Les Chroniques de Nessiopia - Tome 1 - Sylvain Druart - E-Book

Les Chroniques de Nessiopia - Tome 1 E-Book

Sylvain Druart

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Beschreibung

Les chroniques de Nessiopia est une trilogie qui relate le parcours de Darkan qui se voit léguer un savoir antique. Ce savoir, issu d’une civilisation éteinte, est une source de pouvoir suprême, qui conférerait à son détenteur la domination du monde. Cette saga fantastique est pleine d’aventures, de magie, de personnages émouvants et de rebondissements surprenants. Elle vous emmènera dans un univers fantastique aussi fascinant qu’envoûtant : préparez-vous à être emporté !


À PROPOS DE L’AUTEUR

Sylvain Druart, passionné de science-fiction depuis son plus jeune âge, est un fervent amateur de fantaisie qui prend plaisir à partager les fruits abondants de son imagination avec le grand public. Aujourd’hui, avec Les chroniques de Nessiopia, il réinterprète le monde à sa façon.

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Seitenzahl: 82

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Sylvain Druart

Les chroniques de Nessiopia

Tome I

Je suis Darkan

Roman

© Lys Bleu Éditions – Sylvain Druart

ISBN :979-10-377-9547-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Elfe

Humain

Demi-elfe

Prélude

Mon histoire se déroule en 1036 après l’apocalypse sur le continent Nessiopia, et plus précisément dans le royaume des Maldinos. Ce royaume a pour capitale : Shérania. Un royaume paisible, où tous les êtres, qu’ils soient nains, humains, elfes ou autres, naissent libres et égaux. J’y vis avec mes parents, Donovan & Laïa, à Minaraville, au pied d’une montagne située au nord du royaume. Et devinez à quoi est destinée cette ville. À extraire de la pierre de construction ou toutes autres pierres qu’elle peut nous offrir. Contrairement aux idées reçues de certains royaumes, être mineur ne veut pas dire être un nain. Cependant, un elfe ne peut pas être mineur, il ne faut pas exagérer quand même ! C’est alors que dès mon plus jeune âge, d’un père humain et d’une mère elfe, cela m’impose certaines questions existentielles, comme : où est ma place ? Moi qui ai promis à mon père de faire en sorte de changer le monde pour le rendre meilleur, comment puis-je arriver à mes fins ?

Ces questions ne se posent guère longtemps. Mon père est l’administrateur de la ville, mon destin est donc selon lui, ailleurs que dans des mines. Il ne croit pas si bien dire.

Chapitre I

L’accident

Ce que je vais maintenant vous raconter, m’a été rapporté par ma mère Laïa, car je n’ai aucun souvenir de ce qu’il s’est passé depuis cet accident, jusqu’à mon réveil.

Ce jour-là, je fête mes 16 ans avec mon amie d’enfance, Ortéa, une elfe noire. Habituellement, les elfes ont la peau pâle, avec une morphologie de visage type diamant, des oreilles pointues et une chevelure longue et dorée. Ils sont soit vêtus de vêtements élégants et gracieux, tout comme Ortéa, soit vêtus de magnifiques armes et armures scintillantes dont on raconte avoir des propriétés magiques. Mais Ortéa a une petite spécificité, sa peau est noire. Elle fait donc partie d’une lignée d’elfe dont on ne connaît pas grand-chose, hormis le fait qu’ils manient les arcanes magiques et mystiques, et qu’ils sont considérés comme peu recommandables. Ortéa est aussi une fille magnifique, avec de longs cheveux aux couleurs argentées, des yeux gris pâle, toujours souriante, pleine de vie et surtout intrépide. Un peu mon opposé, car je me considère comme timide, réservé et prudent. Quant à mon physique, étant le fruit d’une union entre une elfe et un humain, j’ai hérité de quelques traits, comme une morphologie de visage dit en forme de cœur et des oreilles pointues. Les principaux traits de ceux que l’on appelle les demi-elfes.

Pour fêter mon anniversaire, Ortéa décide de m’emmener à la mine. Et là, vous me dites, quelle idée de fêter ses 16 ans là-bas ! Eh bien, ces mines sont réputées pour posséder de nombreux artéfacts, découverts par ce que l’on appelle les archéologues miniers. Des artéfacts qui ont été abandonnés un peu partout sur le continent par nos ancêtres, brutalement disparus il y a de cela des millénaires, sans réelles explications. Étant entre autres, un passionné des civilisations disparues, c’est ainsi qu'Ortéa et moi-même nous nous sommes dirigés vers la mine, tard dans la soirée.

Nous sommes un jour férié dans le royaume des Maldinos, et personne ne travaille dans les mines excepté les veilleurs. Quelle aubaine ! Un peu d’intimité, c’est ce que j’appelle le fatum. J’espère donc y obtenir mon premier baiser malgré nos différences, et comme le dit le dicton : « les opposés s’attirent ».

Dès l’entrée de la mine, notre aventure commence avec la présence de l’un de ces fameux veilleurs. Plus précisément, un nain assis et bien installé sur son rocher situé à côté de l’entrée, fumant tranquillement sa pipe. Les nains mesurent en général dans les un mètre trente, leur largeur d’épaule et leur ossature sont telles qu’ils pèsent presque autant que les humains. Souvent avec de longs cheveux, de longues barbes et des yeux très foncés, ils n’ont pas le sourire facile et sont soupçonneux par nature à l’égard des gens. Ils n’en restent pas moins généreux et surtout courageux, ils sont de redoutables combattants ainsi que de sacrés mineurs.

