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Le fanfaron est un récit dramatique dans lequel le personnage principal est responsable de la dimension pathétique des événements racontés. Par son interprétation exagérée des névroses de ses amies et ses manœuvres répréhensibles, il s’illusionne en pensant être indispensable pour les aider et les disculper. Il repousse les limites de sa personnalité fantasque, osant même détruire dans sa quête effrénée. Ce roman est une tragédie à laquelle Nestor Barth apporte une pointe de légèreté et d’humour pour dissiper la véracité virtuelle de l’histoire. Sauriez-vous décrypter son énigme ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Aussi longtemps qu’il s’en souvienne, Nestor Barth a une vie dynamique. Durant 5 ans, il parcourt le monde pour des raisons professionnelles. Ensuite, il réside 20 ans en Afrique du Nord et 10 ans aux Antilles. Pendant ces quarante années d’activité, il vécut tant d’aventures qu’il lui fallut s’en inspirer pour les plaquer en mots.
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Seitenzahl: 140
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Nestor Barth
Le fanfaron
Roman
© Lys Bleu Éditions – Nestor Barth
ISBN : 979-10-377-9479-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je suis Adrian Stone. Je vis bien et suis heureux, car je vends les livres que j’écris, parmi lesquels certains sont à succès ; écrire des histoires d’aventures m’enthousiasme ; j’ai donc une bonne raison d’être satisfait de pouvoir vivre de ma passion. J’écris des thrillers qu’ils soient, d’aventures, policiers ou de cœur, toujours avec ferveur…
Des circonstances ont néanmoins chamboulé ma vie, mais je la maintiens, me semble-t-il, alors que d’autres, dans les circonstances que je vais vous instruire, auraient pu, très vite, devenir complètement cinglés. Je vais vous raconter le plus savoureux de l’histoire et resterai au-dessus des détails sordides pour n’en prélever que la saveur de l’embrouillamini dans lequel je me suis trouvé emmailloté, sans l’avoir cherché.
Tout est parti de mon dernier roman, « Intrigues » ; dans cette histoire, j’ai dû me débattre avec des femmes ardentes qui m’ont fait souffrir. Elles voulaient se venger du machisme des hommes et m’avaient pris pour cible ; je suis stupéfait de me rendre compte qu’avec une seule femme il est parfois difficile de tenir la tête haute, mais avec plusieurs qui se mettent en meute telles des louves, la chance de s’en sortir devient tellement étroite qu’elle est pratiquement du ressort de l’improbable sinon de l’impossible.
Et pourtant dans la vie courante je ne m’entends bien qu’avec elles, ces dames, et vous devez déduire que cela m’excite d’être sur le fil d’un équilibre instable. C’est normal, c’est du masochisme, mais également pour elles, du sadisme pur et dur.
***
« Intrigues », voyez-vous, est un thriller dont l’héroïne est une femme troublante, mais épatante, car d’une personnalité à étonner tout son monde. Elle a réussi à faire croire qu’elle est une victime alors qu’en fait elle est à l’initiative d’une supercherie qu’il fut impossible à quiconque de découvrir y compris bien entendu la police et son plus zélé inspecteur. Pourtant j’avais soupçonné cette femme d’être à l’origine du drame, mais cela m’avait paru tellement invraisemblable, elle, si jolie et d’une attitude si innocente, que je n’ai pu me résoudre à la croire si perverse. J’ai écrit cette histoire, mais je me suis si bien pris au jeu que j’ai eu l’impression de vivre une réalité, au point d’être éberlué et moralement secoué, car la personne qui fut à l’origine de l’imbroglio créé n’était finalement pas celle que je m’étais suggérée au départ. C’est vous dire à quel point la fiction que j’avais imaginée m’avait conduit inconsciemment à me croire dans la réalité ; je n’en mangeais plus ni ne pouvais vivre normalement. Je restais enfermé des jours et des nuits chez moi, réalisant le risque que j’encourrais si j’apparaissais au grand jour. J’étais convaincu d’être en danger permanent. J’avais créé des personnages qui m’avaient empoigné prêts à m’assaillir ; si si, c’était affreux, car si je ne leur laissais pas la liberté de réaliser leur forfait, sordide, néfaste, que sais-je, meurtrier, tout en m’entraînant dans le chaos, contrecarrer leur projet destructeur eut entraîné ma déchéance immédiate et me faire succomber dans le délire. L’histoire que j’ai créée s’est retournée contre moi, tout simplement, l’arroseur arrosé. Dingue, vous dis-je.
