Où est passé le bonheur!!! - Arielle serena clémence Melouksa - E-Book

Où est passé le bonheur!!! E-Book

Arielle serena clémence Melouksa

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Beschreibung

Mon roman parle du combat d'une jeune fille pour réaliser son rêve le plus chère. Celui de retrouver son père disparu pendant la guerre. Malgré les difficultés rencontrées, elle va se battre pour prendre soin de son petit frère et se réaliser.

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Seitenzahl: 141

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Sommaire

PROLOGUE

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

PROLOGUE :

Qui a dit qu’une femme ne pouvait pas faire certaine chose ? Moi je crois sans aucun doute que nous pouvons tout faire, nous sommes des êtres dotés d’intelligence rien sur cette terre ne doit nous faire reculer, nous sommes des guerrières !

La guerre est une période très difficile pour tout être vivant, et dont les plus exposé comme on le dit de manière vulgaire sont ; les femmes et les enfants.

Et si l’on changeait un peu de disque, et si la période de guerre faisait ressortir le caractère guerrier de tout être, et si c’était une femme, si une femme devenait l’héroïne d’une histoire et si malgré les difficultés une jeune fille réalisait l’impossible !

La bataille pour survivre, pour réussir et la détermination pour retrouver son père disparu sera le but ultime de notre héroïne que j’ai nommé MENGALAH SYNDY.

La question ultime de cette histoire est de savoir comment une jeune fille va combattre pour survivre, pour réussir et surtout réaliser son rêve, celui de retrouver son père disparu.

Chapitre 1

Regard vide, debout face à la fenêtre, d’une âme insensible et durcit je revis mon histoire. Une histoire qui pourra j’en suis sur donner de l’espoir à toute personne et plus précisément à toute jeune fille qui vit des moments particulièrement difficiles et qui semblent surtout insupportable. La difficulté, je crois est faite pour être surpassée, rien ne doit nous empêcher de réaliser nos rêves, surtout pour une jeune fille ou une femme je pense que le mot « je ne peux pas » ou « c’est impossible », « ce n’est pas fait pour moi » doivent disparaitre de notre vocabulaire. Nous sommes des êtres forts !

Ma vie était d’une simplicité déconcertante, mon père était toute ma vie, il était mon guide, ma source d’inspiration en quelque sorte mon idole. Il suffisait de peu pour que je sois comblée.

- Papa, papa, j’ai faim : dis-je en ce jour !

- Allez Syndy soit mignonne s’il te plait : papa d’un air gentil

- Allez maman dit quelque chose s’il te plait : moi ne cessant de persister

- Vous m’agacez !!!, John donne ce qu’elle demande : ma mère toujours sur son téléphone

- ok ! Voici un peu d’argent pour ton frère et toi : mon père était toujours attentionné à nos besoins …

Nous étions si heureux, malgré le comportement très agressif de ma mère ; mais la sympathie de notre père nous suffisait largement pour moi et mon petit frère Joé.

Tant mon père trouvait son compte dans son métier de chauffeur taxi, nous ne manquions de rien. Parmi les autres, nous étions les mieux vêtus ; nous étions scolarisé dans une école convenable, nous mangions à notre faim, nous avions tous ce qui est nécessaire pour vivre normalement, bref nous étions tous simplement comblés.

A cette époque de ma vie rien ne m’impressionnait tant que mon père était là, rien n’avait plus de valeur. Moi et mon petit frère étions heureux, nous avions un protecteur.

Mon père était le meilleur du monde par sa générosité, sa sincérité et sa simplicité ; d’un regard vive, d’une personnalité humaniste, sa taille élancée ne le laissait jamais inaperçue parmi les autres : de fois je me disais qu’il était le contraire de maman tant il trouvait du plaisir à aider les autres.

Par contre ma mère était plutôt distante, incompréhensible et très perfectionniste ; elle était si agressive en vers nous ses propres enfants, je pourrais même dire que je n’ai pas reçu de l’amour d’une mère, je ressentais chaque fois du rejet de la part de celle qui m’avait mise au monde. Parfois je me demandais si elle nous aimait vraiment et si un temps soit peu on avait de la valeur à ses yeux.

