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Quand l’ombre s’invite dans la vie ordinaire, rien ne reste jamais tout à fait pareil… Ce recueil de nouvelles vous entraîne au cœur d’univers troublants, où le drame côtoie le macabre, où les meurtres et les secrets redessinent le destin des personnages. Le suspense y est à son comble, parfois éclairé par une lueur de romantisme inattendue. Des histoires saisissantes, dérangeantes, inoubliables qui laissent derrière elles un parfum de mystère et de fascination.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pour Clémence Philippe Coton, l’écriture n’est pas simplement un art, c’est un refuge, un exutoire, un besoin vital. Longtemps habitée par une mélancolie profonde, elle a trouvé dans les mots une échappatoire durable, un moyen d’apaiser ses maux en donnant voix aux émotions silencieuses.
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Seitenzahl: 69
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Clémence Philippe Coton
Recueil de nouvelles dramatiques
© Lys Bleu Éditions – Clémence Philippe Coton
ISBN : 979-10-422-7559-4
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À papy et à M…
Oxford 1978
Ce jour-là, Louise Charles, une jeune Française âgée de vingt-huit ans arriva de France, pour son travail de pédiatre qui l’attendait ici.
À son arrivée, elle décida de visiter Oxford, après avoir déposé avec impétuosité ses affaires à son domicile.
Sous une belle après-midi ensoleillée, Louise se retrouva alors dans les rues d’Oxford, entourée par tous ces bruits ruraux, en passant, des Klaxons de voitures, aux éclats de rire des jouvenceaux face à leurs verres de vin vides à moitié ivres devant la terrasse des restaurants ou même au glas de l’Église qui attira son attention.
Alors, cette dernière décida de se diriger vers cette grande Église qui était là, dressée devant elle, les rayons du soleil se plongeaient sur l’arriéré de cette dernière, comme si elle était bordée d’un grand halo lumineux tel le messie.
Louise décida alors d’y pénétrer.
Une fois à l’intérieur, Louise resta coite face au calme noir qui régna, et face à ce spectacle de lumières que produisaient ces multiples vitraux qui grâce à la lumière du soleil étaient éclairés et étincelaient tous autant que les autres, ce qui dissimilait ces différentes couleurs sur les murs de l’Église, tout ceci fut semblable aux aurores boréales.
Elle se mit alors à faire le tour de l’Église, tout en prenant son temps devant ces spectacles de lumières. Elle passa alors entre tous les bancs, disposés face au Chœur de L’Église, puis prit le temps de s’asseoir.
Louise passa alors toute l’après-midi à s’émerveiller à chaque découverte qu’elle faisait, mais cette dernière ne s’était pas rendu compte que son plaisir de découverte était de courte durée, car la soirée arriva, elle décida alors de ne pas s’attarder et rentra à son domicile avec impétuosité, car celle-ci commençait son travail le lendemain, et n’avait guère envie d’arriver en retard. Il serait bête d’arriver en retard ? N’est-ce pas.
Aujourd’hui, Louise arriva dans son cabinet de pédiatrie et enchaîna rendez-vous sur rendez-vous.
Peu de temps après vers midi, elle alla manger à l’extérieur dans un restaurant.
Pendant son repas, elle se rendit compte que le temps passa vite, alors cette dernière se précipita pour se débarrasser son plateau.
Mais, dans la précipitation, elle fit tomber son plateau sur un homme qui était debout face au bar du restaurant à discuter avec le barman, possédant une bouteille de bière à la main.
« Oh mon dieu ! Je suis confuse, excusez-moi », disait Louise, très embarrassée de la situation.
L’homme lui répondit alors en français, avec un fort accent anglais : « Oh no, c’est pas grave, laissez-moi vous aidez » en ramassant avec elle le plateau qui était tombé par terre, emportant dans sa chute des restants de denrée.
« Merci », répondait Louise gênée en passant sa main dans ses cheveux.
« De rien, je… je vous paye un thé ? » lui disait l’homme.
« Vous voulez rire. C’est plutôt moi qui devrais vous payer le thé, n’est-ce pas ? » répondait Louise en rigolant nerveusement.
« J’insiste, madame », lui répondait l’homme en interpellant le barman en lui fessant un signe de la main : Merlin, please.
