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En 1830, Jeanne Smith, une secrétaire travaillant dans une usine à Londres, voit sa vie bouleversée par un meurtre survenu sur son lieu de travail, où 100 coups ont été entendus. Elle se joint au détective Harrison et son partenaire Oscar Johnson pour tenter d’aider la police et de mettre fin à la série de crimes atroces perpétrés jusque-là.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Les lectures d’Agatha Christie et Les Aventures de Sherlock Holmes ont été pour A. Smith une source d’inspiration qui a stimulé la rédaction de ce livre. Le passé de Londres à travers les ouvrages historiques lui a donné l’idée de créer les personnages de son univers littéraire.
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Seitenzahl: 136
Veröffentlichungsjahr: 2023
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A. Smith
Les 100 coups
Roman
© Lys Bleu Éditions – A. Smith
ISBN :979-10-422-0456-3
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Septembre 1830 à Londres
Il faisait un froid de canard ce jour-là. J’étais en train de lire mon rapport de travail pour le lendemain matin. Dehors, il n’y avait personne dans les rues. Seulement la noirceur de la nuit, très peu de femmes travaillaient, j’étais une des rares à le faire. Mon patron m’a engagée pour être sa secrétaire, j’ai appris à lire et écrire jeune, je n’étais pas issue d’une famille riche, mais ils m’ont donné une éducation. Ce jour-là, c’était différent, j’ai fini plus tôt comparé aux autres jours, je suis rentrée chez moi et je faisais le rapport de travail. Depuis 16 h j’étais en train de taper sur ma vieille machine, il était environ 22 h quand tout à coup une personne tape à ma porte.
C’était mon patron Monsieur Ferrand. Il était Anglais, mais sa famille venait à l’origine de France, il avait l’air paniqué. Je lui ouvris la porte, il avait l’air d’un « spectre », il était tout blanc comme s’il avait vu un fantôme.
FERRAND : C’EST UN MALHEUR MADAME SMITH, IL EST LÀ DANS L’USINE.
Comment ça Monsieur, il y a quoi dans l’usine ? Expliquez-moi. J’essaye de l’interroger, il me répond par « j’ai entendu un cri suivi de 100 coups dans les murs et sur le sol ça se rapprochait de moi. » Il n’arrête pas de répéter cette phrase. Il faisait des rondes le soir, car il y avait eu des voleurs dans le coin, au moins dans 5 usines de fer qui avaient été cambriolées. Mais ce soir c’était différent, après 1 heure en ma compagnie, il est rentré chez lui toujours aussi paniqué. Le matin je suis allée à l’usine, mais comparé à d’habitude à la foule de travailleurs qui couraient pour ne pas être en retard, là c’était une foule de personnes et de travailleurs qui avaient l’air de regarder une chose qui s’était passée, comme si une catastrophe était arrivée. Il y avait des policiers qui prenaient des notes et certains nous disaient de reculer, on aurait dit qu’un crime s’était produit. Mais malheureusement c’était bien le cas !
J’étais devant tout le monde, j’ai vu le corps inerte de la personne, c’était la femme de Monsieur Ferrand. Je ne la connaissais pas énormément, je savais qu’elle s’appelait Sarah Ferrand. Puis après cette scène, j’ai vu qu’ils emmenaient Monsieur Ferrand pour l’interroger. Ensuite, tout le monde criait le nom du policier le plus célèbre, plutôt le Détective le plus célèbre de Londres, il a réussi à déjouer le terrible tueur de la Tamise et les grands voleurs de la bijouterie de Westminster. Personne ne connaissait son prénom, mais son nom de célébrité, tous les journaux ne parlaient que de lui : Le Détective HARRISON. Il était juste là devant mes yeux, il m’a vu et est venu vers moi et m’a demandé si j’étais la secrétaire de Monsieur Ferrand, j’ai répondu : oui, il m’a demandé de le suivre. Je suis montée dans la voiture de ce détective tirée par des chevaux blancs, ce qui était rare à l’époque. Après un long voyage, on arriva au poste de police, il voulait certainement m’interroger. Après des dizaines de minutes à attendre, ils m’ont appelé, et se sont mis à me poser des questions sur la nuit et ce qui s’était passé. Après environ 1 heure, ils sont sortis et j’ai entendu parler d’une chose mystérieuse. Ils disaient qu’ils s’attendaient à d’autres meurtres et criminels d’un nouveau genre, dit : « Le tueur aux 100 coups ».
