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« Nous sommes le 369e jour depuis que le virus a envahi Atlanta. Je suis toujours à la recherche de Thomas, mon petit frère, qui a disparu le soir où est apparu ce foutu virus. Je ne sais pas où il est, s’il est vivant, s’il a réussi à s’enfuir à temps. Je prends une photo et une montre. — C’est lui Thomas, dis-je en posant mon doigt sur la photo. Je ne sais pas si mes parents ont survécu, je leur ai fait la promesse de le retrouver et c’est ce que je compte bien faire. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Chrissy Martinon s’est mise à écrire fortuitement un livre sur l’application Wattpad. Le succès connu lui a donné l’envie de poursuivre l’aventure.
La fin de tout est son troisième roman après
Je serai toujours là pour toi et
My Last Revenge.
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Seitenzahl: 94
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Chrissy Martinon
La fin de tout
Roman
© Lys Bleu Éditions – Chrissy Martinon
ISBN : 979-10-377-7697-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
Je m’appelle Alicia Brown, je suis une des rares survivantes avec mon petit frère, du virus qui a décimé 90 % de la population mondiale. Mon petit frère est porté disparu suite à l’évacuation de la ville par les militaires. Je vais tout faire pour le retrouver. Voici mon histoire dans ce monde apocalyptique.
Nous sommes le lundi 13 novembre 2023 j’ouvre la porte de chez moi, je vois qu’il n’y a personne. Mes parents doivent encore travailler, les pauvres je leur dis sans arrêt de prendre des congés mais ils ne m’écoutent pas. Je pose mon sac de course sur la table et vois un mot. Je le prends en me posant plusieurs questions, je commence à le lire.
Je dors chez Billy ce soir, signé Thomas.
Je repose le papier sur la table.
— Il va passer sa vie à aller chez lui. Bon maintenant il faut que je plie les courses, dis-je en soupirant.
J’ouvre la porte du frigo et je commence. Une fois toutes les courses rangées, je m’installe sur le canapé. Je sors mon téléphone qui est dans la poche de mon jean et appelle ma meilleure amie en face time.
— Salut Alicia, comment vas-tu ? dit-elle avec un grand sourire collé sur ses lèvres.
— Salut Maëlys, je vais bien malgré cette journée fatigante.
— Tu es allée travailler ?
— Non, j’ai arrêté mon métier pour me consacrer à ma famille.
— Pourtant tu m’avais dit que c’était ton rêve de rentrer dans l’armée !
— Je sais oui mais depuis que Max est mort, j’ai tout arrêté j’ai démissionné.
— Sa mort t’a vraiment traumatisé ?
— Non mais je suis tombée en dépression.
Max était mon petit copain, on allait toujours en mission ensemble jusqu’au jour où j’ai appris sa mort. Il a été blessé par plusieurs balles et n’a malheureusement pas survécu.
— Et du coup, tu vas faire quoi maintenant que tu n’as plus de job ?
— Je sais pas trop, j’ai pas très envie de chercher du travail, dis-je en m’étirant.
Elle rigole à travers le téléphone.
— Comment va ta famille ?
— Ils vont bien.
— Tes parents travaillent toujours le soir ?
— Oui et je leur répète chaque fois de prendre des congés mais bien sûr c’est toujours : « On a besoin d’argent pour payer la maison ou pour payer le lycée de ton frère ». Donc tu vois, ils ne m’écoutent jamais.
— Oui, je vois bien ce que tu veux dire les miens sont pareils et Thomas, il est là ?
— Non, il dort chez son meilleur ami, et tout à l’heure je me suis dit il va y passer toute sa vie là-bas.
— Et le lycée, ça se passe bien pour lui ?
— Oui. Quelquefois, la direction nous appelle en disant « qu’il s’est battu avec un élève » et mes parents commencent à en avoir marre de lui.
— On dirait qu’il aime se battre lui aussi, dit-elle en souriant.
— Je crois aussi mais c’est un peu de ma faute.
— Comment ça de ta faute ?
