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Le parangon de la vertu nous décrit la tragique histoire d’un président de la République qui se voit condamné à mort la veille même de sa réélection. Cet ouvrage nous guide dans les méandres du pouvoir pour en déceler les faces les plus sombres. Entre drogue, sexe, rock’n’roll, antisémitisme et racisme, suivons cette aventure, singulière à plus d’un titre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Noemet Oko trouve, grâce à l’écriture, la quiétude et la sérénité dans une vie tourmentée. Après la publication de deux recueils de poèmes intitulés
Ode à l’amour et les turpitudes de la vie… et
Chants d’amour, comme j’existe pour toi, femme, il nous propose
Le parangon de la vertu, le siècle des grandeurs, son tout premier roman.
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Seitenzahl: 66
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Noemet Oko
Le parangon de la vertu
Le siècle des grandeurs
Roman
© Lys Bleu Éditions – Noemet Oko
ISBN :979-10-377-6344-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À mon très cher public.
Le génocide, massacre d’une tribu ou d’une ethnie par une autre, a bel et bien existé au Rwanda, mais s’il fut présent au Congo, la névralgie de la guerre fratricide n’était qu’un enjeu ou un conflit de pouvoir. Tous les militaires ne peuvent être le général de Gaulle, de même que les civils ne peuvent être Sarkozy. Je pense que l’une des barrières les plus pernicieuses de notre univers peut être brisée par le bannissement des langues multiples, donc, par un même langage universel, avant de s’atteler aux maux qui gangrènent l’humanité comme la haine, la mort, la famine, la maladie… qui sont des fardeaux inhumains. La politique tend, dans certains cas, à être une représentation d’« UN PARANGON DE VERTU ». Dans le but de soumettre l’état de droit, il faut obéir ou inculquer les notions inhérentes à la vertu dans un souci de performance, de probité et de justice. La littérature était mon sable, analogue à celui du marchand.
Pour survivre en guerre, j’ai dû me contenter d’espoir et notamment de mon si cher public.
Désespoir notamment que je retranscrivais sur des manuscrits imprégnés de mon écriture. La littérature a fait proliférer en moi une émotion, une offuscation ou consternation face à ces atrocités que je peignais à longueur de jour. Aujourd’hui, ma littérature est marquée par mon handicap latent. J’écris désormais dans le but d’évoquer et de partager mon harassement. Il est indubitable que nous aspirons au meilleur, c’est une indicible réalité ; d’où mon désarroi est masqué par une autre destinée orchestrée par l’homme et imperceptible aux sots et criminels férus de sang versé. Le propre de l’homme est d’aspirer à une meilleure condition. La quête de l’amour, la paix et la prospérité est le propre de l’homme. Pourtant, la guerre, la violence et l’échec sont des athématiques émanant aussi de l’homme. J’ai vécu énormément d’aventures et mésaventures dans cette vie : cela fait de moi un excentrique ou un marginal. Tous, on n’a pas droit au bonheur car il se confond avec les artifices et la luxure ; lorsqu’il n’y a pas d’amour. Les séquelles de la guerre fratricide ont engendré ou conçu de l’ivresse de haine ou du mal causé par une large campagne de désinformation, tant dans ma famille que chez certains dans le reste du pays. Le plus prépondérant est que la grâce et la concorde parachèvent ce désastre politique et cette hérésie sans nom. Peu importe l’instigateur ou la victime, les alliés d’antan ou les récents, l’imbroglio était là comme au diapason, et moi, je sombrais dans mon univers littéraire.
Amours, passions, guerres, religions, attentats, séparations teintées…
Une ambiance ou une atmosphère mêlée de drogues et de sexe, de rock’n’roll, d’antisémitisme, de racisme et de pouvoir. Si le pouvoir, manipulé par ses détenteurs, leur sourit parfois, il ne demeure fidèle qu’à ses indéfectibles féaux. Que feriez-vous si l’existence vous condamne au trépas lors de votre réélection, alors que vous venez juste de savourer le jour de votre élection ? Il était obnubilé par ce coup de fil, par cette voix tonitruante avec qui il avait partagé sa mort certaine. Mais, il n’y a pas mort d’homme, il y survivra comme aux guerres fratricides, jadis.
