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Don ou malédiction ? Vérité ou illusion ? A travers leur histoire et leur voyage , Ava et Adrien vont devoir enquêter sur leurs ancêtres et affronter les épreuves qui les attendent .
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Seitenzahl: 181
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Je tiens à remercier ma bêta lectrice, qui n’est autre que ma fille Laura, et qui a sût me motiver quand j’ai pût douter de moi au début de mon ouvrage. Elle a également participer à mon livre de par ses conseils, ses idées et son imagination impressionnante pour la réalisation de mes titres de chapitres. Merci à toi, je suis fière de toi.
Sans oublier ma sœurette, Sandrine, qui elle aussi m’a fait l’honneur de lire mon livre, de me donner ses conseils, ses doutes et ses incompréhensions. Merci ma sœurette.
Merci aussi à mon fils Brayan, seul homme de cette lecture, qui a lui aussi était de bons conseils et m’a apporté beaucoup dans la compréhension et la finalité de mon livre. Merci mon fils.
Marion, merci d’avoir fait pour moi cette illustration. Je fût agréablement surprise des changements et contente de ce beau travail ! Merci Marion Gayraud.
Mes remerciements se tournent également vers mon mari, l’amour de ma vie, qui me soutient dans tout ce que j’entreprends et qui me donne la force de me battre, de croire en moi et en mes capacités. A toi mon cœur, tu es mon Adrien
Chapitre I : Et un jour, je te reverrais…
Chapitre II : Un mal pour un bien
Chapitre III : Le passé lier au futur
Chapitre IV : Une rencontre inattendue
Chapitre V : Don ou malédiction ?
Chapitre VI : L’apprentissage
Chapitre VII : La proposition…
Chapitre VIII : L’histoire de ce bijou
Chapitre IX : Une arrivée déconcertante
Chapitre X : Vérité ou illusion ?
Chapitre XI : L’héritage
Chapitre XII : Jean-Philippe
Chapitre XIII : Ne jamais se fier aux apparences
Chapitre XIV : Une enquête familiale
Chapitre XV : Face à la vérité
Chapitre XVI : Et c’est là que tout commence
Cette journée fût particulièrement difficile pour Adrien, la perte de sa mère lui paraissait insurmontable. Lui, qui d'habitude si fort, pleurait cette disparition. Sa colère était tellement grande et son incompréhension totale, il n'imaginait pas ces funérailles avant de longues années. Il regarda une dernière fois ce cercueil, il était fait de bois blanc, aussi clair que la peau de sa défunte mère, le fils revoyait son visage, ses longs cheveux bruns parsemés de légers cheveux blancs et déposa une rose sur le bois.
Ava le regardait les larmes plein les yeux mais elle devait rester forte pour lui, pour cet homme dont elle était tombé amoureuse depuis presque dix ans maintenant.
Ses yeux verts marrons, ses cheveux bruns, cette allure athlétique, tout la faisait craquer même après tant d'année. Il était plus jeune qu'elle de 10 ans mais la différence d'âge ne se voyait guère, Adrien était barbu, carré et paraissait plus vieux. A cet instant, dans ce costume noir, elle le trouva tellement beau mais si brisé. Puis elle regarda autour d'elle, peu de personnes étaient présentes, certes les amies chères à sa belle-mère étaient là, son mari, son fils mais pas plus. Ava a toujours su qu'Alice était différente des autres, certainement dû au fait qu'elle est grandie seule et sans famille. Sa vie fût remplie de difficultés jusqu'à ce qu'elle rencontre son mari ; Jim fît son bonheur, son équilibre dans sa vie et le père de leur unique enfant.
Père et fils ne se ressemblaient guère, l'un grand, musclé, cheveux bruns et raides tandis que son ainé était assez petit, trapu, les cheveux frisés et grisonnants. Adrien tenait beaucoup de sa mère mais avec le caractère très calme et un brin "British " de son géniteur.
Les deux hommes se tenaient là, devant cette boîte sans âme et firent un dernier adieu à la femme qu'ils ont tous deux aimées. Ava les rejoignit, ce fût temps de laisser partir le cercueil ...
Leur petite ville de Graulhet n’était pas bien grande et seulement quelques kilomètres les séparer du cimetière mais ce fût sans un mot que le trajet se fît. De retour chez le couple Ruby, leur saint Bernard de trois ans, les accueilli en sautant de joie et remua sa queue dans tous les sens manquant même de renverser le vase qui se trouvait sur son chemin. Elle ne se rendait pas compte, parfois, qu'elle était imposante avec ses soixante kilos.