Avec le temps et en laissant mes plus belles plumes, j’ai réussi à m’extirper sans dommage irrémédiable des griffes féminines pour recouvrer une harmonie psycho-physique. C’est du passé ; je n’en ai parlé à personne, excepté à vous maintenant. Cela me délivre de l’angoisse d’un tort pervers. Le livre se vend toujours, mais j’appréhende la réaction de mes lecteurs, certains m’ayant traité de zinzin sur mon blog.
Alors que je croyais avoir reçu ma dose de méchanceté du destin, je me trouve pris dans l’engrenage d’une tout autre affaire qui se déroule en ce moment ; je brûle de vous la raconter pour ne pas me sentir seul et pouvoir ainsi recueillir votre aide, car je vis un nouveau cauchemar. Jugez par vous-mêmes grâce à ce déroulé de bavardages, quiproquos et autres bouffonneries en tous genres.
En dehors des heures passées à pianoter sur le clavier de mon ordinateur, comme je le fais en ce moment pour écrire, je joue au bridge avec mes trois amies intimes, Charlotte, Sharon et Jessee. C’est devenu une coutume trois après-midi par semaine. Entre deux donnes de jeu, nous avons aussi de longues conversations sur tout ce qui se passe dans notre société et faisons en sorte de ne pas nous immiscer trop dans notre vie intime ;
Laissez-moi vous décrire ces trois dames ; je vous expliquerai pourquoi elles sont intéressantes et comment on peut ignorer en fait les gens, croyant bien les connaître.
Charlotte Vince est mariée à un riche financier anglais, Sir Charles Vince, qui lui assure le bien-être, l’insouciance ; sa forte personnalité lui permet de lorgner le cap des réalités, mais elle ne pète pas plus haut que la convenance ; c’est une très belle femme, la cinquantaine avancée et, cerise sur le gâteau, le chic incarné. Sa vie amoureuse m’est inconnue, mis à part la dévotion affichée à son mari, dont je doute parfois, vu les produits de beauté dont elle se nourrit. Certes sa manie de présenter un visage jeune et sans ride est une obsession. Il lui arrive même de disparaître dans quelque clinique se faire tirer la peau pour nous apparaître telle une momie bercée d’histoires sombres pour ne pas avoir à sourire. Vous parlez de charme, car celui-ci a disparu pour laisser paraître une expression triste et figée. Dommage.
Mais laissons cela.
***
Sharon Martinez est une très belle métisse au caractère trempé, comme l’acier l’est au carbone, une femme d’affaires confortée dans une agence immobilière de luxe qu’elle tient à bout de bras de fer ; elle ne vend que le beau, le grand, le fastueux. Pour elle, les affaires sont les affaires. Traiter une vente par an lui assure l’aisance financière, peu de souci et une grande liberté. Elle vit seule, et à part les réunions avec nous, on ne lui connaît pas d’autre relation. Elle reste très discrète à ce sujet. Ses lèvres charnues, difficile de savoir si c’est naturel ou pas, sont un atout sexuel attractif auquel, je crois, certains d’entre nous sont sensibles. Moi en tout cas ; mais c’est un autre sujet et j’y reviendrai, car il a sa place dans le destin de notre groupe.
Jessee Stackmann est effacée, mais je sais qu’elle cache un volcan de sentiments dont certains peuvent être généreux, certains à propension altruiste, mais d’autres peuvent refléter un état affectif complexe, vague et indéfinissable qui mêle à la fois estime, mépris et indignation.
Elle est mariée à un Anglais, un mufle, qui se dit artiste peintre, qui ne gagne rien de positif pour faire bouillir la marmite et qui profite de l’excellente aubaine d’un héritage avantageux dont Jessee a bénéficié au décès de son père, il y a 2 à 3 ans. J’ai vu et connais donc un peu le mari, bourru et peu enclin à la conversation. Avec moi, c’est clair.
Toutes trois sont mes amies chères ; je suis attentif à leurs confidences, celles qu’elles veulent bien dispenser ; elles apprécient ma discrétion, rassurées d’avoir en moi un témoin de mâle chez qui elles peuvent trouver un conseil, une suggestion venant d’une autre planète.
Lors d’une soirée, il y a deux mois environ, un lundi, il y eut du nouveau.
Contrairement à une habitude confortable, douillette à plaisir, consistant à échanger nos amabilités entre deux donnes de bridge, ce qui permettait de combler les silences de nos pensées respectives, Jessee sembla bizarrement désemparée, nerveuse et triste.
Nous n’avions pas l’habitude de poser de questions, car nous étions confiants l’un dans l’autre ; entre amis sincères, compréhensifs et chaleureux, il suffisait d’un appel à l’aide ou au secours par un simple regard vers l’un de nous pour se libérer d’un poids trop lourd sur la conscience ou d’un mal qui ronge. Donc nous attendions tous les trois, Sharon, Charlotte et moi qu’elle nous fît un signe, mais comme il tardait, la situation devint embarrassante.