Nous étions le bijou de papa ; je me souviens du jour ou mon petit frère joyeux nous informa qu’il participerait à une compétition scolaire de football :

- Papa, papa, tu sais quoi ? ; Mon petit frère tout joyeux

- non mon fils dit le moi ! ; Papa très attentif comme à son habitude.

- Je vais participer à un tournoi de football dont je suis le capitaine.

- Waouh mon fils à 7 ans … je n’aurais pas pu faire mieux mes félicitations mon fils. Et c’est quand ?

- Papa c’est demain, je veux que tu viennes dit oui, dit oui ! S’il te plait !!!

- Anna dit, es-tu au courant que ton fils participera demain à un tournoi de football ?

Maman d’un regard rempli de dédains, d’un geste familier, munit d’un pinceau, repeignait ses ongles comme à son habitude, répondit avec agressivité ;

- Et puis quoi ! C’est pour cela que tu cris mon nom ce soir, et d’ailleurs ou est l’argent que je t’ai demandé dernièrement ?

- Maman seras- tu là demain pour moi ?

- Ne me dérange pas lorsque je discute avec ton père. Stuip ! S’exclama-t-elle

- tu n’as jamais du temps pour nous et toi papa, peux-tu venir ? Mon petit frère tout attristé

- désolé Mon fils, c’est vraiment impossible il faut que je travaille.

La joie de mon petit frère avait pris un coup. Je le consolais, et je lui promis d’être là pour lui. Mais malgré la promesse faite à mon frère, je pouvais toujours lire dans ses yeux de la tristesse.

Le lendemain matin, après quelques heures, le match avait commencé ; mon frère Joé avait le morale à zéro, on pouvait ressentir de la tristesse, il n’a même pas voulu manger à la pause, j’étais un peu triste pour lui à son jeune âge il subissait déjà du chagrin ; malgré sa tristesse, il entra tout de même dans l’air de jeu. L’équipe adverse menait au score 1-0. Mon petit frère semblait n’avoir la hargne pour gagner avec son équipe ; lorsque son héros, mon père arriva et commença à l’encourager et lorsqu’il l’aperçu d’au loin il retrouva sa motivation et tout changea …

Mon père avait le don pour mettre tout le monde en joie, nous étions les mieux placés pour le savoir car nous étions ses enfants.

Avec mon père, c’était le paradis !!!

CHAPITRE 2

Il est 14h30 l’heure de rentrer arriva, nous étions ce soir-là tout excité à l’idée de rentrer manger un de nos plats préférés préparé par maman. Jœ empressait les pas et semblait vouloir voler, et moi tous comme lui j’empressais les pas tout t’en réprimant mon frère d’être aussi agiter bien que je l’étais tout autant que lui intérieurement :

Nous y étions :

- Maman, maman, maman !!!, nous sommes rentrés.

- ...

Un silence assourdissant gagnait la maison, c'était une première fois que tout était aussi calme, pourquoi ce silence. Ne nous imaginions même pas la grande surprise, je dirais plutôt une grande désillusion nous attendait, mais nous n’étions pas encore à cette phase de réflexion, nous croyons qu'elle était juste sortie, grande surprise...

- Maman, qu’est-ce que tu as préparée ?

- ...

Nous entendîmes un silence sourd. Où était maman !!! Nous la cherchions dans toute la maison, mais sans là retrouver. Joé déçu se mit à pleurer car il avait très faim, moi face à la salle à manger, j’aperçus un bout de papier ; lorsque j’approchai, c’était une lettre ; je la lis :

Si vous tombez sur cette lettre, j’aimerais vous dire ceci : au fond de moi, mon bonheur était loin de là, loin de cette vie misérable, loin de cette monotonie des jours, loin de votre père médiocre, loin de vous… mon bonheur est ailleurs.

En ce moment-là, J’entendais mon cœur battre, mes bras tremblaient, mes cheveux se hérissaient, mon âme s’alarmait, les larmes coulaient ; maman est partie !!! Suis-je entrain de rêver ?

Je ne trouvais aucune raison valable pour que notre mère nous abandonne, qu’avait on fait de si grave pour qu’elle nous voue une si grande haine et mon père survivra-t-il à une-t-elle nouvelle, comment son cœur a pu être aussi insensible, où était l’amour d’une mère comme on le dit souvent, peut –on réellement rejeter les êtres qu’on a porté pendant plus de neuf mois?