— Disons que je lui ai toujours dit que s’il y a quelqu’un qui l’embête, il se défend comme je lui ai appris. Et depuis, il fait ça mais quelquefois ça part trop loin.
— Après c’est un garçon et tu sais qu’en général, les garçons aiment la bagarre.
— Oui je sais mais c’est énervant car à cause de ça il se fait quelquefois renvoyer de l’établissement pendant quelques jours et mes parents lui disent toujours la même chose. « Que c’est pas bien ce que tu fais et que tu risques de finir au chômage même voir à la rue ».
Personnellement ça me soûle de lui répéter ça tout le temps.
— Et tu le défends pas ?
— C’est ce que j’essaye de faire mais ils ne veulent pas que je prenne sa défense.
— Ah ouais quand même.
— Oui mais bon aussi à cause de leur travail, ils sont stressés et ne nous parlent presque jamais.
— Ah bon ?
— Oui, chaque fois que j’essaye de leur parler, ils disent qu’ils m’écoutent alors que ce n’est pas vrai. Ils n’ont même plus le temps de prendre du temps entre amoureux tellement ils sont débordés, et ça me gave.
— Je te comprends ma pauvre.
— Et du coup comme ils sont jamais là le soir je m’occupe de Thomas.
— Et c’est pas trop dur ?
— Non ça va même si quelquefois il est têtu ; je suis clairement obligée de hausser la voix pour qu’il comprenne que quand papa et maman ne sont pas là, c’est moi qui décide.
— Tu joues la mère poule.
— Oui.
— Euh ! Alicia ?
— Oui qu’est-ce qu’il y a ?
Elle ne dit plus rien.
— Maëlys ?
— Allume la télé, il se passe un truc.
J’attrape la télécommande et allume la télévision, je tombe directement sur les infos. En plus, c’est en live.
— Qu’est-ce qu’il se passe ?
— Bonsoir nous nous retrouvons devant l’hôpital Piedmont, nous venons d’apprendre qu’il y a eu un incident comme vous pouvez le voir derrière moi les pompiers sont en train d’éteindre le feu. Une explosion se fit entendre, elle se retourna. Tout ceci est très bizarre, attendez une petite minute nous venons aussi d’apprendre qu’il se passe quelque chose dans l’hôpital. Nous devons malheureusement couper car il y a un problème avec la caméra, nous revenons très vite vers vous.
La caméra se coupe.
— Wow t’as vu ça ? me dit-elle étonnée.
— Ouais et c’est pas bon signe, je vais appeler mes parents.
— OK d’accord, envoie-moi un message quand tu les as appelés.
— Oui.
Je coupe le facetime et appelle mes parents. Ça sonne.
— Allez dépêchez-vous de répondre ! Ça décroche. Maman ?
— Oui ma chérie tu as regardé les infos ?
— Oui et qu’est-ce que je fais ?
— Tu vas m’écouter attentivement.
Ce n’est plus une voix féminine mais masculine.
— Papa c’est toi ?
— Oui c’est moi, tu vas m’écouter très attentivement, tu vas faire ton sac et celui de ton frère, puis tu prends la voiture et tu vas le chercher chez Billy.
— Et ensuite, je fais quoi ?
— Vous vous barrez le plus loin possible d’ici.
— Et toi et maman ? Vous allez faire quoi ?
— On vous rejoindra mais avant je veux que vous partiez le plus loin d’ici.
— D’accord.
— Promets-moi de veiller sur ton petit frère.
— Je te le promets.
Je raccroche et monte dans ma chambre faire mon sac, je prends quelques vêtements. Je vais dans la chambre de mon frère, j’attrape son sac Avengers et prends quelques habits. Je descends, prends les clés de ma voiture et pars. Je suis dehors me dirigeant vers ma voiture, je monte à l’intérieur et démarre le moteur, puis je roule jusqu’au domicile de Billy.
J’arrive vers l’hôpital, comme par hasard il y a des bouchons.