Jim monta directement se changer dans la chambre d'amis qu'il avait occupé pour les circonstances, tandis qu’ Ava et Adrien lui préparait un petit encas, le pauvre homme n'ayant pas mangé de la journée. Ils parlaient suffisamment bas, pour ne pas être entendus et leur chienne, comme si elle avait compris, s'assit juste à côté d'eux et attendit.
- Je pense qu'il faut l'annoncer à mon père car il est temps, lui dit Adrien tout en regardant sa femme.
Il la trouvait tellement belle, ses longs cheveux étaient d’un roux flamboyant, sa peau très claire et ce qu’il aimait par-dessus tout c’était ses petites tâches de rousseurs parsemées sur son visage.
- Oui c'est évident mais le jour n'est pas bien choisi, lui répondit 'elle
- My darling, il n 'y aura pas de bons ou de mauvais jours puisqu'on ne saura pas si mon père sera content ou pas ... et puis il est temps...
Cette disparition tragique ne faisait que les conforter dans leur décision et il était temps pour eux de l’annoncer avant que Jim ne reparte pour Londres. Ce ne fût pas le choix le plus simple qu'ils aient eu à faire mais leurs travails respectifs, leur vie en général, ne leur apportaient plus autant de satisfaction qu’avant. Ava travaillait dans la bibliothèque de sa ville, tandis que son mari se fatiguait dans une usine de construction de maison.
Une nuit, il y a quelques mois de ça, ils dormaient tranquillement, quand tout à coup ; Ava se réveilla en sursaut. Elle avait entendu un bruit d'explosion. Elle réveilla Adrien :
- Bébé, réveille-toi, j'ai entendu une détonation !
- Rendort toi chérie, tu as encore fait un cauchemar, dit-il à moitié endormi.
Apaisé par le fait que Ruby ne se soit pas réveillé, elle essaya de se rendormir blottie contre lui. Mais trente seconde plus tard, une détonation résonna de nouveau dans la maison et là tout deux comprirent qu’ il se passait quelque chose quand ils essayèrent d'allumer la lampe de chevet sans succès ; ils s'aperçurent donc de la coupure d'électricité. Ils se regardèrent, ne sachant pas si il y avait quelqu'un ou si quelque chose avait explosé chez eux mais descendirent tout de même les escaliers à vive allure suivie de leur fidèle compagnon, pour voir ce qui se passait.
- Je ne vois rien, dit’il
- Non, il n'y a rien, c'est dehors ! lança Ava.
Alors Adrien ouvrit la porte d'entrée et vit, non loin de là, beaucoup de fumée et de flammes. Le couple s'empressa de mettre des habits chauds et sortirent tous les deux à l'extérieur.
La nuit était froide, voir glaciale, il était trois heure du matin et dans la rue tout était complètement noir, la coupure était générale ce qui rendait l'atmosphère vraiment effrayante. Ava eut vite regretté de ne pas avoir pris Ruby avec eux et serra fort la main de son amoureux. Tous deux marchèrent en direction de la fumée pour savoir si quelqu'un avait besoin d 'aide et ce qui se passait. Tout était trop calme, trop noir et si froid. Adrien muni de son portable, éclairé au mieux mais ils hâtèrent le pas quand ils entendirent des cris perçants la nuit. Pour finalement s'apercevoir que le lieu en flamme était l'usine accolé à celle où le jeune homme travaillé.
Certains de ses collègues criaient car l'usine était vraiment proche et tout le monde n'étaient pas encore sorti.
Quand tout à coup, nouvelle explosion ! Ava regardait la scène comme un cauchemar, et c’est à ce moment qu’elle sentie qu'Adrien lui lâcha la main pour allait voir ses collègues, elle le vit poser des questions, parler rapidement avec l'un deux puis partir en courant dans l'usine. Ava vit l'homme en question s'approchait et elle le reconnu, Maël était un homme très gentil et attentionné que son mari lui avait déjà présenté. Et essaya de la rassurer :
- Ne t'inquiète pas, Adrien est rentré car il y a le petit nouveau à l'intérieur, il était en salle de pause et n'a pas dû entendre les détonations ; on a peur qu'il se perde car, comme tu le sais, c'est un vrai labyrinthe là-dedans, lui dit’il.
