Maître artiste - Yoan Dumas - E-Book

Maître artiste E-Book

Yoan Dumas

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Beschreibung

Akira, un jeune apprenti, intègre les rangs de Hiroshi, une éminente institution dédiée aux arts. Là, il tisse des liens avec d’autres adolescents doués d’un talent exceptionnel. Au fur et à mesure qu’il explore son propre potentiel créatif, il prend conscience d’un danger imminent : Onirisme. Cette entité venue d’ailleurs met en péril l’équilibre de l’univers artistique. Aux côtés de ses compagnons, il s’engage à protéger leur monde contre cette menace terrifiante. Parviendront-ils à vaincre ce redoutable monstre ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


L’écriture offre à Yoan Dumas une échappatoire vers des mondes qu’il perçoit comme meilleurs. À travers ce premier roman, "Maître artiste", il convie les lecteurs à explorer un univers fantastique où se mêlent mystères et arts.

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Yoan Dumas

Maître artiste

Roman

© Lys Bleu Éditions – Yoan Dumas

ISBN : 979-10-422-2542-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

Commencement

J’ai du mal à y croire, mais me voici devant l’académie Hiroshi, l’école des arts la plus réputée de toute la cité des artistes.

Je me présente, je m’appelle Akira et aujourd’hui commence mon premier jour dans cette célèbre école. Je regarde autour de moi et vois des centaines d’élèves qui ont l’air d’arriver de tout le continent des arts, et même du monde entier toutes races confondues. Je me mêle dans la foule et me dirige vers l’enceinte de l’établissement.

Mon regard se pose sur l’entrée de l’académie pour voir une arche de pierre, située de l’autre côté d’un pont en pierres par lequel nous devons passer pour y accéder. Je lève les yeux et aperçois quelques bâtiments se dressant au-dessus de la végétation. Lorsque mon regard se baisse de nouveau sur la porte, je vois le nom de l’école inscrit au sommet. Une fois franchie, je suis subjuguée par ce que je vois. Les chemins sont pavés, il y a une fontaine au centre de la cour, des bancs, de la végétation partout et des bâtiments en tout genre. Après plusieurs minutes, je finis par reprendre mes esprits et je m’assois contre un arbre en attendant l’heure du discours d’accueil des nouveaux élèves, je sors mon carnet d’écriture et me mets à écrire.

Pendant ce temps, vers l’entrée de l’école, un garçon avec un casque sur les oreilles écoute de la musique tout en marchant, quand il est stoppé par le retrait de son casque. Il se retourne en disant :

GARÇON : Je savais que c’était toi, Émilie.

ÉMILIE : Toujours avec ton casque, Yan.

Elle le lui rend, Yan le met autour de son cou et ils se dirigent vers l’enceinte des lieux tout en discutant.

ÉMILIE : Je suis super contente qu’on soit toujours ensemble. J’espère qu’on sera encore dans la même classe.

Tout en étant sur son portable, il lui répond :

YAN : Il y a de fortes chances.

Tout d’un coup, Émilie est attirée par un chant, elle s’arrête et regarde autour d’elle jusqu’à ce qu’elle voie quatre petites créatures flotter au loin. Elle se tourne vers son ami pour l’appeler.

ÉMILIE : Yan !

Mais il est trop loin et ne l’entend pas, elle décide de se diriger vers ces créatures. Plus elle s’approche d’eux, plus elle finit par les distinguer. Ces créatures sont en fait des sirènes qui chantent. Puis son regard descend et elle voit un garçon aux cheveux noir ébène, tout de noir vêtu, assis sous un arbre qui écrit. Elle s’avance alors vers lui.

Submergé par ce que je fais, je ne prête pas attention à ce qui m’entoure, quand tout d’un coup je suis interpellé par quelqu’un. Je lève la tête et je vois une fille blonde aux yeux bleus, elle porte un béret jaune sur la tête, un tailleur blanc sous une robe à carreaux jaunes, un foulard bleu autour du cou et des bijoux en forme de cœur. Elle s’approche de moi tout en se présentant :

FILLE : Salut, je m’appelle Émilie. Et toi ?

