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Il est des livres qui troublent, des récits qui éveillent des territoires enfouis et interdits du désir. Cette collection de nouvelles érotiques contemporaines entraîne le lecteur au cœur de passions brûlantes et d’aventures secrètes, dans un univers où la sensualité se fait poésie et où chaque corps raconte son histoire. Écrits avec élégance et intensité, ces récits révèlent la fragilité des frontières entre fantasme et réalité, entre convenances et élans irrépressibles. Au centre de ce recueil, le récit principal, Le Réveil des sens, explore la métamorphose intime d’une femme de quarante ans, épouse et mère exemplaire, dont l’existence réglée va se fissurer sous l’effet d’un souvenir ancien et d’un spectacle inattendu. Ce qui semblait endormi depuis longtemps renaît soudain avec une force insoupçonnée. « J’étais là, immobile, mon regard encore perdu dans la lumière bleutée de l’écran… Mais ce que je venais de surprendre entre Chloé et Anne avait ouvert en moi une brèche. Une brûlure oubliée, un souvenir d’Audrey, ses doigts sur ma peau, ce premier vertige qui m’avait révélée à moi-même… Tout me revenait, vif, incandescent, irrésistible. » De Paris aux provinces discrètes, des salons feutrés aux chambres closes, Eva Rossi déploie une mosaïque d’histoires où la passion se glisse derrière chaque porte, où les désirs inavoués s’affirment avec une intensité troublante. Un livre à lire comme une caresse interdite, un murmure voluptueux, une invitation à franchir la limite. Et si, à votre tour, vous laissiez vos sens se réveiller ?
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Seitenzahl: 98
Veröffentlichungsjahr: 2025
Ähnliche
Le Réveil des sens
Histoires Erotiques de Sexe Explicite Hard pour Adultes - Contes Interdites et Taboues
______________________
Eva Rossi
Sommaire
Sommaire
Imprint
Introduction
Avant de commencer...
Le réveil des sens
Chap. 1
Chapitre 2
Chap. 3
Chapitre 4
Chap. 5
Chapitre 6
Chap. 7
Chapitre 8
Chap. 9
Chapitre 10
Avant de partir...
Imprint
© 2025 Eva Rossi
Photo de couverture : Canva
Impression et distribution pour le compte de l'auteur :
tredition GmbH, Heinz-Beusen-Stieg 5, 22926 Ahrensburg, Allemagne
L'ouvrage, y compris ses parties, est protégé par le droit d'auteur. L'auteur est responsable de son contenu. Toute utilisation est interdite sans son accord. La publication et la diffusion sont effectuées sur ordre de l'auteur, à contacter à l'adresse suivante : Eva Rossi, Friedrichstraße 155, 10117 Berlin, Allemagne.
Adresse de contact selon le règlement européen sur la sécurité des produits : [email protected]
Introduction
Voulez-vous exciter et donner tout le plaisir que vous méritez?
Envie d'un vrai moment de détente intime et de bienêtre?
Continuez à lire!
Avec ce livre vous aurez l'occasion d’avoir tout ce que vous avez toujours voulu mais que personne ne vous a jamais donné: beaucoup, vraiment beaucoup d'histoires explicites en français, comme vous l'avez toujours voulu!
Vous avez devant vous une collection d'histoires explicites dédiées au bon sexe qu'il est possible d'avoir entre des hommes et des femmes qui aiment se faire plaisir.
Beaucoup des contes passionnantes à vivre seul ou en compagnie.
Vous trouverez de nombreux dialogues entre les protagonistes des histoires, afin que vous puissiez aussi vous imaginer au centre de la scène, comme si vous étiez vous-même un personnage de l'histoire.
Qu'est-ce que tu attends alors? Laissez-vous aller à la passion, à la provocation, aux fantasmes interdits que vous avez toujours eus, laissez tomber vos inhibitions et commencez à voyager avec des émotions.
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Détendez-vous, installez-vous confortablement et embarquez pour un beau voyage plaisir.
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Le livre contient un contenu sexuel explicite et ne convient pas aux personnes de moins de 18 ans. Les histoires sont de pure fantaisie: les personnages sont tous d'âge et, comme le contenu, ils sont fictifs.
Avant de commencer...
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Un bisou et une bonne lecture, Eva!
