancienne, espérant que cet enfant illuminerait leur vie.
Cependant, à mesure que Luin grandissait, il devint évident qu’il était différent des autres enfants. Ses yeux, qui brillaient d’une lueur argentée, semblaient voir au-delà des apparences. Il connaissait des choses qu’il ne devrait pas savoir, comme si la montagne elle-même lui murmurait des secrets. Les villageois, déjà superstitieux, commencèrent à murmurer que l’enfant n’était pas un être ordinaire. Certains disaient qu’il venait de la Grotte Sombre, qu’il en était l’esprit ou l’ombre.
Malgré ces rumeurs, Luin était aimé par sa mère adoptive et par les quelques villageois qui avaient appris à le connaître. Il était doux, mais solitaire, souvent attiré par les hauteurs de la montagne. Il se rendait fréquemment aux limites du village, là où les arbres se faisaient plus rares et où le vent soufflait plus fort, contemplant la cime de la montagne avec une expression indéchiffrable.
Un jour, alors qu’il avait environ douze ans, une autre tempête se leva, plus violente que toutes celles que le village avait connues. Les vents hurlaient comme des bêtes enragées, et des éclairs zébraient le ciel. Cette nuit-là, Luin disparut. Sa mère le chercha désespérément, mais il était introuvable. Les villageois pensèrent qu’il avait été emporté par la tempête, mais sa mère savait qu’il était parti de son propre gré. Ses dernières paroles résonnaient encore dans son esprit. « Je dois connaître ma vraie nature. »
La légende raconte que Luin gravit la montagne au plus fort de la tempête, guidé par une force invisible. Il atteignit la Grotte Sombre, qui l’accueillit comme un fils de retour chez lui. Les ténèbres l’engloutirent, mais il ne ressentit aucune peur. À l’intérieur de la grotte, il découvrit un monde caché, un royaume de silence et de lumière ténue, où il comprit enfin qui il était.
Luin n’était pas un enfant humain ordinaire, mais une entité née des ténèbres profondes de la montagne, un esprit de la lumière et de l’ombre. Il était destiné à veiller sur l’équilibre entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort. Sa place n’était plus parmi les hommes, mais dans les profondeurs de la Grotte Sombre.
Depuis ce jour, on ne revit jamais Luin dans le village. Cependant, les tempêtes devinrent moins fréquentes, et les villageois commencèrent à remarquer que la lumière du jour semblait plus douce, comme filtrée par une force bienveillante. Certains disent que, lors des nuits de tempête, si l’on prête bien attention, on peut entendre une voix douce portée par le vent, une voix qui murmure aux cœurs des hommes, leur apportant paix et réconfort.
Ainsi, la légende de l’Enfant de la Grotte Sombre persista dans la mémoire des villageois, rappelant à tous que même au cœur des ténèbres les plus profondes, il existe une lumière qui veille.
La tempête s’était calmée, laissant derrière elle un village en ruines. Les toits avaient été arrachés, les arbres déracinés, et les rivières étaient sorties de leur lit, inondant les champs. Les villageois émergeaient de leurs maisons, tremblants de froid et de peur. Tous cherchaient Luin du regard, espérant le voir surgir au détour d’une rue, mais il n’y avait aucune trace de lui. Sa mère, éperdue, hurlait son nom à travers les débris, mais seul le silence lui répondait.
La journée passa, et la nuit tomba sans que personne n’ait pu retrouver l’enfant. Un malaise grandissait dans le cœur des villageois. Certains chuchotaient que Luin n’était jamais vraiment des leurs, que sa disparition était un signe que les esprits de la montagne l’avaient repris. D’autres, plus pragmatiques, organisaient des recherches, bien que la crainte de s’aventurer trop près de la montagne ralentît leurs efforts.
Le lendemain, à l’aube, un petit groupe de villageois se réunit pour discuter de ce qu’il convenait de faire. Parmi eux se trouvait le vieux Thom, l’ancien du village, qui avait vu plus de saisons que quiconque et dont les paroles étaient respectées de tous.