Je regarde Ortéa et je lui dis :

— Qu’allons-nous faire ? Il est aussi immobile qu’une statue !
— Et en plus, il n’a peut-être pas la vue d’un elfe, mais voit mieux qu’un humain dans le noir, dit-elle en me lançant un regard taquin.

Même si elle semble se moquer de moi, son regard me déstabilise de trop pour que je puisse rebondir dessus.

— Je vais encore devoir gérer cette affaire ! lance-t-elle en souriant.

Un sourire que je ne peux m’empêcher d’imiter.

Ortéa est issue d’une lignée de druide et leurs compétences sur la nature dépassent de loin celle de ma famille concernant les Éléments, c’est-à-dire, tout ce qui est en rapport avec l’eau, la terre, le feu et l’air. Elle se met à murmurer un dialecte que je comprends à peine et disparaît soudainement. Voilà pourquoi je déteste jouer à cache-cache avec elle. Soudain, le nain s’assoupit en une fraction de seconde, avec Ortéa qui redevient visible juste derrière lui.

— Trop facile ! dit-elle.
— Vous les elfes, vous êtes parfois irritants.

À ce moment-là, elle me lance un regard dubitatif.

— Mais ça te va si bien Ortéa.

Elle sourit et saute de son rocher vers l’entrée de la mine.

— On y va ?
— Et les autres ?
— Ne t’inquiète pas, je peux encore pratiquer ma magie trois bonnes fois sans être épuisée. Et d’ici la zone archéologique, nous ne devrions tomber que sur un seul veilleur.
— D’accord ! Allons-y ! Qu’est-ce que tu attends ? lui dis-je d’un air taquin.

Une fois dans la mine, les couloirs principaux sont éclairés par des lanternes, et bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu. Nous tombons nez à nez avec un veilleur humain.

— Halte ! Que faites-vous là les gosses ?
— Nous sommes venus chercher Donovan, le père de Darkan ici présent.

Je me mets à la regarder, lui fais les gros yeux et me prends un coup de coude dans les côtes. Bien évidemment, la discrétion d’Ortéa n’est pas à l’identique de sa discrétion magique, ce qui donne au veilleur un précieux indice sur l’entourloupe en cours.

— Bon ! Vous allez me suivre, direction la sortie ! Darkan, j’en aviserai ton père.
— Mais, il vient d’avoir 16 ans, soyez gentil avec lui ! rétorque Ortéa.
— Non ! Il vient peut-être d’avoir 16 ans, mais venir dans les mines n’est pas un droit qui s’acquiert ainsi.

Le veilleur a à peine le temps de poser sa main sur mon épaule qu’Ortéa lance un enchantement pour l’endormir.

— Super ! Mais il va se souvenir de nous.
— Pas de panique mon petit Darkounet.
— Arrête avec ce Darkounet. dis-je gêné
— Tu es tellement mignon quand tu te fâches.

À ce moment-là, j’ai senti mon visage chauffer. Est-ce un courant d’air chaud qui traverse mon corps ? En tout cas, pendant ce temps où je me sens seul au monde, mais flatté, elle sort de sa sacoche une fiole dont le contenu est transversé dans la bouche du veilleur.

— Que fais-tu Ortéa ?
— C’est une potion d’oubli, j’avais anticipé ce genre de problème.
— Et tu pensais m’en parler quand ?
— C’est ton anniversaire, je ne vais pas te dévoiler les surprises mon petit Darkounet.
— Arrête avec ça !
— D’accord, Monseigneur Darkan ! répond-elle en rigolant.

Sur ces paroles, nous continuons notre quête. Et après une longue marche, nous arrivons enfin à notre destination, là où se trouve la zone minière archéologique, bien évidemment gardée par un autre veilleur. Mais à peine ai-je le temps de le voir, qu’Ortéa disparaît à nouveau, endort le veilleur et réapparaît.

— Combien de temps vont-ils dormir ?
— Jusqu’au prochain réveil, soit au lever du jour, soit jusqu’à ce que quelqu’un les réveille.

Je me sens soudainement moins serein.

— Eh bien, allons-y gaiement !

Nous nous avançons dans les différentes galeries, qui jusqu’ici ont été creusées pour les besoins de la mine. Lorsque nous tombons sur un couloir dont les murs sont faits d’un marbre blanc, identique à celui de notre capitale Shérania. Aucune lumière, mais sur le mur d’en face, je peux apercevoir une flèche peinte en rouge et pointant vers la gauche. Elle a certainement été peinte par les archéologues, car elle dénote complètement de l’architecture. Ortéa s’avance vers la gauche :

— Que fais-tu Ortéa ?
— Bah on y va, non ?
— Tu n’as pas oublié quelque chose ?
— J’ai mon courage, donc non.
— Et moi je n’ai pas des yeux elfiques !
— Oups ! Au temps pour moi, dit-elle en rigolant.

Elle prend sa dague, incante, et une lueur blanchâtre illumine le couloir. Cette lueur, additionnée au mur de marbre, illumine le couloir comme en plein jour.

— Plus de sort, au prochain tu devras me porter.
— J’ai hâte ! dis-je avec un sourire narquois.