Elle connaissait son mari par cœur et ne fût pas surprise, mais sa peur montait au fur et à mesure car les flammes se rapprochaient et elle ne le voyait toujours pas sortir. Ceux qui travaillaient de nuit, une douzaine d'hommes environ, se regardaient les uns et les autres pour savoir si il manquait d'autres employés.
Enfin, au bout de quelques minutes qui paraissaient une éternité, elle entendit des sirènes au loin et vit enfin son mari sortir accompagné du nouveau. Il vint l'embrasser et se moquant doucement lui souffla :
- " Ton héros est là "
Et évidement ça a eu l'effet de la faire sourire.
Sur ce, les pompiers arrivèrent et purent commencer à éteindre le feu et vérifier que personne n'était blessé. Le couple parla quelques minutes avec les collègues encore sous le choc puis retournèrent chez eux.
A son habitude, Ruby les accueilli avec sa folie comme si elle était en pleine journée et qu'elle allait faire sa promenade. Ils se regardèrent en souriant et montèrent main dans la main finir leur nuit.
Vu l'énorme coupure que cela avait engendré, ils furent réveillés très tôt le lendemain par leurs patrons respectifs pour leur dire qu’ ils ne pourraient pas travailler ce jour-là. La ville, presque, entière s'était retrouvée sans électricité ce qui causait pas mal de soucis.
- L'avantage c'est qu'on a un jour de repos Mamour, lança Ava
- hum hum marmonna, Adrien qui essayait de se rendormir
- Cœur, et si c'était ton usine ? lui demanda t'elle
- ça ne l'était pas, tu ne veux pas essayer de te rendormir ?
- Non, je n’arrête pas d'y penser et j'ai eu trop peur
- Moi aussi darling mais tout va bien maintenant
Ils n'étaient pas d'accord sur tout, ils n'étaient pas non plus identiques et plutôt complémentaires sur les grandes lignes mais ils étaient sur la même longueur d'onde.
Au bout de quelques minutes et encore allongeaient dans le lit, Adrien lui souffla :
- " Et si on partait ? "
Ava, surprise mais faisant mine de ne pas comprendre pour être sûre de ce qu'elle entendait, l'écouta.
Voyant son regard inquisiteur, il reprit sa question et en précisa les détails ; il voulait partir, quitter la France, vendre leur maison, changer de travail et vivre de nouvelles aventures. Sa tête bouillonnait d'idées ; ils pourraient vivre dans une île, monter leur restaurant ou vivre en montagne et élever des chèvres, tout fût bon pour donner à sa femme de l'imagination et de l'envie, il parlait très vite, lui qui d'ordinaire plutôt calme, était emballé et excité de sa propre idée.
Elle le regardait les yeux plein d'amour, se disant que l'homme de sa vie était fou puis tout simplement lui dit :
- " Ok "
Adrien stoppa net, examina sa femme comme si c'était la première fois qu'il la voyait et l'embrassa à en perdre haleine tellement qu’il était heureux.
Ce fût à cet instant précis que leur décision fût prise.
Le plus difficile pour eux, serait de vendre la maison, ils ne le voulaient pas mais n'avait pas le choix financièrement. Puis il leur faudrait quitter leurs confortable emplois, choisir leur nouveau lieu de vie, trouver une autre source de revenu, faire un déménagement à l'étranger et surtout apprendre une nouvelle langue si besoin et tout ce qui va avec. Ils se laissèrent une année pour tout boucler.
Jim redescendit, il s'était vêtu d'un jogging gris et d'un tee-shirt blanc pour être à l'aise mais par-dessus il avait enfilé la veste que sa femme lui avait offert au dernier Noël ; une veste rouge avec des rennes bien dans le thème. Ava le regarda et sourie :
- Très sympas le look beau papa, taquina t'elle
Adrien se lança ;
- Papa, il faut que l'on te parle ; dit’ il
Voilà plusieurs mois que leur décision était prise. Il expliqua à son père qu’ils étaient désireux de changer de vie, de voir autre chose, de connaître d'autres cultures et de nouvelles langues, de voyager, de s'épanouir. Il se lança dans un interminable monologue pour l'annoncer et pendant ce temps Ava le regardait et souriait. Il la faisait rire, cet homme avait changé sa vie.
Depuis sa rencontre avec lui, dix ans auparavant, ce n'était pas la même. Elle regarda son beau-père et vît dans son regard la fierté qu'il avait d'écouter son fils, lui aussi souriait malgré cette dure journée. Parfois ses sourcils se froncèrent mais après quelques minutes de ce discours et contre toute attente, il leur lança :
- C’est un très beau projet, et je suis heureux pour vous.