AKIRA : Je m’appelle Akira.

ÉMILIE : Alors, dis-moi, Akira, tu es nouveau n’est-ce pas ? Je peux savoir ce que tu fais avec ce carnet ? Si ce n’est pas indiscret.

AKIRA : Oui, je suis nouveau. Et je ne fais rien de spécial, j’écris des banalités sans importance.

Il referme son carnet et les sirènes disparaissent aussitôt. Émilie les voit disparaître, elle sourit et change de sujet :

ÉMILIE : Et sinon, as-tu reçu un plan de l’école et le programme de la journée ?

AKIRA : Eh bien, je comptais attendre le discours de bienvenue et j’improviserais ensuite.

ÉMILIE : Mais le discours a lieu dans l’amphithéâtre. Tu sais où il est ?

Je la regarde avec un air perdu, elle sourit et dit :

ÉMILIE : Bon, que dirais-tu qu’on aille te trouver un plan et le programme auprès d’un professeur, et j’en profiterai pour te présenter quelqu’un.

Elle m’aide à me relever et m’entraîne par le bras, je viens à peine de la rencontrer, mais j’ai la sensation qu’on pourrait bien s’entendre. Au bout d’un moment, elle fait signe de la main et se met à appeler quelqu’un :

ÉMILIE : Professeure Émie !

La personne se retourne. C’est une femme, elle porte un tailleur blanc et une jupe noire, les cheveux attachés de couleur marron tout comme ses yeux.

ÉMILIE : Madame, je vous présente Akira, c’est un nouveau.

ÉMILIE : Akira, je te présente Madame Émie, professeure de musique et de chant à l’académie.

Elle se met à me fixer, ce qui me met mal à l’aise, puis elle s’exprime :

ÉMIE : Enchantée, Akira. Alors, que puis-je faire pour vous ?

ÉMILIE : Nous sommes venus vous voir pour fournir à Akira un plan de l’académie et le programme de la journée.

ÉMIE : Très bien, voilà un plan de l’école et le programme de la journée. Comme tu peux le voir, il y a les différents programmes, lieux et heures. Donc, pour commencer, sais-tu dans quelle classe tu es ?

AKIRA : Non pas encore.

ÉMIE : D’accord, un peu plus loin sur ta gauche, tu trouveras le tableau d’affichage avec les listes des différentes classes.

Je la remercie et me dirige vers le tableau.

Émie et Émilie le regardent partir, puis Émilie dit :

ÉMILIE : Qu’en pensez-vous, madame ?

ÉMIE : Ton intuition est bonne, Émilie, je sens qu’il a du potentiel. Mais il doit encore le découvrir et je crains qu’il ne soit influençable.

Elle se tourne vers Émilie et lui dit :

ÉMIE : Émilie, je voudrais que tu sois son guide et que tu le surveilles, je pense que ce ne sera qu’une question de temps.

ÉMILIE : Très bien professeure.

Elle la quitte et part retrouver Akira.

J’arrive devant le tableau et recherche mon nom. Je me faufile entre les élèves lorsque je me fais bousculer par quelqu’un et mon carnet que j’avais dans mes mains tombe par terre. La personne que j’ai percutée me le ramasse, me le tend et dit :

INCONNU : Pardon, je suis désolé. Tiens, ton carnet.

Je lève les yeux face à l’inconnu. C’est un garçon aux cheveux noirs et aux yeux violets. Il est vêtu de noir avec une veste bleu nuit et un casque autour du cou. Tout en récupérant mon carnet, je le remercie, puis il se présente :

INCONNU : Je m’appelle Yan.

AKIRA : Moi, c’est Akira.

YAN : Ravi de faire ta connaissance Akira.

AKIRA : Moi aussi.

Puis j’entends une voix m’appeler au loin. Je me retourne et vois Émilie venir vers nous. Une fois arrivée jusqu’à nous, elle prend une grande inspiration pour reprendre son souffle et commence à parler :

ÉMILIE : Ah Yan, je voulais te présenter Akira, mais je vois que c’est déjà fait.

YAN : Oui, je l’ai bousculé sans faire exprès.

