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Le cerveau de la mission numéro un a laissé sa place au second. Alors, les agents, pour atteindre leur cœur de cible, nouent des relations avec le côté explosif et obscur de chaque être humain. Aussi, Istanbul et le carnage sont toujours dans les mémoires. Une tombe renfermant un corps mais lequel au juste ? Une femme trahie, blessée et un homme charmeur. Une existence brisée, reconstruite, un chantage… Des animaux à la recherche d’une stabilité. Un double visage, des révélations et la jeunesse qui met le feu aux poudres. L’amitié a-t-elle un prix et s’achète-t-elle tout comme les autres ? L’amour sauvera-t-il les rescapés ou les entraînera-t-il vers les méandres insoupçonnés de la vie ?
À PROPOS DE L'AUTEURE
Animée par une vive inclination pour les romans policiers,
Marie-Victoria-Frédérique Fuzelier a écrit ce livre en souvenir de son grand-père paternel qui lui aussi était friand de ce type de romans. Elle nous livre ici les rouages de cet univers qu’elle affectionne tant.
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Seitenzahl: 581
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Marie-Victoria-Frédérique Fuzelier
Mystères à Istanbul
Tome II
L’échec camouflé en prise de contrôle
Roman
© Lys Bleu Éditions – Marie-Victoria-Frédérique Fuzelier
ISBN : 979-10-377-4923-9
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Dans la famille Lyndon, Sir Edward deuxième du nom s’était suicidé dans le Yorkshire où il possédait une jolie maison d’appoint. Sa famille ne connaissait pas cette dernière. Il avait choisi la fuite en se supprimant après avoir reçu la monnaie de sa pièce. Une lettre avait tout déclenché. C’était Alex-Aigle 5 qui avait ouvert les hostilités contre lui car trop de faits accablants parlaient d’eux-mêmes.
La mort de cet homme était accidentelle selon les responsables du M.I.5 ainsi que pour les autorités en place. Lady Lyndon ne connaissait pas le véritable travail de son mari. Ce dernier prétendait travailler pour des hommes politiques, mais si elle avait vérifié ses dires, elle serait tombée sur une armada de secrétaires dont Daphné.
Daphné avait définitivement pris la place de Gloria. Elle avait été la maîtresse de cet homme sans aucun scrupule. Elle était jeune et trop confiante. Lorsque Sir Lyndon lui avait fait une cour assidue, elle avait fini par lui dire oui. Elle seule connaissait la magnifique maison du Yorkshire. Sir Lyndon lui offrait sans cesse des fleurs mais pas de bijoux car il craignait les sentiments enflammés de Gloria à son égard.
Cette jeune femme était son péché mignon. Lorsqu’ils s’absentaient de Londres, ils partaient comme deux amoureux devant le regard désapprobateur de leurs chefs respectifs. S’il avait eu le même âge qu’elle, il aurait volontiers commis une mésalliance en se mariant avec elle. Il était corrompu à tous les niveaux. Les sommes d’argent qui transitaient sur son compte en banque dans un paradis dit fiscal auraient pu vous conter une histoire des plus intéressantes sur ce monsieur qui portait un nom illustre celui des Lyndon.
Le père était brun, il avait soixante-dix ans, les cheveux courts, les yeux vert clair, il avait une stature moyenne, il mesurait un mètre et quatre-vingts centimètres. Il possédait une musculature de rêve, il entretenait sa prestance physique en se rendant régulièrement à sa salle de sport préférée. Il soulevait des poids tous les jours, il donnait volontiers des ordres de manière cassante à ses subordonnés, que ce soient des hommes, ou des femmes. Il possédait un caractère qui n’était pas de tout repos, il se comportait comme un petit chef.
Honorine sa femme devenue veuve à cette occasion était rousse, elle avait le même âge que lui, sa chevelure était longue, elle avait les yeux marron chocolat, elle était grande pour une femme. Comme elle pratiquait de manière récurrente le jardinage, elle se faisait les muscles, elle bougeait en permanence en se rendant d’un endroit à l’autre dans l’immense jardin attenant au château familial du côté de feu son époux et père de ses deux enfants.
Matthew le premier fils légitime ressemblait physiquement à sa mère, il était roux tout comme elle, ses yeux étaient gris comme du métal, cependant il n’avait guère hérité de tout, il mesurait un mètre et quatre-vingt-dix centimètres. Il dépassait largement d’une tête ses parents. Celui qui était furieux, c’était son père et non sa mère. Dès la fin de son adolescence, sa taille dépassait celle de ses congénères.
Il était âgé de quarante ans, mais grâce à son père, il avait gravi les échelons plus vite que les autres. À trente ans, il s’était marié à la fille de la comtesse Heartland. Ils étaient du même rang. Ils fréquentaient tous les deux les soirées très privées, mais aussi collet monté de la haute société Anglaise. Ils ne ressentaient aucune attirance amoureuse l’un envers l’autre. Ils avaient pourtant accepté bon gré mal gré ce mariage de convenance tout en prenant en compte leur futur rôle à la tête de la forteresse royale lorsque les parents des deux tourtereaux décéderaient.
Mandy était le surnom de la future épouse. Son vrai prénom était en fait Amanda. Sa mère avait enfreint le protocole en lui permettant de mettre en avant Mandy. Son mari avait tout accepté. Sa femme était la seule à décider. Lui paraissait insignifiant mais dans sa vie, il cachait son jardin secret, y compris à sa propre famille tout comme feu Sire Andrew Lyndon, deuxième du nom, mais pas dans le même registre.
La jeune femme avait trente ans, elle n’avait guère connu l’amour, car sa mère l’avait surveillé de très près en lui octroyant un chaperon. Cette personne était de la vieille école, pour elle, une jeune femme ne couchait pas à la première occasion. Elle devait se préserver pour son futur mari. Sa virginité était primordiale, c’était un signe de bonne stabilité dans la noblesse Anglaise et la famille de mademoiselle en faisait partie.
Elle savait ce qu’elle voulait, elle aurait deux enfants, un garçon et une fille et son très cher mari devrait travailler pour deux. Elle prendrait exemple sur sa future belle-mère, les sentiments ne se montraient jamais. Elle avait accepté ce fait, cependant, lorsque le couple se retrouvait dans la même chambre, ce poids devenait de plus en plus lourd à porter du moins de son côté à elle, car pour lui, c’était une tout autre chanson.
La naissance des enfants fut des plus banales, Arthur et Linda, les faux jumeaux ne voyaient presque pas leurs parents. Un précepteur avait été embauché par ces derniers et lorsqu’ils étaient petits, ils avaient profité d’une nourrice le matin, l’après-midi et le soir. Les biberons étaient servis à heure fixe, elle seule gardait les enfants tout en écoutant les conseils de sa patronne.
Maintenant que les jumeaux grandissaient, l’école devenait leur refuge, leurs professeurs leur servaient de guide, ne pouvant pas compter sur leur père et sur leur mère il leur fallait trouver un dérivatif digne de leur nom et de leur rang étant donné leurs attaches à la très vieille noblesse Anglaise, sinon ils perdraient à jamais leurs titres, mais s’ils venaient à apprendre la véritable histoire de leur père avec la jeune Diandra-Miranda ils se retrouveraient dans une position plus que délicate, ainsi que leur mère.
Les rumeurs commençaient leur travail de sape sur le compte de Matthew et de Diandra-Miranda. Leur folle histoire d’amour allait un jour ou l’autre défrayer la chronique. Un jour, Annita, sa voisine, la vit avec son beau lord, ils ne cachaient nullement leur liaison. Ils s’embrassaient autant qu’un couple légitime. Le gardien qui tenait à la réputation des lieux leur avait fait remarquer la situation, mais eux, ils s’en moquaient comme de l’an quarante.
Gloria, la regrettée sœur de Diandra-Miranda, laissait la part belle à sa petite sœur. Elles avaient une différence d’âge très importante. Cet écart n’était pourtant pas un problème pour les supérieurs de cette dernière. L’une était une cavaleuse hétérosexuelle, l’autre n’hésitait pas à franchir une certaine ligne blanche mais sans pour autant aller jusqu’au bout de sa démarche cependant entreprise peu de temps avant.
