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Planète Terre, l’an 2052. La communauté humaine, mal organisée, est surpassée par le capitalisme. Désormais, l’oxygène est payant et limité. Armand, un jeune visionnaire, décide de tisser un contre-projet et de s’opposer à la classe gouvernante afin de faire exploser la nébuleuse du désespoir. Parviendra-t-il à sauver l’humanité des griffes de l'oppresseur ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Antoine Dufau vit sa première expérience littéraire en parcourant des livres de J.K. Rowling. Il écrit dans le but de faire ressortir ses pensées et de découvrir d’autres enfouies en lui.
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Seitenzahl: 37
Veröffentlichungsjahr: 2022
Antoine Dufau
Oxygène
Roman
© Lys Bleu Éditions – Antoine Dufau
ISBN : 979-10-377-7725-6
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Nous sommes en 2052, et la communauté humaine n’a pas su s’organiser d’elle-même et le capitalisme a acéré ses crocs pour mieux croquer sa liberté, à présent, l’oxygène est limité.
C’est tout un processus de déstructuration de l’être humain qui se parachève.
Avec cette mesure, nous sommes obligés de limiter les émotions fortes telles que la colère, la passion ainsi que le rire.
Pour la reproduction, à but démographique, il y a un bonus de respiration le troisième samedi du mois. 150 respirations, pas plus. Alors, exit le plaisir, on se contente du minimum. Utilisant des lubrifiants artificiels pour aller plus vite.
Une vie sans émotion, sans plaisir, autant dire que nous sommes ici pour souffrir.
Armand rêvasse. Il laisse voguer son esprit entre ses désirs et ses envies de voyages. Il y a une femme, toujours la même, qui habite ses pensées, elle vit en Italie. Lui, en France. Ils ne se sont rencontrés qu’une fois, dans un restaurant, et chacun a tapé dans l’œil de l’autre. Ils ne se sont pas parlé, mais leurs corps, si. Elle a dû rapidement partir car, sous l’effet du désir, elle commençait à respirer plus profondément et, en plein été, elle ne pouvait pas se le permettre, car elle est maman d’un petit garçon. Alors, elle est partie… Je dis qu’elle est italienne, car une deuxième rencontre est impossible, et aussi parce qu’elle est très belle.
Si l’on dépasse le quota de respirations dans une journée, ce qui a été utilisé est déduit du capital respiratoire habituel sur les autres jours.
C’est à cause de ça qu’il y a des tas de gens qui s’enferment des journées entières dans leur chambre, avec des musiques méditatives, destinées à réguler, diminuer la respiration.
Certains n’y arrivent pas et voient leur longévité fortement diminuer. Il est courant de voir des êtres humains (s’ils le sont encore, humains, sous ce régime) mourir à 35 ans.
Il y avait plusieurs types d’êtres, ceux-là et ceux qui économisaient ne sortaient jamais.
C’était une question de philosophie de la vie finalement. Profiter ou perdurer.
Autant dire que les puissants ne profitaient pas. C’était des genres d’êtres morbides. Au cours de leur éducation, on leur apprenait à se couper des émotions, ne rien ressentir. Car, on le sait, en affaires, il faut garder la tête froide…
L’éloge du froid, de la glace, comme leurs cœurs.
Comme ils dépensaient peu d’oxygène de manière régulière, ils s’adonnaient à des petites parties de débauche de temps en temps. Ils regardaient un one man show comique, s’offraient des sports d’adrénaline et, chaque jour, en allant au travail, ils sifflotent. Petit luxe qui n’a pas de prix…
Il n’était pas rare de compter parmi eux des membres du club des plus riches qui pouvaient vivre plus de deux cents ans. Des vrais vampires…
Il était possible de faire des emprunts, pour acheter des stocks d’oxygène. Certains s’endettaient tellement que l’angoisse bouffait le peu qu’ils avaient.
Le pire c’était le business du sommeil. On les appelle les voleurs nocturnes. Ils insufflent des rêves qui deviennent des cauchemars et font se réveiller leurs victimes en sueur, haletantes. C’étaient des hantises, habituelles chez l’Homme, qui étaient asticotées entre le crépuscule et l’aube. Les VN usaient de genres de programmes tels que les ascenseurs émotionnels, d’abord leurs victimes gagnent à la loterie, ils sont euphoriques puis les prix augmentent considérablement et c’est la crise généralisée, alors ils sont harcelés par les pauvres de plus en plus nombreux et finissent par se faire tuer pour leurs magots. Ce programme était le plus fatal. Il était utilisé pour les personnes en fin de vie dans les hospices.