L’enfant des étoiles - Claude Tolila - E-Book

L’enfant des étoiles E-Book

Claude Tolila

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Beschreibung

Un homme entreprend un voyage initiatique qui l’amène à trouver sa véritable essence, à la fois physique et spirituelle. Sur ce chemin jalonné de rencontres et de situations révélatrices, il explore le lien profond entre l’être et la nature. Cette prise de conscience éveille en lui une énergie nouvelle, le guidant vers une transformation intérieure et une ouverture lumineuse à la vie. Embarquez pour un périple où chaque étape dévoile les mystères de l’âme et sa communion avec la nature, offrant une invitation à la découverte de soi.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ancien masseur-kinésithérapeute et ostéopathe, Claude Tolila se passionne pour l’énergétique, approfondissant ses connaissances en médecine chinoise et sur les fascias. Pratiquant diverses formes de méditation, dont la Kundalini et la tibétaine, il a voyagé dans des lieux spirituels – Népal, Inde, Tibet, Afrique, Jérusalem – nourrissant sa quête intérieure. Inspiré par des auteurs tels que Bernard Werber, Sri Aurobindo et James Redfield, il continue d’explorer les liens entre corps, esprit et énergie.

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Seitenzahl: 89

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Claude Tolila

L’enfant des étoiles

Roman

© Lys Bleu Éditions – Claude Tolila

ISBN : 979-10-422-5275-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre I

Je regarde cette maison, ses façades, ce jardin, cette piscine avec des dominantes de couleurs. Je vois Sylvie et les enfants avec d’autres invités en pleurs et tristes. Ils ne peuvent pas me voir et apaiser leur chagrin. J’ai l’impression que deux mondes se côtoient mais ne communiquent pas. Je voudrais leur expliquer le déroulement des événements. C’est le début d’une longue histoire. Personne n’aurait pu imaginer ce qui allait arriver.

Les souvenirs me ramènent au début de ce récit. Je m’appelle John Kavendish. Je suis designer et je transforme les objets pour améliorer le quotidien, les adapte pour que la vie soit plus facile et plus accommodante. Parmi tous les domaines de prédilection de la profession, le mobilier intérieur m’intéresse beaucoup. L’important est de les rendre beaux, confortables et utiles. J’ai pu incorporer des matériaux modernes avec des meubles anciens tels que le Braenon sous forme de ruban qui résiste à 900 kilos de pression. Ma fortune et mon succès m’ont permis d’être reconnu. Je rencontre différents personnages, acteurs, chanteurs, hommes politiques, et personnes moins connues. C’est un état d’esprit dans lequel je baigne. J’ai donc acquis une maison de 300 mètres carrés avec six chambres, un bateau Sea-ray fly de 18 mètres 50 et un court de tennis sur 3000 mètres carrés de terrain. J’habite la corniche des Maures (Lei Mauras en provençal) dont le point culminant est le signal de la Sauvette. Il s’étend entre Hyères et Fréjus. Il est bordé par la plaine du Gapeau à l’ouest, l’Argens au nord qu’il sépare du massif de l’Esterel. Il est ceinturé par la plaine des Maures.

Il constitue le littoral varois, une des régions les plus difficiles d’accès. Nous pouvons y trouver des villes chargées d’histoire tels que Collobrieres, la Mole et la Garde-Freinet, une flore diversifiée comprenant des chênes-lièges, des chênes verts, des chênes pubescents. Une faune nombreuse occupe le massif, des sangliers, de martres, des genettes, des écureuils, des tortues de Hermann, des vipères, des couleuvres d’esculape et des rapaces aigles de Bonelli, Grand-duc et chouette chevêche.

