Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Aide-comptable en province, Laurie deviendra une riche femme d’affaires parisienne. Avide de pouvoir et d’argent, la bimbo ne lésine pas sur les moyens pour avoir la vie dont elle rêve. Avec une bonne mesure de sexe, de romance et d’action, ses aventures prennent une tournure inattendue et elle se retrouve au service des agents secrets de la DST française contre son gré. Le prix à payer pour retrouver sa liberté : une mission…
À PROPOS DE L'AUTEURE
S’inspirant d’une histoire vraie,
Katarina Maranov signe avec
L’espionne était en foncé son premier roman.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 203
Veröffentlichungsjahr: 2023
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Katarina Maranov
L’espionne était en foncé
Roman
© Lys Bleu Éditions – Katarina Maranov
ISBN : 979-10-377-9353-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Depuis 10 h du matin, je suis enchaînée avec des menottes, plein d’hommes autour de moi.
En temps normal, j’aurais trouvé la situation excitante et bonne pour mon business, mais quand on est au 36, quai des Orfèvres, menottée, on n’a pas envie de se faire grimper dessus. Je suis là, à regarder tous ces flics qui s’affairent dans tous les sens, qui prennent des dépositions, qui cherchent des indices dans des dossiers hauts comme la table.
Quelle vie ont-ils ?
Et moi je suis ici comme la dernière des putes, arrêtée pour une affaire de corruption et de proxénétisme. Et comme me dit le sergent-chef Briscard : « Tu risques 15 ans. » Je le regarde, mais ne lâche rien. J’ai un coup de fil à donner et je serai libre en moins de cinq minutes. Ou encore mieux, je sors la plaque que j’ai cousue dans la doublure de mon sac, et ils devront me faire des excuses.
Mais pour l’affaire dans laquelle je suis inculpée, deux jours de garde à vue ne me feront pas de mal. Je suis partie de rien pour aujourd’hui avoir la vie que j’aime, de l’argent, du pouvoir et du sexe.
Voilà mon histoire, moi la petite provinciale devenue une riche femme d’affaires parisienne. Tout commence dans ma région là où j’ai connu mes premiers coups ! (De bite, il va sans dire.)
Il faisait sombre dans les bureaux de la compta des ateliers ULIVER. Je n’arrivais pas à me concentrer sur tous ces chiffres. Le fait d’être seule en cet après-midi était pesant, mais aussi excitant. J’avais envie de fouiller dans les bureaux, dans les affaires personnelles de Mme Guerant. Que pouvait-elle cacher sous ses grands airs de mijaurée ?
Depuis 1 an que je suis à Angoulême, dans cette société de maroquinerie et de bijoux fantaisie, je n’arrive pas à m’épanouir, je veux dire, sexuellement. Il faut dire que je suis assez portée sur le sexe, même plus que portée, je suis une nympho, c’est le terme qui me qualifierait le mieux. J’ai toujours besoin de me montrer, d’exciter, enfin, de plaire.
J’ai la chance d’être née jolie, belle et sexy. Je mesure 1 m 75, une cambrure de black, des seins lourds comme des ballons d’eau, et des jambes à n’en plus finir. Et en plus, j’ai une tête de poupée avec des lèvres à ne jamais tomber enceinte. Je parle des lèvres du haut, vous savez, celles qui excitent au début avec des mots crus et celles du bas qui excitent pour finir.
Bref, je ne suis pas prétentieuse, mais il faut dire que je les fais bander, tous ces mecs de l’atelier.
D’ailleurs, je fais exprès le soir d’aller chercher les tickets du magasin, juste pour me dandiner sous leurs yeux. Je passe en minijupe, qui ne doit pas être plus longue que la hauteur de mes talons. Avec mon chemisier, dont le bouton du troisième étage tient par l’opération du « sein » esprit ! L’autre jour, il y en a un, sa main est passée sous la presse, car ce connard me reluquait tellement le cul que quand il a appuyé sur le bouton, la presse lui a écrasé la main. Non, je vous rassure, rien de grave. Du moment que c’est pas sa queue. Et puis comme ça, il se branlera moins.
