Si la vie voulait m’apprendre quelque chose - Tal Noël - E-Book

Si la vie voulait m’apprendre quelque chose E-Book

Tal Noël

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Beschreibung

« "Si la vie voulait m’apprendre quelque chose" vous convie à un voyage profondément intime, une quête qui va bien au-delà de la simple exploration de soi et de l’autre. C’est un chemin où chaque pas, chaque émotion, chaque épreuve nous rapproche un peu plus de notre vérité cachée. J’ai porté vos doutes, vécu vos douleurs et appris à renaître, à rêver à nouveau, à bâtir un ailleurs où la connaissance de soi éclaire chaque recoin de l’existence. Le personnage d’Andréa… je l’ai rêvé, je l’ai rencontré et je l’ai laissé partir. Il m’a fallu tout perdre pour avoir l’audace de tout recommencer. Et au cœur de cette perte, un amour dévorant est né, un amour qui m’a projetée si haut, si fort, que j’ai cru effleurer l’infini. Ce récit, bien que profondément personnel, pourrait très bien être le vôtre. Il est le reflet d’une expérience universelle, d’un appel à la réinvention. Vous allez lire cette œuvre comme un roman, la méditer comme une méthode et y trouver un écho de vous-même. Et, croyez-moi, il y aura des sourires, des rires, parce qu’ici, les filtres sont laissés de côté. Rien n’est retenu, tout est dit. »

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Seitenzahl: 203

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Tal Noël

Si la vie voulait m’apprendre

quelque chose

© Lys Bleu Éditions – Tal Noël

ISBN : 979-10-422-5545-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Il n’y a pas de roman sans votre garde rapprochée, Karine, Marty, Zaza, Denis, vos regards bienveillants ont été une bénédiction pour moi. Vous avez été présents sans rien lâcher, je n’oublierai pas la confiance et cet amour inconditionnel qui nous lient. Laurent, mon frère adoré, quel bonheur de mélanger nos chemins ! Parlons de ma famille amicale, Gwenaëlle, Stef, Elisabetta, Pierrot, JJ, Marie, et tous ces prénoms qui m’accompagnent tous les jours sur ma route, merci d’être là. Je tutoie les anges en votre compagnie, mémé Marie, maman, papa, pépé Zep, et tous les autres que je côtoie avec bonheur, vous êtes mon univers. Tatie, merci pour ton regard, il me donne le cap à suivre. Adèle, ma petite fille chérie, ta marraine te regarde grandir.

Parlons de mon éditeur et de cette fabuleuse équipe, une attention particulière pour Champlain, mon assistant. Je regarde le résultat, il existe grâce à vous, quel bonheur ! Je pense à vous, ceux que je ne connais pas, je vais finir par vous rencontrer. Je vous attends pour partager et grandir avec vous. N’hésitez pas à me contacter, j’écris pour vous, vous faites partie de mon histoire, merci de me faire confiance.

Après avoir longtemps tergiversé, je te transmets mon histoire. Tu vas vite te rendre compte que la mienne est forcément la tienne.

Tu apparais et disparais, mais tu restes néanmoins le personnage principal de ce roman, il existe tu devais le savoir. Impossible pour moi de te laisser dans l’ombre.

Merci d’avoir joué dans mon monde même si aujourd’hui il n’existe plus.

Chapitre 1

Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu’on ne fait que ça toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l’existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même.

Françoise Sagan

On parle de moi vite fait, que dire que vous ne sachiez déjà. Oh, je rigole, on ne se connaît même pas, je vous rassure, je vais vite combler cette lacune. Vous allez me supplier de poser mon stylo, je vais vous envoyer des informations, mon histoire, mes amours et le grand pourvoyeur de ma vie, le développement personnel. Je vais vous donner la méthode qui m’a permis de revenir saine et sauve et surtout parmi vous.