Le réveil des sens
Chap. 1
Je suis une femme qui vient d'avoir quarante ans. Je mène une vie rangée en tant qu'épouse et mère. Mon mari, gentil et attentionné, mais trop absent à cause de son travail, qui nous permet toutefois de ne pas avoir de soucis financiers, avec qui je suis mariée depuis vingt ans, vit un amour tranquille, plus par respect que par passion, et avec qui les relations physiques sont des plus classiques. Ils ont généralement lieu une fois par semaine, le samedi soir ou le dimanche matin, et consistent en des préliminaires agréables, bien qu'un peu courts, suivis d'une pénétration et d'une éjaculation rapide. Je ne me plains pas de cette situation, car je considère qu'à mon âge, il est difficile de repenser les choses. Je me contente de mon statut d'épouse bourgeoise et, selon mon entourage, d'une existence privilégiée.
Ma fille Chloé ne m'a jamais causé le moindre souci. Elle est jolie, intelligente (elle vient d'obtenir son baccalauréat avec les meilleures notes), elle sort très peu et passe la plupart de son temps avec son amie Anne (elles se connaissent depuis l'école primaire, je crois) et elle aborde ces vacances scolaires avec confiance, dans l'attente d'être admise à la faculté de droit.
Mais un jour, alors que tout semblait indiquer que cette journée allait être comme les autres, quelque chose est venu bouleverser ma routine quotidienne.
Après avoir dîné seules, Chloé et moi étions assises sur le canapé en train de regarder le énième épisode de « Il tempo della nostra vita » lorsque la sonnette a retenti.
« Laisse-moi, m'a dit Chloé, je vais ouvrir. Ça doit être Anne, elle m'a promis de passer en début d'après-midi. »
C'était elle. Je me suis retourné un instant et je les ai vus s'embrasser, pas un baiser sur la joue, mais un baiser très passionné sur les lèvres, accompagné d'une légère caresse de la main de Chloé sur la poitrine d'Anne.
« Bonjour, madame », m'a salué Anne.
« Allons dans ma chambre », a ajouté ma fille, « je te mettrai mon dernier CD... ».
— D'accord, répondis-je machinalement, mais ne mets pas le volume trop fort.
Dès que les filles ont disparu, j'ai repensé à ce que je venais de voir. Non, me suis-je dit, j'ai halluciné. Chloé et Anne auraient-elles une relation homosexuelle ? Et pourquoi pas ? Mes pensées ont fait un bond en arrière de plus de vingt ans. Le visage d'Audrey m'est apparu. Audrey était mon amie par correspondance anglaise et nous nous voyions régulièrement chaque année lors d'échanges linguistiques. Une année, j'allais chez elle et l'année suivante, elle venait chez moi.
Cette année-là, j'étais chez moi. Nous avions grandi et nous parlions souvent des garçons, qui étaient encore un grand mystère pour nous à l'époque. C'est au cours d'une de ces conversations que tout nous a échappé, mais je ne le regrette pas du tout. Alors que nous parlions des relations et de l'amour entre les filles et les garçons, et en particulier des relations sexuelles, en imaginant le sexe masculin qui, comme nous le savions, pouvait changer d'aspect sous l'effet de l'excitation, j'ai vu qu'Audrey serrait fortement son entrejambe et, se rendant compte que je la regardais, elle m'a posé une question brutale qui m'a laissée stupéfaite.
« Tu ne te masturbes jamais ? Moi oui, et là, j'ai très envie de le faire.
Sans attendre ma réponse, elle a ouvert la braguette de son jean et a glissé sa main dans l'ouverture.
Je savais que les garçons se donnaient du plaisir avec leur main, je connaissais aussi le mot « masturbation », mais je n'aurais jamais pensé qu'une fille pouvait aussi le faire. La main d'Audrey bougeait, des gémissements s'échappaient de sa gorge, sa respiration s'accélérait. Je la regardais, fascinée, quand son autre main a glissé sous ma jupe, je l'ai laissée faire et ses doigts ont commencé à caresser ma chatte. Très vite, j'ai senti mon sexe s'humidifier, ses caresses sont devenues plus précises et ont touché cet endroit merveilleux dont je ne connaissais pas encore le nom, mais qui me procurait une sensation de feu dans le bas du ventre. Un plaisir inconnu m'a envahie. Peu après, j'ai compris que je venais de vivre mon premier orgasme. Mon premier orgasme a été si fort que je n'ai pas remarqué qu'Audrey avait également atteint l'orgasme.
Depuis ce jour-là, notre amitié s'est transformée en amour. Pendant les deux semaines où elle est restée chez moi, nous avons passé la plupart du temps à nous caresser, à nous donner du plaisir. J'étais très triste quand nous avons dû nous séparer, rêvant déjà à l'année suivante, chez elle. Pendant que nous attendions, nous nous écrivions souvent, décrivant les caresses que nous nous donnions, parfois en cachette de nos parents, nous nous sommes , nous nous appelions au téléphone et nous nous masturbions. Mais quelques mois plus tard, je n'ai plus eu de nouvelles d'elle. Curieusement, à partir de ce moment-là, j'ai cessé de me livrer à des plaisirs solitaires et ma vie sexuelle n'a repris qu'après avoir rencontré mon futur mari, mais jamais avec la même intensité.
