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Dans un royaume d’encre et de feu, où les mots prennent vie comme des sortilèges, un cœur se livre à nu. Ici, l’amour n’est jamais simple : il se tisse de souffrance, s’enflamme de passion, s’enfonce dans la noirceur avec une élégance troublante. Chaque poème est une plaie ouverte, une incantation sensuelle où les émotions deviennent alchimie. Entre lumière déchue et désir obsessionnel, découvrez une poésie viscérale qui brûle, qui blesse, et qui captive. Une plongée vertigineuse dans les méandres de l’âme humaine.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mas Tellocin-Eniatnof signe ici son huitième recueil, une œuvre à la croisée de la poésie et de la chanson. Il puise son inspiration dans un large éventail d’influences, allant de Gainsbourg à Saez pour l’univers musical, de Baudelaire à Prévert pour la veine poétique. Le crépuscule du cœur s’impose comme une ode sensible et profonde à la langue française, entre lyrisme assumé et révolte douce.
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Seitenzahl: 36
Veröffentlichungsjahr: 2025
Mas Tellocin-Eniatnof
Le crépuscule du cœur
© Lys Bleu Éditions – Mas Tellocin-Eniatnof
ISBN : 979-10-422-7059-9
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À Serge Gainsbourg,
Maître de toujours.
À Damien Saez,
Maître d’aujourd’hui.
À Charles B. et Jeanne D.
Quand le poids de l’air sur la peau,
Tous ces flots d’émoi en ruisseau,
Ces douleurs de sang dans la tête,
Font tympans qui claquent à tue-tête.
Perdues en ferveur glycérol,
Les tempes dansent la farandole,
Dans l’angoisse incertaine d’être,
Ce désespoir du renaître.
Celle qui l’empêche de se suffire,
A décidé de se suffire,
De s’évanouir, beauté céleste,
Loin de sa solitude terrestre.
La vie sans elle ? Elle le traverse,
Elle le transperce, elle le renverse,
Elle le dépèce de ses haillons,
Derniers lambeaux de sa raison.
Sa musique alité, à écouter le temps,
La rivière s’égrener, à attendre le présent,
Dans la farce du néant, il contemple son ciel,
Le royaume des absents au temple de l’irréel.
Nombril accroché aux étoiles,
Il cherche du vent pour ses voiles,
Carapace gisante et inerte,
Il se languit d’être sous son tertre.
Les sons abscons de ses pensées,
En notes aphones de vérités,
L’absence totale d’espérance,
Souvenirs des sentiments, d’engeance.
Les reflets du passé frissonnent,
Sur l’océan noir monotone,
Bien loin de l’aube des promesses,
Dans l’abstinence de la tendresse.
Il ne rêve que d’enlacement,
D’éternité ou d’embrasement,
Ne serait-ce qu’un droit aux larmes,
Un chant de sirène et de charme.
Sa musique alité, à écouter le temps,
La rivière s’égrener, à attendre le présent,
Dans la farce du néant, il contemple son ciel,
Le royaume des absents au temple de l’irréel.
Vers l’étreinte de l’éternité,
Aux rides de la morosité,
Il est la lassitude de l’être,
Et jette en vers toutes ses lettres.
Quand, seul, allongé sur sa scène,
Oui, le bruit des astres le gêne,
Les yeux fixés sur leur plancher,
Il se sent déjà enterré.
Il recherche cette étincelle,
Qui lui fera revoir le ciel,
Sa musique alité, sa fange,
L’éloigne de celle de son ange.
Dans l’indolente nonchalance,
De son enveloppe de l’offense,
Il scrute sa musique alité,
La régurgite sur le papier.
Sa musique alité, à écouter le temps,
La rivière s’égrener, à attendre le présent,
Dans la farce du néant, il contemple son ciel,
Le royaume des absents au temple de l’irréel.
Juillet 2023
À Émilie
J’ai trop fixé mes précipices,
Et toutes mes pensées m’encombrent,
Quand mes abîmes sont des sévices,
Dans la clarté de ma pénombre.
Dans mes ténèbres sans l’amour fou,
Je me perds dans l’obscurité,
Y a-t-il une fin ? Y a-t-il un bout ?
Ne vois que mon éternité.
Elle m’ouvre les portes de son ciel,
Vers un soleil ensorcelé,
Où les nuages sont sans pareils,
Par la promesse de leur beauté.
Elle ouvre les portes des soupirs,
En musagète des voix du vent,
Quand sa respiration m’aspire,
Elle m’ouvre même les portes du temps.
Car moi je ne suis temps que d’elle,
Dans les carences de mon présent,
Ma lassitude existentielle,
Et mon errance de vie d’absent.
Oui, moi je ne suis temps que d’elle,
En hymne de l’amour à la vie,
C’est elle mon tout, mon essentiel,
Mon air, mon eau, mon sang, ma vie.
Je cherchais encore mon pourquoi,
Elle, elle est de tous mes comment,
Elle a dévoré toute ma foi,
Et a comblé tous mes néants.
Son soleil écartèle mon ciel,
En ferveur d’immortalité,
Elle ne sait que rendre irréel,
Mon parcours d’émotivité.
Je sais que vivre c’est souffrir,
J’ai finalement trouvé un sens,
Juste l’aimer à en mourir,
Et survivre à cette violence.
Je voudrais partir dans l’étrange,
Et dans la poussière de mes vers,