— L’art du pouvoir est la plus noble éducation, la formation la plus aléatoire ; car elle forme autant les puissants que de poltrons.
— Que savons-nous du monde, de ceux qui sont dans la lumière ? Tant artistes que Politiciens, l’aristocratie et la bourgeoisie s’y côtoient. Un UNIVERS où tout rêve se réalise. Aussi, tout cauchemar stérile n’est jusqu’à l’aube du paradis. J’ai tout connu : la guerre, la paix, la satiété et la faim, le froid et la canicule, la nudité et le revêtement de belle allure, la violence, la tendresse, la névralgie, la guérison, l’humiliation, la gloire, haranguait Jacques Méte. Je veux un monde plus équitable, un pays où la misère serait dissolue. Où le choc des cultures et la barrière des langues seraient une utopie. Un monde où la brutalité policière serait révolue. Dès aujourd’hui, une ère commence, celle du monde futur, car l’avenir est la chose des crédules.
Méte venait d’être élu premier « Président de couleur de France », l’avenir lui apportait bien des surprises, lui, le garçon timide jadis harcelé dans les rues ou à l’école, venait de renverser et de bouleverser les tendances. Maintenant qu’il était Président, le cours de sa vie si immuable prenait une nouvelle tournure : lui, l’étudiant en Sciences Politiques devenu le roi des temps modernes. Cependant, un mal le rongeait à longueur de journée : la promesse. Il lui restait autant de jours à vivre que son mandat présidentiel. Le châtiment le condamnait, il songeait à marquer de son empreinte son règne, car il le savait, seuls les grands hommes imprègnent le temps de la marque de leurs pensées et de leurs idées. C’est la guerre du cirque, voire de l’arène politique. Tous les politiciens ne sont pas des clowns ou des arrivistes, mais il y a de grands politiciens et leurs équipes compétentes, ou leurs bras droits aussi, qui façonnent la société à leurs rêves ou selon leurs idées ou à leurs guises. Les propos tenus par son épouse la veille lui hantaient l’esprit.
— Sois un rêveur qui compte léguer sa vision du monde, de l’univers, à ses disciples par l’écriture, lui disait-elle sur un ton fort, si résonnant. Prends possession de ton histoire ; de notre histoire commune de cette France (ta nouvelle patrie que tu chéris depuis des lustres). Que tu as chéri toute ton existence paisible. Ainsi, tu légueras ton nom à la postérité.
Comme ce fut le cas pour de Gaulle, Mitterrand, Senghor, Césaire et autres Sarkozy et Chirac, les grandes directives ou les grandes politiques fluctuantes porteront ton ombre. C’est cela la marque des grands hommes ; leur capacité à imprégner le temps de leurs envahissantes personnalités galvaudant leur nouveau statut. Beaucoup d’hommes se sont brûlé les ailes, oubliant toute once d’humilité, voire d’humanité. Quant à toi, souviens-toi perpétuellement de qui tu es et fais bon usage du pouvoir. Sois un époux attentionné, un père prodigieux pour nos enfants, un compagnon de fortune aussi bien que d’infortune. Ne change rien, ne te métamorphose pas en un autre. Sois pour eux, l’homme que j’ai aimé, le père adulé par mes enfants, adoré et l’être le plus féal reconnu par tous les siens. Garde, jonché dans tes réminiscences, que la valeur d’un homme ne dépend pas de ce qu’il a ni de ce qu’il devient, mais de ce qu’il est, car c’est notre personnalité qui nous façonne au fil des aventures et des mésaventures.
Il venait d’apprendre sa mort future, depuis une semaine. À peine après la nouvelle de l’hécatombe, les savants lui donnaient cinq ou six ans, mais son interlocuteur était implacable. Le trépas serait subit et inopiné. À l’affût du miracle, il avait la ferme assurance que le trépas était la moins évidente des voies. Aussi croyait-il au puissant dans l’espoir de son rétablissement. Mourir d’un mal inopinément vaut mieux qu’une névralgie irréversible.
Malgré leurs irrémédiables tourments irrévocables.