Comment faire les présentations avec suffisamment de contenu pour vous dessiner une image de ma personne ? Moi je sais qui je suis, encore pas tous les jours. Il y en a certains où tout semble si simple, on survole sa vie sans procrastination avec charme et volupté. Il y a les autres, les plus nombreux, les traîne-savates, réveil pas envie. On commence sa journée avec un tel retard qu’il vous est simplement impossible d’inverser la vapeur. Comment est-il possible de vivre une vie avec autant de contradictions ?

Nous avançons par mimétisme, très influencés par nos parents qui vivaient une vie programmée d’avance. Où étaient leurs latitudes pour se réinventer ? Nous avons une chance inouïe de pouvoir surfer sur la toile, si riche en informations. Les pauvres étaient réduits à continuer sur un chemin tracé par leurs aînés. Impossible de choisir une autre vision, la vie était pliée. Il est intéressant de regarder dans les rétroviseurs et de se rendre compte qu’ils ont fait ce qu’ils pouvaient. Par contre nous, nous n’avons aucune excuse si ce n’est d’être actifs. Il ne faudra pas venir pleurnicher plus tard. Nous avons accès à une foultitude de visions, confrontons-nous à l’expérience des autres. Grandissons !

Le jour, oui, ce fameux jour où tu comprends que tes croyances sont devenues limitantes et t’empêchent de détricoter tes idées. On va dessiner vite fait un portrait, le mien 1,75 au garrot 55 kilos. Oui c’est vrai ça commence bien. Silhouette mannequin et je ne fais rien pour cela, je suis le fruit de mes géniteurs. On parle de chance. Pourquoi 175 centimètres et 55 kilos seraient-ils une chance ? Est-il nécessaire de s’arrêter sur la façade, allons voir ce qui nous anime, notre vérité, nos écueils. Si je me présentais différemment. J’aimerais vous dire que ma tête était un foutoir. Je ne savais pas comment avancer dans ma vie, je me sentais perdue. Dans la globalité je m’en sortais, dès que je compartimentais, je ressentais mon impuissance. L’image physique n’est que foutaise. J’ai envie de m’insurger contre tous ces diktats, pochette surprise livrée à la naissance. C’est trop lourd tout ce foutu fatras que l’on nous demande de porter.

Mais quelle pression, mes sœurs et mes frères ! Les magazines, les regards, ce monde patriarcal où la parfaite attitude est de mise. Voilà les rôles que l’on vous demande de tenir ; non, vous n’allez pas choisir, vous prenez le pack : maîtresse, mère, amie, confidente, femme de ménage, mamie, cuisinière, coach.

Les garçons c’est votre tour, prince, bricoleur, mâle alpha, vous souffrez également de la pression hétéronormée. Il n’est pas facile d’être un homme aujourd’hui. Vous avez bien compris que de tirer une verticalité et nous mettre dans des cases n’allait pas nous rendre heureux. Il va falloir mélanger les rôles afin que nous puissions trouver nos chemins.

Actuellement, nous sommes tous dans des impasses avec une succession de transversales. Avez-vous du courage ? Savez-vous transgresser les lignes ? Ça demande beaucoup de volonté, mais vous en avez. Nous sommes arrivés à la fin d’un monde… Les banques de données où tout était rangé pour simplifier la société, c’est fini, ce temps est révolu. On commence à le voir dans la rue. Je vous parle de mixité, le concept où le masculin ne l’emporte plus et le féminin prend forme. Un joyeux mélange.