Diandra-Miranda avait des cheveux bouclés, noirs, longs, des yeux noirs, une bouche pulpeuse, des seins prodigieux, un corps sculpté comme celui des déesses Grecques de l’antiquité. Elle possédait des formes généreuses à souhait. Dès qu’elle marchait dans la rue, toutes les personnes sur son chemin se retournaient. Elle possédait la beauté du diable comme beaucoup de jeunes femmes qui possédaient son physique.
Ernesto le fidèle compère parmi la longue cohorte d’amis était grand, musclé et métis. Il avait la peau cuivrée, celle qui vient d’une partie de l’Amérique. Il ne venait pas du nord, mais du sud tout comme Monsieur R. La seule exception qui les séparait, c’étaient leurs origines parentales.
Il avait les cheveux longs, il ressemblait à un artiste. Son côté marginal avait toujours servi à merveille les plans des grandes pointures de l’espionnage. Il était toujours appelé en premier car ses préférences sexuelles n’étaient pas vraiment déterminées, il pouvait jouer sur les deux tableaux. L’amoureux transi auprès d’une femme, ou l’amant éconduit dans le lit d’un homme. Ses compositions théâtrales étaient toujours très réussies, mais aussi très réalistes ce qui amenait un peu plus de piquant à l’histoire du moment.
Annita, la petite sœur de Monsieur R., possédait la beauté incandescente des très belles femmes originaires des longues contrées sud-américaines. Son caractère pouvait être aussi changeant que les couleurs du ciel par temps de soleil, ou d’orage. Elle était menue, mais bien proportionnée, elle était du même âge que Diandra-Miranda, mais depuis une très mauvaise expérience sa vie était restée dans le formol.
On ne lui connaissait aucune histoire d’amour ni avec les hommes et encore moins avec les femmes, car elle avait vécu une histoire des plus pénibles. Ses yeux expressifs ne pouvaient guère cacher le passé, l’entourage lisait à travers eux comme dans un livre qui était grand ouvert et donc non sécurisé. Son grand frère, Monsieur R., avait tout tenté pour lui changer les idées.
Monsieur R. était une armoire à glace, il effrayait autant qu’il plaisait à la gent féminine, il jouait très souvent avec ses lunettes noires, ses yeux vert foncé et surtout avec sa fine moustache brossée, coupée et entretenue avec une minutie de métronome lorsqu’il se rendait chez son barbier attitré à Londres. Cet homme n’était pas n’importe qui, il était le frère illégitime de Cassandra.
C’était un homme qui se rapprochait des trente ans, sa mère, sa sœur, son père, son beau-père et son grand frère étaient constamment sur son dos à propos de Cassandra, les mêmes questions revenaient en boucle. Quand te maries-tu avec ta bien-aimée, combien comptez-vous avoir d’enfants et où vivrez-vous lorsque vous serez à la tête d’une vraie famille ? Cela sous-entendait comme la nôtre.
Cassandra était tactile avec son homme. Monsieur R. appréciait cela, mais lorsque la police faisait une descente chez eux à cause des démonstrations vocales de madame, les femmes souhaitaient la copier, tandis que les hommes voulaient prendre la place de Monsieur R. dans leur lit douillet à Londres qui se trouvait dans l’immeuble appartenant à ce dernier.
Elle avait une chevelure digne d’une reine. Elle possédait la blondeur des vraies Anglaises natives de ce pays les origines Celtiques de celui-ci expliquaient ceci. Ses yeux étaient mordorés et lorsqu’elle montrait son impatience en compagnie de Monsieur R., tous les amis la comparaient à une chatte en chaleur, ce qui devenait de plus en plus gênant pour son homme, surtout lorsqu’ils se retrouvaient en public.
Grégory était brun, les cheveux courts, il portait une fossette au niveau du menton, il était grand pour son âge. Il faisait fondre toutes les femmes, y compris les amies proches de sa mère. Mais comme il voulait ressembler en tous points à son père, il ne montrait guère ses sentiments sauf envers sa petite amie élevée tout comme lui par une mère solitaire, car leurs pères avaient connu des hauts et des bas.
Grégory était né à Londres, il avait dix-huit ans, il comptait marcher sur les traces professionnelles et paternelles. Son père était un ponte du grand banditisme Anglais, il passait par la case prison comme d’autres vont se promener, à chaque année passée loin des siens, son prestige devenait plus grand, les hommes voulaient lui ressembler et les femmes souhaitaient qu’il devienne le père de leurs enfants nés, ou à naître.
Sa mère travaillait pour les visionnaires en matière d’environnement, elle tenait les cordons de la bourse pour K. N., l’empereur de l’électricité. Il avait ouvert à droite et à gauche des antennes de son consortium, sur les conseils des hommes et des femmes qui gravitaient dans le monde politique, car le dérèglement climatique était d’ores et déjà hors de contrôle.
Le Japon avait été son fer de lance, il faut dire que son alliance matrimoniale n’y était pas pour rien. Durant son dernier séjour d’études, il était tombé sous le charme de Sakura et quelques mois plus tard, il établissait sa vie et ses quartiers à Nagasaki au pays du soleil levant et sa belle épouse lui donnait la part du roi avec la naissance de Hirito et Tam.
Fabien était originaire de l’hexagone, ses parents étaient des forains de père en fils, il était blond comme les blés, il possédait des cheveux très courts, ainsi qu’une petite touche personnelle. Une petite queue de rat courait dans son cou. Son père comme son grand-père portaient la même extension capillaire et naturelle.
Ses yeux pairs ressortaient à peine face à sa blondeur nordique, il était costaud, lui aussi avait dix-huit ans, ses parents étaient de très riches itinérants, ils possédaient des manèges de toutes sortes, lorsqu’ils ne les exploitaient pas, ils les louaient à prix d’or. Leur caravane n’avait rien à envier aux plus belles villas de la Côte d’Azur, elle pouvait les emmener très loin de chez eux.
Helmut était né à Berlin, il était brun, il avait les cheveux longs mais soyeux, des yeux perçants d’une teinte assez rare, couleur bleu lagon, un turquoise foncé, il ne portait aucune lentille, il était le fils d’un très haut magistrat et d’une avocate de renom, sa mère était d’origine Marocaine, tandis que son père était Allemand, il était métis et fils unique.
Il vivait dans le luxe et l’opulence, lui aussi avait dix-huit ans et lui aussi arpentait le même chemin que ses parents, son avenir était tout tracé, mais comme tout jeune qui se respecte, la boussole émotionnelle peut devenir folle suite à une rupture amoureuse. Une fille l’avait mise au défi de rejoindre la société des Ironscora, c’était une fratrie du crime organisé, elle commençait par s’établir quelque part avant de faire parler d’elle.
Drucilla, la mère de Monsieur R., de Annita et de Sebastiano, avait épousé en secondes noces un très riche propriétaire viticole chez elle en Colombie, mais comme elle voulait que ses enfants voyagent et découvrent d’autres continents, elle les avait envoyés en Europe. C’était le pays où vivait son premier mari, mais les enfants étant très souvent avec leur mère, ils ne rencontraient quasiment pas leur géniteur. Cependant, le père biologique continuait à respecter ses engagements en payant une pension alimentaire des plus confortables pour son ex-compagne et sa descendance directe.
Elle était sauvage, mais pas farouche, cette ancienne reine de beauté avait su garder intact son charisme légendaire malgré ses soixante-dix ans, elle avait eu des enfants ce qui ne l’avait pas empêché de gravir les échelons en foulant tous les podiums et en gagnant toutes les médailles ayant trait à la beauté légendaire de certaines femmes qui participent à des concours comme celui de miss monde.