Cet après-midi, je suis seule dans le grand bureau. Ils sont tous partis sur le salon de Paris, porte de Versailles. J’aurais tellement aimé y aller, voir Paris, les putes et le bois de Boulogne.
Mais le chef a dit « non, pas Laurie », elle doit rester pour faire la comptabilité, des CB et des chèques à encaisser. Pff ! Il me fait chier, celui-là.
Lui, c’est mon chef, Jean-Claude. Au début, il a essayé, ses deux jeux de mots foireux, pour que je vienne dîner avec lui, mais j’avais pas envie de me farcir mon patron.
Par contre, Michel qui est à l’informatique, je vais me le faire bientôt. Je ne sais pas encore comment, mais il me regarde toujours en rougissant. Et surtout, j’adore l’entendre bégayer quand je lui demande de venir prendre un café. L’autre jour, je lui ai demandé de venir boire un verre après le travail, mais bon il avait un match de foot avec ses potes.
La pluie tape sur la taule de l’atelier et fait un boucan ! Je regarde dehors, il fait gris, c’est triste, et moi j’ai envie de m’amuser un peu dans ce bureau de merde.
Voyons voir dans le bureau de Mme Guerant.
Premier tiroir, bof, que des merdes, une pomme, des chewing-gums, enfin rien d’intéressant.
Deuxième tiroir : des papiers, des revues sur la maison. Tiens, un magazine. Oh la coquine ! Des femmes. Aah, elle bouffe du minou, la cochonne. Je m’en doutais un peu, mais quand même. C’est vrai qu’elle est sexy avec ses petites robes noires en cuir et ses bas résille.
Je me doutais quand même pas de cela. Je tombe sur un post-it ; mot de passe PC 15975. Tiens, ça c’est intéressant. J’appuie sur « enter » l’ordinateur se déclenche et Windows demande le mot de passe. Je rentre ce fameux sésame.
Hummm tout est à moi. C’est bon de voir la vie des gens à leur travail.
Alors ces mails ? Aaah oui la salope, elle se fait baiser par le chef le soir, je comprends la réunion de dernière minute, voilà du croustillant. Je lis :
— Ce soir, réunion bite. Sois pas en retard.
— Oui, ma salope. Je sais que tu marches à ça.
— Oui, mon salaud. Ta queue, je vais te la bouffer sous ton bureau.
— Viens en bas et talons hauts.
Ah, je comprends pourquoi elle s’habille comme une pute, et les bouquins de cul, c’est certainement au chef. Elle doit lui faire la lecture.
BING.
Un gros bruit se fait entendre.
— Y a quelqu’un ?
— Oui m’dame. C’est Jesse, le gardien, je viens voir si je peux fermer ?
— Oui, Jesse. Je termine un dossier puis je vous laisse.
— Prenez votre temps, m’dame.
Il s’assoit devant moi, sa grande torche à la main, il la positionne comme son braquemart. Je me demande s’il fait pas exprès. Il me regarde comme si j’étais une extraterrestre. Je retourne à mon bureau et ferme mon pc.
— Il fait moche, qu’il me lance.
— Oui, c’est vrai. Je vais vite rentrer à la maison.
— Ah bon, vous habitez où ?
— Place de l’Église dans le centre, vous connaissez ?
— Oui, je suis rue de la chaussure.
— Ah, nous sommes voisins !
— Oui et ce soir je finis pas tard, 22 h.
— Ah bon !
— Et ensuite, je rentre et passe pas loin de chez vous ! Je vous ferai coucou.
— Ouiii, mais vous savez, je ne passe pas mon temps à la fenêtre.
— Non, j’imagine qu’une belle femme comme vous est dans les bras de son petit ami.
— Eh non, je suis seule…
— Cool alors ! j’apporte le dessert.
Et là, comme une idiote, je dis « chiche ». Il me répond en se levant et en faisant demi-tour « à tout à l’heure ». Je n’ai pas le temps de préciser que je plaisante que déjà il est parti.
Mais, finalement, j’ai peut-être raison, il est bien foutu, il doit avoir une grosse queue et je vais me l’envoyer. Et puis c’est ce que je cherche alors j’arrête de faire la sainte nitouche, et je vais me reprendre en main.