Je suis née le 05 juin, sous le signe des Gémeaux ascendant Poissons, vous me direz : « elle n’est jamais seule ». Les Gémeaux sont mis au ban de la société, alors imaginez avec le Poissons. Un simple calcul, nous nous retrouvons avec des signes doubles deux fois deux égalent quatre personnalités. Il faut bien du courage pour que je sois toujours d’accord avec moi. À l’énoncé de mon signe, j’ai l’habitude de voir mes interlocuteurs lever les yeux au ciel en se disant « ingérable ». C’est vrai, je ne suis pas comme tout le monde. Je dirais heureusement, ça ne m’intéresse pas d’être dans une case fidèle à vos attentes. Je reste surprenante, je me regarde souvent avec amusement. Je ne comprends pas tout ce qui m’anime, mais je ne m’ennuie jamais. Je m’aime avec mes défauts et mes qualités, je travaille énormément mes parasites. Alors on va parler d’un travail pas d’une d’expérience fugace. Je suis en constante mutation et vous savez quoi ? J’aime ça !

Aujourd’hui, mon postulat, me regarder tout en ne cherchant pas les défauts des autres pour briller davantage. Je suis sur cette terre pour grandir en toute conscience et avancer en ayant un impact négatif de faible valeur. En revanche, je veux insuffler de l’amour. Je vous regarde avec gratitude et bienveillance. C’est fini les débriefings dans ma tête où je pouvais être tellement féroce. Tout y passait. C’était dégradant, tout simplement parce que j’étais en mal de moi. Pour reprendre de l’estime je « snipais » les autres.

Vous connaissez la liste des « pas assez », rien n’est jamais conforme, on veut tout retoquer encore et encore. Jamais vous n’avez la grâce ni de vous ni des autres. Encore un combat ! Qui suis-je pour juger ? Surtout comment être bien avec les autres, si tu ne te sens pas digne de vivre ton livre.

J’ai tellement souffert de cette colère qui sourdait en moi, elle prenait une place considérable.

Puis il y a un jour qui n’est pas fait comme les autres, le soleil se lève toujours de la même façon, mais mon regard avait changé. Ce fut le début du plus beau voyage qu’est le cheminement intérieur. Un petit bémol, je n’ai pas cherché à embellir mon récit. Être le plus honnête possible était mon credo. Je vais vous confier ma vie, les recoins les plus sombres. Je vous crois capables de comprendre et d’être dans l’empathie. Tout simplement parce que ça vous rappelle quelqu’un. Allez soyez honnêtes, ben oui il y a du vous dans ce que vous êtes en train de lire. Je dirais malheureusement, mais les plus grands chantiers sont les plus valeureux.

Pour ma part, j’ai toujours préféré l’immensité de la tâche. Tout simplement parce que tu es obligée de tout revoir. Rien n’est laissé au hasard. Mais il y a un « mais », sinon trop facile les amis, nous allons avoir besoin de temps, ce sera long, exigeant, fatiguant, incompréhensible, fabuleux, et vous recommencerez, et là une chose se mettra en place avec conscience. Ce sera le début du travail en profondeur qui va laminer vos croyances les unes après les autres. Vous allez scanner vos pensées, si vous êtes bien outillé. Le changement salvateur sera à votre portée.

Ma vie professionnelle ? Une fulgurance, j’ai cotisé le temps de le dire pour mettre un terme sans demander mon reste. Tout simplement par vexation. Oui, j’ai besoin d’expliquer le concept, comment est-il possible de se retirer avant le terme ? Je l’ai fait avec lucidité et contentement.

Ce jour, où j’ai réceptionné un accusé de réception m’avertissant que ma dernière heure était arrivée dans cette société. Vous avez compris j’étais vexée, oui, mais c’est un peu court non pour arrêter son activité professionnelle. Pas pour moi, c’était le début de la fin, fin de la hiérarchie professionnelle. Le début de ma vie personnelle. Je vous rassure, j’avais travaillé pour deux vies, n’ayant ni vie privée ni autre but que de jouer à l’écureuil. J’ai adoré remplir mon coffre. C’était le prix à payer pour côtoyer la liberté.