3 mois après
Madame Smith est appelée.
Dans ma tête je me dis, c’est à moi, ne stresse pas.
LE POLICIERse présente : Je suis Oscar Johnson, parlez-moi de vous et de votre emploi chez Monsieur Ferrand ! me dit-il.
Je suis Jeanne Smith, j’étais secrétaire dans l’usine Ferrand, fermée pour enquête concernant le meurtre de la femme de mon patron. Il a été accusé d’être le meurtrier, mais il a finalement été libéré.
Je vois, dit l’homme, l’air strict et sérieux.
J’ai un poste de secrétaire dans un bureau de police au 23 christina street. Me dit ce Monsieur Oscar Johnson d’un air souriant, je dis oui immédiatement. En arrivant sur le lieu du travail proposé, j’ai vu énormément de monde courir à l’intérieur. J’ai vu des personnes arriver pour constater des vols ou des meurtres, puis des officiers en costume et enfin le bureau où j’allais travailler. En entrant, je sentais l’odeur de la fumée d’une pipe, sûrement celle de mon futur patron. Je suis secrétaire pour une seule personne, mais qui ? Cet Oscar ne me l’a pas dit pourtant je le vois en officier de police passer dans le couloir ce qui est étrange. Il avait l’air de parler à une personne, mais je ne voyais pas qui c’était. D’un coup Oscar vient vers moi et me dit une chose étrange : vous savez qu’une personne vous a déjà repéré et choisi comme moi, mais moi je suis celui qui l’aide lors de ces enquêtes. Il a enfin eu ce poste même si ce n’est pas là que l’on exerce vraiment.
Je n’avais pas compris jusqu’au moment où il entra dans la pièce : « le Détective Harrison », avec sa pipe à la main, avec un carnet dans sa poche de sa veste, c’était incroyable et il me posa une question. Cette question était un piège : où sommes-nous vraiment ? Et j’ai commencé à répondre : Je dirais que l’on n’est pas vraiment dans un poste de police à Christina Street il n’y en a pas, donc nous sommes dans un bâtiment abandonné ou toutes les personnes présentes sont des vrais policiers, on se trouve dans la banlieue de Londres qui ressemble beaucoup à Christina Street, mais en réalité on est À Canning Town, un quartier un peu plus loin de Londres.
Un silence dans toute la pièce après ce que j’ai dit. Jusqu’au moment où Harrison se met à parler.
HARRISON : Très bien observé Madame Smith plutôt Mademoiselle, vous n’êtes pas mariée, je ne suis pas dupe, la fausse alliance ! Je savais que vous aviez un sens de l’observation, c’est pour ça que j’ai fait une annonce de secrétaire, mais j’ai dit à mon cher Oscar de dire non sauf à vous. Je l’ai engagé pour être celui qui va m’aider pour les crimes à venir, il en est de même pour vous. Je vous ai engagé, car Londres est en danger. Le premier crime était le début d’une longue série, il y en a eu d’autres pour l’instant 4. La femme de John Ferrand, Monsieur Georges de la chambre des ministres, Caroline John la femme de Monsieur Georges ils allaient se marier bientôt et pour terminer John Smith. On ne connaît pas son identité réelle, on la dénomme ainsi. Et vous êtes douée, vous êtes un génie, on a besoin de vous pour nous aider. « Bien sûr Monsieur on commence quand ? »
HARRISON : Maintenant ! Des bruits étranges ont été entendus l’autre nuit, pas très loin de Buckingham. On y va de suite pas le temps de traîner, et oui vous n’êtes pas une secrétaire de bureau, mais vous prenez des notes et vous serez sur le terrain.
