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- Herausgeber: Tektime
- Kategorie: Für Kinder und Jugendliche
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2022
Une histoire de fantômes, mais pas tout à fait comme les autres. Deux jeunes cousins s’embarquent dans une aventure pleine d’histoires, de bons repas et de fantômes. Les battements de cœur s’accélèrent et les esprits s’échauffent lorsque des bruits étranges se font entendre à l’extérieur de leur tente. Mais c’est quoi cette chose qui erre, reniflant leur sanctuaire et menaçant leur sécurité ? Survivront-ils pour assister à un nouveau lever du soleil ? Suivez ces garçons dans un voyage de découverte où ils apprendront que tout ce qui brille n’est pas de l’or. Avec en prime une histoire courte : ”N’importe quel idiot”
PUBLISHER: TEKTIME
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N.B Mots clés et infos intro pour traduction
Mots clé : Aventure enfants, camping, mystère, après la tombée de la nuit, histoires effrayantes, lieu hanté
Description courte : Une histoire de fantômes, mais tout à fait comme les autres.
Les battements de cœur s’accélèrent et les esprits s’échauffent lorsque des bruits étranges se font entendre à l’extérieur de la forteresse de toile où sont réfugiés les deux jeunes cousins. Mais c’est quoi cette chose qui erre, reniflant leur sanctuaire et menaçant leur sécurité ? Et s’en sortiront-ils vivants ?
Avec en prime une histoire courte : Encore un autre idiot.
Description longue : Deux jeunes cousins s’embarquent dans une aventure pleine d’histoires, de bons repas et de fantômes. Les battements de cœur s’accélèrent et les esprits s’échauffent lorsque des bruits étranges se font entendre à l’extérieur de leur tente. Mais c’est quoi cette chose qui erre, reniflant leur sanctuaire et menaçant leur sécurité ? Survivront-ils pour assister à un nouveau lever du soleil ?
Suivez ces garçons dans un voyage de découverte où ils apprendront que tout ce qui brille n’est pas de l’or.
Avec en prime une histoire courte : Encore un autre idiot.
BIO : J’adore écrire !
Kia ora.
Ian est un auteur de Down-Under (Nouvelle-Zélande) qui a un diplôme en écriture créative et un autre en théâtre de Nouvelle-Zélande. C’est également un talentueux acteur et narrateur de voix-off ; il a développé, conçu et construit son propre home-studio de voix-off.
Il vit dans le nord de cette île ensoleillée avec sa femme, ses sept enfants, deux lapins et il a jusqu’à présent publié sept livres.
Parmi ses styles d’écriture on peut citer l’écriture pour les jeunes adultes, les enfants, les thrillers, ainsi qu'un « manuel pour les nuls » non fictionnel destiné aux narrateurs de livres audio en herbe. Vous envisagez de devenir narrateur ? Nous devrions en parler !
Il y a une chose que j’aime plus que tout au monde, ce sont les bonnes critiques de livres... je vous dis ça comme ça !
LA COLLINE DU CIMETIÈRE
Écrit par : Ian King
Traduit par : Caroline Gallay
TekTime Edition – Copyright © 2022 Ian King.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement ou tout système de stockage et d’extraction d’informations, sans l’autorisation écrite du titulaire du droit d’auteur.
Ce document est une œuvre de fiction. Les noms et les personnages, les lieux et les incidents sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou ont été utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des événements ou des lieux, est entièrement fortuite.
Table des Matières
LA COLLINE DU CIMETIÈRE
Mon cousin Théo et moi avions monté notre petite tente à l’arrière de la ferme, où il était peu probable que quelqu’un vienne nous déranger. L’eau coulait paisiblement devant nous, le long du lit du r...
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Encore un autre idiot.
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LA COLLINE DU CIMETIÈRE
Mon cousin Théo et moi avions monté notre petite tente à l’arrière de la ferme, où il était peu probable que quelqu’un vienne nous déranger. L’eau coulait paisiblement devant nous, le long du lit du ruisseau qui avait été creusé à proximité dans l’argile. Il était à portée de voix de l’emplacement de camping que nous avions choisi et il en émanait un son paisible et une odeur fraîche. Les feuilles délicates des saules en surplomb jouaient leurs airs mystérieux et obsédants au-dessus de nous et elles abritaient une grande partie du ruisseau du soleil. Ce serait notre paradis secret et caché pour les prochains jours. On pouvait entendre le chant des oiseaux tout autour de nous.
Nous avions tous les deux dix ans, mais j’étais l’aîné car mon anniversaire était en février et le sien en juillet. Nous avions planté notre tente sur un lopin plat entre les ronces, qui agressaient avec leurs épines tout passant imprudent (aïe !)et la fosse au-dessus, où le tracteur avait traîné quelques vaches mortes au fil des ans, et une belle jument nommée Princesse. Maintenant, ils reposent tous en paix. Heureusement pour nous, rien n’avait trouvé sa destination finale à cet endroit au cours des dernières semaines... Ouf ! Ce que ça puerait autrement !
Nous l’avions surnommé la Colline du cimetière. Cet endroit était joli et plat (en général) et caché là où de nombreuses fleurs sauvages tachetaient le flanc de la colline, violettes et jaunes et certaines même rouges. Elles étaient très jolies, poussant parmi les os blanchis par le soleil, éparpillés un peu partout. Cela en faisait une sorte de lieu particulier pour les résidents locaux. Le centre mortuaire de notre ferme. En tout cas, c’est comme ça qu’on l’appelait pour rigoler.
Plus tôt, Théo et moi avions attrapé quelques anguilles au barrage pas trop loin d’ici. Nous avions fabriqué des cannes à pêche adaptées pour cette tâche, à partir de simples branches d’arbre à thé et de nylon que nous avions trouvé dans la remise de papa. Nous avons ajouté quelques hameçons que nous avions trouvés et quelques vieux écrous, pour nous en servir comme poids ; c'était tout ce dont nous avions besoin. À la ferme, nous utilisions ce que nous pouvions, c’est ce qu'on appelle l’ingéniosité des kiwis.
Nous allions les faire cuire sur notre feu, à la broche. Un fil de fer de 4 mm de diamètre et des bâtons en forme de Y, faits avec des branches cassées. Nous les avions enfoncées dans le sol pour que tout soit prêt, afin de faire tenir les anguilles au-dessus des flammes. La rivière regorgeait de cresson frais et poivré, juste devant notre porte, c’était donc un repas complet : légumes et viande ! Oh et nous avons triché sur le dessert, car nous avions apporté du riz au lait en boîte. Miam miam !
« Théo, va chercher un peu de cresson s’il te plaît, je vais préparer l’anguille. »
« Tu as pris la marmite ? »
« Ouais. Au fond de la tente. Remplis-la. Oh ! J’ai vu des fraises sauvages aussi, de l’autre côté de la colline du cimetière. Tu peux en ramasser ? On va se faire un de ces festins ce soir ! »