Mon père arriva comme d’habitude à la même heure avec des yaourts pour nous, mais à sa grande surprise maman était partie d’une manière inattendue, cette soirée a été l’une des pires de ma vie, mon papa ne mérite pas cela, pourquoi notre mère nous fait autant souffrir ?

Après avoir lu la lettre, mon père ne dit rien, n’exprimait rien, j’avais l’impression qu’il était comme mort au fond de lui, il ne réagissait plus, lorsque tout à coup il perdit le contrôle, il cassa tous jusqu'à saigner du bras je ne le reconnaissais plus mon père si aimant, son regard laissait paraitre la rage qui était en lui ; papa n’était plus le même. Malgré le comportement que ma mère affichait en vers lui, il l’aimait toujours ; son départ si brusque a été un choc pour nous, comment a-t-elle pu nous faire ça ? Nous sa propre famille !!! Qu’est ce qui peut pousser une personne à faire une telle chose ? Cette période a été difficile très difficile.

Du temps passa, des nuits d’insomnies suivirent, la douleur augmentait. Mais un jour mon père décida de changer, de se relever pour nous, il fit un énorme effort ; sa vie était nous, son espoir se retrouvait en nous, nous étions son unique rêve. Mon père s’est battu plus qu’auparavant pour nous entretenir. La difficulté était très grande pour moi car à 15ans je devais remplacer ma mère dans les tâches quotidiennes. Mon petit frère comptait sur moi !!!

Je devais être à la fois mère et fille. Du fait du travail très prenant de mon père, c’est moi qui avais la charge de tout diriger dans la maison, je devais faire moi même les courses, je devais aider mon frère à faire ses devoirs, et je devais faire aussi les miens, et surtout le pire était de donner à chaque fois des explications à mon frère sur le départ de notre mère, pourtant je restais moi même sans explication et donc dans l’incompréhension.

Ce chapitre de ma vie je l’ai intitulé ‘une descente aux enfers !!!’

CHAPITRE 3

Une mère est indispensable dans la vie de chaque individu surtout pour un enfant ; son départ brutale je dois l’avouer m’avait profondément traumatisée, je devais être à la fois mère et fille en même temps, j’ai appris tellement de chose en si peu de temps.

Je devais rentrer des cours aller faire des courses pour toute la maison, prendre soin de mon petit frère, en bas âge, veiller à ce qu’il fasse ses devoirs, prendre soin de moi et de mon père qui rentrait toujours tard du fait de son travail très prenant. C’ était chaque jour la même rengaine.

Mais je dois le dire, mon père restait toujours un soutien incontournable. Le début de ma solitude, de mon indépendance précoce n’était pas encore à son apogée, il était toujours là comme un arbre qui fait ombrage à la lumière. Il était le seul soutien financier que j'avais, à cette époque. Moi qui pensais que faire les courses, devenir mère et fille était très difficile l'avenir m'a appris qu'il existe pire encore.

- Papa ! papa !!! : j’ai un petit souci.

- Lequel ma fille : d’un air calme mais qui cachait encore le stigma du départ incroyable de ma mère.

- J’ai besoin de nouveaux cartables, ils sont tous mal au point et l’examen de fin d’année arrive à grand pas peux-tu me donner de l’argent pour en acheter ?

- Ma fille ‘ d’un air triste’ je n’ai presque pas eu d’argent pour aujourd’hui, tous ce que j’ai c’est pour qu’on puisse manger demain, les choses sont devenues très difficile, attends demain je verrai ce que je ferais.

- Ok papa !!

Mon père faisait de son mieux pour qu’on ne manque de rien ; mais au-delà de tous ses efforts il arrivait qu’il ne puisse pas tout nous offrir. Je suis si fière d’avoir un si bon père.

Un jour, tout bascula, c’est fou qu’une seule chose qui était au début si banale puisse à se point faire basculer la vie de toute une famille. Détruire des illusions, des espoirs, bref détruire des vies.

- Papa ! papa !vient voir à la télévision il y’a grève dans la ville.

- comment ça ?

- Des jeunes de la ville grèvent et ça a l’aire d’être très sérieux.

- Attends j’arrive, je finis de laver ma voiture ; suis l’essentielle et tu me raconteras la suite.

- Ok !

