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RÉSUMÉ : Le "Recueil de Prières Spirites" d'Allan Kardec est une oeuvre incontournable pour quiconque s'intéresse au spiritisme et à ses pratiques. Ce livre, conçu comme un guide pratique, présente une collection de prières destinées à être utilisées par les médiums et les adeptes du spiritisme. Kardec, figure emblématique du mouvement spirite, offre ici une approche méthodique pour se connecter avec le monde des esprits. Le recueil est structuré de manière à accompagner le lecteur dans divers aspects de la vie spirituelle, allant des prières pour les défunts à celles destinées à la protection spirituelle. Chaque prière est soigneusement élaborée pour favoriser une communication sereine et respectueuse avec les entités spirituelles. Le livre ne se contente pas de proposer des textes à réciter ; il incite également à la réflexion et à la méditation, soulignant l'importance de la pureté d'intention et de la concentration. À travers cet ouvrage, Kardec met en lumière les principes fondamentaux du spiritisme, tout en offrant un outil précieux pour ceux qui cherchent à approfondir leur pratique spirituelle. Le "Recueil de Prières Spirites" se distingue par sa simplicité et son accessibilité, rendant le spiritisme compréhensible et praticable par tous. Il s'agit d'un ouvrage essentiel pour ceux qui souhaitent explorer les dimensions invisibles de l'existence et établir un lien harmonieux avec le monde spirituel. L'AUTEUR : Allan Kardec, de son vrai nom Hippolyte Léon Denizard Rivail, est né le 3 octobre 1804 à Lyon, en France. Il est principalement connu pour être le fondateur du spiritisme, un mouvement philosophique qui a émergé au milieu du XIXe siècle. Kardec était un pédagogue et un enseignant de formation, ayant étudié sous la tutelle de Johann Heinrich Pestalozzi, un éducateur suisse renommé. Sa carrière dans l'éducation a grandement influencé son approche méthodique et rationnelle du spiritisme. En 1854, Kardec s'intéresse aux phénomènes spirites, alors en vogue en Europe et aux États-Unis. Il commence à assister à des séances de tables tournantes, où il observe des manifestations qu'il juge dignes d'étude scientifique. En 1857, il publie "Le Livre des Esprits", une oeuvre fondatrice qui pose les bases doctrinales du spiritisme. Ce livre est suivi par d'autres ouvrages, tels que "Le Livre des Médiums" et "L'Évangile selon le Spiritisme", qui approfondissent les enseignements spirituels et moraux du mouvement.
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Seitenzahl: 91
Veröffentlichungsjahr: 2019
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Préambule
PRIERES GENERALES
Oraison dominicale
Réunions spirites
Pour les médiums
PRIERES POUR SOI-MEME
Aux Anges gardiens et aux Esprits protecteurs
Pour éloigner les mauvais Esprits
Pour demander à se corriger d'un défaut
Pour demander à résister à une tentation
Action de grâces pour une victoire obtenue sur une tentation
Pour demander un conseil
Dans les afflictions de la vie
Action de grâces pour une faveur obtenue
Acte de soumission et de résignation
Dans un péril imminent
Action de grâces après avoir échappé à un danger
Au moment de s'endormir
En prévision de sa mort prochaine
PRIERES POUR AUTRUI
Pour quelqu'un qui est dans l'affliction
Action de grâces pour un bienfait accordé à autrui
Pour nos ennemis et ceux qui nous veulent du mal
Action de grâces pour le bien accordé à nos ennemis
Pour les ennemis du Spiritisme
Prière pour un enfant gui vient de naître
Pour un agonisant
PRIERES POUR CEUX QUI NE SONT PLUS SUR LA TERRE
Pour quelqu'un gui vient de mourir
Pour les personnes que l'on a affectionnées
Pour les âmes souffrantes gui demandent des prières
Pour un ennemi mort
Pour un criminel
Pour un suicidé
Pour les Esprits repentants
Pour les Esprits endurcis
POUR LES MALADES ET LES OBSEDES
Pour les malades
Pour les obsédés
1. Les Esprits ont toujours dit : «La forme n'est rien, la pensée est tout. Priez chacun selon vos convictions et le mode qui vous touche le plus ; une bonne pensée vaut mieux que de nombreuses paroles où le coeur n'est pour rien.»