AKIRA : Je me suis faufilé pour voir les listes des classes, et on s’est percuté au moment où Yan repartait.

YAN : Donc tu es inscrit à Hiroshi toi aussi ?

AKIRA : Oui.

YAN : Alors tu dois avoir un domaine dans lequel tu excelles.

AKIRA : Eh bien, disons que je cherche encore mon domaine de prédilection.

Pendant qu’ils discutent, Émilie regarde le tableau d’affichage, tout excitée, elle les interrompt et dit :

ÉMILIE : Regardez les garçons, nous sommes dans la même classe ! C’est génial non ?

Je regarde à mon tour et vois mon nom ainsi que celui d’Émilie et de Yan. Nous sommes effectivement dans la même classe, plus précisément dans la classe A.2.

YAN : C’est une sacrée coïncidence.

AKIRA : Ça, tu peux le dire.

ÉMILIE : Yan regarde, on est également avec Dan et Ben.

YAN : Le quatuor au grand complet.

ÉMILIE : Ça sera une superbe année.

Pendant qu’ils parlent, je regarde le programme puis je leur dis :

AKIRA : Euh, je ne veux pas vous interrompre, mais le programme indique que la réunion d’accueil de la classe A.2 commence dans trente minutes dans l’amphithéâtre, et je ne sais pas où il se situe.

ÉMILIE : Tu as raison, on devrait y aller. Suis-nous, on va te montrer.

Nous partons vers l’amphithéâtre. Sur le chemin, je profite pour leur poser des questions :

AKIRA : Dites-moi, vous avez l’air de bien connaître l’académie.

YAN : C’est normal, nous étions au collège ici même.

AKIRA : Vraiment ?

YAN : Comme tu peux le voir, l’académie est composée de nombreux bâtiments répartis sur un immense espace, encerclés par la forêt. Elle forme les élèves du primaire au lycée.

ÉMILIE : Et son objectif est de former l’élite des beaux-arts, cela comprend le cinéma, le théâtre, la musique, la danse et bien d’autres encore.

ÉMILIE : L’enseignement y est très sévère. Peu d’élèves obtiennent leur diplôme, seule la crème de la crème y arrive.

Après son discours, je commence à avoir quelque doute, mais très vite ils sont dissipés à la vue du bâtiment qui se dresse devant moi.

YAN : Voici l’amphithéâtre de l’académie.

Nous entrons à l’intérieur, où se trouve une immense scène face à des gradins. Nous nous installons près de la scène. Puis nous attendons le début du discours, nous entendons les autres élèves qui discutent entre eux. Puis les lumières s’éteignent, la scène s’éclaire, et une personne surgit des coulisses. Je la reconnais tout de suite, c’est la prof qui m’a remis un plan de l’école. Elle s’approche du pupitre qui se trouve sur la scène et s’exprime :

ÉMIE : Bonjour chers étudiants et bienvenus à tous, à l’académie Hiroshi. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je me présente, je m’appelle Émie et je serai votre professeure de musique et de chant. Je serai également votre professeure référente tout au long de ces trois années. Mais je ne serai pas seule, car vous aurez une deuxième professeure référente. Laissez-moi vous présenter Madame Ami.

Elle tend son bras droit vers les coulisses et une autre femme aux cheveux bleus, les yeux bleus, vêtus d’un tailleur blanc et d’une longue jupe bleue, portant un chapeau bleu et blanc sur la tête, apparaît. Elle s’approche du micro et commence à s’exprimer :

AMI : Bonjour à tous, comme vient de vous dire Madame Émie, je m’appelle Ami et je serai votre professeure de peinture, dessin et écriture. Comme elle, je serai aussi votre prof référente.

AMI : Maintenant, nous allons vous présenter les objectifs que nous attendons de chacun de vous, mais également les exigences de cette institution.

Émie reprend la parole :

ÉMIE : C’est exact, tout au long de cette semaine, vous devrez découvrir votre domaine de prédilection parmi tous ceux que l’école propose. Il sera votre principal atout pour votre avenir dans le milieu des arts et vous devrez le développer.