J'étais là, perdue dans mes pensées, toujours assise sur le canapé devant la télévision, en train de regarder « Feux de l'amour ». La musique venait de la chambre de Chloé, mais au fond, je savais ce qu'elles faisaient. Ce souvenir m'avait réchauffé le corps et j'imaginais Anne et Chloé en train de se caresser. Étaient-elles nues ? Non, sûrement pas ! Dans mon fantasme, je voyais d'abord Chloé, avec son corsage ouvert sur ses seins qui n'avaient pas besoin de soutien-gorge, je voyais les seins de ma fille, pas très gros mais avec les tétons proéminents sous l'excitation, Anne aussi avec les seins nus, mais plus lourds, un peu tombants, avec des aréoles larges et foncées. Puis j'imaginais leurs mains se caressant mutuellement les seins, insistant sur les tétons, soupirant. Portaient-elles des jupes ? Oui, je crois que oui ; avaient-elles enlevé leurs culottes ? Assises en tailleur sur le lit, face à face, elles exposaient leurs chattes, que j'imaginais entrouvertes et humides.
Mon imagination s'est emballée et, sans m'en rendre compte, ma main a glissé entre mes cuisses. J'avais écarté ma culotte et mon doigt s'enfonçait entre mes petites lèvres gonflées et humides d'excitation. Je ne m'étais pas masturbée depuis vingt-deux ans et j'étais là, en train de me donner du plaisir comme une adolescente, peut-être comme ma fille et son amie à ce moment-là. Elles prenaient du plaisir et moi aussi. L'intensité du plaisir que je ressentais à ce moment-là m'a fait fermer les yeux. Je pouvais ainsi mieux voir les deux filles qui atteignaient l'orgasme, ce qui a déclenché le mien. Ce fut une explosion violente, un « », qui m'a laissée brisée pendant un bref instant. Quand j'ai rouvert les yeux, Chloé et Anne me regardaient. Je me suis levée rapidement, rouge de honte, et j'ai couru me réfugier dans ma chambre.
Une fois seule, encore sous le choc de la violence de mon orgasme, je cherchais une solution pour sortir dignement de cette situation devant ma fille et son amie. Je n'en trouvais aucune qui me satisfasse et j'ai fini par m'endormir. Je ne saurais dire combien de temps s'est écoulé, mais j'ai été réveillée par un bruit provenant de la porte de ma chambre et une petite voix qui disait :
« Maman, il est tard. Je sais que tu as honte, mais crois-moi, je ne te juge pas. Parlons-en et réglons ce problème. Ouvre-moi !
— Entre, ma chérie, la porte n'est pas fermée à clé.
Chloé entra dans la chambre presque plongée dans l'obscurité et fit semblant d'allumer la lumière.
— Non, ne l'allume pas ! Viens t'asseoir à côté de moi.
Une fois assise, Chloé essaya de parler, mais je l'interrompis aussitôt.
— C'est à moi de parler. Je sais que c'est difficile à croire, mais ce que toi et ton amie avez vu, c'est la première fois que ça m'arrive.
— Tu n'as pas à te justifier, tu le sais bien, je comprends parfaitement qu'il n'y a pas d'âge pour avoir des désirs et les satisfaire, même s'il est souvent difficile pour un enfant d'imaginer que ses parents ont une vie sexuelle, surtout qu'ils recourent à des moyens qui sont généralement réservés aux célibataires et aux adolescents.
— Ce que tu dis est vrai, mais je t'assure qu'à part la relation avec ton père, c'est vraiment la première fois que cela m'arrive depuis l'adolescence. Mais toi, je suppose que la masturbation est une pratique habituelle pour toi, n'est-ce pas ?
— Bien sûr, tu me croyais asexué ?
— Non, bien sûr que non, mais tout comme toi avec tes parents, j'ai du mal à t'imaginer te donner du plaisir. Enfin, seule, mais pour être honnête, j'ai de gros soupçons sur le lien qui t'unit à Anne. J'ai vu le baiser que vous vous êtes donné quand elle est arrivée.
— Pourquoi te mentir ? J'avais l'intention de te le dire, mais je ne trouvais jamais le bon moment. Maintenant, tu le sais. Oui, Anne et moi, on s'aime.
— Je ne te juge pas, même s'il est difficile d'admettre que ta fille est homosexuelle, mais crois-moi, tout peut changer du jour au lendemain.