Les Esprits ne prescrivent aucune formule absolue de prières ; lorsqu'ils en donnent, c'est afin de fixer les idées, et surtout pour appeler l'attention sur certains principes de la doctrine spirite. C'est aussi dans le but de venir en aide aux personnes qui sont embarrassées pour rendre leurs idées, car il en est qui ne croiraient pas avoir réellement prié si leurs pensées n'étaient pas formulées.
Le recueil de prières contenues dans ce chapitre est un choix fait parmi celles qui ont été dictées par les Esprits en différentes circonstances ; ils ont pu en dicter d'autres, et en d'autres termes, appropriées à certaines idées ou à des cas spéciaux, mais peu importe la forme, si la pensée fondamentale est la même. Le but de la prière est d'élever notre âme à Dieu ; la diversité des formules ne doit établir aucune différence entre ceux qui croient en lui, et encore moins entre les adeptes du Spiritisme, car Dieu les accepte toutes lorsqu'elles sont sincères.
Il ne faut donc point considérer ce recueil comme un formulaire absolu, mais comme une variété parmi les instructions que donnent les Esprits. C'est une application des principes de la morale évangélique développés dans ce livre, un complément à leurs dictées sur les devoirs envers Dieu et le prochain, où sont rappelés tous les principes de la doctrine.
Le Spiritisme reconnaît comme bonnes les prières de tous les cultes quand elles sont dites par le coeur et non par les lèvres ; il n'en impose aucune et n'en blâme aucune ; Dieu est trop grand, selon lui, pour repousser la voix qui l'implore ou qui chante ses louanges, parce qu'elle le fait d'une manière plutôt que d'une autre. Quiconque lancerait l'anathème contre les prières qui ne sont pas dans son formulaire prouverait qu'il méconnaît la grandeur de Dieu. Croire que Dieu tient à une formule, c'est lui prêter la petitesse et les passions de l'humanité.
Une condition essentielle de la prière, selon saint Paul (ch. XXVII, n° 16), est d'être intelligible, afin qu'elle puisse parler à notre esprit ; pour cela il ne suffit pas qu'elle soit dite en une langue comprise de celui qui prie ; il est des prières en langue vulgaire qui ne disent pas beaucoup plus à la pensée que si elles étaient en langue étrangère, et qui, par cela même, ne vont pas au coeur ; les rares idées qu'elles renferment sont souvent étouffées sous la surabondance des mots et le mysticisme du langage.
La principale qualité de la prière est d'être claire, simple et concise, sans phraséologie inutile, ni luxe d'épithètes qui ne sont que des parures de clinquant ; chaque mot doit avoir sa portée, réveiller une idée, remuer une fibre : en un mot, elle doit faire réfléchir ; à cette seule condition la prière peut atteindre son but, autrement ce n'est que du bruit. Aussi voyez avec quel air de distraction et quelle volubilité elles sont dites la plupart du temps ; on voit les lèvres qui remuent ; mais, à l'expression de la physionomie, au son même de la voix, on reconnaît un acte machinal, purement extérieur, auquel l'âme reste indifférente.
Les prières réunies dans ce recueil sont divisées en cinq catégories : 1° Prières générales ; 2° Prières pour soi-même ; 3° Prières pour les vivants ; 4° Prières pour les morts ; 5° Prières spéciales pour les malades et les obsédés.
Dans le but d'appeler plus particulièrement l'attention sur l'objet de chaque prière, et d'en mieux faire comprendre la portée, elles sont toutes précédées d'une instruction préliminaire, sorte d'exposé des motifs, sous le titre de préface.
Oraison dominicale
2. PREFACE. Les Esprits ont recommandé de placer I'Oraison dominicale en tête de ce recueil, non seulement comme prière, mais comme symbole. De toutes les prières, c'est celle qu'ils mettent au premier rang, soit parce qu'elle vient de Jésus lui-même (saint Matthieu, ch. VI , v. de 9 à 13), soit parce qu'elle peut les suppléer toutes selon la pensée qu'on y attache ; c'est le plus parfait modèle de concision, véritable chef-d'oeuvre de sublimité dans sa simplicité. En effet, sous la forme la plus restreinte, elle résume tous les devoirs de l'homme envers Dieu, envers lui-même et envers le prochain ; elle renferme une profession de foi, un acte d'adoration et de soumission, la demande des choses nécessaires à la vie, et le principe de la charité. La dire à l'intention de quelqu'un, c'est demander pour lui ce qu'on demanderait pour soi.
