Mon retour E-Book

Nolwy Jones

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch

Veröffentlichungsjahr: 2024

Beschreibung

Après des années d'absence consacrées à un dévouement sans faille pour sa patrie, une jeune femme retrouve enfin la chaleur du cocon familial. Son corps a été marqué par le tourment de la guerre. Une blessure, souvenir de la bataille, a précipité ce retour tant attendu vers son père et son frère jumeau. Cependant, ce nouveau départ lui réserve bien plus que de joyeuses retrouvailles…




À PROPOS DE L'AUTRICE

Pour Nolwy Jones, l'écriture symbolise une forme d'évasion permettant de s'immerger dans un nombre infini d'histoires et d'explorer des horizons inconnus. Quand elle prend sa plume, c'est son imagination qui dicte sa loi.

Leseprobe

Nolwy Jones

Mon retour

Roman

© Lys Bleu Éditions – Nolwy Jones

ISBN : 979-10-377-9747-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

Chapitre 1

Érica

Je savais que je reviendrais auprès de ma famille, je savais que ce jour arriverait, mais pas comme ça.

Je m’appelle Érica Coop’s, j’ai 24 ans et j’ai un frère jumeau, Ethan. Mon père est Paul Coop’s, le grand PDG d’une entreprise de communication qui s’appelle Coop’s and Co. À l’âge de 18 ans, mon frère est parti pour ses études en France. De mon côté, j’avais besoin de me dépasser, c’est pourquoi je me suis engagée dans l’armée américaine, il y a un peu moins de 4 mois. J’ai été blessée lors d’une mission, une balle dans le ventre. Heureusement pour moi, elle n’a rien touché, j’ai juste une petite cicatrice. Le bruit dans le micro me rappelle que je suis dans l’avion pour rentrer chez moi. Suite à une phase traumatique, mon équipe et moi avons eu le droit de rentrer chez nous. Je vais essayer de reprendre une vie normale. Du moins, j’espère y arriver. Mon père et mon frère ne sont pas au courant de mon retour, j’ai préféré garder la surprise.

1 h plus tard

Je suis enfin arrivée à l’aéroport, quelques personnes me regardent mais je n’y prête pas vraiment attention.

Après tout, je suis encore en uniforme. J’imagine que ça doit attirer le regard. Je récupère mon sac et prends un taxi. Le trajet jusque chez moi est rapide, tellement rapide que je suis déjà devant chez moi. Je m’avance dans l’allée, j’ai tellement hâte de revoir mon père et mon frère ; ils m’ont tellement manqué. Quand j’étais là-bas, je leur envoyais des lettres à chaque fois que j’avais du temps et que je pouvais. J’espère qu’ils ne travaillent pas aujourd’hui. Le temps de me poser toutes ces questions, je suis déjà devant la porte et je toque, c’est Rose qui vient m’ouvrir la porte (Rose est la servante de la maison).

— Surprise !

— Oh, mademoiselle Érica ! quelle surprise de vous voir ! dit-elle surprise.

— Surprise ! Est-ce que papa et Ethan sont là ?

— Oui, ils sont dans le salon.

Je rentre et me dirige vers le salon où les voix de mon père et de mon frère résonnent. Ces voix qui m’ont tant manqué ! Il y a aussi une troisième voix que je ne connais pas. Je passe le couloir de l’entrée et entre dans le salon.

— Alors, je vous ai manqué ?

Les trois têtes se tournent vers moi.

— ÉRICA ! s’écrient mon frère et mon père en même temps.

Mon père s’est levé et m’a prise dans ses bras.

— Tu nous as manqué, ma chérie.

— Oh ! je suis là moi aussi.

— Allez, viens-là. Toi aussi tu m’as manqué, mon frérot, dit-il en me prenant dans ses bras.

Ethan me lâche et je sens un regard sur moi, c’est l’homme que je ne connais pas et avec qui ils discutaient quand je suis arrivée.

— Érica, je te présente Alexandre, mon meilleur pote et aussi le vice-président de l’entreprise. (Puis se tournant vers Alexandre.) Et Alex, je te présente Érica, ma sœur jumelle, même si entre nous je suis le plus beau.

— Dans tes rêves les plus profonds surtout, je suis la plus belle de nous deux. Enchantée, Alexandre.

— De même, Érica, mais je t’en prie, appelle-moi Alex.

Je hoche la tête et m’assois sur le canapé, je souffle un bon coup.

— Tu ne nous avais pas dit que tu allais rentrer.

— Non, effectivement. Je voulais vous faire la surprise, papa.

— Pas trop fatiguée ?

— Non, ça va. Mais je vais aller vite dans ma chambre pour enlever cet uniforme et prendre une bonne douche.

— Et après, ça te dirait de venir avec Alex et moi à la boxe ?

— Ouais, pourquoi pas ? Je prends une douche et j’arrive.

— OK. On t’attend alors.

Je monte dans ma chambre et récupère des affaires pour pouvoir me changer. Je prends une brassière, un débardeur et un short. L’eau chaude coule sur ma peau et ça me fait tellement de bien, ça détend tous mes muscles. Je sors peu de temps après et m’habille, puis descends les escaliers. En arrivant dans la cuisine, je vois mon frère et Alex parler, ils ne m’ont pas encore vue, alors je m’approche doucement d’eux, sans faire le moindre bruit. Au moment où je suis suffisamment près d’eux, je crie pour leur faire peur.