D’autres questions ? Et ne m’appelez pas Monsieur Harrison ! Dites simplement Harrison compris ?
Oscar appelle la voiture on fonce.
Et voilà comment je suis devenue Madame Smith, la secrétaire la plus brillante et jeune détective stagiaire de Harrison et de Oscar Johnson. Même si ce métier va m’envoyer le plus souvent devant les terribles meurtriers de Londres, et que je vais malheureusement voir beaucoup de sang et de cadavres et affronter probablement le meurtrier de Londres le plus horrible que tout le monde appelle : « Le Meurtrier aux 100 coups ». Les journaux de Londres en disent peut-être un peu trop, mais on se doit de protéger le pays, surtout Buckingham, ce beau quartier, et notre travail ne fait que commencer pour affronter les bruits et les crimes de ce tueur.
Après avoir regardé le quartier de Buckingham, on a remarqué qu’il s’attaquait à des personnes au hasard, mais il les prévenait par 100 coups et le dernier serait le coup de la mort. Harrison qui venait de me prendre pour être sa secrétaire, parlait à Oscar d’un plan pour éviter la mort d’une ou plusieurs personnes. Harrison avait des idées pour le coincer et Oscar en avait d’autres, ils étaient en train de réfléchir pour prendre la meilleure décision. Le regard des personnes se tournait vers nous, mais avec une certaine passion pour Harrison et avec une certaine peur d’être le suivant dans la liste du tueur. Il y avait des journalistes qui prenaient des notes, après un moment j’ai entendu Harrison et Oscar se disputer concernant un plan stratégique pour arrêter le tueur et j’ai dû intervenir pour éviter un conflit entre eux.
HARRISON : Vu qu’on ne sait pas qui va être la prochaine victime, nous allons mettre des policiers dans tout le quartier. Il y a des personnes qui ont entendu des coups, surtout protégez-les en priorité, car ce sont peut-être les prochaines victimes. Je ne veux pas avoir d’autres morts sur la conscience de la part de ce malade qui tape partout pour faire peur à toute la population. On va rester ici et attendre, il frappe souvent au début de la nuit, mais il risque de changer de tactique, faites attention ! C’est compris ?
TOUS LES POLICIERSrépondent : Compris Monsieur.
Vers 20 h tout le monde était à son poste, Harrison, Oscar et moi étions cachés pour prendre le meurtrier par surprise. 21 h toujours rien, aucun bruit c’était calme, 22 h c’était toujours pareil pas un bruit, à 23 h rien Oscar et Harrison se regardent et se posent des questions si c’est ce soir qu’il frappera à nouveau. Après 20 minutes d’attente, nous avons entendu des cris et des coups violents dans des objets en fer. Tout le monde était en train de courir vers la maison concernée, Harrison courait en tête, Oscar était juste derrière moi j’avais du mal à cause des chaussures non adaptées, tout le monde se précipita. On était à 30 coups sur 100 et comparez aux autres meurtres avec une seule victime par soir, là on a entendu 4 cris dans la même maison, toute la famille allait probablement être tuée. On entra par la porte qui était entrouverte, le noir complet pas de bougies allumées, il y avait des objets par terre, du verre cassé et du sang, les cris venaient de l’étage. Harrison sortit son arme pour se défendre, tout le monde monta doucement l’escalier en bois pour éviter de faire du bruit. Les coups dans les murs ont cessé à 90 coups. Les cris s’entendaient encore, ça venait de la chambre, le couloir pour arriver à cette chambre était couvert de sang sur le sol et les murs. Un coup, un silence étrange et tout à coup les coups ont repris jusqu’à 99 après plus rien pendant un moment et ensuite au 100e coup un grand cri et un énorme coup qui glaçait le sang arriva, Harrison se mit à courir vers la chambre, nous depuis 5 minutes nous étions terrifiés par ces cris et coups. Harrison ouvrit la porte de la chambre, tout le monde ne faisait plus aucun bruit, la fenêtre était cassée, le tueur s’était enfui par là. La pièce était véritablement morbide, il venait de se passer un véritable massacre : 3 Corps étaient par terre ensanglantés, et accrochés au mur, une femme dévisagée couverte de sang avec un message dans sa main. Oscar était perplexe, il se mit à regarder dans la chambre pour voir s’il n’y avait pas un indice concernant le meurtrier.
