Les mi-humains - G. Mauquest - E-Book

Les mi-humains E-Book

G. Mauquest

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Beschreibung

Face à l’augmentation de la criminalité dans le monde, Nick Staples, un ancien policier aux méthodes peu recommandables, est sollicité pour juguler le phénomène. Seulement, il va rencontrer un obstacle de taille : les mi-humains sont à la manœuvre, ils sont les principaux responsables de cette situation. Comment va-t-il procéder contre ces adversaires d’un genre nouveau ? L’aventure s’annonce palpitante.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Très habile à mettre en scène des personnages imaginaires, G. Mauquest nous offre, avec cet ouvrage, le fruit de sa passion pour l’écriture.

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Seitenzahl: 158

Veröffentlichungsjahr: 2023

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G. Mauquest

Les mi-humains

La nouvelle unité

Roman

© Lys Bleu Éditions – G. Mauquest

ISBN :979-10-377-8770-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Introduction

En l’an 2041, sur terre, apparurent les premières manifestations d’hommes et de femmes ayant acquis des capacités hors norme, certains utilisant leurs pouvoirs à bon escient, mais d’autres en profitaient pour faire le mal. On appela ces individus les mi-humains.

À présent, nous sommes en 2045, submergés par les vagues de crimes à travers le monde et, pour lutter contre cette menace grandissante, une nouvelle unité a été créée.

Chapitre 1

Washington, à l’intérieur de la maison blanche, le secrétaire à la défense Sorrot entre dans le bureau du président.

« James, bonjour. Depuis plusieurs mois maintenant, les crimes incluant des mi-humains se font grandissants. Le téléphone n’arrête pas de sonner, les ministres me demandent d’y remédier, nos forces armées sont déjà dispersées à travers la planète. Nos polices sont tiraillées entre leurs enquêtes, les guerres de gangs et encore bien d’autres », dit le président en s’asseyant dans son fauteuil.

« Je sais bien, Monsieur le Président. Mais que voulez-vous faire alors ? »

Celui-ci regarda Sorrot.

« Le chef de l’armée m’a parlé d’un projet il y a plus d’un an, j’étais tout à fait contre au début… » Il prit une grande inspiration.

« Cependant, plus j’y pense et plus je me dis qu’il n’a peut-être pas tout à fait tort. »

« Oui, je me souviens. Vous me l’aviez dit. L’idée de créer une unité différente de celles que nous connaissons jusqu’à maintenant, c’est ça ? » demanda Sorrot.

« Tout à fait. »

« Eh bien, Monsieur le Président, pour être honnête avec vous, j’y ai pensé également », Sorrot s’assit en face de ce dernier.

« Et donc, vous auriez une idée plus précise, James ? »

« Oui, Monsieur le Président, c’est exact. Après réflexion, je connais quelqu’un, un ancien flic, viré il y a trois ans de la police. Seulement… » Il resta évasif.

« Seulement quoi ? Y a-t-il un problème avec cet homme ? »

« En effet. Ses supérieurs m’ont informé de son comportement et c’est quelqu’un qui a tendance à trop se croire au-dessus des lois et qui emploie des méthodes régulièrement brutales. »

« Je comprends. Cependant, je dois bien admettre qu’avec la recrudescence des crimes dans le monde, peut-être que quelqu’un comme lui nous sera utile. »

« Oui, et il y a autre chose, Monsieur le Président. »

Le président regarda Sorrot d’un air interrogatif.

« Allons James ! On se connaît depuis pas mal de temps maintenant. Si vous avez quelque chose à dire, eh bien, allez-y ! »

« Eh bien, nous savons que certains crimes dans le monde sont orchestrés par des mi-humains comme vous me l’avez indiqué. »

« C’est bien ça. Oui et alors ? »

« Eh bien, la personne à laquelle je pense, Nick Staple, nous pourrions également lui confier la prise en charge d’une équipe de mi-humains », dit Sorrot.

