Les Aventures de Doc Alex - Tome 4 - Marc Biencourt - E-Book

Les Aventures de Doc Alex - Tome 4 E-Book

Marc Biencourt

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Beschreibung

Reparti à Londres pour anticiper un possible attentat sous le tunnel de la Manche, Doc Alex va se retrouver une fois de plus confronté aux dangers de sa mission et même y entraîner une fois de plus, de façon dramatique, sa famille. Entre Coquelle, Bruxelles, Istanbul, Ankara… il se lance dans un périple fou dans le but de démanteler l’un des principaux réseaux mondiaux de vente de stupéfiants… y parviendra-t-il ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marc Biencourt est auteur de plusieurs livres, notamment Assassinat sur ordonnance. Avec Mathilde, il signe le quatrième tome des Aventures de Doc Alex.


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Seitenzahl: 137

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Ähnliche


Marc Biencourt

Les Aventures de Doc Alex

Mathilde

Capitaine Alya Hafsa Dubois, ex-épouse Bahdoul

Roman

© Lys Bleu Éditions – Marc Biencourt

ISBN : 979-10-377-5828-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Du même auteur

- L’estocade, Éditions du Panthéon Paris 2015 ;
- Le trésor d’Abbes Bahdoul, Éditions du Panthéon, Paris, 2016 ;
- Assassinat sur ordonnance, Éditions Le Lys bleu, Paris, 2019 ;
- Au secours des dames, Éditions Lacour-Ollé, Nîmes, 2019.

***

Sous le pseudo Mossip Bahdkrines

- Les Aventures de Doc Alex (les trois premiers tomes), Éditions Le Lys bleu, Paris, 2020 ;
- Les amours interdites de Jeanne, Éditions Le Lys bleu, Paris, 2020.

Toute unité est au centre ;

Les extrêmes sont divisés ;

Seul le centre est un.

Netsah Israël 1600, Le Maharal de Prague

J’ai lu Les Aventures de Doc Alex de Marc Biencourt. Quel plaisir ! J’y suis entré sur la pointe des pieds et l’ai gardé à pleines mains, sans le lâcher, projetant mon esprit dans ces aventures. Ces trois épisodes successifs d’enquêtes sont dynamiques, très agréables à lire.

Alex Beaucousin, ouvert à toutes les « aventures », même périlleuses, est un héros actuel, ayant le sens de l’engagement et surmontant ses craintes et ses peurs.

Ces romans séduiront les amateurs d’action, de politique fiction et d’enquêtes policières. J’attends impatiemment la suite.

Encore merci, Marc, pour ce cadeau.

Commentaire de Patrick Caron, un lecteur

Prologue

À la suite des aventures vécues au Maroc et en Algérie, durant l’année 2022, qui devaient nous amener, Roger Lhermitte, mon ami Lieutenant-colonel de gendarmerie et moi, à sauver non seulement l’actuel premier Président de l’Europe, monsieur Macron, mais aussi les dirigeants français et algériens d’un attentat à la bombe perpétré à l’aéroport d’Alger, j’avais donc décidé de prendre une retraite bien méritée. D’autant que nous attendions une nouvelle pandémie semblable à celle de 2021 qui avait fait des centaines de milliers de morts dans le monde. La guerre en Ukraine a enfin pris fin sans se mondialiser.

(Voir « Au secours des Dames », tome 3 des aventures du Docteur Alex Beaucousin, dit Doc Alex pour les membres du CNCT, Task force créée par le Président Macron en juillet 2017.)

J’avais repris du service dans l’aéronavale dont j’étais colonel de réserve, médecin en chef, à la suite des accidents d’Alger et, afin d’éviter ma prise de retraite, j’ai été nommé médecin chef des services hors classe, soit l’équivalent d’un général une étoile ! Dès lors, le Président Abdelfattah Al-Mansûr Ben Yûsuf élu brillamment en mai 2022 m’a demandé personnellement de rester à sa disposition pour toute opération nécessitant, j’en suis tout à fait conscient, un investissement personnel financier. L’efficacité de ma petite équipe formée durant ces trois années d’aventures, avec l’aide particulièrement efficace de mon ami Roger, et l’assistance de mes gardes du corps familiaux, Hubert, Hugues, Hervé, Margot et Manuella n’est plus à démontrer. Se joignent à eux, selon le besoin, Fred Masson et Pierre Grimaud de la DMT, sous-direction de la SDPP1, connus durant ma mission à Rabat.