« Nous devons aller jusqu’à la montagne, dit-il d’une voix grave, marquée par les années. Si Luin est encore en vie, c’est là-bas que nous le trouverons. »
Mais les autres, le cœur serré par la peur, hésitèrent.
« Et s’il est devenu l’un d’eux ? murmura une femme, son visage pâle d’angoisse. Et s’il a rejoint les esprits de la montagne ? »
« Alors nous devons le ramener, répliqua Thom avec fermeté. Luin est l’un des nôtres, quoi qu’il soit. Il n’a jamais fait de mal à personne. Nous ne pouvons pas l’abandonner à son sort. »
Finalement, après de longues discussions, un petit groupe de courageux se forma pour entreprendre l’ascension de la montagne. Thom, malgré son âge avancé, insista pour les accompagner, tout comme la mère de Luin, refusant d’abandonner son fils. Ensemble, ils se préparèrent, rassemblant provisions et outils pour ce voyage périlleux.
Le matin de leur départ, une brume épaisse recouvrait la vallée, et les ombres de la montagne paraissaient plus menaçantes que jamais. Les villageois restés en arrière regardaient silencieusement la petite troupe s’éloigner, une prière sur les lèvres pour leur retour.
La montée fut difficile. Le sentier, souvent escarpé, était encore glissant des pluies récentes, et le froid mordant des hauteurs ralentissait leurs pas. Mais ce n’était pas seulement la fatigue qui pesait sur eux. Plus ils s’approchaient du sommet, plus une étrange sensation les envahissait, comme si la montagne elle-même les observait. Des murmures semblaient flotter dans l’air, portés par le vent, incompréhensibles mais inquiets.
Après plusieurs heures de marche, alors que le soleil déclinait à l’horizon, ils atteignirent enfin l’entrée de la Grotte Sombre. C’était une ouverture béante dans la roche, large et noire comme la nuit. Une ombre vivante semblait s’en échapper, se glissant autour d’eux, leur donnant l’impression que le sol lui-même cherchait à les engloutir.
La mère de Luin s’avança la première, ses mains tremblantes, mais résolue. Thom la suivit de près, sa vieille main serrée sur le manche de sa lanterne, qui diffusait une lueur vacillante. Le reste du groupe hésitait, mais ils comprirent qu’ils ne pouvaient plus reculer. Lentement, ils pénétrèrent dans la grotte, où le silence les accueillit comme une vieille amie.
À l’intérieur, l’obscurité était totale. Même la lumière de la lanterne de Thom semblait faiblir, avalée par les ténèbres oppressantes. Mais ils continuèrent d’avancer, guidés par une force qui les dépassait.
Soudain, une lueur argentée apparut devant eux, flottant dans l’air comme un feu follet. La mère de Luin haleta, reconnaissant cette lumière. C’était celle qui avait toujours brillé dans les yeux de son fils. Sans hésiter, elle se précipita vers la lueur, les autres sur ses talons.
Ils débouchèrent alors dans une immense cavité, au centre de laquelle se tenait Luin. Il semblait avoir grandi en une nuit, son visage marqué par une sagesse ancienne. Ses yeux brillaient plus fort que jamais, illuminant la grotte d’une douce clarté.
« Maman… » murmura-t-il en tendant la main vers elle.
Elle courut vers lui, le serrant dans ses bras avec force, comme si elle ne voulait plus jamais le lâcher. Mais elle sentit immédiatement qu’il était changé. Sa peau était froide, presque éthérée, comme s’il était à mi-chemin entre ce monde et un autre.
« Je suis désolé, dit-il doucement. Je ne peux pas rester. La montagne m’a choisi. Je suis l’un d’eux maintenant. »
« Non, tu es mon fils, répliqua-t-elle, des larmes coulant sur ses joues. Reviens avec moi, Luin. »
Mais il secoua doucement la tête. « Ma place est ici, maman. Mais je veillerai toujours sur vous. Sur toi, et sur le village. La montagne m’a confié cette mission. »
Les autres regardaient, impuissants, ce moment déchirant entre la mère et l’enfant. Thom s’avança, posant une main réconfortante sur l’épaule de la femme.
