Le Monde d'Arcandia - Tome 1 - Arthur Thely - E-Book

Le Monde d'Arcandia - Tome 1 E-Book

Arthur Thely

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Beschreibung

Airon est un garçon ordinaire, sans talent particulier. Son destin est bouleversé le jour où il entreprend un long voyage accompagné de Heldaria, une élève prometteuse mais énervante. Leur but ? Retrouver les Arcanes pour détruire un dieu malveillant. Ce voyage s’annonce difficile, pourtant ils sont bien décidés à le faire. Entre monstres, démons et une mystérieuse créature faite de tissu et de magie, réussiront-ils à réunir toutes les Arcanes et à maîtriser leurs pouvoirs ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Arthur Thely écrit pour donner vie à son imaginaire. Par le biais de Le monde d'Arcandia, il le partage avec ses lecteurs afin qu’ils profitent d’un moment de calme dans un univers fantastique.

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Seitenzahl: 78

Veröffentlichungsjahr: 2022

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© Lys Bleu Éditions – Arthur Thely

ISBN : 979-10-377-5957-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Le temple

Posé sur la cime d’un grand arbre, un jeune garçon observait les premiers rayons du jour qui éclairaient d’une lueur opaque les terres d’Arcandia. Ce garçon n’avait rien d’extraordinaire. Une tenue des plus classique et légèrement déchirée, son arme n’était guère mieux ; il s’agissait d’une vieille épée d’entraînement légèrement rouillée.

Airon n’était encore qu’un enfant sans aucune particularité, excepté une arrogance qui surpassait la moyenne. Autour de lui, il pouvait scruter de grands arbres aux feuillages luxuriants qui s’étendaient jusqu’à un petit village éloigné du nom de Conéa.

Le tour de garde d’Airon venait de s’achever, il était temps pour lui de retourner au temple où son maître l’attendait.

Le temple d’Esérib était le dernier temple encore intact d’Arcandia, ainsi que le seul refuge des jeunes arcanistes. Tous les autres temples Arcandia avaient été détruits il y a bien longtemps par des créatures mal intentionnées, et les arcanistes qui y habitaient avaient tous été tués. Cette vieille bâtisse n’avait rien d’extraordinaire. Une grande cour utilisée pour l’entraînement à l’épée, et à chaque extrémité de celle-ci, des salles très modestes qui servaient à la vie quotidienne. L’ensemble du temple était protégé par un mur en pierre brisé par le temps. Au cœur de la plus grande des salles du temple, maître Esérib, le plus ancien arcaniste de tout Arcandia, était en pleine méditation.

La longueur de sa barbe blanche était telle qu’elle touchait presque le sol. Sa tunique, très ancienne aussi, était tissée dans une soie qui n’existait plus, elle était grisée par le temps.

La méditation du vieil homme fut très vite interrompue à l’arrivée du jeune garçon qui, comme à son habitude, faisait une entrée des plus bruyante et des plus remarquée.

— Maître Esérib, je reviens de ma surveillance. Aucune menace n’attente à notre sécurité, dit-il d’un air satisfait.

Le maître se leva, d’un air agacé, en poussant un léger soupir.

— Bien… Jeune Airon, sais-tu pourquoi la méditation d’un vieil arcaniste est si importante ? Car elle est le seul moyen de contrôler une puissance telle que les arcanes. Pendant des années, je t’ai enseigné leurs pouvoirs, mais les connais-tu réellement ?

— Oui mon maître… Les arcanes sont l’œuvre d’un dieu malveillant. Nolac aurait créé les dix pierres d’arcanes afin de contempler les hommes se détruire avec leurs pouvoirs.

Bizarrement, Airon avait l’air d’avoir des doutes sur l’histoire qu’il était en train de raconter à son maître. Il ne s’agissait que d’une leçon de base, écrite sur un vieux parchemin poussiéreux, mais Airon n’était pas sûr de lui. Il doutait de l’existence d’une créature aussi puissante qu’un dieu.

— Je vois que tu n’as pas l’air convaincu par cette histoire. Les arcanes ne sont pas seulement puissants et mystérieux, ils sont aussi très dangereux, chaque arcane donne un pouvoir différent à son porteur. Tu as bien appris ta leçon. Pour te récompenser, je vais te montrer l’étendue de leurs pouvoirs.

Maître Esérib se leva et sortit de la poche de sa tunique une pierre d’arcane. En apparence, elle ressemblait à une pierre des plus ordinaires. Au centre de la roche, Airon aperçut un symbole représentant un arbre. Une lumière bleutée commença à s’extraire de l’arcane, éclairant l’entièreté de la pièce.

Quand cette lumière eut disparu, un grand cerf majestueux recouvert d’une lumière bleutée semblait sorti du sol.

Le cerf se plaça juste devant Esérib comme s’il était contrôlé par la puissance de l’arcane, puis il disparut sous les yeux ébahis d’Airon.

— Depuis le jour où je t’ai trouvé aux portes du temple, alors que tu n’étais encore qu’un bébé, je me suis juré de t’élever et de t’entraîner jusqu’au jour où tu serais prêt à maîtriser les arcanes. Ce jour est sur le point d’arriver. Il te faut chercher les arcanes afin de protéger Arcandia, comme je le faisais autrefois.

