7,99 €
"Les murmures de Solène" explore divers thèmes comme l’amour, la maladie, la mémoire, la mort et la transmission.
Solène Maillard y dévoile une voix sensible, marquée par les blessures et les espoirs de l’existence. Elle se présente comme une jardinière de l’âme, semant l’espérance dans les terres traversées par la mélancolie. Sa poésie reflète une conscience aiguë de la vulnérabilité humaine. À travers des poèmes à la fois intimes et ouverts sur le monde, elle cherche à offrir une présence. Une parole qui éclaire, doucement, ce qui vacille.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Retraitée des lettres modernes et de la philosophie,
Solène Maillard a longtemps semé la pensée avec passion avant d’ouvrir son cœur à l’univers de la petite enfance. Aujourd’hui, elle fait de la poésie le souffle lumineux de sa douce vieillesse. À travers des vers délicats, elle poursuit sa quête d’humanité, livrant une œuvre empreinte de tendresse, de valeurs et de lumière.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2025
Solène Maillard
Les murmures de Solène
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Solène Maillard
ISBN : 979-10-422-7029-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Dans un monde meurtri par le bruit de la guerre
Nous recherchons l’amour, l’amitié, la justice
Nous voulons être un baume et panser la misère
Grâce à la poésie fragile séductrice
Nous trouvons par moment des chemins de lumière.
Solène par ses mots, à réveiller les pierres
Offre toute sa foi d’espoir de liberté
Levant son allégresse aux diamants des rivières
Elle nous offre un recueil de pure humanité
Nous devons écouter son chant cicatriciel
Et nous lover au cœur de son bel arc-en-ciel.
Elle est venue sans bruit rejoindre la famille
De cette terre belle comme un jour que l’on fête
Poétesse Solène est un éclair qui brille
Dans l’univers secret, l’univers des poètes.
Gérard Fretier
Ô doux songes, doux rêves, reflets de mon esprit,
Douces routes d’éther me font aimer son lit
Fantasmer notre amour quand il guide mes pas
Faut-il que j’aime autant, pour n’être plus qu’appât
Lui me donne les clés, me supplie, m’offre émoi
Je rêve de son pays, où s’aimer devient loi
Je songe à son royaume où son corps est à moi.
N’être plus que légère aux senteurs de parfum
Et mêler nos deux fluides aux odeurs de jasmin
Fantasmer au matin de ses jardins secrets
Que mon corps s’épanouit à le sentir m’aimer
Chimère et vagabond m’offrent chaudes rivières,
Le corps tendu en arc, je ne suis que prière
Mes rêves sont ses mains qui glissent sur mes reins
Et le songe est ardent, je m’entends dire viens
Lors dans ses yeux se mire un plus osé désir.
Déguster sa passion fait vibrer mon plaisir.
Des miroirs illusions, de sa chaleur je veux
Mirage ou doux fantasme, moi j’accepte le jeu
Refuge et utopie m’offrent consolation.
Ne pas me réveiller reste sa possession.
Mais hélas trop vite doux rêves s’évanouissent
Ma brume était fictive, et mes désirs s’enfouissent
Intervient mon éveil seule dans le néant
Le cœur lourd de regrets, de ce rêve géant
Embrumée de mystère, Je rêve sa chaleur,
Moi je songe sa faim, sa trace, mon bonheur.
Alors j’ouvre mes yeux vers sa place chiffonnée
Envolé mon plaisir, j’ai fini de rêver.
Solène Maillard
J’ai beaucoup de je t’aime en suspens comme oiseaux
Qui battent fort les ailes, dans cages oripeaux
Mais mes désirs avoués sont des souhaits farouches
Aucun secret enfoui dans le cœur de ma bouche.
Un seul besoin vibrant, une mélodie douce
Comme un chant intérieur, quémande ma détrousse.
Catharsis éveillée, mon désir non rebelle
Mon appétence t’offre une belle aquarelle.
Mon sentiment profond, est bel amour sincère,
La vie nous est clémente, aucunement prière
Car la fascination dure depuis tant d’hivers
Je t’appelle du cœur, pour vivre douces grâces.
En l’amour suspendu, partageons l’hypocras
Nous devenons fruits mûrs, que vienne la cueillette
De ce trésor caché, qui chantera fleurette