— BOUH !

Je vois les deux au bord de la crise cardiaque, ce qui déclenche un fou rire.

— Hahaha ! la tête que vous avez faite, c’est juste à se tordre de rire.

— T’es complètement débile ou quoi ? J’ai eu la peur de ma vie, dit Ethan.

— Vous parlez de quoi ?

— Rien du tout, papa a une surprise pour toi.

— C’est quoi ?

— J’en sais rien et même si je le savais je ne te le dirais pas.

Trop chiant, ce mec, vraiment. Et dire qu’on est jumeaux.

— OK et c’est où ?

— C’est au garage.

Je me dirige donc au garage et je vois une magnifique Lamborghini noir mat.

— Papa !

— Oui, ma chérie ? dit-il en arrivant dans le garage, elle te plaît ?

— Elle est magnifique, tu n’aurais pas dû, papa.

— Elle t’attend depuis la dernière fois que tu es venue. Ton frère l’a entretenue pour toi.

Je lui fais un énorme câlin pour le remercier.

— Alors, elle te plaît, sœurette ?

— Elle est magnifique ! on y va, histoire que je fasse un tour avec ce bijou.

— Je vous rejoins là-bas, je dois aller récupérer mes affaires.

Alex part vers sa voiture avec un sourire plutôt mignon. Je vais le décrire un peu : il est grand, je dirais 1m90, les cheveux courts et légèrement relevés, il a les yeux bleus, une voix légèrement grave.

Je vous passe le trajet pour aller à la salle, c’est pas très intéressant. Bref, je suis arrivée devant la salle, je descends et entre dans la salle avec Ethan, elle est assez grande.

— Toujours bonne en sport de combat ? me demande mon frère.

— Oh que oui !

— Là, je reconnais ma sœur.

On part chacun de son côté, j’observe les personnes aux alentours quand je sens une main se poser sur mon épaule, je me retourne et je vois Chris.

— CHRIS !

Je lui saute dans les bras.

— Je vois que je t’ai manqué.

— Oui, beaucoup, tes quand même mon meilleur pote.

— J’étais venu te voir chez toi mais on m’a dit que tu avais intégré l’armée.

— Oui, c’est vrai. J’ai pas eu le temps de dire au revoir mais je suis rentrée ce matin et je suis arrivée il y a quelques heures à la maison.

— Et t’es pas fatiguée ?

— Non du tout ! alors, raconte-moi ta vie.

Il me raconte sa vie durant les années où on ne s’est pas vus.

Alex

Je rentre dans la salle et je vois Érica parler avec un mec, je me dirige vers Ethan.

— Ethan ?

— Oui ?

— C’est qui le mec avec ta sœur ?

— T’es jaloux ?

— Quoi ? N’importe quoi ! c’est juste une question, ils ont l’air de bien se connaître.

— Ouais, tu peux dire ce que tu veux, ça se voit que ma sœur t’a tapé dans l’œil. J’ai bien vu comment tu la regardais.

— Arrête avec ça, et puis je te rappelle que j’ai déjà une copine.

— Ouais, si tu le dis ! et sinon le mec, c’est son meilleur ami.

— OK.

Je regarde Érica avec son meilleur ami, je croise le regard d’Érica et m’en détourne.

— Ethan, tu devrais arrêter de la regarder comme ça sinon ta copine risque de ne pas aimer ça.

— Je ne la regarde pas.

Je me tourne vers l’entrée et je vois justement Julie y rentrer, encore en retard pour son cours. Il faut vraiment que je lui parle à la fin de son cours.

Érica

Pendant que je discute avec Chris, je vois Alex qui rentre dans la salle, il se dirige vers Ethan, ils parlent et quand je croise son regard, il détourne les yeux. Après, une fille blonde rentre dans la salle sans aucune discrétion et se fait remarquer par tout le monde, c’est le genre de nana qui aime attirer l’attention pour tout et pour rien (je déteste ce genre de filles) et elle va voir Alex et Ethan. Ils ont l’air d’être très proches, elle et Alex, vu comment elle le colle, et c’est quand je vois qu’ils s’embrassent que je comprends que c’est sa copine. Derrière moi, j’entends une voix qui m’appelle, alors je me retourne pour voir qui c’est.

— Érica, t’es revenue.

— Oui, Hannah, je suis revenue ce matin.

Hannah est une amie que je connais depuis mes 8 ans. Elle a toujours été là pour moi et je l’en remercie.

— Tu m’as manqué.

— Tu m’as manqué aussi, ma belle.

Chris m’a dit qu’il allait s’entraîner et il est parti.

— Alors, comme ça, mademoiselle fait de la boxe et ne me dit rien.

— Non, mieux. Je travaille ici le samedi et le dimanche.

— Ah oui ? C’est super !

— Oui. Enfin, si la personne que j’entraîne était un peu à l’heure et plus aimable, ce serait super.

Je me suis mise à rire.

— T’as jamais eu de chance, toi.

— Oh que non ! ça n’a pas changé depuis le temps.

La copine d’Alex se dirige vers nous.

— Ah beuh, c’est pas trop tôt. Tu es encore en retard.

— Ouais, c’est bon ! commence pas à me prendre la tête comme ça.

Comment elle ose lui parler comme ça ?

— Tais-toi, on commence tout de suite. On a assez perdu de temps.

— Bon, je vais vous laisser vous entraîner.