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- Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
- Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
- Sprache: Französisch
Dans un futur dirigé par une intelligence artificielle, Jiwan, un adolescent cloné, étouffe dans une société entièrement standardisée. Une interaction imprévue avec son nano-implant bouleverse sa routine et l’oriente vers un destin inattendu. En gravissant les échelons, il met au jour les failles du système et rencontre des individus vivant en marge, porteurs d’un savoir oublié. Peu à peu, des vérités troublantes remontent à la surface, remettant en cause l’ordre établi et la place réelle des citoyens. Jiwan se retrouve face à une décision cruciale. Une décision qui pourrait tout faire basculer.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sergio Semiho Jack écrit pour une raison essentielle : prévenir l’humanité. À travers ""Nano", il tire la sonnette d’alarme sur un avenir trop possible, où le progrès technique efface l’humain, où le confort devient une cage dorée. Son récit est une mise en garde, un miroir tendu à notre époque. Sergio n’écrit pas seulement de la fiction : il construit un signal, une voix qui nous dit « attention, regardez où vous allez ».
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Couverture
Titre
Sergio Semiho Jack
Nano
Nouvelle
Copyright
© Lys Bleu Éditions – Sergio Semiho Jack
ISBN : 979-10-422-7661-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Pour des raisons évidentes de compréhension, je n’ai pas recréé un Argo du futur.
Cette nouvelle est donc écrite en langage courant.
« Désolé, je ne peux pas répondre favorablement à votre requête ! Tous les travaux manuels sont effectués par des droïdes, suite au nombre d’accidents de travail ainsi qu’aux handicaps liés au travail manuel, sans compter l’usure des corps des travailleurs à la retraite. Voulez-vous les chiffres exacts ? »
« Merci, ça ira. »
« Nous sommes disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Merci à vous. » Puis elle raccrocha.
— Putain de monde parfait… je peux pas faire ce que je veux. Me voilà bon pour un travail de bureau, fait chier !
Je rongeais mon frein, me synthétisais un gros 3 feuilles, puis je m’endormais.
— Salut, je m’appelle Jiwan, je suis mi-Afro, mi-Cherokee, j’ai 16 ans aujourd’hui, ce qui fait de moi un adulte responsable aux yeux de « Sia », l’intelligence artificielle qui régente la cité.
— Tu vas voir, tu vas t’y plaire, fit mon père asiatique, qui était heureux que je prenne mon envol.
Mon nano, ou implant nanotech cérébral, déverrouilla la porte.
L’entrée était spacieuse avec son placard, son dressing et son range-godasses. La tapisserie pixel affichait un décor de montagne dans tout l’appartement.
— Le décor de montagne ! Ils n’ont pas changé, ça me rappelle des souvenirs, fit-il.
— Ouais, c’est vertigineux, fis-je en voyant des mecs faire du base jump dans mon salon.
Il y avait ensuite une cuisine ouverte sur un salon. Cuisine tout équipée et clic-clac dans le salon, avec une table basse sur tapis multidirectionnel et évidemment mon cyborg de service.
— Ce sont des appartements standard, mais ça ne changera pas beaucoup de chez nous. Et elle, c’est le modèle ? fit-il en voyant la beauté de mon cyborg.
— Oui, je l’activerai plus tard. Je veux voir les chambres. Elles étaient toutes semblables. Il y en avait deux, avec un lit double, une table de nuit et un bandeau de lumière au-dessus du lit, évidemment avec une armoire encastrée. Je choisis celle qui avait vue sur le parc et dis à ma valise, qui me suivait, de s’arrêter. Je déferai mes affaires plus tard.
— Tu as droit à un mois de courses gratuites ! Tu n’as qu’à demander à ta charmante cyborg ! fit-elle en la toisant du regard.
Ma mère asiatique venait d’arriver avec mon petit frère caucasien.
Pour information, ce cyborg n’est pas une Bavaroise, c’est la réplique de Valorie Curry, héroïne du jeu vidéo « Detroit : Become Human ». J’y jouais quand j’étais petit, je suis tombé amoureux d’elle, c’est pour ça que je l’ai choisie. Je vais maintenant l’activer avec mon nano.
Il l’activa avec reconnaissance faciale, empreinte digitale, ainsi que tous les codes nécessaires…
Elle me dit : « Comment voulez-vous que je vous appelle ? »
Je répondis : « J », c’est comme ça que tout le monde m’appelle. Quant à toi, tu t’appelleras « Cara ». Je te transfère une liste de courses pour la semaine.
— Il y a beaucoup de viande sur votre sélection, autant que votre consommation mensuelle. Voulez-vous que je remplace ces aliments par des légumes appropriés ?