Nous sommes devenus, sans le chercher, le bras armé du CNCT ou plutôt de la présidence pour toutes les missions un peu « particulières ».

Par ailleurs, Nathalie assure la direction de la holding familiale, ALIYA and CO, et nous avons pu évaluer l’importance de la fortune que nous a léguée notre aïeul. (Voir L’Estocade et Le trésor d’Abbés Bahdoul ainsi qu’Au secours des Dames.) Compte tenu des biens immobiliers à Hesdin la Forêt, Paris, Hyères, en Camargue mais aussi nos immeubles de rapport à Lille, Lyon, Toulouse et Bordeaux qui sont évalués à quatre-vingts millions d’euros, nos participations dans plusieurs entreprises françaises et marocaines ayant une valeur peu variable estimée à deux milliards d’euros, il nous reste du trésor de Cannes presque six millions d’euros en or et diamants déposés dans notre coffre. Par ailleurs, notre Prestige 680, basé à Hyères, est évalué à deux millions d’euros. La propriété au Venezuela n’a pas été estimée.

En effet, le don fait à la famille Bahdoul a pu être dénoncé devant les tribunaux français et locaux.

Cependant, l’inspection de cette propriété reste à faire, car les revenus conséquents que nous en retirons chaque année de plusieurs centaines de milliers d’euros ont une origine qui nous paraît plus que suspecte compte tenu des activités de l’avocat Ben Bahdoul, suicidé à Rabat. Nous allons devoir nous rendre dans ce pays très instable où notre sécurité risque d’être difficile à assurer. De plus, les revenus n’ont pas été versés cette année, ce qui va nous obliger à nous y rendre.

Notre fortune avoisine allègrement plus de deux milliards et demi d’euros, qui nous fournissent un revenu annuel global hors impôts de près de deux cents millions d’euros, de quoi faire vivre toute la famille et financer les nombreux salaires versés à nos collaborateurs. La charge de notre présidente Nathalie, dont le mariage est programmé pour le mois suivant la fin des Jeux olympiques de Paris, est particulièrement complexe. Il a fallu acquérir un immeuble dans le XVIIe arrondissement afin de loger les nombreux collaborateurs, notaires, avocats et comptables imposés par la gestion de cette holding. Nous avons racheté les locaux du Conseil national de l’Ordre des médecins en grande difficulté depuis le rapport de la Cour des Comptes de 2019.

Toutefois, la surprise a été de découvrir les raisons qui poussaient le gouvernement marocain à vouloir récupérer absolument Mathilde Dubois, épouse Ben Bahdoul. En effet, elle devait nous avouer qu’elle faisait partie depuis plus de deux ans de la BCIJ, Bureau central d’investigations judiciaires, qui l’avait recrutée juste après son mariage avec Chakib Ben Bahdoul. Elle est membre de la brigade de lutte contre le terrorisme et son époux commençait à la soupçonner et avait décidé, semble-t-il, de l’éliminer.

Un accord entre Paris et Rabat a été trouvé, et Mathilde a obtenu d’être l’officier de liaison avec le CNCT, élevée au grade de lieutenant. Depuis sa nomination, les relations franco-marocaines, dans la lutte contre les djihadistes en particulier, ont pris une toute nouvelle efficacité. Deux attentats ont pu être déjoués à Paris et à Lille, et le réseau venu de Bruxelles a pu être apparemment complètement démantelé. Mais en fait, c’est plus de cent cinquante projets d’attentats qui ont été déjoués depuis 2020.

Ainsi, j’ai repris du service, et je me suis trouvé chargé de contacter, en compagnie de Mathilde, connue des services marocains sous le nom d’Aliya, les services de lutte antiterroriste britanniques afin de tenter de déjouer un attentat menaçant le tunnel sous la manche, selon les informations transmises par Rabat et Washington.

Nous devons rencontrer la Patronne du MI6, Madame Pénélope Older, au SIS building à Londres. Ce service a presque doublé ses effectifs depuis 2020 et revendique plus de trois mille agents, dont les éléments en mission de par le monde en particulier dans le Maghreb et le Moyen-Orient.

Je n’évoque quasiment pas la guerre d’Ukraine dans ce volume n’en connaissant ni la fin ni les conséquences sur l’avenir de l’Europe à la publication de ce roman.

Ainsi commencent mes nouvelles aventures…

Chapitre 1

25 mars 2024

Dans l’Eurostar Paris – Londres

Ce matin, nous avons réussi tout juste à prendre l’Eurostar de 7 h 13.