« Pourquoi pas, oui ! Cependant, j’ai des doutes quant à leurs motivations. »

« Sauf votre respect, Monsieur le Président, nous savons que les mi-humains ne sont pas tous mauvais. Sachant cela, je me suis permis de repérer quelques candidats, Monsieur le Pré… »

Le président lui coupa la parole.

« Je ne veux rien savoir de qui ils sont. Nous les aurons sous la main. C’est tout ce qui compte. Je vous fais confiance pour mener ce projet à bien. »

« Merci beaucoup, Monsieur le Président. Je vais prendre, de ce pas, un jet pour prévenir notre homme », dit-il en se dirigeant vers la porte.

« Bien. Alors, bon courage pour le convaincre. Beau travail, James. »

« Merci, Monsieur le Président. À bientôt. » Il quitta la pièce.

Quelques jours plus tard, dans un bar au Texas, un homme était assis là, au comptoir, discutant avec la serveuse.

« Hé, Stacy ! Ma belle, tu m’remets la même chose, s’il te plaît. »

« T’es sûr, Nick ? C’est ton septième verre, quand même ! »

« T’inquiètes, ma belle. Je gère. »

Stacy leva les yeux au ciel en soupirant et remplit de nouveau le verre de l’homme.

Sorrot ouvrit la porte du bar, l’homme prit son verre et le but jusqu’à la moitié. Il vint s’asseoir à côté de lui et engagea la conversation.

« Nick Staple… »

L’homme lui jeta un regard, puis fixa son verre à nouveau.

« Que me vaut cet honneur, monsieur le secrétaire ? Que venez-vous faire dans notre bon bar ? Il est où votre beau costume ? »

« Je ne dois pas me faire reconnaître, alors, soyez gentil de rester discret. »

« Vous m’voulez quoi ? » Il prit son verre et le finit d’une traite.

« J’ai un travail à vous confier. »

« Non, merci. J’suis pas intéressé », Nick se leva de sa chaise et s’adressa à la serveuse.

« Merci, Stacy. À la prochaine. » Il mit la main dans la poche de son pantalon, en sortit des billets et régla sa note. Puis il se dirigea vers la porte du bar en titubant et l’ouvrit.

« Salut, Nick. Fais attention à toi », dit-elle.

« Attendez-moi ! » cria Sorrot qui, voyant Nick se diriger vers la sortie, fit quelques pas et le rattrapa.

« J’vous ai dit que ça m’intéressait pas. »

« Laissez-moi au moins vous dire de quoi il s’agit. »

Nick le regarda.

« J’vous laisse m’accompagner jusqu’à ma voiture. Vous avez ce trajet pour me convaincre. »

« Merci, nous discutions il y a quelques jours avec le président dans le but de mettre en place une nouvelle unité afin de… »

« Tant mieux pour vous ! Et qu’est-ce que je viens faire là-dedans ? » lança-t-il en se tournant vers Sorrot, lui coupant la parole au passage.

« Laissez-moi finir. Nous voudrions que ce soit vous qui dirigiez cette équipe. »

« Pourquoi moi ? »

« Eh bien, étant un ancien flic, nous nous disions que vous seriez parfait pour ce travail et… »

« Et il y a un tas de mecs plus qualifiés que moi qui peuvent gérer ça, non ? Pourquoi j’accepterais ? » demanda Nick, lui coupant de nouveau la parole.

« Parce que, malgré vos méthodes, vous avez obtenu les meilleurs résultats de cet état dans vos enquêtes. Quatre-vingt-seize pour cent de réussite, c’est une première dans la police des États-Unis. »

« Ouais, mais on m’a quand même viré à cause de mes méthodes jugées trop brutales. »

« Elles le sont. C’est, d’ailleurs, pour ça que nous vous voulons. Et la deuxième chose c’est que… »

« Voilà ma voiture. C’est quoi cette deuxième chose ? » demanda-t-il en ouvrant la portière.