Au sud du massif des Maures, la corniche limite le littoral magnifique et accidenté entre Hyères et la presqu’île de Saint-Tropez. Elle est la dernière fenêtre ouverte sur le littoral de Provence siliceuse. De cette corniche, la ville de Cavalaire est tournée vers la mer Méditerranée. Elle est riche d’histoire baignée de soleil. C’est un carrefour entre mer, soleil et montagne. Il y fait bon vivre. Cette région est à la croisée de deux mondes : à l’est, le monde de l’argent, des belles voitures, des beaux bateaux, des villes telles que Cannes, Nice, Menton et Monaco. On y trouve la principauté la plus connue, le festival le plus important du cinéma, la cité niçoise riche de son carnaval.

À l’ouest, la région est beaucoup plus pauvre, le chômage et la misère y dominent. Ils sont riches de leurs paysages, de l’amitié, de la convivialité et de la compassion, avec des villes comme Marseille, Toulon, La Seyne-sur-Mer et La Ciotat deux villes liées aux chantiers.

Je vis avec ma femme Sylvie, si organisatrice, si prévenante. C’est la femme parfaite. Elle tient à jour mon agenda, mes déplacements et s’occupe de l’éducation des enfants. J’ai une confiance totale en elle pour maîtriser les moindres détails de notre vie. Elle fait attention à sa silhouette, toujours bien habillée. Elle m’a donné de beaux enfants, Sébastien et Justine.

Sébastien a sept ans, talentueux, mathématicien et sportif. Il poursuit ses études sans trop faire d’efforts avec une passion pour la voile. Il aime le contact l’eau et le vent. Il est plutôt solitaire. Une autre de ses passions est les échecs qui lui apportent le calme, la stratégie, l’organisation et la prévention. Souvent, nous nous affrontions par plaisir.

Ma fille Justine qui a trois ans est jolie, curieuse et facétieuse. Nous arrivons à communiquer sans avoir besoin de parler. Elle aime cuisiner, le modelage, le vélo et la randonnée.

Je travaille beaucoup et reconnais que je n’ai pas été auprès d’eux aussi souvent que je le voulais. Le travail laisse peu de place aux autres joies de la vie.

Pour les loisirs, j’adore faire du vélo, du bateau et de l’ascension de montagne. En général, je vais faire cette activité avec David.

Le petit déjeuner, je le passe généralement avec Sylvie, nous pouvons discuter de nos soucis, de nos joies et des enfants.

« Dis-moi, chérie, je pense que mon ascension prendra deux jours. »

« N’oublie pas que nous recevons beaucoup de monde, dont les notables pour parler de ton projet. Le maire a décidé de refaire toute la rénovation de la mairie, dont le mobilier intérieur. C’est un travail énorme, il nous a sollicités pour ce chantier. Justement, je dois en discuter avec lui sur les modalités. »

« Je connais l’importance de ce projet et je serai là. »

David est un ami de longue date, un peu rêveur.

Nous étions au même lycée, il a toujours été très brillant, sensibilisé par la nature humaine. Il est professeur de yoga, adepte du bouddhisme. Il a une conception de l’existence un peu différente de la mienne. L’important est d’aider les êtres humains dans la compréhension de leur quotidien aussi bien physique, émotionnel que mental.

David a toujours essayé de m’expliquer les fondamentaux du bouddhisme, je l’écoute sans en être convaincu. La véritable richesse c’est la conscience de soi. La vie est le meilleur chemin pour l’apprentissage et l’amélioration. Bouddha prônait le libre arbitre pour retrouver la vérité. Il n’a pas fait de miracles, n’a émis aucune règle de vie obligatoire mais un chemin pour y arriver. Chacun doit faire ses propres expériences. Le bouddhisme est plus une philosophie qu’une religion.

Il existe trois poisons :

L’ignorance : ne pas vouloir comprendre la réalité de ce monde et sa vraie nature.

La soif : toujours désirer quelque chose qui soi-disant nous rendrait heureux.

L’aversion : rejeter ce qui nous dérange ou nous rendrait malheureux.

Pour David, le véritable poison est de vouloir acquérir le maximum de choses sans jamais se contenter de ses acquis.