— Et merde ! dis-je en frappant le volant, je ne vais jamais arriver jusqu’à chez lui. Je prends mon téléphone en essayant d’appeler Maëlys. Allez Mae, réponds ! Elle ne répond pas, je la rappelle une seconde fois. S’il te plaît, réponds-moi.
— Allo ? Mae t’es là ?!
— Oui, je suis en train de conduire, tu es où toi ?
— Devant l’hôpital Piedmont, je vais chercher Thomas.
— Oh non j’y crois pas.
— Quoi ?
— Ils sont entrain de fermer toutes les sorties.
— Comment ça ?!
— J… e… sai… s... p... a… s
— Allo Mae ?
— Alicia… tu… m’… ent... end… s ?
— Mae ? Mae ?! Ça coupe. Et zut !
Les bouchons n’avancent pas. Je pose ma tête sur le volant. Un mec sort de sa voiture.
— Hé vous pouvez pas avancer bordel ! dit-il en criant.
— Tu fais comme nous, tu patientes.
— Vous avez pas vu les infos !
Il commence à me taper sur le système. Je sors de ma voiture.
— Mais tu veux pas arrêter de gueuler !
Il se tourne vers moi.
— Toi tu la fermes et retournes dans ta caisse.
Je marche et pointe mon arme sur lui. Il lève directement les mains.
— Tu sais ce qu’elle te dit la pétasse, elle te dit de retourner dans ta voiture.
— Elle est même pas chargée ton arme, dit-il en rigolant.
Je lève mon arme et tire. Il prend peur.
— Alors tu vois, elle est chargée donc maintenant tu montes dans ta caisse et tu la fermes !
— Oui, oui OK d’accord. Il remonte vite dans sa voiture.
— Et arrête petit con.
Je retourne vers ma voiture. Deux personnes sortent de l’hôpital et courent vers un homme.
Attendez je suis pas en train de rêver les deux personnes qui sont sorties de l’hôpital sont en train de bouffer l’homme.
— C’est quoi ça ?!
Une autre personne de l’hôpital sort et court en direction de ma voiture. Je tourne à gauche, recule et fait demi-tour.
— Putain mais c’était quoi ça !
Il faut que je trouve un autre chemin pour aller chez Billy. Je cherche et trouve, il y a un panneau avec marqué « quartier calme ». Je fais marche arrière et tourne à droite. J’arrive dans le quartier calme, disons pas du tout calme. Il y a des gens qui commencent à faire leurs bagages pour partir. Je vois la maison de Billy, j’accélère et freine. Je descends à toute vitesse en enlevant les clés du contact. Et court, j’entre et commence à chercher.
— Thomas ? Je cherche dans toutes les pièces mais rien n’est pas là du moins plus là. Je trouve un papier posé sur la table basse. Je le prends et le lis.
Alicia si tu viens ici et que tu ne me trouves pas, c’est que je suis parti avec Billy et sa mère, nous avons aussi appris la nouvelle aux infos. PS: Viens me chercher, j’ai peur. Thomas.
Je repose le mot, zut comment je vais faire pour le retrouver, je ne sais même pas où ils sont allés. Je ressors de la maison et monte dans la voiture. Bon maintenant il faut que j’arrive à quitter la ville, je pense, c’est ce qu’a dû faire la mère de Billy.
Ça va faire déjà une bonne demi-heure que je roule, je suis sur l’autoroute. J’entends un bruit qui provient certainement de ma voiture. Je regarde et vois le voyant de l’essence s’allumer.
— Non, non pas ça pas en plein milieu de l’autoroute. La voiture commence à ralentir jusqu’à s’arrêter. S’il te plaît, ne me lâche pas maintenant. J’essaye de redémarrer le moteur mais rien ne marche plus. Merde ! Je soupire. Pourquoi ça n’arrive qu’à moi. Je regarde autour de moi et vois une forêt. Je crois que je n’ai pas le choix. Je prends mon sac et celui de Thomas et descends.
Je commence à marcher, c’est assez calme. J’entends du bruit, je me tourne et vois quelqu’un me suivre. J’ai parlé trop vite.