Ses cheveux étaient ondulés, épais et châtains, ses yeux gris tirant sur le bleu lui avaient permis de franchir toutes les étapes, tout en évitant au passage les renards qui souhaitaient s’introduire dans le poulailler pendant que le père, ou le grand frère n’était pas là. Mais devant son entêtement, aucun homme n’avait osé lui manquer de respect.
Alava s’était permis certaines familiarités à son égard en osant la complimenter mais de manière appuyée. Drucila lui avait donné sa main tout en lui disant très clairement que plus jamais elle ne se laisserait tenter par elle. C’était lors d’une nuit en juillet 2009 dans la maison familiale de cette grande dame, ancienne reine de beauté. La chaleur remontait des trottoirs, des cœurs et des rues.
Alara était une croqueuse de cœur. Elle s’enflammait pour le beau sexe, son mari était impuissant. Pourtant tout avait changé lorsque le couple avait accueilli leurs deux filles. Monsieur R. avait tenté sa chance, mais en vain. Depuis une certaine histoire compliquée, elle n’avait plus laissé le sexe masculin l’approcher ni de loin et encore moins de près.
Après son divorce, cette jolie Bohémienne de cœur avait refait sa vie loin de son ex en rachetant aux enchères publiques un hôtel de renom sur la Costa del sol en Espagne. Son nouveau métier consistait à accueillir les hôtes tout en les nourrissant et les logeant le temps des vacances, ou pour la fin de semaine. Tout dépendait des réservations des clients.
Myléna et Esméralda les jumelles de Alara voyaient leur mère autant que leur père mais pendant les vacances elles devaient changer constamment d’habitation. Monsieur R. était leur parrain de cœur, elles pouvaient compter sur lui. Il les considérait comme ses filles. Alara était toujours à l’écoute de Monsieur R. lorsque celui-ci la conseillait.
Son cœur appartenait pour toujours au père de ses deux miracles. Le seul qui aurait pu bouleverser le jeu, c’était Xavier son tout premier coup de cœur. Toutefois, leur histoire avait pris fin lorsque Xavier s’était mis à fréquenter un certain milieu bien trop dangereux pour Alara. La dernière dispute entre eux avait démoli le château de cartes, ils s’étaient éloignés pour de bon en regagnant chacun leur appartement avant que Xavier ne décide de partir pour un continent très lointain, tout en gardant une seule attache, celle de Monsieur R.
Son tatouage au bas du dos restait la seule marque de leur liaison. Xavier avait laissé sa patte sur la peau de sa compagne. Lorsque les matous regardaient Alara, ils savaient qu’elle appartenait au loup dominant de la tanière. Celui qui possédait le club Icarus était son homme, cet endroit était magique et troublant. Les personnes venaient dans ce lieu lorsqu’une brusque envie sexuelle venait chatouiller leur égo, mais malgré ce que l’on pouvait penser les femmes aussi fréquentaient le club et de temps à autre Xavier.
Les habitués savaient comment Xavier se débarrassait des pervers. Un soir, un de ces spécimens se mit à maltraiter deux jeunes damoiseaux. Xavier fut prévenu par un de ses hommes. Il se leva, embrassa Alara sur la bouche et pria ses hommes de renforcer la sécurité autour d’elle. Il partit à la rencontre du malotru. Il le vira tout de go sans lui fournir ne serait-ce que le début d’une explication. Il était le patron, lui n’était qu’un client et de passage encore, alors Xavier n’avait pas à prendre de précautions particulières avec lui.
Alara pleurait à chaudes larmes rien qu’en évoquant le bon temps. Xavier était parti du jour au lendemain avec tous ses bagages. Personne ne savait où le joindre sauf Monsieur R. Notre pigeon voyageur servait de détective privé à Rodrigo. D’ailleurs, ce dernier ferait très prochainement appel à lui pour effectuer des recherches sur une personne très proche de lui, en un mot sa future femme et mère de ses enfants par-dessus le marché.
Xavier était retombé sur ses pattes. Les femmes se méfiaient de lui. Alara lui avait brisé le cœur en liant son destin à un homme insipide. Si elle avait été là devant lui, il l’aurait insulté, déshabillé et couché dans son lit. Il serait devenu le père de ses enfants et non pas ce pitoyable remplaçant. Lui aussi portait une marque sur son corps, le tatoueur ami de Xavier avait pris plaisir à dessiner sur leurs deux anatomies des cercles enlacés, enflammés, avec les initiales de leurs deux prénoms.
Le gardien de l’immeuble il Giorgio était un homme gentil mais sévère en matière de propreté. Les chiens tout comme leurs propriétaires étaient dans son collimateur. Si un de ses charmants voisins ne ramassait pas les déjections canines lors des promenades quotidiennes dans le parc, monsieur ramenait ces déchets sur le palier du dit propriétaire, ou copropriétaire dans un sac plastique biodégradable.
Cela leur servait de leçon et aucun d’entre eux ne revenait à la charge. Ils étaient en faute et ce brave homme ne faisait qu’après tout son travail. Il était mandaté par la mairie, par le syndic, par les propriétaires et par les copropriétaires pour effectuer cette tâche. Cet immeuble de haut standing se trouvait dans un quartier entièrement réhabilité par les services de la mairie en accord avec les promoteurs du coin.
Il était moyen, les cheveux poivre et sel, le regard d’un aigle et une poigne de fer. Il pratiquait les arts martiaux juste au cas où une jeune femme aurait besoin d’aide face à un homme musclé mais sans aucune cervelle. Un beau spécimen avec un poids chiche à la place de la matière grise, autrement dit les neurones dans le cerveau.
Sa femme était beaucoup trop chaleureuse avec les copropriétaires. Elle s’occupait des relations publiques. Elle écoutait les malheurs des uns et des autres. Elle écrivait au syndic. Elle se plaignait à la police lorsque les copropriétaires lui demandaient de le faire pour telle, ou telle raison. En un mot, elle servait de secrétaire, de guide et d’amie. Diandra-Miranda l’aimait beaucoup, elle lui rappelait sa mère avec son beau visage de mama Italienne.
Le chef de la police était fourbe, menteur et cruel. Ses hommes ne le portaient pas en haute estime. Il méprisait tout le monde, sauf Diandra-Miranda. Il voulait la conquérir à tout prix. Mais lorsque cette dernière le croisait, elle pouvait donner des gifles comme personne. Les hommes et les femmes un peu trop entreprenants avec elle devaient se méfier de l’eau qui dort.
Sa future femme était un serpent, sa langue ressemblait à celle d’une vipère quand elle voyait Diandra-Miranda, elle avait envie de lui arracher les yeux car elle savait que son futur époux était béat d’admiration devant elle, mais comme la donzelle savait se battre comme une lionne, elle préférait prendre l’ascenseur avec elle pour voir ce que son mari lui trouvait.
Un jour, elle lui pinça les tétons, Diandra-Miranda lui rendit son compliment. On entendit des cris, des hurlements et des pleurs. Matthew qui revenait des courses reconnut les pleurs de son amante. Il grimpa les escaliers jusqu’au troisième étage. Il attendit que l’ascenseur arrive, il ouvrit la cabine et délivra sa douce et magnifique Diandra-Miranda. De la même manière, il menaça la femme qui avait osé s’attaquer à sa belle. Ce duel d’opérette se termina pour le bien de tout le monde.
Il consola sa tendre amie, il appuya de manière rageuse sur le bouton du deuxième étage. La future femme du chef de la police eut beau vociférer, elle ne put rien tenter contre lui. Lorsqu’elle arriva au second, ce fut le chef de la police qui tenta de l’étrangler. Les responsables de la sécurité ne furent pas dérangés pour ce simple incident entre deux habitantes de l’immeuble.
Diandra-Miranda aperçut une autre fois la femme en question qui fouillait dans sa boîte aux lettres. Madame cherchait une trace de son futur époux. Elle ne trouva rien, mais comme toute bonne espionne, elle continua ses recherches. Elle souhaitait se venger de Diandra-Miranda lors de leur bagarre dans la luxueuse cabine d’ascenseur.