Les propos d’Esérib agaçaient légèrement Airon. Il avait des doutes sur ses origines et voulait en savoir plus sur son passé, mais chaque fois qu’il demandait des renseignements à son maître, celui-ci partait méditer, sans jamais lui donner de réponse. La puissance des arcanes n’intéressait en rien le jeune garçon. Ce qu’il voulait, c’était connaître ses origines.

— Je me fiche pas mal d’être un protecteur d’Arcandia! La seule chose que je veux, c’est retrouver l’arcaniste qui a tué mes parents, disait-il d’un air agacé. Je sais que vous me cachez une partie de mon histoire, et que c’est uniquement pour me protéger que vous me gardez en ces lieux.

Maître Esérib poussa un long soupir et partit en direction de sa bibliothèque, dans laquelle étaient disposés plusieurs parchemins en pagaille. Esérib saisit l’un des parchemins, avant de le remettre à Airon.

— Ce parchemin venait de ton père Sora. Le jour où il t’a remis à moi, il m’a dit de te le transmettre le jour où tu trouverais ton premier arcane. Je tiens à te le remettre afin qu’il puisse te guider vers la bonne voie, mais je tiens quand même à te sanctionner pour tes paroles. La cour a besoin d’être nettoyée.

Le nettoyage de la cour était la sanction habituelle quand Airon demandait à son maître des précisions sur son passé. Sans prononcer un mot, Airon prit un vieux balai rangé dans le placard avant de se rendre dans la cour. Vu l’entretien qu’on lui donnait, c’était de longues heures de travail qui l’attendaient. Parvenu à la moitié de la cour, Airon entendit une personne frapper à la grande porte.

Cet homme n’était pas étranger au temple, il s’agissait d’Eldarion, un ami d’Esérib, puissant arcaniste. Avec son veston violet ainsi que sa grande cape noire, Eldarion était le portrait du parfait arcaniste. Son arcane était très puissant, il avait le pouvoir de prédiction. Il pouvait voir le passé comme le futur, un pouvoir qui a bien servi à protéger le temple, autrefois.

— Airon, quel plaisir de te voir ! J’aimerais m’entretenir en privé avec Esérib, si ça ne te dérange pas. Cette fois-ci, j’espère ne pas remarquer d’oreilles indiscrètes.

Airon semblait étonné par les propos d’Eldarion ; lui, indiscret ? Il est vrai que chaque fois qu’Eldarion venait au temple, Airon le suivait toujours de loin et que la discrétion n’était pas son fort. Quand Eldarion se rendait au temple, c’était toujours pour parler à Esérib des arcanes ainsi que de leurs propriétaires. Serait-ce différent, cette fois-ci ? Eldarion avait l’air plutôt pressé ! Airon s’approcha doucement de la porte afin d’écouter la conversation, mais au moment où il s’appuya sur la porte, celle-ci s’ouvrit, le faisant tomber juste sous le nez de son maître, qui n’avait pas l’air surpris de le voir arriver de la sorte.

— Airon… Je dois me rendre dans la cave avec Eldarion, nous avons quelque chose à aller chercher. En attendant, je veux que tu te rendes au marché de Conéa. Voici une petite liste d’articles dont j’aurais besoin, et emmène Heldaria avec toi.

Heldaria était une jeune élève d’Esérib, tout comme Airon, mais d’une personnalité à l’exact opposé de lui. Elle vivait au temple bien avant Airon, mais Esérib n’avait jamais rien dit sur les origines de la jeune fille. Depuis quelque temps, elle préférait s’entraîner seule, impossible pour elle de s’entraîner quand Airon était dans les parages. Elle passait sa vie dans les parchemins d’Esérib afin de relire les mêmes vieilles légendes idiotes. C’était une élève modèle, une vraie plaie pour Airon qui passait pour un cancre en sa compagnie.

De toute façon, Airon n’avait jamais réussi à s’entendre avec Heldaria, ils étaient trop différents, selon eux, mais la vraie raison, c’était que, sur un point, ils se ressemblaient beaucoup trop, le même caractère explosif ; la moindre conversation entre eux se transformait en guerre. Elle devait être à la cascade en ce moment, une petite cascade très modeste qui alimentait la rivière. C’était son terrain de jeu, en quelque sorte.

Une courte marche mena Airon devant la cascade. Un terrain recouvert d’une flore luxuriante et chute d’eau de plusieurs mètres, ainsi que quelques arbres marqués par Heldaria. Airon avançait pour observer ce qui semblait être des coups d’épée sur le tronc d’un des arbres. Quand il entendit un bruit dans son dos, Airon se retourna et vit Heldaria pointant son épée en sa direction.

— Qu’est-ce que tu viens faire ici ? interrogea la jeune fille d’un air agacé.

— Je viens te chercher. Eldarion est au temple et Esérib nous a chargés de faire quelques courses à Conéa. Il m’a également remis quelques pièces d’or.

Heldaria arracha brutalement la liste ainsi que la bourse des mains d’Airon, et commença à lire le parchemin.