« J’ai, ici, les dossiers de vos recrues. »

« J’ai pas dit que j’acceptais. »

« Je sais. Les recrues que vous aurez sont d’un genre différent des services connus. »

« Comment ça ? »

« Ce sont des mi-humains. »

« Pardon ? Hors de question. » Il monta dans sa voiture et laissa une jambe en dehors, il regarda Sorrot de nouveau.

« Vous voulez que moi je gère des tarés avec des pouvoirs ? »

« C’est ça. »

« Et si jamais ils en viennent à péter les plombs et qu’ils devenaient incontrôlables ? »

« Ce sera à vous de les gérer, Nick. »

« C’est tout ? À moi de les gérer ! Eh ben, vous m’vendez bien l’truc vous ! » dit-il en soufflant et en esquissant un demi-sourire. Puis il passa sa deuxième jambe dans la voiture.

« Écoutez, je sais que vous avez passé ces dernières années à errer dans les rues cherchant des criminels à tabasser. Là, je vous propose un vrai travail où vous pourrez mener l’équipe comme vous le voulez et user de la force comme bon vous semble », dit Sorrot en posant un bras sur la portière encore ouverte.

« Donnez-moi vos dossiers. »

« Bien. Donc, vous acceptez ? »

« C’est pas ce que j’ai dit. »

« Les voilà », Sorrot ouvrit sa sacoche, sortit les dossiers et les donna à Nick.

« Votre numéro est dedans ? »

« Oui », dit Sorrot en s’éloignant de quelques pas de la voiture.

« Je vous appelle », dit Nick en fermant la portière. Puis il partit en trombe.

Quelques minutes plus tard, il rentra chez lui. Une fois la porte franchie, il appela sa fille.

« Carlie, ma puce ! Papa est rentré. ».

« Papa ! » s’écria-t-elle en lui sautant dans les bras.

« Alors, ma princesse, ça va ? L’école, c’était bien aujourd’hui ? » demanda Nick à sa fille en la portant.

« Oh oui, papa, aujourd’hui la maîtresse nous a demandé de faire un exercice et j’ai eu la quatrième meilleure note de la classe. »

« Bravo ma puce, papa est fier de toi. »

« Merci, papa. Je vais finir mes devoirs. Est-ce que je peux aller chez Mélanie après, s’il te plaît ? »

« Oui, ma puce. Je vais t’emmener chez ta copine après tes devoirs. »

Carlie se dirigea vers sa chambre. Nick, lui, alla vers sa télé, l’alluma et se posa dans son canapé.

Moi, m’occuper d’une bande de mi-humains. Et puis quoi encore ?pensa-t-il.

À la télé, on entendait :

« Aujourd’hui, c’est ici même qu’une nouvelle guerre des gangs a éclaté et a fait neuf nouvelles victimes dont deux civils… »

Nick regarda en direction de la fenêtre en pensant au dossier qu’il avait laissé dans sa voiture.

Quelques minutes passèrent.

« Papa, c’est bon. J’ai fini », dit Carlie en sortant de sa chambre.

« Super, ma chérie. Allez, grimpe sur mon dos ! Je t’emmène », répondit Nick en se baissant.

Ils se dirigèrent tous deux vers la porte de l’appartement. Juste avant de franchir cette dernière, Nick s’arrêta devant le porte-manteau.

« Attrape ton manteau, ma puce. »

Carlie s’exécuta et ils franchirent la porte. Ils arrivèrent dehors quelques minutes après.

« Papa, fais l’avion. »

« Attention. Prête au décollage ? C’est parti ! » Nick courut jusqu’à sa voiture.

« Allez, ma puce, on descend. » Il déposa sa fille côté passager avant.

Carlie vit les dossiers sur le siège, elle ouvrit la porte.

« C’est quoi ça ? »

Nick regarda sa fille.

« C’est rien, ma chérie. Donne », lui dit-il d’un air pensif.

Carlie ouvrit un dossier.

« Qu’est-ce qu’elle est belle, la dame ! » s’écria-t-elle en voyant une première photo.

« Dis donc, petite curieuse. Donne-moi ça », lui rétorqua Nick.