Diandra-Miranda comme tout bon agent ne laissait rien de compromettant à la vue de tout le monde. La future promise du chef de la police malgré les nombreuses relations de monsieur faisait à chaque fois des découvertes insignifiantes comme le fait que sa voisine fréquentait un studio de photographie car régulièrement elle allait voir un de ses amis.
Cette demoiselle s’amusait de temps en temps à semer tel le petit poucet des indices mais qui n’auraient pu servir à personne, à part aux voisins un peu trop curieux. Lorsqu’elle voulait que madame se fasse des films à propos d’elle Ernesto venait voir Diandra-Miranda à l’improviste et devant cette mauvaise espionne, il jouait l’homme amoureux de la belle.
Quand Diandra-Miranda se retrouvait avec Ernesto dans l’appartement de Milan de cette dernière, ils riaient très fort en imaginant la tête de madame. Lorsque Matthew rentrait, il ne comprenait pas toujours la situation, mais lorsqu’il obtenait enfin l’explication, il se contentait de les houspiller.
Diandra-Miranda avait décidé de jouer sa partition avec l’aide de ces deux hommes. Un soir ils s’étaient bien amusés en interprétant devant madame non seulement un couple mais point à deux personnes, mais à trois. Monsieur R. qui possédait des appartements et des immeubles dans le coin était venu rendre visite à Annita. En voyant cet attroupement, il rit très fort, ses hommes souhaitèrent une bonne nuit à ces messieurs et à cette dame, puis ils repartirent chacun de leurs côtés.
Le gardien de l’immeuble devait surveiller en permanence les allers et venues dans l’immeuble surtout à cause du trio Diandra-Miranda, Matthew Lyndon, troisième du nom et Ernesto. Les grands patrons n’élevaient pas la voix, mais jusqu’à un certain point.
Monsieur R. n’avait jamais emmené Cassandra à Milan car il souhaitait préserver la vie de sa sœur Annita et comme les deux femmes de sa vie ne s’entendaient pas il était préférable qu’elles ne se rencontrent pas.
Annita remerciait à chaque fois son frère pour son dévouement, mais dès qu’elle voyait Diandra-Miranda avec Matthew Lyndon, troisième du nom, son cœur se serrait car elle aurait voulu jouer les marieuses entre Diandra-Miranda et son frère Monsieur R. mais comme elle ne savait pas comment s’y prendre, elle avait fini par abandonner l’affaire tout simplement.
Une seule fois les couples auraient pu être reconstruits d’une autre manière. Diandra-Miranda avec ses talons de sept centimètres avait glissé aux pieds de Monsieur R. Rodrigo avait demandé à mademoiselle si tout allait bien et il l’avait aidé à se relever.
Cette jolie fille avait voulu aller beaucoup trop vite tout en descendant les escaliers afin d’aller récupérer sa voiture au garage. Monsieur R. l’avait regardé de très près avant de la mettre en garde, mais deux minutes plus tard la chute avait été inévitable pour Diandra-Miranda.
Matthew Lyndon, troisième du nom était arrivé comme un cheveu sur la soupe, en voyant sa compagne avec Monsieur R., il était resté là droit comme un piquet.
Diandra-Miranda fut renvoyée à Londres pour des affaires urgentes. Les indics des chefs avaient remonté une piste forte intéressante pour les services secrets. La perle italienne fut rappelée. Un groupe de très riches hommes politiques avait décidé aux sus de tout le monde de vendre dans la plus totale illégalité des bases de données clients à des instances étrangères jouant contre l’Europe à coup sûr.
Diandra-Miranda devrait séduire une certaine Alara, la grande patronne de Las Piernas, mais n’ayant encore aucune aptitude dans ce domaine, les grands chefs avaient décidé de lui créer une invitation factice pour l’anniversaire de Sandra, la journaliste vedette de la chaîne Success. Elle regarderait comment ces dames tombaient tout autour d’elle. De manière générale cette dernière glissait des compliments à toutes. Les hommes lui servaient d’amis, ou de protecteurs, mais elle ne ressentait aucune attirance amoureuse pour l’autre sexe.
Diandra-Miranda quitta son nid douillet, laissa un mot à Matthew et s’envola pour Londres. Le court voyage fut des plus agréables pour elle, ses supérieurs ne lésinaient pas sur les moyens. Les avions à leur disposition étaient à la pointe de la technologie, sans omettre les hangars et les aéroports privés qui allaient avec. Les employés étaient toujours ravis de la voir, ils lui faisaient des courbettes, mais la belle les ignorait de manière royale comme la chatte Duchesse dans les Aristochats.
Avant d’arriver à Londres, Diandra-Miranda vida les bouteilles d’eau en verre, la boisson de château-la-Pompe avait des vertus insoupçonnables sur la très jolie Italienne. Cela lui servait d’arme de destruction massive lorsqu’elle était en compagnie de futures victimes des hommes et des femmes qui tombaient comme des mouches. Elle riait à gorge déployée devant ce spectacle plus qu’hilarant. Durant un match de tennis, elle aurait gagné la partie haut la main, tandis que les autres auraient été poussés vers la sortie.
Les pilotes de l’avion firent une bonne blague à propos de la capitale Britannique ce qui ne choqua nullement Diandra-Miranda. Elle avait hâte d’arriver car elle devait revêtir son vêtement de combat. C’était le plumage de la femelle du magnifique paon lorsqu’il déploie son éventail bleu et vert. Ce dernier apparaissait entre les mains des belles femmes d’une époque de nos jours révolus.
Ces dernières le déployaient en même temps qu’une ombrelle. Ce duo les protégeait de l’impitoyable soleil et de ses rayons. Ces charmantes dames possédaient de manière générale une peau non seulement très fragile, mais d’une couleur extrêmement claire comme les peaux laiteuses des Irlandaises avec des taches de rousseur en grand nombre sur le visage de celles-ci.
Les pilotes dirent à Diandra-Miranda nous arrivons bientôt. Diandra-Miranda apprécia ce fait. Il va faire beau lui dirent les pilotes. Diandra-Miranda leur exprima sa crainte, je l’espère messieurs, car je dois me préparer pour ce soir. Les pilotes lui rétorquèrent ceci, vous pourriez vérifier la météo sur votre ordinateur. Diandra-Miranda leur répondit du tac au tac sur lequel au juste. Les pilotes lui répondirent celui que l’on vous a offert lors de votre dernier anniversaire.
Ils atterrirent en douceur. Ils détachèrent leurs ceintures de sécurité. Ils ouvrirent leurs portes et descendirent tous les trois de l’avion. Diandra-Miranda attendit vers l’avion sa voiture avec chauffeur armé et entraîné. Les formalités administratives avaient déjà été effectuées par ses chefs peu de temps avant son arrivée.
Dès que le chauffeur arriva, il appuya sur le système qui coupe le moteur lorsque la voiture ralentit, ou est à l’arrêt, détacha sa ceinture, ouvrit sa portière, la referma et alla rejoindre Diandra-Miranda. Il ouvrit le coffre avec son porte-clés automatique ce qui coupa momentanément l’alarme centrale, rangea les bagages de sa passagère, le ferma, réenclencha l’alarme avec son porte-clés, ouvrit la portière passager, fit monter l’agent à bord, lui attacha sa ceinture de sécurité, puis referma la portière.
Il regagna sa voiture, ouvrit sa portière, prit place derrière le volant, ferma cette dernière, attacha sa ceinture, appuya sur le système relié au moteur, ce dernier se ralluma et la voiture s’éloigna. Diandra-Miranda se laissa guider du début jusqu’à la fin. Son chauffeur avait effectué correctement son travail en l’accueillant à bord avec le plus grand soin. Elle rejoignait son premier appartement avec impatience et envie.