Donc il a dit 22 h pour le dessert. Je vais lui en donner du dessert, mais la crème anglaise il y en aura que pour moi.
Bon, allez, hop ! Je finis ça et je file.
Ce soir, je vais pas le faire attendre, surtout que le pauvre il doit être fatigué de sa journée. Il faut que je le relaxe. Il va peut-être s’endormir… non, c’est pas possible ! Je vais le chauffer dès qu’il arrive. Pour commencer, je vais m’habiller comme une pute, avec ça s’il bande pas, c’est qu’il est homo…
Je range mes affaires, ferme mon tiroir à clef, on ne sait jamais, ils sont tellement curieux qu’ils pourraient fouiller et je ne veux pas qu’ils trouvent mes « jouets ».
Ils pourraient me prendre pour une salope.
J’attrape mon sac, mon manteau, réajuste ma jupe qui me moule les fesses et pars à grands pas vers le parking. Ma voiture, une petite Fiat 500 by Guerlain, est là qui m’attend. Cette voiture je l’ai méritée, j’en ai sucé des kilomètres de queues pour avoir mes 40 % de remise… je rentrais le soir, il n’aurait pas fallu me donner de la saucisse à manger sinon je faisais une indigestion.
Ma porte est restée ouverte. Pas grave, y a pas de voleur ! Tiens, qu’est-ce que je vois posé sur le volant ? Un petit mot sur un post-it ; à ce soir pour le dessert, que j’apporte… Huuum ! eh bien, cela s’annonce bien. Je sens que je vais mettre la main à la pâte. Bon, allez, on y va.
La route est glissante. Je trouve une place devant chez le boucher, qui me la garde. Il fait ça pour voir ma culotte quand je descends de ma voiture. Il faut dire que je fais un peu exprès. J’aime quand sa femme lui lance un regard noir après qu’il s’est bien rassasié de mon string noir et de mes longues jambes très blanches qui détonnent avec la couleur de mes bas.
Allez, tiens, mon coco, pour toi ce soir et pour la place, merci. Je ferme la porte, réajuste ma robe et sors mes seins pour passer devant la boucherie.
Ça va l’exciter, le boucher et sa bergère vont se faire défoncer. Ça lui fera du bien, et j’espère que moi aussi. J’appelle l’ascenseur, qui n’est jamais là. Ah ; le voilà. « Bonjour », la vieille du 3e qui va encore gueuler si je fais trop de bruit avec mes talons. Mais ce soir, tu vas les entendre juste au début, après ils devraient être en l’air une bonne partie de la soirée ou à l’envers sur ma housse de couette.
La porte se ferme et j’appuie sur le 4. J’aime le 4, car je me dis, ce soir, je finis à quatre pattes. Je suis vraiment une nympho.
Bon, allez, je pense à autre chose. Je pousse la porte et sors ma clef. J’adore mon appartement. Il est petit, mais très cosy.
Mon chat dort et ne lève même pas la tête.
Le courrier se réduit à une pub pourrie pour des serruriers. Tiens, eux qu’ils viennent régler ma serrure, je rigole intérieurement et me dis : je garde le numéro de téléphone, à 1 h du matin, une envie ; on ne sait jamais. Je peux les appeler, ils me feraient ça gratuitement.
J’enlève mes chaussures, et descends de 10 cm, mais je fais toujours 1 m 75. Je me dirige vers le frigo et regarde ce que je peux préparer à manger et si j’ai du vin, car le petit ami de ce soir va aimer se détendre avec un verre de blanc. Je ne vais pas trop manger pour être en forme pour lui. Si ça se trouve, c’est une vraie bête de sexe, il va peut-être falloir que je l’arrête. Huuum, trop bon ! En général, ce sont des chauds, les pompiers, ou hommes de sécurité. Je sais plus et je m’en fous, c’est sa bite qui m’intéresse.
Je vais me faire couler un bain pour me détendre. Tous ces chiffres m’ont assommée.