Pour changer de vie et laisser la case métro, boulot, il faut être disposée et je l’étais. Je ne connais pas l’ennui ni la procrastination, tout me met en joie. Le Gémeaux excellent, c’est un touche-à-tout, voire un génie. Je peux vous dire que dans ma vie et je n’en ai pas fini, j’ai tout essayé. On parle de sport, tennis, roller, golf c’est mon côté chichi-pompon, les codes ils étaient importants avant, je reprends la moto, la randonnée, le jogging tout est vrai et la liste est non exhaustive. Par contre, et là je m’adore, j’effleure une discipline et pirouette cacahuète c’est fini je passe à autre chose.

Mon frère que j’aime est tout mon contraire, c’est un guerrier, il va jusqu’au bout. Je vous présente ma mémoire familiale, nous avons perdu nos parents il y a longtemps. Laurent, c’est ma boussole, une question, mon frangin, du réconfort, mon frérot, besoin d’une archive familiale encore lui, un exemple mon frère. Je vais vous dire pourquoi nous nous aimons si fort, c’est l’aîné, six ans nous séparent.

Mes parents pour parfaire le choix du roi ont dû batailler et ce n’était pas gagné. Une fausse couche plus tard et l’enfant tant rêvé arriva sous les traits d’une petite fille. Je vous laisse imaginer le bonheur.

Il aurait pu me détester et m’ignorer, venir six ans après rebattre les cartes, ce fut tout le contraire. Je pense que j’ai eu deux pères, le grand et le petit maintenant qui était le grand ?

C’était mon frérot, il m’a éduquée, regardée, aimée, chouchoutée, je ne dois pas vous laisser imaginer que les heurts étaient inexistants. Mais malgré mon comportement de sale gosse. Pour tout vous dire je l’ai dépossédé de tout, sa chambre, sa moto, sa musique, son vélo, c’était mon idole.

Mon frère, mon amour, ma famille, encore aujourd’hui il veille sur sa sœurette. Vous me direz : « c’est normal vous n’êtes plus que deux ». C’est vrai, mais il y a autre chose, c’est mon jumeau avec six ans de différence. On se ressemble physiquement, là aussi je l’ai imité, je n’ai pas voulu trouver une image autre que la sienne. C’est mon tuteur dans tous les sens du terme, il ne jugera jamais la petite, il sera là. Il est inspirant par ses différences il est ce que je ne suis pas, ça me fascine même éducation résultat différent.

La fratrie se singularise toujours, l’éducation est peut-être identique encore que je ne le croie pas. L’histoire est différente, le résultat encore plus, c’est notre richesse.

Il a été le grand absent de ma vie, notre différence d’âge a fait qu’il s’est retrouvé dans une école privée parisienne à l’âge de quatorze ans. Mon drame fut de me retrouver en trio avec mes parents à huit ans. J’ai continué à vivre, mais le cœur n’y était plus. Sans lui je me sentais si seule, il avait emporté le panache. Il était pourvoyeur de gaieté, de joie et ce regard qu’il posait sur moi me manquait.

J’avais perdu mon alter ego, ces années ont été sombres, mon seul bonheur était de le voir arriver pour les vacances. La lumière revenait à la maison, la vie reprenait son cours. Nous étions en attente, maman et moi, de notre rayon de soleil. Vivre sans lui c’était comme vivre avec un membre fantôme, vous ne le voyez pas, mais tout vous rappelle son existence.

Une éducation très ambivalente, un père inexistant, mais présent et mon frère absent, mais omniprésent. Je ressens encore cette séparation comme une injustice, vous déposséder de l’élément moteur laisse une profonde blessure. Vous comprenez pourquoi je lui ai volé une partie de sa vie, j’avais besoin de continuer à vivre à travers lui.

Chapitre 2

Ce n’est pas la responsabilité des autres de nous aimer. C’est la nôtre. Il n’y a pas de meilleure recette pour être heureux que d’apprendre à faire nous-mêmes à nos besoins et nos désirs. Tout ce qui viendra des autres, ce seront des cadeaux que nous apprécierons davantage parce que nous ne les attendions pas. L’attente crée le manque. La responsabilité crée la liberté.