Ils quittèrent l’aéroport en toute sécurité. Les anges les suivirent de près. Londres connaissait les pires bouchons de son histoire. La capitale Britannique recevait toujours plus de touristes. Les expatriés étaient plus, ou moins en partance pour d’autres pays. Les problèmes politiques au Royaume-Uni étaient devenus aussi courants que les hordes de rats de compétition sur les trottoirs, ou aux abords des immeubles dans la ville lumière. Celle-ci ne mérite d’ailleurs plus ce surnom car elle est devenue sale, dangereuse et répugnante.
La voiture s’arrêta devant l’immeuble de la très sculpturale Diandra-Miranda. Ses voisins la saluèrent. Étant donné ce qu’elle devait faire ce soir, elle n’eut pas le temps de leur rendre leurs salutations. Ses préparatifs étaient de la plus haute importance étant donné sa mission numéro un. Elle devait se fondre dans son personnage, celui de faire chuter les femmes tels des pions dans un jeu de dames, ou d’échecs. D’habitude, on lui donnait des ordres contraires. Elle était toujours en train de tourmenter les hommes, du moins jusqu’à ce jour.
Elle ouvrit sa porte du bas en appuyant sur son porte-clés. Elle monta les escaliers à toute vitesse. Elle enleva son alarme, ouvrit sa porte, la referma et remit l’alarme. Les grands chefs étaient au courant de son arrivée à Londres. Elle se lava les mains, les essuya, enleva ses chaussures et mit ses chaussons. Elle se lava, se frotta, se rinça, s’essuya une seconde fois avec le très beau torchon en lin.
Elle rentra dans sa chambre, alluma sa lampe, ouvrit son placard et décrocha sa robe. Elle la posa sur son lit et rentra dans sa salle de bain. Sa lumière s’éclaira dès que Diandra-Miranda franchit la porte. Elle ouvrit la porte de son cabinet d’aisance, prit soin de son hygiène physique et intime. Elle se rhabilla et rejoignit son évier pour se laver, se frotter, se rincer et s’essuyer les mains avec le torchon de luxe.
Elle se déshabilla et posa ses affaires sur son porte-vêtements, déposa sa culotte dans la panière à linge, entra dans sa douche italienne, dès qu’elle se plaça sous le jet de celle-ci, un minuteur se mit en route, c’était la douche dite écologique, elle économisait l’eau, cette invention était très prisée.
Dès que l’eau coula, elle prit le savon écologique à l’eau de rose et à l’huile d’olive, elle se lava, se frotta de partout et se rinça. Cette fragrance avait toujours un effet dévastateur sur ses convives. Il ne s’agissait pas de ses invités, mais de sa future victime. Pour une fois dans sa vie d’agent de talent, le sexe dit faible allait connaître son redoutable coup du revers.
Elle quitta la douche dès que le minuteur arriva à sa fin. Elle s’enveloppa dans sa serviette éponge écologique, chic et chère. Sa peau délicate n’aurait point supporté une très basse qualité et encore moins du bas de gamme Chinois, quelle horreur rien qu’à l’idée même son cœur se soulevait de dégoût, ce pays était très loin de ses standards si exigeants.
Ses tenues provenaient toutes des meilleurs stylistes dans le monde entier, mais sans pour autant nuire à la faune, à la flore, à l’environnement, à la biodiversité, ainsi qu’à la race humaine lorsque des enfants dans certaines contrées sont contraints et forcés de travailler pour des marchands peu scrupuleux et qui vont de temps à autre beaucoup plus loin sur le plan de l’ignominie.
Elle s’habilla très soigneusement comme ses professeurs très spéciaux lui avaient appris à le faire en cas de mission ultra-secrète comme celle-ci. Ses bijoux n’étaient pas trop voyants, ils n’éclipseraient en rien son visage, ses yeux, ses lèvres, cependant elle porterait aussi un symbole plus que troublant que seuls les initiés reconnaîtraient au cas où la soirée se corserait un peu trop.
Diandra-Miranda ne quitta pas son appartement avant une certaine heure, elle s’allongea sur son canapé et entreprit de faire une petite sieste, elle rêva de son amour et comme à chaque fois son visage s’empourprait car ses visions étaient plus que réalistes. Elle retrouvait la couche de son amant et tous les deux ne quittaient pas le lit avant d’avoir consommé l’acte et juste après ils allaient tous les deux se laver de leurs ébats sous la pluie bienfaitrice de la douche que ce soit à Milan, ou à Londres.
Avant de quitter son refuge Londonien, Diandra-Miranda enleva ses chaussons et mit ses chaussures, le tout était assorti à la robe, celle-ci possédait des manches longues, le cou était couvert, les bijoux étaient assortis à sa pochette. Elle se lava les mains, les sécha, elle ne jeta même pas un simple coup d’œil à son four, après tout ce soir elle n’aurait pas besoin de cuisiner, c’était un anniversaire, cette très riche jeune femme avait certainement commandé les services d’un traiteur pour nourrir toute l’assemblée.
Diandra-Miranda éteignit l’alarme, ouvrit sa porte, la referma à clé, remit l’alarme, descendit les escaliers de son immeuble telle une princesse un soir de bal. La porte d’en bas s’ouvrit, car le gardien avait reçu des ordres dans ce sens de la part des services en question, il appela le chauffeur qui n’attendait pas très loin d’ici, ce dernier arriva, il appuya sur le bouton qui coupa le moteur, détacha sa ceinture de sécurité, ouvrit sa portière, descendit, referma sa portière, ouvrit la portière de Diandra-Miranda, l’attacha, referma la portière de celle-ci, regagna son poste et redémarra en direction de la fête.
Diandra-Miranda salua ses hommes car ce n’était pas de simples chaperons mais des tueurs avisés. Depuis la mort de Gloria, les consignes officielles s’étaient durcies et maintenant les missions s’effectuaient sous très haute surveillance. Les services secrets italiens auraient arraché la tête des Anglais si par mégarde leur agent venait à connaître le même destin en soit si tragique de Gloria et comme il n’en était pas question les hommes venaient, parlaient et riaient tels des fantômes, personne n’aurait pu savoir le pourquoi exact de leur présence.
La voiture stoppa à l’adresse indiquée. Le bruit de la portière automatique attira l’attention d’un groupe de filles et de garçons. Diandra-Miranda fit grande impression. Les personnes présentes ne regardaient qu’elle. Diandra-Miranda le chat majestueux mangerait la petite bête bien trop joueuse. Lequel, ou laquelle finirait dans son estomac.
La soirée commençait à peine. Sandra fit enfin sa grande entrée quasi magistrale. Les filles lui vouaient un attachement malsain. Personne ne lui manquait de respect. Ce serait pourtant le cas de la part de Diandra-Miranda, son corps parlerait pour elle. Cet affront prendrait des proportions importantes, étant donné que tout le monde possède l’arme qui tue, le téléphone portable, la tablette, ou la go-pro.
Tout le monde se dirigea vers l’intérieur. Sandra était accompagnée de Cassandra, la future épouse de Monsieur R. Toute l’assemblée ne regardait que cette inconnue. Tous les réseaux sociaux furent tenus au courant. Que venait-elle faire là, serait-elle la future compagne de Sandra ? Les allusions à ce sujet allaient bon train.
Sandra salua tout le monde, elle tendit sa main à Diandra-Miranda pour que celle-ci lui fasse honneur. Ce fut le contraire qui se passa, Diandra-Miranda la repoussa comme si Sandra avait été un crapaud très laid. Tous les appareils prirent le relais de leurs propriétaires mais avec leur assentiment, cette fille venait de commettre un crime de lèse-majesté.
Cassandra demanda ce qu’elle devait faire, en voyant Sandra pleurer, elle interpella Diandra-Miranda, tu vas le regretter, mon homme Monsieur R. va être prévenu de ton impudence à l’égard de Sandra. Commence à réfléchir à ta faute, car mon hidalgo va te demander des explications. Fais marcher ta cervelle avant de lui répondre pauvre inconsciente.
Diandra-Miranda allait rencontrer pour la première fois le fameux frère de Annita, sa charmante voisine de l’immeuble il Giorgio à Milan, Cassandra sur cet entre-fait téléphona machinalement à son héros, elle lui expliqua l’incident dit diplomatique, Monsieur R. volait à son secours dès qu’il le pouvait, devant la voix inquiète de Cassandra, il s’excusa et sortit dehors.