« S’il doit rester, dit-il, la voix grave. Alors nous devons accepter sa volonté. Mais nous ne l’oublierons jamais. »
Luin leur sourit tristement, puis se tourna vers l’obscurité de la grotte. La lumière argentée qui émanait de lui s’intensifia, illuminant brièvement les profondeurs, révélant des formes indistinctes, des ombres qui se mouvaient doucement, comme des esprits en veille.
Puis, sans un mot de plus, il disparut dans les ténèbres, son éclat se fondant dans la noirceur de la grotte.
La mère de Luin tomba à genoux, le cœur brisé, tandis que les autres se tenaient en silence, respectant sa douleur.
Après ce qui sembla une éternité, Thom l’aida à se relever. « Il n’est pas parti, dit-il doucement. Il est ici, avec la montagne. Avec nous. »
Et ainsi, le groupe quitta la grotte, la mère de Luin marchant en dernier, se retournant une dernière fois vers l’entrée sombre, espérant revoir une lueur, un signe de son fils. Mais la grotte restait silencieuse, gardant ses secrets enfouis dans les entrailles de la montagne.
Ils redescendirent au village, où ils racontèrent leur histoire. À partir de ce jour, la montagne devint un lieu sacré, où personne n’osait s’aventurer sans raison. Mais les villageois savaient qu’ils n’avaient plus rien à craindre. Car ils avaient compris que Luin, l’Enfant de la Grotte Sombre, veillait sur eux, garantissant leur sécurité depuis son royaume de silence et d’ombre.
Les années passèrent et, peu à peu, la mémoire de Luin devint une légende vivante dans le village. Les anciens racontaient son histoire aux enfants, rappelant la sagesse et la protection que l’enfant de la Grotte Sombre leur offrait. Chaque fois qu’une tempête menaçait, les villageois n’étaient plus envahis par la peur. Ils se rassemblaient chez eux, murmurant des prières à Luin, confiants que, depuis les profondeurs de la montagne, il apaiserait les vents et calmerait les pluies.
Cependant, tout n’était pas aussi tranquille qu’il y paraissait. Certains villageois, les plus jeunes surtout, commençaient à douter de la véracité de cette histoire. Pour eux, Luin n’était qu’un conte parmi d’autres, une fable pour effrayer les enfants. La montagne, autrefois vénérée et crainte, était maintenant vue par certains comme une simple curiosité, une masse de roches où le danger n’était plus que de nature physique, et non surnaturelle.
Parmi ces jeunes sceptiques se trouvait un garçon nommé Elric. Né quelques années après la disparition de Luin, Elric avait grandi en entendant la légende, mais il n’y avait jamais vraiment cru. Orphelin depuis son plus jeune âge, il avait été élevé par les anciens du village, mais leur sagesse lui paraissait souvent démodée, empreinte de superstitions qui n’avaient pas de place dans le monde moderne qu’il imaginait.
Elric avait toujours été fasciné par la montagne, non pas par peur, mais par défi. Pour lui, il n’y avait rien à craindre dans ces hauteurs, juste des mystères naturels qui attendaient d’être découverts. Il rêvait souvent de gravir les cimes, d’explorer les grottes et de prouver que tout ce qui était dit sur Luin et la Grotte Sombre n’était qu’un mythe.
Un jour, alors qu’il travaillait dans les champs, Elric entendit les anciens discuter d’une nouvelle tempête qui approchait. Ils parlaient avec une inquiétude palpable, rappelant la dernière grande tempête qui avait emporté Luin. Mais Elric n’écoutait que d’une oreille distraite. Ce n’était pas la première fois qu’il entendait ces histoires, et il s’en moquait.