Ma jupe tombe au sol, je laisse ma fenêtre sans les rideaux, je me mets bien les seins devant la vitre, je sais que ce spectacle fait plaisir au petit jeune d’en face. Tiens, le voilà derrière ses rideaux, je le devine. J’enlève mon soutif et mes tétons pointent à l’idée qu’il est en train de se toucher en imaginant qu’il me grimpe dessus. Je me cambre doucement, mes seins regardent le ciel, et j’ôte mon string qui laisse découvrir ma petite chatte qui a perdu son manteau de fourrure.
Oui, la semaine dernière j’ai décidé de tout épiler, c’est tellement plus agréable de se faire masser à l’huile ou de se faire lécher sans un cheveu sur la langue.
Tiens, le jeune a sorti Popaul, on dirait, le coquin. Ce soir, il va en avoir pour son argent. Je me caresse un peu la chatte devant la fenêtre. Je le regarde en ouvrant la bouche et en sortant doucement ma langue comme si j’allais aspirer sa petite queue.
Oups ! Sa mère est rentrée dans la chambre. Très vite, je saute dans le bain. L’eau est délicieuse et me brûle le corps. Cette sensation est extraordinaire. Presque jouissive. Je me prélasse, attrape mon casque pour écouter Elvis Presley à Hawaï. Quel charmeur, cet Elvis ! Je me le serais bien envoyé, lui aussi. Love me tender, eh bien j’espère que ce soir, il va pas être tendre, mon pompier. Je me fous de sa tendresse, ce qui m’intéresse c’est sa lance à incendie et qu’il sache éteindre un feu avec. Sa langue partout, huuum. Je dois me calmer sinon je vais me faire jouir toute seule et c’est pas le moment. Je dois rester chaude comme la braise.
Je finis de me laver, surtout ma chatte et mon petit trou. Il faut que tout cela le mette en appétit.
Je termine par une crème que j’applique pour sentir la rose, j’enfile un peignoir et passe vite à la cuisine. J’ouvre le frigo et tombe sur un concombre, je le regarde et me dis bon, j’aurai au moins ça s’il n’assure pas, le pompier. Je me prends une tranche de pain de mie avec une sardine et un gâteau de semoule. J’enfile un litre d’Évian. Je suis rassasiée et surtout j’ai encore un peu faim pour le manger entier.
Je m’allonge quelques minutes sur le canapé devant le journal télévisé. TF1 nous raconte que des misères, alors je zappe et arrive sur une chaîne de rap, avec de grands blacks et des filles à gros seins.
Dans ma tête, je m’imagine la partouze après le tournage. Je regarde les beaux mâles quelques secondes et commence à me toucher les seins, puis m’arrête et stoppe la télé. Je ne suis pas raisonnable. Gardons tout pour le pompier qui va me baiser comme une chienne. Je passe dans la salle de bain et entreprends de me maquiller. J’ai envie d’être belle comme un cœur. Enfin, surtout être une belle salope. Je fais mes cils que j’étire comme ceux d’une biche, puis mes paupières, en noir, ma bouche, une vraie bouche de suceuse. J’applique mon rouge à lèvres avec rigueur et peins ces dernières de manière uniforme, que ça brille quand je vais ouvrir la porte. Il faut qu’il bande rien qu’en me faisant quatre bises.
Puis j’enfile mon porte-jarretelle noir, mon soutien-gorge noir à balconnet de chez Perla et mes bas résille à grosses mailles. J’adore, j’ai l’air d’une vraie pute comme ça. Ensuite, je mets un chemisier blanc, bien ouvert, avec mes seins qui débordent du soutif. Avec ça, je suis sûre de bien me faire baiser.
Je monte sur mes chaussures à talon de 15 cm, marque chinoise, pâle copie de Louboutin. On se croirait chez Brazzers. Vous connaissez ? Je vous raconterai plus tard. Il est l’heure…
Je prends un chewing-gum pour sentir la chlorophylle et j’attends dans mon canapé en essayant de pas froisser ma jupette. Pour ma culotte ? Je n’en ai pas, cela ira plus vite. Puis au moins, quand il mettra sa main, il verra qu’on parle le même langage.
Je me sers un verre de Martini blanc, pour être en forme et surtout me désinhiber (bien que je n’en ai pas besoin). De toute façon, il vient juste pour me baiser, pas pour me faire la causette.
