L’orphelinat la menace - Samantha Handel - E-Book

L’orphelinat la menace E-Book

Samantha Handel

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Beschreibung

En 2110, un orphelinat sur Mars, abritant des enfants mi-humains, mi-aliens, court un grand danger. La menace est orchestrée dans l’ombre par Hitlar Daymon, homme assoiffé de pouvoir et déterminé à soumettre le monde à sa volonté. La NASA, qui œuvre pour contrarier l’État et ses abus, en ignore le véritable instigateur. L’agence parviendra-t-elle à déjouer les plans machiavéliques d’Hitlar ? L’histoire d’amour entre Amélie et Claire jouera-t-elle un rôle crucial dans ce combat pour restaurer la paix ?


À PROPOS DE L'AUTRICE

Pour Samantha Handel, l’écriture est un moyen de libérer son esprit et son cœur face aux défis posés par son trouble de personnalité borderline qui intensifie ses émotions. Un jour, armée de détermination, elle a saisi une feuille blanche et s’est lancée dans la rédaction d’un livre en seulement sept jours, cherchant à divertir son esprit créatif. Ainsi est né "L’orphelinat la menace", sujet d’une beauté saisissante, qui enchantera le lecteur par son authenticité et sa profondeur.


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Seitenzahl: 54

Veröffentlichungsjahr: 2024

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© Lys Bleu Éditions – Samantha Handel

ISBN : 979-10-422-1584-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1

Rencontres

 

 

 

An 2110 sur notre planète. Je m’apprêtais à faire une découverte aussi merveilleuse qu’effrayante.

 

Ils pensaient tous que c’était du suicide, mais je sais maintenant qu’ils m’ont menti. Je compris que même la NASA m’avait trompée sans raison au début de cette folle aventure.

Quand j’ai découvert ce monde incroyable, dont l’air était aussi chaud que celui du Sahara, j’ai tout de suite deviné qu’il était possible d’y vivre. Tout était réuni pour que la plupart des espèces, notamment les humains, puissent s’y installer.

Dès mon arrivée, j’ai eu le sentiment de ne pas être seule ici. Une sensation qui s’est rapidement vérifiée lorsque j’ai aperçu des enfants. Étaient-ils accompagnés d’adultes ou vivaient-ils en pure autonomie ? Ils s’amusaient à se battre avec leur air pur et innocent. Des jeux d’enfants comme on en voit tous les jours, sans méchanceté, je suppose.

 

Il était midi quand, après avoir consulté ma montre, j’ai croisé le regard d’une fillette. Bien que plus petite et plus jeune, elle ressemblait beaucoup aux êtres qui peuplaient la planète Mül dans le film Valérian. Âgée de trois ou quatre ans, ses mimiques m’amusaient et ses yeux pétillants reflétaient sa soif de vivre. Je ressentais sa crainte, pourtant elle me sourit.

Après quelques instants, elle s’éloigna vers ce qui me semblait être un orphelinat. J’aperçus alors une adulte, la seule que j’avais croisée jusqu’à présent sur la planète. Elle me parut plutôt avenante sous son air méfiant et je décidai de m’approcher. J’imaginai aisément sa défiance de me voir débarquer ici et d’aller la voir sans préjugés. Drôle de situation, n’est-ce pas ?

 

Je me résolus à aller lui parler et à lui expliquer pourquoi et comment j’étais venue. De son côté, la femme me posa mille et une questions auxquelles je ne pus répondre et, pour tout dire, que je ne compris pas. La seule chose qui m’apparut avec clarté fut sa douleur, quand je finis par apprendre dans un discours entremêlé de larmes que, chaque mois, des terriens sans scrupules venaient ici lui prendre ses précieux orphelins. Elle n’avait aucune idée du sort qui leur était réservé et elle ressentait une peur terrible pour eux, mais aussi pour tous les enfants qui finiraient par lui être enlevés. Je découvris également que la NASA était directement impliquée dans cette affaire.

À ce moment précis, tout s’éclaira en moi et je compris. Je saisis le sens des propos de l’agence fédérale, quand elle me disait que c’était du suicide de me rendre sur Mars, ou qu’elle refusait de financer mon expédition. Tout devenait limpide.

 

Mais alors, pourquoi des enfants étaient-ils kidnappés ? Jamais je n’avais entendu de telles choses quand je travaillais à l’agence. Aussi, malgré l’ampleur de ma découverte, je sus qu’il était de mon devoir de les aider.

Seul Stephen pouvait m’éclairer sur ce sujet sensible. Mais il fallait réparer la radio pour profiter ensuite des précieuses minutes de communication qu’elle m’offrirait. Je partageais mon idée avec Claire, la femme de l’orphelinat, même si j’ignorais encore si nous découvririons la vérité un jour.

Claire parvint même à faire naître des doutes en moi. Et si Stephen faisait lui aussi partie de ces personnes capables de kidnapper des enfants. Cela était impossible, pas lui ! Nous finîmes par tomber d’accord : je le contacterais après le déjeuner, qui s’avéra du reste délicieux et fort copieux.

Après la vingtaine de minutes qu’il me fallut pour réparer la radio, j’appelai Stephen et lui expliquai la situation. Il fut surpris et eut du mal à saisir pourquoi des enfants étaient enlevés sur Mars alors même qu’il y en avait en nombre sur Terre. Sa colère le faisait bégayer. En quelques clics, il parvint à forcer le cryptage de la NASA et sa haine ne tarda pas à déferler :

« Bande de connards ! Comment, pouvez-vous voler des enfants innocents pour servir l’intérêt de l’État ? »

Je pestiférai à mon tour quand il m’apprit que l’État, toujours lui, publiait des informations de la NASA sans même lui demander son avis, et que l’agence avait décidé de se venger en mettant au pouvoir des enfants ayant des dons particuliers.

À y regarder de plus près, l’État n’était finalement constitué que d’un chef entouré d’une brassée de parlementaires, et qui se fout de la planète préférant agir comme bon lui semble. Et des personnes des quatre coins de la planète l’aidaient pour cela !

 

Je digérai donc l’information et contactai rapidement Claire, qui manqua de s’évanouir devant l’horreur de la nouvelle. Nous décidâmes alors, Stephen, Claire et moi-même, de contrer leurs plans. Si nous ne savions pas encore comment, nous avions au moins la certitude que l’on unirait nos forces pour y parvenir. Bien déterminée à empêcher une guerre, je pris conscience que j’étais pourtant prête à en provoquer une juste pour protéger nos petits orphelins.