Mon père me retrouva au salon après son nettoyage, et je lui ai raconté la suite de cette grève subite. Elle n’avait rien de grave, en tous cas c’est ce que je pensais. Mais je m'étais lamentablement trompée.

- Alors c’est pour quoi cette grève ?

- Il parait que les jeunes en manque de travailles réclament un changement pour améliorer leurs conditions de vie c’est ce que le journaliste a dit.

- Dans tous les cas on verra la suite, mais je suis sûr que c’est une grève passagère, ce n’est pas comme si c’était une ‘guerre’

Mon père l’a dit sans le savoir. Nous ne l’imaginons pas en ce moment-là, mais ce sera le début d’une longue histoire remplie d’aventures impensables.

Ce qui avait l’air d’être une simple bouderie se transformait à un bain de sang ce parcours de ma vie sera à la fois triste fait de trahisons, de pleurs, et cette désolation fera de moi une véritable lionne.

Quelques temps plus tard les choses empiraient :

- Papa ! papa !

- Qu’est qu’il y a ?

- Les étudiants sont aussi descendus dans la rue pour une grève

- Quoi ?

- Oui vient voir papa fais vite !

- Ok j’arrive.

Nous étions tous stupéfaits de la façon avec laquelle la situation s’accélérait allant de mal en pire ; après une semaine c’était devenu plus grave, car c’était toutes les populations qui étaient entrées dans cette grève contre le gouvernement.

Des jours suivaient plus les populations se radicalisaient de plus en plus ; puis un jour le pire arriva. Ce qu’on n’imaginait pas se produisit.

La colère, ce sentiment naturel à tout être vivant, qui pouvait nous conduire à commettre l'irréparable, à faire des choses que si on était en état normal on ne le fera pas, amplifia les circonstances de cette grève : vu tout cela, pense que la colère peut conduire le monde à la catastrophe.

- Oh mon DIEU !!!

- Qu’est qu’il y a ma fille ?

- Papa on vient d’annoncer que pendant la révolte il y a eu un mort

- Ce n’est pas possible !

- Oui !

- Dans tous les cas espérons que ça ne va pas empirer car je dois sortir demain pour aller travailler.

- Espérons le papa !

Des jours se succédaient et la situation devenait très difficile. Mais nous espérions que tous se calme au plus vite, car sans la paix nous ne pourrions plus survivre. Nous vivions au jour le jour, la situation était vraiment instable.

Mon père m’appela comme toujours pour connaitre la situation en cuisine et savoir ce qu’on peut faire.

- Syndy, vient je suis rentré du travail et il faut qu’on parle.

- Oui papa j’arrive.

- Ma fille la situation devient invivable.

- Comment ça papa !!!

- Je n’ai presque rien fait comme course aujourd’hui la ville était barrée.

- Et pourquoi ?

- Il parait qu’il ‘y a des hommes armés dans certaines localités de la ville.

- Quoi ? et pourquoi sont-ils armés ?

- ma fille à ce qu’il parait ils veulent diviser le pays.

- Oh mon DIEU !!!

Profiter d'une faille, utiliser des personnes pour assouvir ses projets malsains, c'est la nature humaine. Une réclamation naturelle, a été transformée en une haine véritable, jusqu'au point de devenir une véritable guerre, l’usage des armes à été le début de tout, le début du non retour. Si on les avait dits que cette grève détruirait nos vies à tous, je crois qu'il ne l’aurait jamais fait. Mais personne ne connait l'avenir, comme on le dit l'homme ne sait rien tout est devant lui

- j’espère que la situation revienne au calme car nous avons besoin que je travaille pour nous sustenter.

- Dieu nous aidera !!

- Espérons-le, espérons-le ma fille!!!

Mon père se leva et parti dans sa chambre. Dans mon être tout entier j’espérais que la situation revienne au plus vite à la normale, car sans la paix nous ne pourrions aboutir à rien, à rien, à rien du tout !!!

CHAPITRE 4

L’Homme, cet être capable de tout même du pire. Nous ne le savons peut être pas, mais nous avons la grâce d’être dotés d’intelligence ; mais l’utilisons nous à bon et séant ? Non je ne pense pas, nous créons des guerres, de la famine ; notre ego nous dirige et nous ne voyons même pas le mal que nous créons autour de nous. Et c’est vraiment regrettable. Où est passé l’amour ? Je me le demande.