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Plongez au cœur de cet ouvrage au style particulier qui associe poésie, chanson, mélancolie et lucidité et qui saura vous transporter. Le temps d’une lecture, goûtez aux réflexions sans prétention de son auteur sur des sujets universels tels que l’amour, la peur et l’humanité. Explorateur de l’amour, il passe de la hantise de son absence à l’érotisme avec agilité tout au long de son livre, en nous confiant ses craintes, ses peines et ses joies. Mas Tellocin-Eniatnof déambule d’un thème à l’autre avec une certaine facilité, et nous emporte tour à tour dans des récits qui parlent de jeunesse, de drames et de révolte. Oscillant entre optimisme et pessimisme, découvrez avec lui l’incertitude et toute l’absurdité de la vie. Vous trouverez dans cet ouvrage les pensées d’un auteur qui tente de comprendre le monde dans lequel nous vivons. À ceux qui souhaitent s’évader ou bien réfléchir, ce recueil est fait pour vous. Victoire Nicollet, étudiante en Lettres.
A PROPOS DE L'AUTEUR
À la suite de
Au fond de ma bulle (Tome I, II et III),
Ivre libre et
Douce folie,
Mas Tellocin-Eniatnof vous propose son sixième recueil de textes, poésies, chansons.
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2022
Mas Tellocin-Eniatnof
L’hémo bleu
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Mas Tellocin-Eniatnof
ISBN : 979-10-377-5412-7
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Le moi est une pourriture et une impasse. C’est un petit être inconfortable, malheureux, qui s’invente des mythologies pour continuer à vivre l’absurdité.
Fabrice Luchini, l’Express, 8 mai 2010
De l’amour naît l’amour,
Notre enfant, notre sang,
Quand la nuit fuit le jour,
Je m’enfuis en dément,
Encore un petit tour,
Dans mes rêves d’enfant,
Que tu puisses voir le jour,
Loin du jardin des grands.
Du vent ou de la pluie,
Notre sang, notre enfant,
De l’amour, la folie,
Né de tant de sentiments,
Corps à cœur et à cris,
Portés au firmament,
Dans une sombre éclaircie,
Ton cri déchire le temps.
Nous savons te rêver,
Notre enfant, notre sang,
Dans notre éternité,
Comme un accomplissement,
De ce qui eut donné
Tout son sens à l’ardent,
Un sens au mot jamais,
Au toujours des amants.
Toi qui aurais pu être,
Notre sang, notre enfant,
Tu irradies ma tête,
Comme un soleil couchant,
Au fond de ma cachette,
Je te rêve secrètement,
En fondement de mon être,
Dans la peur du néant.
Délire imaginaire,
Je te vis en rêvant,
Te chéris en sanctuaire,
Dans mon jardin d’enfant.
En delirium tremens,
Je me fuis en pleurant,
Dans le palais des princes,
De mon jardin d’enfant.
Prends la main de mon ombre,
Notre enfant, notre sang,
En pensées vagabondes,
On traverse le temps,
On traverse le monde,
Côte à côte, face au vent,
On affronte l’immonde,
Tous les deux, mon enfant.
Si tu avais pu être,
Notre sang, notre enfant,
Petit garçon, fillette,
De chair, d’os et de sang,
Un visage, des mirettes,
Tu vis intérieurement,
Tout au fond de mon être,
Comme un mirage troublant.
Délire imaginaire,
Je te vis en rêvant,
Te chéris en sanctuaire,
Dans mon jardin d’enfant.
En delirium tremens,
Je me fuis en pleurant,
Dans le palais des princes,
De mon jardin d’enfant.
Oui, je t’aurais aimé,
Notre enfant, notre sang,
Comme un nouveau reflet,
De l’amour face au temps,
Une quête inespérée,
Contre l’intransigeant,
Pour être toujours aimé,
Pour survivre au présent.
Toi qui ne seras pas,
Notre sang, notre enfant,
Je te dédie ces flots,
Venus de l’océan,
L’océan de mes mots,
Où tu vis mon enfant,
Dans l’amour du duo,
De moi et ta maman.
Délire imaginaire,
Je te vis en rêvant,
Te chéris en sanctuaire,
Dans mon jardin d’enfant.
En delirium tremens,
Je me fuis en pleurant,
Dans le palais des princes,
De mon jardin d’enfant.
Décembre 2020
J’ai rêvé par hasard,
Sans ASA, dans le noir,