Elle donna les dossiers à son père. Celui-ci esquissa un sourire envers sa fille et balança ces derniers à l’arrière de sa voiture sans même y jeter un œil. Nick prit le volant de sa voiture et arriva devant une maison quelques minutes plus tard.

« Nous y voilà, ma puce. »

Carlie se détacha et sortit de la voiture.

« Je reviens te chercher pour vingt et une heures trente, ma chérie. Amuse-toi bien. Salue Mélanie pour moi », lui dit Nick.

« OK, papa. À tout à l’heure », Elle partit en direction de la maison devant elle.

Nick regarda les dossiers qu’il avait mis sur la banquette arrière d’un air pensif et repartit l’instant d’après.

De retour chez lui, les dossiers en main, il alla dans son canapé et les posa sur la petite table devant lui. Après plusieurs minutes d’hésitation, il les ouvrit et tomba sur un premier profil.

« Bon, allez ! On va voir ce qu’on a là », pensa-t-il.

Nom : Tao Nishida

Âge : 26 ans

Nationalité : Japonaise

Capacité : peut communiquer avec les animaux, cependant elle ne peut communiquer qu’avec un animal à la fois toutes les heures.

Puis Nick enchaîna avec un second.

Nom : Hans Fried

Âge : 34 ans

Nationalité : Allemand

Capacité : peut écrire/taper trente mots par seconde, mais doit recharger son pouvoir toutes les deux heures pendant trente minutes.

Avec lui, au moins, les recherches iront vite, se dit Nick.

Il continua de regarder les dossiers.

Nom : Aïda Kernasi

Âge : 31 ans

Nationalité : Égyptienne

Capacité : peut se rendre invisible et partager son pouvoir jusqu’à deux personnes seulement pendant trente secondes.

Nom : Guillaume Delais

Âge : 27 ans

Nationalité : Français

Capacité : peut voler à vingt-cinq mètres de haut seulement sur cinq cents mètres maximum.

Il vit deux nouveaux profils attachés.

Tiens, tiens ! Voilà un frère et une sœur, pensa-t-il.

Nom : Ana Ruiva

Âge : 28 ans

Nationalité : Brésilienne

Capacité : peut projeter de la glace ou des pics de glace sur trois mètres, ne peut utiliser qu’une seule de ses capacités par jour. Belle-sœur de Sandro Féliz.

Nom : Sandro Féliz

Âge : 27 ans

Nationalité : Espagnol

Capacité : peut projeter du feu sur une distance de dix mètres et créer des boucliers de feu large de sept mètres, mais ne peut utiliser son pouvoir qu’une seule fois par jour. Beau-frère d’Ana.

Eh ben, voilà qui promet d’être intéressant, se dit Nick.

Il prit son téléphone et la carte de Sorrot qu’il appela. Ce dernier décrocha.

« Allô, oui. »

« C’est moi. J’ai vu les profils. Ils sont bizarres, leurs pouvoirs. Vous pouvez m’en dire plus ? »

« Vous n’avez jamais eu affaire à des mi-humains ? »

« Si, mais deux fois seulement. Alors, je ne m’y connais pas bien. »

« C’est l’inconvénient de leurs pouvoirs. À la différence des super héros que nous connaissons, les capacités des mi-humains ont leur contrecoup. »

« Eh ben, je vais m’amuser avec eux », dit-il ironiquement en souriant. « Bon, et comment je m’organise ? » demanda-t-il à Sorrot.

« Vous acceptez le job ? »

« J’ai rien d’mieux à faire, t’façon… »

« Super. En revanche, je dois vous avertir. Afin de mener vos missions à bien, vos identités seront effacées. Aux yeux du monde, vous n’existerez plus et vous logerez dans un endroit totalement secret, connu seulement de votre unité et moi », annonça Sorrot.