Il laissa ses amis mais à regret pour se rendre auprès de la femme de sa vie, la meilleure amie de Sandra, il voulait voir le visage de cette jeune femme, dès qu’il serait face à elle, il lui demanderait des comptes concernant son laisser-aller envers son hôte de ce soir. Il était curieux de nature, personne n’oserait entreprendre une démarche pareille, qu’arrivait-il à Sandra ce soir.
Ils arrivèrent à pied, car Sandra habitait le même quartier que Monsieur R., Cassandra par précaution d’usage ferma les portes pour que Diandra-Miranda ne s’échappe pas, elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Cette très chère jeune femme allait très prochainement découvrir qu’un comité d’accueil arrivait à grands pas, mais fort heureusement pour Diandra-Miranda les autres femmes ne se montraient guère violentes envers elle. Ces dernières cherchaient toutes à la séduire, mais Sandra humiliée comme jamais dans sa vie la fusillait du regard. Ses yeux lançaient comme des flammes envers cette invitée que personne ne connaissait vraiment.
Lorsque R. arriva, il sonna, Cassandra sa future épouse alla lui ouvrir, les hommes la suivirent et dès que Diandra-Mirandra les vit, elle se mit à rire de bon cœur, Monsieur R. la toisa, éloigna les filles et se rapprocha de l’inconnue. « la serata è appena iniziata « En entendant certaines paroles qui provenaient de la bouche de l’intéressée, il comprit tout de suite que la belle en question venait tout droit d’Italie. L’Italien était sa seconde langue, mais celle-ci ne le savait pas encore.
Il lui parla dans sa langue, mais Diandra-Miranda qui avait l’intention de jouer à l’imbécile fit mine de ne pas comprendre ce langage, il rentra dans son jeu, pourquoi es-tu là ce soir hein bella donna, pour m’amuser, mais aucune femme n’est à la hauteur de mes prétentions, tu cherches l’amour, oui mais avec une vraie femme, d’accord dans ce cas-là, suis-moi et je te présenterai une très bonne amie à moi.
Diandra-Miranda lui fit non de la tête, je veux un petit rendez-vous avec Sandra, mais seule sans sa garde rapprochée. Tu es une petite maligne ma belle, c’est entendu, Sandra, es-tu d’accord au moins, oui pourquoi pas, mais reste dans les parages, elle me semble très dangereuse avec son corps de rêve, je pourrai très vite perdre la tête pour elle.
Monsieur R. se retira mais ses hommes lui dirent à l’oreille, je pense que la future femme de Alara est devant nos yeux, attention je pourrai lui téléphoner pour lui en parler et ma foi cela pourrait marcher. Pendant ce temps Sandra s’était assise devant Diandra-Miranda, tout en étant sous bonne garde, elle lui dit à l’oreille, voudrais-tu te joindre à moi, mon canapé est bien plus confortable que celui-là.
Comme la jolie espionne avait une mission, elle suivit Sandra vers la sortie, l’embrassa et repartit vers son chauffeur qui l’attendait. Cendrillon s’était réincarnée en dangereuse mangeuse de cœurs. Sandra la rattrapa pour lui demander son prénom. La belle lui répondit, mais de manière très originale. Elle ouvrit son sac, prit son carnet, son stylo rose foncé qui contenait des paillettes et écrivit le prénom Diandra.
Elle montra ce dernier à tous les hommes et toutes les femmes. Monsieur R. s’amusait beaucoup ce soir. Ses hommes n’en revenaient pas de la légèreté de l’intruse. Diandra-Miranda copiait Cendrillon, mais elle ajouta sa touche personnelle. Dès que la première partie fut terminée, elle s’éloigna telle une plume qui se laisse porter par le vent. Elle courut vers la sortie pour rejoindre sa voiture. Son chauffeur dès qu’il la vit, éteignit le moteur, détacha sa ceinture, ouvrit sa porte, la referma, lui ouvrit la porte, elle monta à bord, il lui attacha sa ceinture de sécurité, referma sa porte et regagna sa place en vitesse. Ce dernier referma à son tour sa porte, il s’attacha et démarra sans demander son reste. L’agence avait sifflé la fin de la récréation.
Sandra la laissa partir un petit moment. Monsieur R. n’en revenait pas de cette rencontre. Sandra, tu as perdu ta langue. Non mais je rêve. Pas du tout, elle est partie sans te laisser d’adresse. Le chauffeur ne se rendit pas très loin de la soirée. C’est elle qui avait les cartes en main. Des hommes de confiance avaient donné des munitions à Diandra-Miranda, elle était dorénavant en possession de certaines informations sur la vie privée et professionnelle de Sandra la journaliste vedette de Success. Mais chut, ceci est classé secret-défense.
Diandra-Miranda revint à la soirée dix minutes après avec une valise à roulettes. Sandra respira un peu mieux. Notre talentueuse espionne avait trouvé de quoi se changer dans le coffre de sa voiture. N’oublions pas que les chefs avaient tout prévu jusqu’à sa garde-robe lorsqu’elle se rendrait chez Sandra. Elle avait laissé mariner son hôte.
« La soirée ne fait que commencer ».
Elles partirent finalement ensemble. Sandra aimait son assurance. Monsieur R. quant à lui donna des ordres très précis. Vous allez trouver des personnes de confiance, notre jolie Italienne semble cacher quelque chose. Pourquoi dites-vous ceci, patron ? Ouvrez bien vos oreilles, son chauffeur n’a pas prononcé un mot. Cette inconnue est à double tiroir. On ne sait rien sur elle et pourtant, elle a une invitation en bonne et due forme pour la soirée d’anniversaire de mon amie Sandra. Cela ne sent pas bon. Exécution immédiate. Bien patron, nous allons faire le nécessaire dans ce sens. Je compte sur vous.
Une fois l’alarme débranchée, la porte ouverte, refermée, l’alarme rebranchée, Sandra amena sa belle amazone vers l’évier de la cuisine, lave-toi les mains, je me les laverai après toi, oh tu es mon cadeau d’anniversaire le plus réussi, tu embrasseras Cassandra pour moi, elle pensait que tout avait été arrangé, c’était une chance pour Diandra-Miranda.
Une fois les mains nettoyées et séchées, les filles se mirent à table, la femme d’intérieur au service de Sandra avait dressé la table et le repas attendait gentiment sur la table, ainsi que dans les assiettes. Les verres étaient propres et remplis d’eau, Sandra ne touchait pas une goutte d’alcool, son passé lui avait servi de leçon. Ses délires d’avant n’existaient plus.
Diandra-Miranda laissa sa valise dans l’entrée, mais Sandra lui conseilla de la rentrer dans la chambre le moment voulu. Diandra-Miranda se relava, se frotta, se rinça et s’essuya les mains avant de rejoindre la table qui était mise. Sandra voulait qu’elle prenne place à côté d’elle pour qu’elle puisse la dévisager de plus près.
Le repas avalé, la table débarrassée, les assiettes, les verres et les couverts furent mis dans la machine à laver la vaisselle, celle-ci fut fermée et branchée. Nos deux femmes quittèrent la cuisine, rejoignirent le salon et s’assirent sur le canapé tout en se tenant par la taille, Sandra humidifia ses lèvres, elle approcha ces dernières de la bouche de Diandra dès qu’elles se scellèrent une intense vibration les prit et elles basculèrent en même temps, viens avec moi ange céleste, je veux te retrouver demain matin bien au chaud dans mes bras, après tout, tu es le signe que j’attendais tant.
Diandra-Miranda alla prendre sa valise et la suivit. Sandra ouvrit la porte de sa chambre avec une carte magnétique, elles entrèrent, puis elles se rendirent dans la salle de bain, une fois l’hygiène respectée à la lettre, elles enlevèrent leurs culottes, elles les mirent dans la panière à linge. Elles revêtirent des peignoirs, Sandra referma la chambre avec sa carte, elle enveloppa Diandra de douceur, ainsi qu’elle-même, elle fit le tour du lit et s’approcha des draps, elle les défit juste histoire de faire comprendre à sa compagne que la nuit ne faisait que commencer en sa compagnie.
