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- Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
Awito est un pays en proie à des bouleversements politiques majeurs. Les militaires prennent les rênes du pouvoir et introduisent le système Maben comme une lueur d’espoir pour restaurer l’unité, instaurer la paix, et offrir une gouvernance transparente et efficace. Seulement, une question demeure : y parviendront-ils ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Abdourahamane Camara se sert de sa plume pour restituer au monde sa version des faits qui se déroulent autour de lui. Ses écrits sont empreints d’un style simple, mais assez profond pour embarquer les lecteurs au fil de chaque péripétie.
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Seitenzahl: 47
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Couverture
Page de titre
Abdourahamane Camara
La loi du désordre
Roman
Copyright
© Lys Bleu Éditions – Abdourahamane Camara
ISBN : 979-10-422-2602-2
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Je dédie ce roman à mes parents,
mes frères et sœurs…
Le désordre du désordre conduit à l’ordre dans le cas où il est mené dans le but de mettre un terme au désordre.
A. Camara
Aucun arsenal, aucune arme dans les arsenaux ne peut mettre à mal la volonté d’un homme libre.
Anonyme
Tant qu’il y a la pauvreté, il n’y aura pas de liberté.
Anonyme
Préface
Awito, un pays en instabilité politique successive, les militaires prennent le pouvoir et proposent un autre système pour l’unité, la paix et la gestion transparente des affaires du pays. Le système Maben…
La loi du désordre
Tout d’un coup les feux retentissent après plus d’une semaine de bouleversement, de désordre dans les principales villes de « Awito », un des pays les plus déstabilisés depuis un certain temps dans cette sous-région, cette minuscule partie de cet ensemble de pays, dans cette petite partie de l’univers.
Un membre d’un des corps armés du pays s’est emparé du contrôle du pays pour enfin de diligenter la destinée du pays. Pour enfin ramener la quiétude attendue par la population la plus faible.
Nous sommes en pleines périodes estivales, au mois de mars. Nous sommes en mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept (1997).
Le président n’arrive plus à contrôler ses derniers partisans, ses derniers fidèles pour calmer la colère de la population.
Face à l’entêtement de la population qui cette fois est décidée à finir avec le pouvoir en place, face à cette avancée massive de la population contre ce système, une partie de l’armée se détache après avoir fait couler beaucoup de sang pour renverser le système en place.
Un peu difficile à expliquer, un peu difficile à comprendre, mais c’est comme ça ; on ne va pas tous couler disait le commandant Bandi en charge de l’équipe qui a destitué le président, autrement dit le commandant qui a destitué le pouvoir en place en utilisant des méthodes, des tactiques d’un autre genre.
Au regard de la situation, il propose un système qu’ils ont d’ores et déjà imaginé et établi…
Un système qu’il pense mieux adapter à la situation de ce pays. Un système qu’il trouve, lui et son équipe mieux conforme à la communauté de cette minuscule nation située aux bas-fonds de la sous-région.
Ils l’appellent communément « Maben », cela va sans dire.
L’homme ne manque pas d’imagination. Ils sont les hommes forts du pays.
Bandi dit, à ses membres, qu’il ne trouve pas, si aujourd’hui, ils peuvent proposer un autre système qui va en ligne droite pour le bien de la nation.
Face à l’extrême désordre, la barbarie, à l’extrême incompréhension ; je pense qu’on est passé au-delà de l’imaginable.
On a dépassé les bornes de l’entendement. On doit croire à ce système. On doit penser au futur, à notre futur. On doit penser aux prochaines générations…
On doit lutter pour instaurer cette manière de vivre, car au jour où nous parlons, tous les systèmes qu’on a essayés, tous les systèmes qu’on a vécus nous ont pas fait sortir du désordre.
En effet, ce pouvoir (système) est en place, depuis plusieurs années. Monsieur Assé est président de cette nation depuis plusieurs années ; pouvoir obtenu dans le cadre de remue-ménage non ordinaire des membres dirigeants de la nation.
Monsieur Assé, aujourd’hui âgé de cinquante et un ans a pris le pouvoir par la force, des mains de monsieur Atawé.
Il s’engage avec le soutien incontesté de la population pour faire sortir le pays de la situation dans laquelle il se trouve.
Au fil du temps, il dirige le pays avec deux mains de fer, sans outre mesure. Il conduit la destinée du pays comme bon le semble dans l’intérêt supérieur de ses proches et sympathisants. Il impose sa vision obscure de l’idée de nation, dont nul ; je veux dire la majeure partie de la population n’accepte.
Mieux encore, je veux dire la majeure partie de la population n’approuve cette tendance, cette extravagance, cette manière de diligenter la destinée de ce pauvre et minuscule pays.