On trouvera des solutions pour être ensemble où que vous soyez mais je vais pas vous cacher que cela m'inquiète un peu ... de toute façon j'ai toute confiance en vous, leur dit Jim ravi pour eux.
Certes il fût affolé à l'idée qu'ils allaient quitter tout ce qu'ils avaient construit pour tout recommencer ailleurs mais il trouva que ce fût une excellente nouvelle. Lui habitait toujours Londres, sa ville de naissance, ils s'y étaient réinstallés, sa femme et lui, quand Adrien avait quitté le nid. Ils revenaient juste plusieurs fois dans l'année pour voir leur fils et entretenir la maison familiale qu'ils avaient gardé.
- Vous avez prévu le grand départ pour quand ? interrogea Jim.
- Idéalement, nous partirions d'ici trois ou quatre mois. Nous devons mettre la maison en vente, les annonces sont faites mais c'est le regret qui nous a ralenti, on sait qu'on a pas le choix mais c'est dur de se séparer de ça, répondit Adrien en désignant leur maison.
- Ok et où avez-vous décidez d'aller ? reprit le père
Ava et Adrien se regardèrent en souriant et d'une même voix lui répondit :
- " On ne sait pas "
A ce moment-là, Jim pris peur, s'inquiéta, étaient-ils vraiment sûrs de leur choix ? ....
Le couple le rassura de suite, ils avaient tout organisé, les économies, la voiture pour le voyage, la vente du second véhicule, les travails respectifs mais comme ça faisait déjà quelques semaines qu'ils auraient dû mettre l'annonce pour la maison, ils ne s'étaient pas mis au pied du mur pour le choix de leur nouvelle destination. Eux même s’était posé la question. Etaient ’ils prêts à tout quitter ? Car ils n'avaient toujours pas définis de lieu, mais de suite la réponse était unanime et oui bien sûr qu'ils l'étaient mais le destin ne leur avait pas encore fait de signes.
Ce fût Jim qui débloqua toute la situation, il savait à quel point le couple étaient attaché à leur maison, ils y avaient tout refait, travaillés des mois durant, entre leur activité professionnelles et leurs travaux chez eux, parfois à ne dormir que quelques heures par nuit pour pouvoir finir une pièce. Sa femme et lui avaient fait le voyage de Londres pour venir les aider pendant plusieurs semaines, ce qui les avaient beaucoup rapprochés. Il repensa à ces moments, à leur histoire, à sa femme, il les regarda et leur fît une proposition :
- Tu sais, mon fils, un jour moi aussi je ne serais plus là ... Mais ne fais pas cette tête, je ne compte pas mourir tout de suite, dit 'il en voyant son fils se décomposer. Puis il reprit :
- Ta mère et moi avons (fit une pause, inspira puis rectifia) j'ai notre appartement à Londres…
- Où veux-tu en venir papa ? fît Adrien qui ne comprenait pas.
- Laisse le parler, râla sa femme.
- Oui laisse-moi parler, tu vas comprendre. Quand ta mère a acheté notre maison, elle a toujours voulu que ce soit " la maison familiale " comme elle aimé a l'appeler.
- Oui je sais..., murmura son fils. Il ferma les yeux et se rappela sa mère, elle le disait souvent ; " sweet home "
- Cette maison t'appartiendra un jour, c'est pourquoi je vous propose de la mettre en vente.
Ava et Adrien ne comprenait pas, ils le regardèrent interloqués. Ils se turent pour le laisser finir.
- Cette maison, on la gardait pour venir vous voir, être prés de vous plusieurs fois par an, garder nos futurs petits enfants ... Maman n'est plus là mais je sais très bien qu'elle approuverait où je veux en arriver. Avec l'argent de « sweet home » *, vous pourriez garder votre maison.
Le couple était trop surpris et aucun son ne sortait de leurs bouches grandes ouvertes.
- Votre maison pourrait devenir votre " sweet home" 1 et notre point de chute, je m’y installerais avec vous pendant les vacances si vous me voulez. Ne faites pas cette tête ! Là-bas, j'aurais trop de souvenirs, ce sera trop grand pour moi seul et surtout… ta mère l'aurait voulu comme ça...j’en suis sûr…
- Oh my god !!! jura Adrien dans sa langue natale qui ne l'avait jamais quittée.