Une fois cette tâche effectuée, elle rentra dans le lit, elle se déshabilla, enleva son peignoir, le fit glisser sur le dessus de lit, elle demanda à sa belle d’en faire autant, le peignoir rejoignit le premier et Sandra sortit un étui, elle puisa dans la corbeille de protections féminines, après tout elle ne connaissait pas cette gazelle. Beaucoup de femmes étaient loin d’être des oies blanches surtout en matière de sexualité.
Sandra guida Diandra leur nuit fut longue et chaude, les sentiments non feints de Sandra à l’égard de Diandra avaient éveillé quelque chose chez notre agent, après tout son propre sexe n’était pas des plus froids, on la regardait dans les yeux pour y déceler la moindre répugnance. Sandra respectait toujours ses compagnes et ce depuis le début.
Diandra-Miranda fut comblée par Sandra, Monsieur R. et Cassandra en firent tout autant, mais à l’approche du jour, notre jolie amazone tenta de se lever, elle se sentit mal, elle s’écroula dans le lit, qu’as-tu mon tendre amour lui dit Sandra, ne bouge pas, je vais appeler le médecin. Ce fut un signe évocateur qui incita Sandra à téléphoner à un certain docteur. Elle décrocha son combiné de chambre pour appeler R., elle avait besoin du numéro du Docteur, l’ami personnel de Rodrigo, celui qui aidait à merveille les femmes enceintes.
Sandra passa son coup de fil, le téléphone chez Monsieur R. sonna. Il tendit la main au-dessus de la poitrine de Cassandra. Qui ose téléphoner à cette heure. Je ne sais pas. Mais laisse-moi répondre. C’est entendu. Monsieur R. décrocha le combiné. Cassandra le laissa tranquille, mais elle écouta tout de même. Après tout, Monsieur R. n’était qu’un coureur de jupons.
Allo, vous êtes chez Monsieur R., qui est à l’appareil. C’est Sandra, allo Sandra que t’arrive-t-il ? Figure-toi que la splendide poupée d’hier soir est à tous les coups enceinte. Non, elle a un homme dans sa vie. Oui, c’est mon impression. Pourrais-tu me donner le numéro de téléphone du Docteur ? Oui, je vais le chercher. Merci, c’est gentil de ta part.
Monsieur R. ouvrit son carnet personnel, il dicta le numéro de téléphone à Sandra. Il est à Londres en ce moment, lui dit Sandra. Oui, il est ici, il a besoin de se faire connaître de la haute société. Je comprends ce que tu me dis R. Je ne savais pas comment agir. De rien lui dit Monsieur R. Je te laisse l’appeler lui dit R. Au revoir Monsieur R., à bientôt Sandra et ils raccrochèrent au même moment.
Sandra regarda Diandra Cette dernière semblait perdue dans ses pensées. Ne t’inquiète pas Diandra s’il ne veut plus de toi, nous trouverons une autre solution. Mais laquelle au juste Sandra. Fais-moi confiance, ma belle. Très bien, je me laisse guider par toi et après on verra bien ce qui adviendra pour la suite des événements. Sandra respirait l’amour par tous les pores de sa peau.
Elle caressa le ventre et le couvrit de baisers. Tu es en sécurité, si jamais quelqu’un te fait du mal, je serai là et elle continuait tout en faisant attention à son état présent. Elles ne se quittèrent pas des yeux, elles se caressèrent et s’embrassèrent une seconde seulement car Sandra devait s’assurer de l’état général de Diandra avec le Docteur.
Elle recouvrit son corps dénudé, sa compagne en fit autant. Elles se dirigèrent vers la douche. Dès qu’elles entrèrent dans cette pièce, Sandra enveloppa Diandra avec ses bras jusqu’à que celle-ci puisse rejoindre le cabinet d’aisance. Sandra referma la porte afin que Diandra puisse être en paix. Une fois cette envie assouvie, Sandra la guida vers l’évier de la salle de bain. Elle aida Diandra à se laver, se frotter, se rincer et se sécher les mains.
Elle emmena Diandra vers un fauteuil. Assieds-toi là et attends-moi. On va se laver ensemble car je crains pour toi. Sandra rentra à son tour dans le cabinet d’aisance, elle prit soin de son hygiène intime et physique. Elle effectua ce qu’elle avait à faire pendant que Diandra l’attendait. Elle se lava, se frotta, se rinça et s’essuya les mains.
Diandra la prochaine fois je te montrerai comment te servir de la poire pour ton hygiène intime, c’est important pour une femme ma douce compagne. Merci pour tout, mais de rien. Viens avec moi, repose-toi sur moi. Tu vas voir à quel point ma douche est agréable. Les deux femmes enlevèrent leurs peignoirs, elles les mirent sur le porte-vêtements et elles rentrèrent sous la douche de Sandra. Diandra se lava, se frotta, se rinça et s’essuya en même temps que Sandra.
Sandra ramena Diandra dans le lit. Diandra-Miranda désigna sa valise. Sandra l’ouvrit et faillit avoir une attaque cardiaque. Cette fille avait des tenues splendides, originales, mais surtout hors de prix. Qu’exerçait-elle comme profession pour avoir autant de vêtements à profusion ? Monsieur R. pourrait peut-être l’aider à percer le mystère de mademoiselle parfaite qui se trouvait maintenant devant elle.
Sandra apporta sa tenue à Diandra, elle aida celle-ci pour s’habiller. Je vais te passer une de tes culottes, l’autre se trouve dans la panière à linge. La femme de ménage s’en occupera. Tiens, Diandra enfila sa jolie culotte toute neuve, Sandra lui tendit son soutien-gorge. Pour ta lingerie, je t’achèterai une jolie parure chez une de mes amies. Tu me gâtes trop, mais non. Ne te préoccupe pas de cela.
Diandra-Miranda enfila sa nouvelle parure, elle était encore plus belle qu’avec celle d’hier. Sandra enserra Diandra tout en décrochant son combiné filaire. Elle téléphona au Docteur pour Diandra. Le Docteur décrocha son téléphone. Bonjour, vous êtes chez le Docteur Maricelli. Bonjour Docteur, c’est Sandra. Bon anniversaire, jolie fille, oh Docteur, vous me flattez trop. Mais non Sandra. Pourquoi as-tu besoin de mes services ?
Voilà Docteur ma compagne, tu es en couple, oui depuis hier. La rumeur est donc vraie. À cent pour cent Docteur. Bon, je suis très content pour toi, mais tu ne m’as toujours pas dit de quoi il s’agissait. En fait, je suis persuadée qu’elle est enceinte, bien je comprends mieux maintenant pourquoi tu as été dans l’obligation de me joindre.
Quand veux-tu que je vienne exactement ? Le plus rapidement possible. Comme je suis ton voisin, j’arrive dans l’heure, rassure-la. Ne suis-je pas l’ange gardien des femmes enceintes ? Si je ne le sais que trop bien, c’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de demander votre numéro de téléphone à Monsieur R. Mon ami a très bien fait de le faire. Tu le remercieras pour moi dès que tu l’auras au téléphone, ou dès que tu le verras.
Je vous attends Docteur. J’arrive. Laisse-moi juste le temps de me préparer. Maya doit venir nous voir. Je vous plains de tout mon cœur, Docteur. N’exagère pas ma belle. Décidément, tu parles comme Clara. Vous savez qu’elle a raison à propos de Maya. Vous ne l’aimez pas, ma parole. Pourquoi à votre humble avis je ne sais pas au juste ?
Ils raccrochèrent tous les deux en même temps. Le Docteur devrait faire attention au bruit caractéristique de sa douche. Clara, sa nouvelle compagne, mais aussi amante, voudrait le rejoindre. Leurs deux corps s’entendaient à merveille. Sa jeune lionne voudrait jouer avec lui. Mais lui devait se préparer pour un rendez-vous tant professionnel que personnel.