À la fin de sa phrase, Ami poursuit :

AMI : Tout à fait, pendant vos trois années ici, vous devrez perfectionner votre talent et démontrer que vous excellez dans votre domaine, car à Hiroshi nous recherchons la fine fleur dans le milieu des arts.

ÉMIE : Vous devrez donc vous surpasser chaque année. Maintenant que vous connaissez nos attentes, nous allons passer à la suite du programme.

Une fois le discours terminé, la classe est séparée en deux groupes pour le reste de la journée et malheureusement, je ne suis pas dans le même groupe que Yan et Émilie. Juste avant le début des cours, qui commenceront en début d’après-midi, nous pouvons nous installer dans nos dortoirs. Une fois installé dans ma chambre, je regarde le lit et y vois l’uniforme de l’école, composé d’une chemise blanche, d’une veste et d’un pantalon jaune, et pour finir une cravate bleue.

AKIRA : Ah, c’est Émilie qui va être contente.

Je m’assois et repense aux discours des professeures qui disent que nous avons une semaine pour découvrir notre talent qui nous servira pour notre carrière. Je sens alors que les études dans l’académie vont être plus difficiles que je ne le pensais.

Chapitre 2

Maître écrivain

La semaine s’est terminée avec difficulté, mais cela m’a permis de bien découvrir mon domaine de prédilection. En me prélassant sur mon lit, je profite du week-end en écrivant dans mon carnet, quand soudainement mon téléphone se met à vibrer. Je le regarde, c’est un message d’Émilie.

« C’est vrai, j’avais oublié qu’on avait échangé nos numéros, ainsi que celui de Yan », je lis son message qui dit qu’elle me propose d’aller en ville. Je lui réponds que j’accepte, je prends mon carnet que je mets dans mon sac à dos et pars la retrouver.

Nous nous retrouvons devant un café, et nous entrons à l’intérieur. Le lieu n’est pas bien grand, mais il donne envie de s’installer et de boire quelque chose. Le mobilier est en bois, les tables sont recouvertes d’une nappe blanche, les sofas qui sont dos aux fenêtres sont rouges. Sur les fenêtres se trouve le logo du café, qui est une tasse fumante avec le mot « café » écrit juste en dessous. Puis nous nous dirigeons vers le comptoir qui est également en bois, avec des chaises hautes du même matériau que les autres meubles. Les cartes sont affichées au mur. J’ai à peine le temps de les regarder que je suis interrompu par une voix :

VOIX : Émilie, c’est toi ?

On se tourne vers la voix et je vois un garçon aux cheveux noirauds et aux yeux rouges, tout de noir vêtu. À sa tenue, je comprends qu’il est serveur. Quand Émilie le reconnaît, elle lui répond :

ÉMILIE : Ren, je suis contente de te voir. Comment vas-tu ?

REN : Je vais bien, merci. Je vois que tu es accompagnée. Qui est-ce ?

ÉMILIE : Je te présente Akira, un camarade de classe. Akira, voici Ren, il travaille dans ce café avec son père.

Je le salue avec un signe de tête et pendant qu’ils discutent, je ne peux détourner mon regard de lui, sans pouvoir l’expliquer.

REN : Bon, qu’est-ce que je vous sers ? 

ÉMILIE : Un cappuccino vanille et toi Akira… Akira ?

Elle agite sa main devant moi, ce qui me sort de mes pensées.

AKIRA : Hein, comment ? Euh, je prends la même chose.

Comprenant que je le regardais, Ren me sourit et me fait un clin d’œil. Gêné, je détourne le regard, il nous sert et nous repartons.

Après quelques minutes, j’en profite pour poser des questions à Émilie pendant que nous marchons :

AKIRA : Dis-moi, vous vous connaissez depuis combien de temps avec Ren ?

ÉMILIE : Avec les garçons, on l’a rencontré au collège. Il aidait déjà son père à l’époque et depuis, on est devenus amis.

Émilie me regarde et demande :

ÉMILIE : Pourquoi cette question ?

AKIRA : Euh, non, pour rien.

Je détourne le regard, gêné.