« Pardon ? Vous êtes sérieux, là ? Et ma fille ? »

« La seule chose qui changera pour votre fille c’est qu’elle aura, à présent, le nom de votre ex-femme et sera inscrite comme domiciliée chez elle dans nos fichiers et non plus chez vous. »

« De toute façon, hors de question que je me sépare d’elle. Plutôt crever. »

« Non, ne vous en faites pas. Vous pourrez la voir autant que vous voudrez du moment que vous restez discret à son sujet. »

« Et je fais comment pour les recruter, vos énergumènes ? Je dois voyager ? J’espère que vous avez prévu un truc parce que si j’existe plus, personne n’acceptera de me transporter. »

« Un fonds secret indépendant a été débloqué. Vous aurez accès à un jet privé et également à un pilote. »

« Un fonds secret ? »

« C’est ça. Il servira à vous payer, organiser vos voyages, les transports, vos nouvelles identités, etc. Il sera entièrement géré par moi. »

« OK, j’accepte la mission. Je commence par qui ? » demanda Nick.

« Là-dessus, je vous laisse le libre choix. Vous devrez juste en informer le pilote avant de partir. »

« OK, il y a autre chose ? » demanda Nick.

« Eh bien, vous aurez donc besoin de communicateurs universels. Je vais vous les faire parvenir. Avec ça, vous pourrez parler avec vos recrues, peu importe leurs langues, et elles pourront également communiquer avec vous. »

« Très bien, j’attends votre homme. Et je décollerai demain, alors ? » lui répondit Nick.

« Le pilote vous attendra demain à notre aéroport privé de Sund à dix heures. Je vous envoie l’adresse. »

« Super, je vous tiens informé de l’avancée. À plus, Sorrot. »

« À bientôt, Nick. »

Une fois la conversation terminée, Nick reçut un message sur son téléphone indiquant l’adresse du rendez-vous.

Quelques heures plus tard, il récupéra sa fille.

« Alors, ma chérie, tu t’es bien amusée ? » demanda Nick à Carlie.

« Oh oui, papa ! J’adore Mélanie », dit-elle le sourire aux lèvres.

« Tant mieux alors, ma chérie. Viens là, il faut que je te parle », Il prit la main de sa fille et s’agenouilla à sa hauteur.

« Quelque chose ne va pas, papa ? » demanda-t-elle.

« Si, ma chérie. Ça va, t’en fais pas », Il prit une grande inspiration. « Papa va devoir partir pendant quelques jours, car il doit retrouver plusieurs personnes ».

« Comme la dame qu’il y avait sur la photo ? »

Nick lui sourit.

« Oui, ma p’tite curieuse, mais pas qu’elle. Alors, je vais devoir partir. Pendant ce temps-là, tu iras vivre chez maman. »

« D’accord papa. »

Il embrassa sa fille tendrement sur la joue.

Chapitre 2

Le lendemain

« Ma puce, t’es prête ? » demanda-t-il à sa fille.

La porte de la chambre de Carlie s’ouvrit.

« Oui, papa. J’arrive », lui répondit-elle en sortant de sa chambre.

Ils sortirent tous les deux de l’immeuble et arrivèrent près de la voiture.

« Allez ! En route, ma grande. »

Quelques minutes plus tard, une femme sortit de la maison devant laquelle Nick se garait. Ils descendirent de la voiture. La femme s’approcha. Carlie se dirigea vers elle en courant.

« Maman ! » Elle lui sauta dans les bras.

« Salut, ma puce. Comment tu vas ? » demanda Lexie.

« Je vais bien, maman. C’était trop bien avec papa et je suis même allée chez Mélanie. »

« Salut, Lexie », Nick s’approcha et lui fit la bise.

« Salut, Nick. Alors, ça y est, tu reprends du service ? »

« Pas tout à fait. C’est différent cette fois, mais je peux pas en dire plus. »

« Et tu reviens quand ? »

« J’en sais rien. J’dois aller à l’aéroport là, mais je sais pas quand je reviendrai. »

« Allez, ma chérie, dis au revoir à papa », dit Lexie à sa fille.

« Viens là, ma princesse. » Il prit sa fille dans ses bras et lui fit un câlin en l’embrassant.