Jessee était de plus en plus mal à l’aise et nerveuse ; nous nous décidâmes à exprimer des paroles de compassion, mais aucun mot de mes deux amies et de moi-même ne semblait pouvoir soulager l’émotion qui assombrissait son visage ; les affres d’une douleur ou d’une humiliation l’avaient soudain vieillie. Nos regards questionnaient et cherchaient à transmettre une tendresse apaisante.
Nous avions donc arrêté la partie et avions déposé nos cartes. Jessee manifesta alors de bizarres gestes de ses deux mains nerveuses. Enfin, elle sembla vouloir parler.
— Je vais…
Jessee ne put continuer, car un sanglot qu’elle contenait trahissait son désarroi et bloquait la parole. C’était un début pathétique.
J’approchais ma main de la sienne pour l’effleurer par une caresse afin de la mettre en confiance, mais elle la retira avant de l’atteindre.
Elle s’était ensuite redressée sur son siège pour se donner du courage et s’exprimer :
— Jack devient de plus en plus grincheux, pour un rien il explose et cela me stresse profondément. Je ne peux plus contenir mon désarroi.
Voyant nos regards interrogateurs :
— Vous me demandez pourquoi il est dans cet état ? Il se rend compte que ses peintures ne valent rien, qu’il n’a aucun succès, personne n’en veut. Les galeries lui ferment la porte et pourtant il se démène comme un ouistiti sur son baobab pour essayer de leur faire avaler ses croûtes, mais comme rien n’y fait, il devient acariâtre et m’en fait porter la gêne cuisante, même la faute, au fait que je ne formule aucun enthousiasme ni aide morale. Il a levé la main sur moi et il redouble en alcool et en drogues. J’ai peur que ce soit le commencement de la fin.
— « L’Art est un mensonge qui dit la vérité », a écrit Picasso. Lui, Jack, a sûrement voulu dépeindre la vérité comme un mensonge. J’effleurais de nouveau sa main de la mienne pour qu’elle en sente un bienfait et que cela adoucisse son stress. Elle la retira brusquement comme si la patte d’une araignée l’avait touchée. Elle leva les yeux vers moi ; l’éclat de son regard humide me laissa supposer qu’elle tentait de bloquer une explosion de larmes. Mon air profondément attristé provoqua un débordement de sanglots, créant un embarras chez mes deux autres amies se retenant d’intervenir par un geste de ma part les rassurant afin de ne pas s’alarmer et d’attendre sagement que Jessee se calmât.
Une gêne généralisée entre nous quatre ne s’estompa pas pour autant.
Jessee semblait se calmer ; elle se leva un mouchoir dans une main, son sac dans l’autre et la tête baissée, à petits pas rapides se dirigea vers la salle de bains.
— Mais qu’est-ce qu’il lui arrive à celle-là ? Pardon, je suis grossière, mais un peu de retenue serait exigée !
Sharon venait d’exprimer avec un certain dégoût apparent le manque patent de décence de Jessee pour se lâcher ainsi devant nous tous.
— Elle semble très affectée, voyons, tu devrais comprendre cela. Tu n’as jamais été confrontée à une telle situation ?
— Oui, certes, mais je ne m’exhibe pas devant tout le monde.
— Sharon, sois un peu humaine, suggéra Charlotte.
— Elle fout la merde, c’est tout. Et qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?
— Ce qu’elle attend de nous, la consoler et voir comment on peut la sortir de là.
Sharon afficha alors son petit sourire malicieux et si délicieux, qu’elle exhibe quand elle est à l’orée d’une petite aventure amoureuse ; cela ne peut m’échapper.
— Laissez-moi lui parler un instant dans la pièce à côté.
— Comme tu voudras, Sharon, mais fais attention, elle est fragile.
Je savais que Sharon avait un faible pour elle. Ses regards sur elle, parfois insistants, ne m’ont pas trompé.
— Qu’en sais-tu, Monsieur le psychologue ? Elle est en manque, c’est tout.
Charlotte n’a pas pu cacher ses deux rides d’entre les yeux se creuser devant l’énormité de la réflexion :
— Tu es sexologue ? le sourire narquois qui s’était développé ne cachait pas l’allusion désobligeante.
— Laissez-moi faire.
— Amène-la chez toi.
Charlotte, cinglante et railleuse à souhait, n’a vraiment pas caché sa pensée.
— C’est justement ce que je vais lui proposer, la mettre à l’écart de ce mari désabusé et violent, pendant un temps.