ÉMILIE : Tu ne serais pas tombé sous son charme ?

Je sens que je rougis et essaie de le cacher. Elle sourit et dit :

ÉMILIE : Tu devrais lui dire ce que tu ressens, mais je pense qu’il a remarqué.

AKIRA : Je n’ose pas, et de toute façon, je n’ai pas le temps pour ça. Je suis déjà trop préoccupé par les cours.

ÉMILIE : Tu m’as dit que tu avais trouvé le domaine qui te convenait.

On finit par s’asseoir sur un banc.

AKIRA : Oui, mais le niveau de l’académie est plus élevé que je le croyais, et je sens que l’année va être difficile.

ÉMILIE : Arrête de te mettre autant de pression.

AKIRA : Non, je vais être recalé, c’est sûr. Je n’aurais pas dû venir ici, je vais laisser tomber.

Akira met sa tête entre ses mains pendant qu’Émilie tente de le rassurer. Puis elle ressent un drôle de pressentiment, elle regarde au-dessus de la tête d’Akira et voit une boule toute noire apparaître. Elle se lève et regarde à nouveau Akira qui s’évanouit devant elle.

ÉMILIE : Akira !

Elle lève les yeux et voit la boule grossir et prendre une apparence humaine toute noire munie d’un carnet et d’un stylo. L’entité se met à écrire et peu après des monstres apparaissent dans la ville. Voyant les monstres arriver, Émilie se cache derrière un bâtiment, prend son portable et appelle quelqu’un. Elle entend sonner jusqu’à ce qu’on lui réponde.

ÉMILIE : Yan, viens vite avec les autres en ville. Un mythe vient d’apparaître !

YAN : OK, on arrive.

Après quelques minutes, elle les voit arriver et va les rejoindre. Yan la voit et dit :

YAN : Émilie, de qui provient le mythe ?

ÉMILIE : D’Akira.

BEN : S’il a fait apparaître un mythe, ça veut dire qu’il est comme nous.

DAN : Il commence bien l’année, le nouveau.

YAN : Ne commence pas, Dan. Occupons-nous du mythe avant qu’il ne soit trop tard. Émilie, retourne à l’école.

ÉMILIE : Il n’en est pas question ! Je n’ai peut-être pas vos pouvoirs, mais je ne l’abandonnerais pas.

YAN : D’accord, mais fais attention.

Elle acquiesce et s’écarte un peu.

YAN : Ben qu’en penses-tu ?

BEN : Son pouvoir semble lui permettre d’invoquer tout ce qu’il veut.

YAN : Très bien, Dan, tu t’occupes de ceux qui volent, Ben, toi de ceux au sol. Quant à moi, je me charge du mythe.

DAN : Ça me va… Masque du dragon.

Il sort un masque en forme de dragon qu’il met sur son visage et se transforme en dragon avant de s’envoler.

BEN : Il va être encore exécrable. Bon, voyons, il va falloir une grande armée pour les vaincre, et je sais exactement ce qu’il me faut.

Il fait apparaître une toile de la peinture et se met à peindre. Dès qu’il finit, il dit :

BEN : Venez à moi, guerriers de pierre !

À ses mots, la peinture qu’il a peinte représente la célèbre armée en terre cuite de l’empereur Gōichi et celle-ci apparaît et se lance à l’assaut des créatures.

Quand il les voit, le mythe s’apprête à intervenir, mais il est interpellé par Yan qui lui dit :

YAN : N’y pense même pas, ton adversaire, c’est moi.

Un clavecin apparaît devant lui et il se met à jouer.

YAN : Mélodie hypnotique.

À ces mots, les notes qu’il joue se manifestent et se dirigent droit sur le mythe, mais avant qu’elles n’atteignent leur cible, un bouclier sort de nulle part et protège son adversaire.

YAN : Ce n’est pas vrai s’il invoque des armes maintenant.

BEN : Non, regarde.

Il observe attentivement le bouclier et, hormis son imposante taille, il possède trois yeux.

BEN : Ce bouclier est une créature, il ne peut invoquer que des monstres visiblement, mais je n’ai pas vu comment il a fait.

YAN