Le désir-attachement est la peur de perdre une personne ou un objet auquel nous nous sommes attachés. Les solutions ne sont pas là où nous les attendons. La confiance en soi est la possibilité de gérer les événements de sa vie sans s’accrocher au passé. L’estime de soi est la valeur que nous nous attribuons en tant que personne. La confiance en soi est diminuée par la jalousie, l’estime de soi est valorisée par la compassion et le respect.

Avec David, deux ou trois fois par an nous partons faire de l’alpinisme dans les alpes ou dans les Pyrénées. Nous nous retrouvons face à une nature majestueuse. C’est une discipline exigeante, physique et scrupuleuse. Notre vie dépend du matériel, de notre préparation, de la météo et de notre coéquipier. La montagne permet de grandir et d’affronter ses peurs. Elle n’admet pas la panique et amène le calme, la sérénité.

J’ai toujours été un adepte de ce sport indispensable à l’équilibre physique et psychique. Il demande une condition physique importante, et est complété par du footing pour le renforcement musculaire, de la marche pour l’équilibre et de la natation pour le souffle et l’endurance.

Après avoir pris David à son domicile, nous prenons la route pour atteindre les Grandes Jorasses. Nous avons décidé de nous attaquer à la pointe Walker qui se situe en Italie. C’est une montagne de granit situé face sud-ouest. Altitude de 1500 mètres à 4208 mètres, dénivelé de 2630 mètres. Au fur et à mesure que nous approchons, elle devient majestueuse, belle et dangereuse.

Nous arrivons vers 19 h à Chamonix où nous avons réservé une chambre d’hôtel pour une bonne nuit de sommeil et revoir en détail le matériel. Dans le sac hydrofuge se trouvent un blouson de montagne, un pantalon de rechange, une torche, des cordes d’escalade, un casque, un baudrier, des bloqueurs, des mousquetons, des pitons, un sac de couchage coupe-vent, des crampons, un piolet pour la glace, mais aussi des céréales sans oublier l’eau. Au matin, après un bon petit déjeuner chaud, nous partons rejoindre le train à crémaillère qui nous permettra d’aller à Montenvers et la mer de Glace qui sera le démarrage de notre ascension pour joindre le refuge Leschaux.

Sur mon portable, je regarde une dernière fois la météo qui paraît favorable. Le temps est clément mais je préfère être prudent ; en montagne, les conditions météo changent facilement. Notre ascension et la descente sont prévues sur deux jours. Certains alpinistes nous ont prévenus du passage à travers la brume qui est une composante de ce genre d’ascension.

David m’apporte la sérénité grâce à son côté zen et sa confiance.

« Je suis heureux de la journée, dit-il, que nous allons passer, ce contact avec la nature et la possibilité de se surpasser. Chacun de nous a un chemin à parcourir qui détermine sa destinée. Beaucoup de possibilités sont offertes mais c’est à nous de choisir notre voie. Il est naturel d’avoir un objectif mais, pour l’atteindre, impossible de prévoir les embûches et le temps que ça va prendre. Rien n’est écrit, ce sont tes choix de vie qui te font avancer. Tu peux contrôler tes émotions pour avoir une meilleure vision de tes alternatives. »

« Pour moi, dis-je, je préfère être le maître de ma vie. Le monde est matériel et non spirituel. L’homme régule, analyse et contrôle sa destinée. »

« Il est capable, dit David, d’agir sur cette planète mais nous tenons rarement compte d’éléments plus importants qui interagissent sur elle. Nous sommes prisonniers de cette planète et il vaut mieux la respecter. Actuellement, nous commençons à en prendre conscience mais les mentalités ont du mal à changer. »

Je vois toujours son visage s’illuminer mais j’ai du mal à concevoir sa façon de penser. L’homme a conquis cette planète par son savoir et son intelligence. Nous ne voulons pas être simplement spectateurs mais acteurs de notre devenir. Pour David, nous sommes un élément de cette énergie qui régit l’univers.