« Pourquoi avons-nous toujours aussi peur d’un simple orage ? » demanda-t-il avec un sourire en coin à l’un des anciens.
L’homme, un vieillard au visage ridé et aux yeux fatigués, lui répondit calmement : « Ce n’est pas l’orage qui nous effraie, mais ce qu’il peut réveiller. La montagne a ses propres secrets, Elric. Il ne faut pas les défier. »
Elric haussa les épaules, refusant de se laisser impressionner. « Je n’ai pas peur des contes de fées, dit-il en riant. Un jour, j’irai jusqu’à cette grotte, et je prouverai que tout ce que vous racontez n’est que des histoires pour enfants. »
Le vieil homme le regarda avec tristesse. « Fais attention à ce que tu désires, jeune homme. La montagne ne pardonne pas la vanité. »
Le soir de cette même journée, le ciel s’obscurcit rapidement, et le vent se leva avec une intensité inquiétante. Les villageois, reconnaissant les signes d’une tempête imminente, se barricadèrent chez eux, priant pour que Luin les protège une fois de plus. Mais Elric, au lieu de se réfugier avec les autres, décida que c’était le moment idéal pour prouver ses dires.
« Je vais trouver cette grotte, murmura-t-il en rassemblant quelques provisions et en enroulant une corde autour de sa taille. Et je vais montrer à tout le monde que la montagne n’a aucun pouvoir sur nous. »
Il quitta discrètement le village, son sac sur le dos, et entama l’ascension du sentier escarpé menant à la montagne. La pluie se mit à tomber, mais il l’ignora, déterminé à aller jusqu’au bout. Le vent hurlait autour de lui, mais chaque rafale ne faisait que renforcer sa résolution.
Après plusieurs heures de marche sous une pluie battante, Elric atteignit enfin l’entrée de la Grotte Sombre. Il se tenait là, haletant, trempé jusqu’aux os, mais avec une étincelle de triomphe dans les yeux. Il avait fait ce que personne n’avait osé faire depuis des années. Il se trouvait face à la légendaire grotte, et il était prêt à la démythifier.
Sans hésiter, il pénétra à l’intérieur. La noirceur l’enveloppa immédiatement, plus épaisse qu’il ne l’avait imaginée. Il alluma une torche qu’il avait apportée, mais la lumière semblait faiblir dans l’obscurité. Pourtant, il poursuivit son avancée, son cœur battant plus fort à chaque pas.
Plus il s’enfonçait dans la grotte, plus il ressentait une étrange présence, une sorte de tension palpable dans l’air, comme si la montagne elle-même l’observait. Malgré sa bravoure, un frisson de doute commença à serpenter dans son esprit. Mais il refusa de céder à la peur.
Alors qu’il progressait encore, il aperçut quelque chose qui le fit s’arrêter net. Devant lui, au fond de la grotte, une lumière argentée dansait doucement, comme un feu follet flottant dans l’air. Cette lumière ne ressemblait à rien de ce qu’il avait vu auparavant. Elle semblait vivante, vibrante, remplie d’une énergie ancienne et puissante.
Elric, fasciné, s’approcha de la lumière. Mais alors qu’il tendait la main pour la toucher, une voix douce et familière résonna dans la grotte, stoppant son geste.
« Elric… Pourquoi es-tu venu ici ? »
Le garçon se figea, son cœur bondissant dans sa poitrine. Il connaissait cette voix. C’était celle de Luin, comme dans les histoires qu’on lui avait racontées, mais aussi avec quelque chose de différent, de plus profond, comme un écho de la montagne elle-même.
« Je suis venu pour prouver que… que tout ça, ce ne sont que des légendes », balbutia-t-il, mais sa voix tremblait désormais.
La lumière se rapprocha, et Elric put voir une silhouette s’en détacher, celle d’un jeune homme, avec des yeux brillants comme des étoiles. C’était Luin, ou du moins, ce qu’il était devenu.