Il regarda sa femme pour être sûr et tous deux se jetèrent sur Jim pour l’embrasser, Ruby qui n'était jamais bien loin des câlins arriva directement.
- Papa, ce que tu fais pour nous est vraiment formidable, tu enlèves un poids énorme de nos épaules, tu nous laisse une porte de secours si on échoue et surtout tu nous permets d'avoir et de garder notre "sweet home" . Merci …
- Merci Jim, je n'ai pas de mots ...murmura Ava, très émue.
Le trio fût ravis, le projet de couple fît partit dés lors d'un projet familial et l'aventure pût continuer.
Jim était en télétravail et avait donc décidé de rester un peu pour faire du tri dans sa demeure, s'occuper de la mettre en vente et profiter de son fils et sa belle-fille. Plusieurs fois par semaine, ils passaient voir Adrien et Ava pour prendre Ruby et faire des promenades pendant que ses maîtres étaient au travail. Et chaque fois quand ils rentraient, Jim leur racontait un voyage différent qu'ils avaient fait avec sa femme, Alice.
Conscient que ça puisse les aider dans leur choix, il en raconté les moindres détails, les odeurs, les goûts des différents plats, la météo ... Mais passant de Rome à Venise, de Barcelone à Madrid rien ne fût le coup de cœur.
Et ce soir-là, il leur montrait des photos de leur voyage aux îles canaries, leur raconta à quel point il faisait beau et chaud, le bruit des vagues quand ils étaient allongés sur le sable en profitant du soleil main dans la main... Il leur raconta que c'était ce jour-là qu'Alice lui avait dit qu'elle voulait un jour partir dans un petit village qui s'appelait Älta.
Elle y avait été petite lui semblait t’elle car des souvenirs la maison lui revenait de temps à autres et elle avait sût la lui décrire. Mais Alice ne savait pas pourquoi, ni avec qui, elle y était.
- Où est cette ville ? questionna Adrien
- Je ne sais pas, lui répondit son père
Il n'eut pas le temps de raconter la fin de ce voyage, que son fils avait déjà saisi son portable pour regarder où se trouvait Älta.
- C'est en Suède, mystère résolu ! Tu peux continuer, on t'écoute, lança t'il.
Ava qui regardait du coin de l'œil le portable de son mari, lui arracha des mains, fit défiler des photos et s'écria :
- C'est ici que je veux vivre !!!!!
Jim et Adrien la regardèrent, surpris et reprirent le portable pour regarder les photos.
- Ava, tu sais qu'en Suède, on ne peut pas trop parler de grosses chaleurs, ironisa son beau père.
- Je sais, dit '-elle en souriant.
- Il fait très froid, remarqua son mari.
- Je sais, répéta t’elle le sourire aux lèvres.
Adrien savait sa femme déterminait. Il voyait ses yeux pétillait et tout ce qui l'importait, c'était celle qu'il avait devant lui et la combler de bonheur.
- Mon foyer, c'est toi, où que je sois c'est toi . Alors c'est parti pour la Suède !
Et tout trois éclatèrent de rire. Ava alla embrasser son mari avec cette fougue qui l'animait et qui la rendait tellement passionnante.
- Merci encore beau papa , nous sommes heureux de concrétiser ce projet à trois
A quelques semaines de partir, ils venaient enfin de décider de leur destination finale. Jim amusé de la situation, se dit que ces deux-là faisaient une belle brochette et ne regretta surtout pas d’avoir mis en vente la maison familiale pour un si beau projet.
1 Douce maison
Après plusieurs semaines, ce fût le jour J. Adrien et Ava étaient fin prêt, il était à peine six heures du matin mais ils étaient excités et n'avaient presque pas dormis de la nuit. La jeune femme qui avait appris le Suédois, pour plus de facilité d’adaptation, avait révisé ses derniers cours une bonne partie de la soirée et plus tard ce fût l’appréhension du départ qui l’avait empêché de dormir. Depuis quelques jours maintenant, Ruby devait sentir tout ce remue ménage car elle trainait prés des bagages. Ils se levèrent et c'était partie pour une longue journée.
Après avoir bouclé les corvées et pris leurs petits déjeuner, ils se mirent en tête de charger la voiture.
Bien entendu et malgré les différents essais qu'ils avaient fait les jours précédents, tout ne rentra pas. Alors après presque une heure de tentative, Ava pris les choses en main :