Il est 22 h 2.
Il doit être en train de se faire tout beau et séduisant et se dire « je vais me sauter la cochonne de la compta ». Il doit se laver la queue, se raser, mettre du parfum et peut-être même qu’il se masturbe devant un film porno avant de venir pour être dans l’ambiance.
22 h 8, il n’est pas cool de me faire languir. Le coquin, moi je suis toute chaude et ma chatte n’en peut plus, elle crie famine.
22 h 10 : ding, dong, waouh, le voilà !
Bon, je me calme, faut pas non plus que je lui fasse peur. « Voilà j’arrive. » Je vais faire celle qui ne s’attendait pas à le voir, non ça ne marchera pas, vu ma tenue…
Voilà j’arrive, allez, j’ouvre…
« Ah ! Bonsoir. » Il est là devant moi, pas du tout apprêté, il sort du boulot, pas lavé rien, il me dit bêtement :
— Alors, heureuse de me voir ?
— Oui, lui répondis-je, surprise, mais entrez, ou entre ; on se tutoie, je pense ?
Je le dévisage de la tête aux pieds. Quel porc, il aurait pu aller se changer, quelle déception. Puis il s’installe dans un fauteuil, et me sort :
— Vous avez la télé ?
— Oui.
— Y a un match Paris-Marseille, ce soir. Ça vous dit de regarder ?
Alors les yeux écarquillés, je lui réponds :
— Oui bien sûr, voulez-vous que je serve le dessert maintenant ?
— Non, à la mi-temps. Allez, ça commence, chut.
Oh ! Quel connard ! il va me faire chier toute la soirée avec son foot alors que moi j’ai envie de baiser… Je m’assois à côté de lui, il est fixé sur cette foutue télé. Je fais celle qui s’intéresse, et de temps en temps je décroise les jambes avec ma mini à ras la chatte, je pensais lui donner des idées : rien.
Il a les yeux rivés sur ce fichu ballon. Je sais. Je vais lui faire le coup du bar :
— Je vous sers un verre ? Un petit digestif ?
— Oui, me répond-il sans me regarder.
Je me dirige vers le bar et de mes hautes jambes je me baisse pour prendre la bouteille. Je lui offre une vue merveilleuse sur ma chatte bien épilée, toute belle, qui sent la rose et qui est prête à se faire démonter ce soir.
Ce connard ne lève pas la tête de ces foutus joueurs de merde. Quand je pense qu’il y a 22 bites qui courent sur le terrain et moi j’ai rien à me mettre sous la langue, j’en suis malade. Je ne vais quand même pas venir sur lui et le sucer direct. Et s’il me repousse pour continuer son match ? Si ça se trouve, c’est une folle ? Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ?
Je décide une autre technique. Je vais me pencher sur lui en lui offrant mes gros nibards et là on va voir. Je m’approche avec le verre et lui dis « je te le pose sur la petite table » tout en m’inclinant sur lui. Mes seins débordent et sont littéralement en train d’exploser alors je reste quelques secondes dans cet état, le cul en l’air, une jambe en l’air avec ma chaussure en trophée, et il ne lève même pas le nez de son match de merde.
Je finis par me résigner et m’assois à côté de lui sans un mot et fais presque la tête.
La fin du match sonne. Il est 23 h 10, je me suis un peu assoupie et lui ose me sortir :
— Merde, on a perdu ! ça me déprime.
Je reviens vers lui, pose ma main sur sa cuisse en lui disant que ce n’est qu’un jeu.
— Non, j’ai perdu 100 € ce soir sur ce coup alors tu permets ? Toi, ça t’amuse, mais pas moi.
Il devient de mauvaise humeur, ce con. Je reste comme une idiote et décide d’aller dans la salle de bain enfiler mon peignoir de satin noir.
Puis il se lève et me remercie : « C’était cool. On se voit demain au boulot, dors bien. »
Cet abruti d’homosexuel de merde sans couilles me plante là. Moi, vêtue comme la dernière des putes à frange, avec toutes les pauses que j’ai prises ce soir pour lui faire comprendre. Il part et me laisse là, telle une grosse merde qui pue. Je le raccompagne d’un sourire forcé, jusqu’à la porte et la claque fort.