Sharon s’était levée pour rejoindre Jessee. Charlotte et moi attendions, crispés.
— Tu crois que c’est la bonne solution ?
— C’est possible Charlotte. Je connais peu le mari de Jessee. Quand j’étais leur invité, il parlait peu, semblait absorbé ou feignait de l’être, comme les artistes nous le laissent croire, rêvassant à je ne sais quelle fantasmagorie, dédaignant les conversations que nous avions, Jessee et moi. Enfin, je crois qu’il faut éviter le pire ; si Jessee et son mari ne se supportent plus, mieux vaut une séparation, provisoire peut-être. C’est un des leviers de la réconciliation. Laissons faire Sharon, on verra bien.
Un moment passa dans le silence puis les deux femmes quittèrent brusquement l’appartement, Sharon tenant Jessee par l’épaule d’une main, exprimant leur départ par un signe négligé de l’autre main.
Le mercredi suivant, deuxième jour de notre rencontre de bridge de la semaine, chez moi, j’attendais mes trois invitées. Le thé, les gâteaux, l’alcool, tout était prêt.
Le téléphone sonna, c’était Jessee. Elle était en larme, elle criait :
— Il est mort, glapissait-elle.
— Mais qui ? demandais-je.
Entre deux sanglots, je compris qu’elle venait de découvrir son mari étendu dans le living, inerte, avec du sang autour de lui.
Comme elle trouvait cette vision horrible, elle me cria avec insistance de venir immédiatement la rejoindre et m’attendrait dehors, ne sachant quoi faire.
J’ai donc annulé la partie de bridge auprès de mes deux autres amies sans rien préciser, une emmerde de dernière minute, et rejoignit Jessee, assise recroquevillée sur un muret devant le petit jardinet qui donne sur la rue. Elle frissonnait, la tête rentrée dans les épaules.
Dès qu’elle m’aperçut, ce fut une explosion de joie et de larmes, se blottissant contre moi et sans un mot, je l’entourais de mes bras pour la consoler.
J’ai attendu que ses spasmes incontrôlés se dispersent et lorsque je la sentis calmée, je lui indiquais que je souhaitais voir la situation pour juger au mieux de la suite à donner…
J’ai lu dans ses yeux une peur angoissante et sa tremblote faisait penser au froid qui l’avait saisie. Nous avons gravi les quelques marches qui permettaient d’accéder au perron, la soutenant d’une main ferme, car ses jambes ne la supportaient plus. Elle marmonnait des phrases incompréhensibles auxquelles je n’attachais pas d’importance et constatais qu’elle était rentrée dans une torpeur devançant une perte de conscience. Je la connaissais bien et depuis suffisamment de temps pour la savoir fragile, ce qui me l’avait rendue attachante au point de supporter ses désordres psychologiques propres à la petite fille gâtée qu’elle avait été toute sa jeunesse ; mais impuissante devant les responsabilités du couple qu’elle avait formé, son mari et elle étaient si disproportionnés de caractère et de comportement qu’elle était incapable de gérer sa propre vie, écartelée entre son besoin de liberté et sa recherche constante d’équilibre entre eux deux pour harmoniser le couple, son désespoir de le voir décliner de plus en plus. Tout allait à vau-l’eau. J’étais devenu la branche à laquelle elle se raccrochait pour ne pas sombrer. Grâce à moi, elle avait appris à se contenir outre mesure devant nos deux autres amies qui n’avaient pas soupçonné jusqu’alors le désordre sentimental et le merdier psychologique endurés.
La porte d’entrée sur la rue n’était pas fermée et en la poussant on avait accès directement sur le salon et du perron où nous étions, il était donc possible d’avoir une vision détaillée de l’horrible vision. Le corps était étendu de tout son long, un bras recroquevillé sous la cuisse, l’autre jambe repliée. Le plus frappant était ses yeux, grands ouverts, dans un regard horrifié, probablement du fait de l’objet qui avait provoqué sa mort. Cette tache de sang sous la tête indiquait clairement que le choc mortel avait eu lieu sur la tempe où l’on pouvait distinguer une tache sombre, mais il était impossible à cette distance d’une vingtaine de mètres de préjuger de la nature de l’objet qui l’avait percuté ou s’il s’agissait d’une balle d’arme à feu. Je ne voulais pas rentrer plus avant afin de ne pas brouiller les éventuelles traces que la police ne manquerait pas d’examiner de près :
— Jessee, ne rentre pas ; surtout ne pas laisser de tes pas ou de tes doigts des traces qui feraient sursauter la police. Moi non plus, bien sûr. Tu n’es pas rentrée tout à l’heure, avant que je ne vienne ?