Harrison quant à lui, a essayé de remonter le moral aux policiers et se dirigea vers le message et le prit. Quant à moi j’ai essayé de trouver un détail quand soudain j’ai entendu des pleurs. Je me suis dirigée doucement vers une autre chambre, ça avait l’air d’être une chambre d’enfants, les pleurs venaient d’une armoire en bois.
En ouvrant cette armoire, je vis un petit garçon en pleurs, je lui ai demandé ce qui s’était passé et me raconta la soirée.
LE GARÇON : Ma maman a entendu des coups, dès que j’ai entendu les cris de ma sœur et mon frère je me suis caché, ma maman s’appelle Clara Overloud et mon papa Georges Jordan Overloud, ma sœur Julie et mon frère Louis.
Et toi tu t’appelles comment, lui ai-je dit ?
Le garçon me répondit calmement qu’il s’appelait Basile.
Je vois Basile, je vais voir Harrison et lui dire que tu as tout entendu.
BASILE : Harrison, le fameux détective.
« Oui, le célèbre Harrison de Londres, je travaille avec lui, tu ne bouges pas, je vais le chercher. » Je commence à le quitter, quand Basile me dit que j’ai de la chance de travailler avec Harrison. J’arrive vers la chambre où le crime s’est passé. Harrison et Oscar regardèrent le message qui leur était destiné. Un message de menace.
MOI : Harrison il y a un miraculé dans ce crime, un enfant qui s’appelle Basile. Dès que j’ai dit ça, Harrison me montre le message où il était marqué : Si vous êtes encore dans mes pieds, la mort sera votre prochaine destination Harrison. Après avoir lu ça, Harrison était en colère : « on a perdu le tueur et une famille a été massacrée. » Il est allé dans le couloir et a crié de rage. Oscar a essayé de le calmer en disant qu’une personne était encore vivante, mais en vain. J’essaye aussi de la calmer et dans sa rage je me suis énervée en disant une chose qu’il ne fallait pas dire : « je lui ai demandé son prénom. »Chose à ne surtout pas faire.
Après des dizaines de minutes, il est allé voir l’enfant et a demandé à Oscar de m’emmener dans un autre endroit. Oscar était triste et furieux aussi, il appelle une voiture et nous emmène dans un quartier riche de Londres. Dans un des restaurants les plus chers, pourquoi dans ce lieu ? Aucune idée, mais je m’inquiète pour Harrison et Basile le pauvre, pourquoi ici à une heure tardive alors qu’une famille est morte. Pourquoi ?
OSCAR : Bien, faut qu’on parle Madame Smith. Pourquoi avoir demandé le prénom de Harrison ? Personne ne le connaît.
J. SMITH : Je me suis encore énervée, désolée.
OSCAR : Je dois vous parler de Harrison, je ne connais pas son prénom, mais je connais la raison pour laquelle il n’en parle jamais.
J. SMITH : Allez-y, expliquez-moi.
OSCAR : Il a eu une enfance malheureuse, avec des soucis, comparé à vous, il n’a pas eu de famille. Il était dans un orphelinat. Harrison était malheureux. Son premier crime résolu, il avait 19 ans, maintenant il en a bien 30 voire 35 je sais pas, il m’a jamais dit sa date de naissance. Je sais que vous n’avez pas connu vos parents, vous avez été adopté, mais vous avez gardé votre nom d’origine n’est-ce pas ?
J. SMITH : C’est vrai, dites-moi Johnson, vous n’auriez pas dû être dans la Justice ?
OSCAR :