Cependant, en raison même de sa brièveté, le sens profond renfermé dans les quelques mots dont elle se compose échappe à la plupart ; c'est pourquoi on la dit généralement sans diriger sa pensée sur les applications de chacune de ses parties ; on la dit comme une formule dont l'efficacité est proportionnée au nombre de fois qu'elle est répétée ; or c'est presque toujours un des nombres cabalistiques trois, sept ou neuf, tirés de l'antique croyance superstitieuse à la vertu des nombres, et en usage dans les opérations de la magie.
Pour suppléer au vague que la concision de cette prière laisse dans la pensée, d'après le conseil et avec l'assistance des bons Esprits, il a été ajouté à chaque proposition un commentaire qui en développe le sens et en montre les applications. Selon les circonstances et le temps disponible, on peut donc dire l'Oraison dominicale simple ou développée.
3. PRIERE. - I. Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié !
Nous croyons en vous, Seigneur, parce que tout révèle votre puissance et votre bonté. L'harmonie de l'univers témoigne d'une sagesse, d'une prudence et d'une prévoyance qui surpassent toutes les facultés humaines ; le nom d'un être souverainement grand et sage est inscrit dans toutes les oeuvres de la création, depuis le brin d'herbe et le plus petit insecte jusqu'aux astres qui se meuvent dans l'espace ; partout nous voyons la preuve d'une sollicitude paternelle ; c'est pourquoi aveugle est celui qui ne vous reconnaît pas dans vos oeuvres, orgueilleux celui qui ne vous glorifie pas, et ingrat celui qui ne vous rend pas des actions de grâce.
II. Que votre règne arrive !
Seigneur, vous avez donné aux hommes des lois pleines de sagesse et qui feraient leur bonheur s'ils les observaient. Avec ces lois, ils feraient régner entre eux la paix et la justice ; ils s'entraideraient mutuellement, au lieu de se nuire comme ils le font ; le fort soutiendrait le faible au lieu de l'écraser ; ils éviteraient les maux qu'engendrent les abus et les excès de tous genres. Toutes les misères d'ici-bas viennent de la violation de vos lois, car il n'est pas une seule infraction qui n'ait ses conséquences fatales.
Vous avez donné à la brute l'instinct qui lui trace la limite du nécessaire, et elle s'y conforme machinalement ; mais à l'homme, outre cet instinct, vous avez donné l'intelligence et la raison ; vous lui avez aussi donné la liberté d'observer ou d'enfreindre celles de vos lois qui le concernent personnellement, c'est-à-dire de choisir entre le bien et le mal, afin qu'il ait le mérite et la responsabilité de ses actions.
Nul ne peut prétexter ignorance de vos lois, car, dans votre prévoyance paternelle, vous avez voulu qu'elles fussent gravées dans la conscience de chacun, sans distinction de culte ni de nations ; ceux qui les violent, c'est qu'ils vous méconnaissent.
Un jour viendra où, selon votre promesse, tous les pratiqueront ; alors l'incrédulité aura disparu ; tous vous reconnaîtront pour le souverain Maître de toutes choses, et le règne de vos lois sera votre règne sur la terre.
Daignez, Seigneur, hâter son avènement, en donnant aux hommes la lumière nécessaire pour les conduire sur le chemin de la vérité.
III. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel !
Si la soumission est un devoir du fils à l'égard du père, de l'inférieur envers son supérieur, combien ne doit pas être plus grande celle de la créature à l'égard de son Créateur ! Faire votre volonté, Seigneur, c'est observer vos lois et se soumettre sans murmure à vos décrets divins ; l'homme s'y soumettra quand il comprendra que vous êtes la source de toute sagesse, et que sans vous il ne peut rien ; alors il fera votre volonté sue la terre comme les élus dans le ciel.
IV. Donnez-nous notre pain de chaque jour.
Donnez-nous la nourriture pour l'entretien des forces du corps ; donnez-nous aussi la nourriture spirituelle pour le développement de notre Esprit.
La brute trouve sa pâture, mais l'homme la doit à sa propre activité et aux ressources de son intelligence, parce que vous l'avez créé libre.
Vous lui avez dit : «Tu tireras ta nourriture de la terre à la sueur de ton front ;» par là, vous lui avez fait une obligation du travail, afin qu'il exerçât son intelligence par la recherche des moyens de pourvoir à ses besoins et à son bien-être, les uns par le travail matériel, les autres par le travail intellectuel ; sans le travail, il resterait stationnaire et ne pourrait aspirer à la félicité des Esprits supérieurs.