Installés face à face, Mathilde, Hugues, Margot et moi devons joindre Saint Pancras Station, à 9 h, où devrait-nous attendre le chauffeur de l’Ambassade de France.

Nous devons rencontrer, vers 11 h, la Patronne du MI6, Madame Older, avec qui nous devons coordonner les actions de prévention à mener face au risque très important d’attentat dans le tunnel sous la Manche. Les services secrets américains, marocains, israéliens et belges ont alerté l’Élysée qui a missionné notre équipe comme interlocutrice des Britanniques dans cette opération. Depuis que nous connaissons l’appartenance de Mathilde aux services antiterroristes marocains, nos relations amicales et professionnelles se sont apaisées.

Martine, mon épouse, a réussi à cicatriser la blessure affective grave que je lui avais infligée en 2020. Il est vrai que sa petite virée déconfite parisienne a été pour beaucoup à notre pardon mutuel. (Voir L’Estocade.)

Les Jeux olympiques doivent débuter le 26 juillet prochain, ils se termineront le 11 août, sans incident nous l’espérons tous, et tous les services autour du président Al-Mansûr sont sur le pied de guerre depuis plusieurs semaines.

La capitale française et tous les sites où se dérouleront les épreuves sont protégés à l’extrême. Cela, à tel point que les programmes de surveillance aériens et orbitaires prévus pour 2025 à 2030 ont été avancés, aggravant sérieusement le déficit du budget national déjà mis à mal par la pandémie de covid19 de 2020-21, malgré une résilience exceptionnelle de notre économie.

Le programme SORIA (système d’optimisation du renseignement interarmées) est fonctionnel et a été testé avec succès au Sahel et en Afghanistan dans le plus grand secret et avec l’accord des Russes et des Américains. Un grand nombre de drones MALE (drone de moyenne altitude à longue endurance MQ-9 Reaper) a été armé. Les deux satellites du programme Musis européen ont été testés efficacement en déjouant une attaque terroriste en Allemagne il y a deux mois. Un des trois Falcons du programme Cuge a pu être livré dès le mois dernier, il est en cours de validation de ses capacités d’écoute et de collecte des informations en particulier des fréquences de tout objet volant.

Ainsi, la Task force, créée par le président Macron dès juillet 2017, possède des yeux et des oreilles renforcés avant cet évènement mondial qui, par le passé, a parfois été la cible d’attaques terroristes antisémites particulièrement violentes.

Le problème qui se pose aujourd’hui à mes coéquipiers et moi est qu’un attentat sous la Manche va être particulièrement difficile à déjouer, car le tunnel se situe à près de 80 mètres sous la surface agitée de la Manche.

Ceci, bien que depuis les années 2010, l’afflux de nombreux migrants s’agglutinant aux portes du tunnel ait imposé un renforcement sans exemple des mesures de contrôle et de sécurité tant à Sangatte, Calais et Dunkerque, côté français, qu’à Folkestone, du côté britannique.

Nous sommes dans le tunnel depuis dix bonnes minutes, lorsque notre rame ralentit fortement tout en continuant d’avancer au ralenti.

« Qu’est-ce qui’s passe », s’étonne Margot, la claustrophobe de l’équipe !

En fait, notre Eurostar finit par s’arrêter complètement.

Après la sonnerie classique, la voix du chef de train nous annonce que notre train est stoppé suite au déclenchement d’une alerte côté anglais. Un camion aurait pris feu une quinzaine de kilomètres avant la sortie de Folkestone. Cet incendie a donc lieu dans la fin de la partie immergée du tunnel,

« Mesdames, messieurs, restez à votre place, nous attendons les informations des cellules de surveillance », nous annonce le responsable du voyage.

Je décide en même temps que Margot et mes deux acolytes de me lever et de me diriger rapidement vers le carré des contrôleurs qui se trouve juste au niveau de la voiture précédente.

« Bonjour, Mesdames, Messieurs, je suis le général Beaucousin du CNCT en mission pour Londres, pouvez-vous me tenir informé de la situation ? ».