Diane Gagnon

Nous sommes entrés dans le vif du sujet. Être ou paraître, ce n’est en aucun cas un paragraphe que vous allez zapper, il est des plus importants. Je vous vois faire la moue, vous savez très bien que ce passage va faire mal, ça va piquer.

Premier chantier qui suis-je ?

Soyez sans pudeur, je ne vous demande pas de faire votre procès. Je vous demande de l’honnêteté, sans jugement, juste basée sur du bon sens. On y va !

Quel voyageur allez-vous être mes amis ? Je vous parle de celui qui engage une vie. Il n’y a pas d’être sans paraître, paraphrasons le propos, le manteau est le véhicule qui vous fait paraître et l’être est votre moteur. Quelle périphrase à deux balles ! Oh ça va ! C’est parlant et ça donne une consistance. Qui des deux va gagner le combat, l’un ne va pas sans l’autre, il y aura deux vainqueurs. Doit-on imaginer être sans paraître, ne soyons pas binaire, il est possible de trouver des nuances sans pour cela choisir un camp.

Paraître vous permet de faire connaissance avec le monde qui vous entoure, vous utilisez vos codes pour pénétrer chez les autres. Impossible de se déconnecter de la société, même si cela paraît terrifiant de se donner en pâture.

Je vois cela comme un jeu. Sachez garder votre intégrité ne vous travestissez pas à tout prix pour vous faire accepter. Vous passerez toujours à la caisse, il y aura toujours un prix à payer. Vous ne plairez pas à tout le monde, des détracteurs vous en aurez. Heureusement ! Plaire à la populace veut dire que vous rentrerez tous les jours avec un vingt sur vingt. Mais à quel prix ? Votre 100 % va vous contraindre. Si vous êtes trop consensuel, c’est que vous vous êtes perdu en route.

Restez vous ! En gardant votre touche, peu importe laquelle. Soyez sincère ! Paraître n’est pas une insulte, c’est un costume pour vous rendre en représentation sans être péjoratif. Il est plus facile d’aller au contact avec des accessoires. Mais savez-vous les choisir ? Que voulez-vous dire ? Qui voulez-vous attirer ? Qui êtes-vous au fond ? Ce sont peut-être les premières questions à se poser.

Où voulez-vous aller ? Grandir implique une trame qui sera composée d’une multitude d’acteurs. Impossible de faire un travail quelconque sans vos acolytes de vie. Rien ne se fera sans les autres, mélangez-vous, posez des questions, écoutez les réponses, regardez. Soyez des éponges pour récupérer de la matière, qui vous fera grandir.

À vous de trouver la bonne porte pour aller au-devant des autres. Je parlais de jeu, vous allez disputer plusieurs parties, des gagnantes et des perdantes, les deux vous feront grandir. Les gagnantes vous feront comprendre le truchement de la réussite, pourquoi ça a fonctionné ? Les perdantes vous mettront en face du manque de préparation.

Êtes-vous capable de montrer vos faiblesses ? Se déguiser est usant. Cela veut dire que vous allez supporter une vie durant l’autre, le plagiat, l’inutile, encore faut-il en être capable. Jouer ne veut pas dire se mentir, déguiser ne veut pas sous-entendre se travestir et se mettre hors-jeu.

Que voulez-vous voir dans le regard des autres ? Ce que vous n’arrivez pas à voir vous-même. Le miroir de vos incertitudes, alors parlons de l’être.

Je vous pose une question, derrière les costumes, les décors, les fanfreluches, cet apparat qui nous habille, y a-t-il un monde dépourvu d’accessoires ? Mais quel est-il ?

Derrière le rideau tapi au fond, tremblant, vous trouverez l’être l’autre le trouillard de première. Sans maquillage quand tombe le masque, qui êtes-vous ? Un inconnu sans fard dont vous repoussez sans cesse le moment de faire la connaissance. Voilà, c’est dit, difficile de la cracher la Valda, n’est-ce pas le moment de l’apprivoiser cet autre et d’en faire votre allié. Être, vous nourrira et vous poussera toujours plus loin, vous n’en aurez jamais fini de le côtoyer, c’est vous, c’est ça, VOUS !