Arias bougea à peine dans le lit. Il sentit la main de Clara sur ses fesses. Clara mon amour, retire ta main mon tendre oiseau. Pourquoi le ferais-je mon très cher Arias ? Écoute Clara, j’ai un rendez-vous. Chez qui mon homme. Chez Sandra. Elle est enceinte et de qui ? Non pas elle. Alors de qui s’agit-il Arias. ? Sa compagne. Non, elle m’a déjà remplacée. Oui, ma chère.
Tu me diras à quoi elle ressemble. Oui, c’est promis. Tu prendras une photographie. Oui, mais à la dérobée. Il embrassa Clara de manière intense. N’oublie pas Maya Clara. Oh non, elle vient aujourd’hui. Tu le sais parfaitement. Je ne m’en souvenais plus. Décidément, tu ne me facilites pas la tâche Clara. Si mon héros. Alors, lève-toi. Tu dois t’habiller pour la recevoir.
Sa jeune et future épouse lui avait été présentée par Monsieur R. Maintenant, ils étaient ensemble et ce pour de bon. Ils s’étaient connus sur le lieu de travail du Docteur. Dans son bureau, il avait fait installer un canapé d’angle. Lorsqu’ils mangeaient ici, ils appelaient les domestiques pour que ceux-ci puissent débarrasser la table d’appoint. Dès qu’ils se retrouvaient tous les deux, ils ne manquaient aucune occasion pour se retrouver en tant qu’amants.
Monsieur se rendit dans sa salle de bain. Il prit soin de son hygiène intime et physique dans son cabinet d’aisance. Il tira la chasse, se lava, se frotta, se rinça et s’essuya les mains. Le rendez-vous de ce matin l’énervait au plus haut point. Sa rencontre avec Sandra n’y était pour rien. Ce qui l’angoissait, c’était le face-à-face entre Clara et Maya. Son ex serait confronté à son pire cauchemar Clara.
Il entra sous sa douche, il prit son savon en bloc, se lava, se frotta, se rinça et s’essuya avec sa longue serviette de bain frappée à ses initiales. Il prit son peignoir sur le porte-vêtements et entra de nouveau dans sa chambre. Clara se leva du lit et fit semblant d’effectuer les mêmes démarches que son amant peu de temps avant elle.
Elle se précipita sur le coussin de son amant, elle l’imprégna de son odeur corporelle. Dépêche-toi Clara, Maya vient dans très peu de temps. Il est temps pour toi de t’apprêter. Clara se dirigea telle une sirène vers la salle de bain mais avant elle se précipita dans le cabinet d’aisance. Elle prit soin de son hygiène intime et physique. Elle quitta les lieux pour se laver, se frotter, se rincer et s’essuyer les mains.
Elle entra sous la douche, prit son savon en bloc, se lava, se frotta, se rinça et s’essuya avec sa serviette tape-à-l’œil. Elle prit son peignoir et regagna la chambre. Elle le quitta, elle le posa sur son porte-vêtements. Elle enfila sa culotte échancrée, son soutien-gorge en dentelle, son pull moulant, sa jupe courte. Puis en dernier, elle enfila ses chaussons, ainsi que sa chaîne de cheville.
Arias quitta son peignoir en le remettant sur le porte-vêtements. Il enfila son boxer, son polo, son pantalon, sa chemise, ses bijoux. Il quitta la chambre devant les yeux enfiévrés de Clara. Il s’arrêta à l’entrée de la chambre. Clara le rejoignit avec entrain.
Clara ôta son soutien-gorge, enleva ses chaussons. Elle avait pris l’habitude de marcher pieds nus. Cette habitude avait le don d’agacer Arias le grand bourgeois qui se trouvait au plus haut niveau de la pyramide sociale. La future épouse de Monsieur devait perdre cette envie de gitane. Son milieu ne le tolérerait pas le moins du monde.
Ce côté délassant sur ses pieds lui rappelait de bons souvenirs lorsqu’elle était avec Sandra. Cette fille de très hauts dignitaires Anglais massait en permanence les orteils de Clara. Mais depuis que cette dernière avait quitté sa vie, ses souvenirs n’étaient pas aussi plaisants. Elle voulait tout apprendre sur cette donzelle.
Le Docteur retira ses chaussons, mit ses chaussures, se lava, se frotta, se rinça et s’essuya les mains. Il prit sa mallette avec tous les accessoires dedans afin qu’il puisse faire le nécessaire chez Sandra auprès de la remplaçante de Clara. Il débrancha son alarme de derrière, ouvrit la porte, sortit, ferma la porte, rebrancha l’alarme, descendit les escaliers. Il débrancha l’alarme de sa porte, l’ouvrit, la referma, rebrancha l’alarme et sortit dans la rue.
Le Docteur arriva à destination. Il sonna à l’interphone central. De chez elle, Sandra vit le visage du Docteur apparaître. Dans sa chambre, il y avait un double. Comme elle ne voulait pas laisser seule Diandra, du moins sans surveillance, elle la coucha au milieu du lit. Attends-moi bien au chaud, ta chérie revient très vite. Elle ouvrit sa chambre, la quitta, se dirigea vers la porte d’entrée, débrancha l’alarme centrale et ouvrit la porte et le portail avec sa télécommande incorporée dans le boîtier.
Le Docteur rentra, Sandra le laissa entrer, elle referma les deux en même temps. Elle rebrancha l’alarme générale tout en laissant le Docteur prendre ses marques chez elle car en réalité, c’était la toute première fois qu’il se rendait chez elle et ce malgré la promiscuité de leurs villas.
Le Docteur posa son sac, enleva ses chaussures. Il mit les chaussons d’amis, d’amies de Sandra. Il se lava, se frotta, se rinça et s’essuya les mains. Il prit de nouveau en main sa mallette professionnelle. Il suivit Sandra jusqu’à la chambre. Sandra lui présenta Diandra. Bonjour Diandra. Bonjour Docteur, j’ai un peu peur. Ne vous inquiétez pas, je suis là maintenant.
Il demanda à Sandra de relever Diandra pour qu’il puisse l’examiner en toute sécurité. Sandra mit un coussin enrobant tout autour de Diandra. Cela maintenait son dos et son assise et ce de manière drastique. Le Docteur prit un fauteuil dans le fond de la chambre. Sandra rapprocha Diandra de lui tout en faisant attention à son ventre.
Le Docteur prit la tension de Diandra tout en lui posant la question principale. Ma jolie, dis-moi qui est le père de ton enfant. C’est mon amant, Docteur. Es-tu amoureuse de lui ? Oui, mais lui est marié. Je vois, tu te retrouves le dos au mur. Oui et je ne sais pas quoi entreprendre pour que les choses changent.
J’ai une idée, lui dit le Docteur. Quelle est-elle, Docteur ? Je connais un proche qui veut un enfant. Serait-il un bon père ? Il sera le meilleur. Sandra connaissait cet homme, c’était Monsieur R. Mais le Docteur oubliait le principal. C’était la présence de Cassandra dans la vie de Monsieur R.
Le Docteur donna ses instructions tout en palpant le ventre de Diandra. Maintenant, il est temps pour toi de reprendre des forces. Repose-toi le maximum et surtout change-toi les idées. Tu fais quoi dans la vie, je m’occupe d’une agence de décoration florale tant pour les anniversaires, les mariages, les diplômes, les pendaisons de crémaillère etc. C’est fort intéressant ce que tu me dis là. Pourrais-tu me transmettre tes coordonnées, Sandra, voudrais-tu lui donner ma carte qui se trouve dans ma pochette ? Oui, tout de suite Diandra. Celle-ci ouvrit la pochette et donna cette dernière au Docteur.
Préviens tes supérieurs, prends du repos, aime Sandra et fais-lui confiance. Elle te présentera ton futur géniteur.