Alors, le barman Merlin arriva et l’homme demanda en anglais : two cup of tea, please ! Le barman lui amena peu après deux tasses de thé, qu’il but alors avec Louise, au bar du restaurant, tout en discutant avec elle.
« Et donc, vous êtes Française ? » dit l’homme à Louise.
« Oui, exactement, et là je vis à Oxford pour le travail, je suis pédiatre, d’autre part je suis Louise et vous ? » dit-elle en souriant à l’homme qui se tenait devant elle.
« Je suis Jonathan, Jonathan Holdman, et je suis officier de police, mais attention, je n’aie guerre l’attention de vous arrêter, haha », répondit-il en rigolant.
« Haha, en effet j’espère oui, par ailleurs, je m’excuse, mais je vais devoir retourner travailler, je suis déjà en retard », dit Louise en prenant sa veste en partant précipitamment.
Alors Louise partit, du restaurant et avant même que celle-ci soit partit de son côté, Jonathan la rattrapa par le bras, par ce geste elle eut un soubresaut qui la fit sursauter, elle se retourna alors et Jonathan l’embrassa sur les lèvres avec désir et tentation, sans même réfléchir.
Louise se retira après le baiser qu’elle venait de recevoir et lui dit choquée : « Jonathan ! »
« I’m so sorry, c’était mal de ma part, je ne sais pas ce qui m’a pris », répondit-il avec une main dans les cheveux tout penauds.
Alors, Louise le regarda pendant quelque minute, un silence régna entre les deux, seulement le bruit des rues résonnait autour d’eux.
Peu après, Louise prit entre ses mains le visage de Jonathan et l’embrassa à nouveau et partit, avant d’avoir pris le temps de glisser dans la poche arrière du pantalon de Jonathan la carte de son cabinet pédiatrique où figurait son numéro de téléphone.
Ce soir-là, Jonathan arriva chez lui, il habitait seul, une maison dans les rues d’Oxford, cette dernière possédait un étage ou était situés la chambre, la salle de bain et le bureau de ce dernier.
Au rez-de-chaussée, il y avait le salon, la cuisine et une porte qui donnait sur le jardin situé à l’arriéré de la maison.
Jonathan arriva alors chez lui, et se jeta brusquement sur son canapé avant de retirer ses chaussures sans même retirer les lacets, en les laissant tomber au le sol brutalement. Il était fatigué de sa journée au commissariat, il faut dire qu’entre le jeune cabotin retenu en garde à vue qui s’égosillait pour en sortir ou même aux pleurs de la vieille dame qui venait de se faire cambrioler son appartement, il y avait de quoi être fatigué.
Un peu plus tard dans sa soirée, Jonathan se dirigea dans sa salle de bain pour se laver. Il alluma alors l’eau pour que celle-ci chauffe le temps qu’il retire ses vêtements.
Il rentra alors dans sa douche, peu après avoir laissé au sol dans le coin de la salle de bain, son pantalon, sa chemise, son sous-vêtement, et puis ses chaussettes qui n’avaient guère l’odeur du rosier de grand-mères au petit matin.
À la sortie de sa douche, Jonathan enfila un sous-vêtement propre et partit laver ses vêtements.
Il fit attention à bien vider les poches de son pantalon, car celui-ci avait fait l’erreur auparavant de laisser un mouchoir au creux du pantalon et tout ceci avait causé certains dégâts.
Lorsqu’il eut vidé la poche arrière du pantalon, il découvrit par stupeur une carte indiquant : Pediatric practice, Louise Charles.
Il se souvint alors de cette Louise, oui, cette Louise qui l’avait embrassé à la sortit du restaurant.
Jonathan regarda alors le numéro indiquer sur la carte, prit de sa main gauche un stylo et nota le numéro sur un bout de papier.
Il décida alors de monter se coucher et d’appeler Louise le lendemain.
Une heure après s’être allongé dans son lit, à moitié débordé à cause des va-et-vient qu’il avait fait suite à une insomnie qui l’empêcha de trouver sommeil, c’était cette carte et ce numéro qui l’obsédait, il savait qui devait appeler se numéro, mais jamais il n’oserait déranger Louise après minuit.
Mais l’envie était trop forte, il ne pouvait résister à la tentation de l’appeler, c’était comme si l’on refusait de donner une pièce aux appauvris.