Quelques secondes plus tard, la sonnette retentit, je me dis « merde c’est trop tard, j’ai plus envie de ce connard », j’ouvre sans me rappeler que je suis habillée très légèrement, et à ma grande surprise un homme d’une quarantaine d’années m’explique qu’il doit se lever tôt le lendemain. Étant donné que sa chambre donne à côté de ma porte, cela le réveille lorsqu’elle claque.
Au moment où j’allais lui dire « casse-toi de là », je me sens toute gênée, habillée comme la reine des putes. Je lui présente mes excuses, pour le bruit. Il avance d’un pas, met son doigt sur ma bouche pour me faire taire. Je recule instinctivement quand soudain il m’embrasse.
Je lui propose d’entrer. « On ne va pas rester sur un malentendu et j’ai des choses à me faire pardonner. »
À peine la porte refermée, je m’agenouille devant lui et descends la fermeture éclair de son pantalon. Comme il a dû s’habiller très vite, il ne porte pas de caleçon. Je m’empare de sa grosse queue déjà dure, l’enfile dans ma bouche. Elle a très bon goût, je la pompe à fond. Puis je lui sors les boules, les prends dans mes mains et attrape un coussin pour le mettre sous mes genoux et être à l’aise pour sucer plus longtemps. Je malaxe ses couilles et je sens sa main qui sort mes seins de leur prison.
Me voilà dans ce que j’attends depuis deux heures avec en plus un beau mec élégant. Alors je luis suce la bite goulûment. Je me relève et l’embrasse. Ma langue envahit sa bouche. Je tiens toujours sa queue, droite comme un i.
Il s’assoit sur le bras du fauteuil tandis que je m’installe sur lui, de dos, et son sexe entre dans ma chatte. Un bel engin de 22 cm, je dirais ! Non, j’exagère, 20,5 cm. Elle me remplit. Je me l’enfile bien. Qu’elle est bonne ! Je prends du plaisir sur sa bite dure comme un bout de bois. Puis il m’attrape par les hanches et me pose sur le buffet du salon. Je me retrouve assise, les jambes écartées.
Il me regarde et descend vers ma petite chatte en feu. Sa langue me lèche tout du long, un vrai délice. Je veux que ça dure toute la nuit. Puis il entrouvre mes lèvres avec ses doigts, me suce le clito et me pince avec ses lèvres à lui. Le salaud, qu’il me baise bien ! Je respire de plus en plus fort et au moment où il me pénètre je jouis comme une chienne en chaleur. Il me caresse alors le petit trou. Putain quel baiseur !
J’espère qu’il va me le prendre avec sa grosse queue, c’est trop bon. Il me ramone et je monte encore une fois. Le plaisir est encore plus intense.
Je l’allonge ensuite sur le lit, je me mets sur lui et le suce avec ardeur, sa queue entre dans ma gorge je m’étouffe avec, mais il le mérite. Je veux qu’il jouisse très fort. Je le prends et le branle sur ma langue en le regardant dans les yeux et en lui disant : « Tu sais, ta bite, elle m’a fait jouir. Regarde, je vais avaler tout ton sperme quand tu auras envie de me gicler dessus. Je vais me remplir de ta semence, tu es trop bon. Vide tes couilles, mon chéri. » C’est à ce moment qu’il crie et gicle sur ma bouche. Je n’en perds pas une goutte de son sperme. Je le garde, lui montre comme je me régale, et avale tout. Je termine en lui suçant le gland pour qu’il soit aussi propre qu’à son arrivée.
Une fois bien nettoyé et déjà débandé, je lui range en lui disant « tu es délicieux ».
Il me fait un bisou sur le front et me souhaite « bonne nuit, bébé. Demain, je pars tôt, mon avion décolle à 7 h ».
Il se lève, remet sa chemise et sans se retourner, sort de l’appartement en silence et ferme la porte doucement. Je n’en reviens pas. Je suis encore les pattes écartées, sur le meuble, ma chatte toute mouillée, mais rassasiée.