J’apprends que notre rame est arrêtée au milieu de la partie immergée du tunnel. Soit à une bonne vingtaine de kilomètres de Coquelles. Un camion serait en feu du côté anglais, mais surtout il paraît que la sortie française est complètement envahie de migrants qui ont réussi à franchir toutes les barrières de protections après que deux énormes véhicules se soient précipités sur les voies ferrées au niveau de l’autoroute A16. Par les brèches faites dans les barrières sécurisées, des centaines de personnes sont descendues sur les voies à l’aide de deux énormes filets de cordes déroulées à partir du parapet du pont comme si les véhicules en tombant sur les rails avaient traîné derrière eux un parachute. La foule surgit de nulle part. Surtout apparemment, les hommes, femmes et même enfants, se sont échappés de plusieurs semi-remorques qui encombrent les voies de l’A16 au niveau du pont enjambant le terminal. Ils se rassemblent à l’entrée du tunnel dès qu’ils ont touché le sol, en courant le long des voies. Les forces de sécurité arrivent à peine sur place et ne semblent pas pouvoir empêcher le blocage des sorties des trois tunnels.

« Il faut que mon équipe puisse rejoindre le tunnel de service, ouvrez-moi la porte nous descendons. »

Le contrôleur le plus âgé refuse notre demande en se référant à son règlement. Je lui montre ma carte d’officier assermenté par le CNCT et lui donne le numéro qu’il peut contacter pour confirmer l’autorisation demandée. Mais voyant les armes sorties par mes compagnons, il obtempère et nous déclenche l’ouverture de la porte côté tunnel de service.

« Vous avez un accès à vingt mètres sur votre droite, je demande le code au chef du train pour ouvrir le sas. »

Munis du sésame, nous nous précipitons vers la porte blindée qui donne accès au tunnel de service. Il en existe tous les 375 mètres, tout le long du trajet. Afin d’éviter l’envahissement du tunnel de secours par les fumées ou gaz toxiques, la pression de l’air y est positive.

À peine traversés les sas, nous émergeons dans le tunnel de service au moment où un wagonnet électrique arrive à notre hauteur. Son pilote semble surpris de nous voir émerger et arrête son engin.

« D’où venez-vous, on est en alerte rouge, le plan Binat est actif – je lui montre ma carte et il réagit instantanément – montez, on retourne vers Coquelles ».

Nous grimpons tous les quatre à bord de son engin électrique qui prend rapidement de la vitesse puisqu’à peine quinze minutes plus tard nous approchons de la sortie dont on aperçoit la lueur au loin.

Mais arrivés à quelques centaines de mètres de la fin du tunnel nous sommes croisés par des dizaines d’individus qui courent vers le fond du tunnel.

Notre navette ne peut plus progresser que quelques minutes avant d’émerger au jour et notre chauffeur doit s’arrêter. Nous essayons de sortir, ce qui n’est pas une mince affaire, heureusement que les portes de notre véhicule s’ouvrent latéralement.

J’interpelle mes coéquipiers « on se retrouve à la sortie ».

Et de nous lancer à contre-courant de la foule qui déferle face à nous. On est obligés de passer le long des parois et on se retrouve quasiment plaqués contre elle, tellement la multitude de migrants s’avance vers les profondeurs des tunnels. La foule est de plus en plus dense.

Nous atteignons enfin la sortie où se trouvent plusieurs CRS en tenue antiémeute, mais qui ne peuvent rien faire pour arrêter la foule.

J’interpelle un officier qui semble désespéré. « Capitaine, je suis le général Beaucousin de la CNCT, nous nous rendions à Londres, où se trouve le PC ? »

Il m’indique du doigt la direction en me criant « on ne peut quand même pas leur tirer dessus, ils nous lyncheraient ». Je l’ai déjà quitté suivi de mes trois coéquipiers qui arrivent à se frayer le passage au vu des armes que nous tenons.

Nous sommes à plus de cent mètres du bâtiment de surveillance, il faut absolument qu’on y arrive.

Une explosion étourdissante nous projette mon équipe et moi de plusieurs mètres sur le talus que nous avons commencé à gravir vers les bâtiments du PC de contrôle. Les dégâts en vies humaines apparaissent au fur et à mesure que les fumées se dissipent. Des centaines de cadavres et de corps hurlants de douleurs forment un terrifiant champ de bataille, véritable charnier.

Nous sommes un peu assourdis tous les quatre par la déflagration. Margot semble la plus touchée, et saigne un peu de l’épaule gauche, nos visages sont gris de poussière, Mathilde s’est déjà relevée, le pistolet automatique à la main, et hurle pour se faire entendre :

« Vite, on remonte, de toute façon on ne peut rien pour eux ». Nous nous relevons et reprenons notre course vers le bloc de béton qui lui n’a pas souffert de l’explosion. Au loin, on entend toutes les sirènes qui résonnent, accompagnées des alertes des ambulances et véhicules de secours qui se dirigent vers l’entrée du tunnel.