Être c’est s’affranchir du mode multifacettes, où briller envoie le message du manque de considération dans lequel vous pataugez. Être est une fenêtre qui vous mettra en face de votre âme. Votre source, elle présuppose que vous n’êtes pas parfait. En aparté des gens parfaits ça n’existe pas et si vous en rencontrez, ceux-là mêmes qui vous vendent la parfaite attitude fuyez-les, ils sont arrogants et suffisants.

Être, c’est votre chemin de vie, sans lui vous n’irez nulle part. Posez-vous la question, qui suis-je ? Pas en catimini, à voix haute, parlez-vous toujours à voix distincte, mais non vous n’êtes pas fou. Vous allez écouter ce que vous avez à dire et l’entendre et vous finirez par le comprendre. Faites cet exercice le plus souvent possible, votre discours change et diffère selon vos questionnements. Vous êtes capable de vous aider en prenant conscience de vos propos. Un autre conseil, regardez-vous dans un miroir, êtes-vous d’accord avec votre image ? Est-ce vous ou un autre ?

On peut se mentir et mentir aux autres, c’est possible, mais l’addition va être salée. Vous allez prendre conscience du fond et de la forme, mettre en place un nouveau maillage. N’est-il pas courageux de franchir le plafond de verre, expression que je vais utiliser à bon escient, même si elle est destinée aux femmes ? Je ne vous oublie pas les garçons bien au contraire, pourquoi la société veut-elle à ce point nous confronter ? Vous êtes le fruit de celle-ci qui n’est pas tendre avec vous, être un homme aujourd’hui c’est loin d’être facile.

Je reviens à mon plafond : n’est-il pas merveilleux de réinvestir ses connaissances plutôt que de se tirer une balle dans le pied. Alors on l’explose ? Dites-vous toujours que rien n’est impossible.

Autre sujet brûlant, il va attaquer sévère. Même pas peur !

On va parler des 60 000 pensées qui traversent le petit espace de notre cerveau. Il va aussi falloir travailler là-dessus. Nous sommes des ordinateurs capables d’encoder des informations en les traitant tous les jours. Votre réveil sonne, top départ de la machinerie qui déversera dans vos pensées de la boue à hauteur de 80 %.

Vous allez me dire que c’est infaisable. Mais non, il n’y a rien d’impossible.

Nous sommes des créateurs, commençons par les observer ces pensées, une par seconde quand nous sommes éveillés. Je vous envoie du lourd, 80 % de pensées négatives dont la plupart sont récurrentes. Je vous vois tressaillir, ce n’est pas fini pour les statistiques.

Je vais terminer par la cerise sur le gâteau, 85 % de ce qui nous préoccupe, lisez bien, n’arrivera jamais.

Ça calme, on essaye de comprendre. Elles apparaissent et disparaissent sans interaction de notre part. Si elles sont positives, on les garde, on les appellera les boosteuses. Les négatives c’est une autre paire de manches. Elles sont là pour vous faire du mal et vous ancrer dans l’inaction en voulant vous détruire. C’est le but.

Pourquoi ces pensées négatives ? Vous jugez sans relâche, mais pour quelles raisons ? Vous voudriez que le monde vous ressemble, petit chef que vous êtes.

Vous me direz, comment faire pour les contrôler ? Méthode personnelle qui a fait ses preuves : pour débuter il sera nécessaire de savoir avec qui vous cohabitez. Allez faire connaissance, analysez-les, vous les côtoyez depuis longtemps. Elles vous chantent la même sérénade depuis des lustres.

Les bourreaux sont identifiés, dos au mur, le portrait-robot dessiné.

Imaginez-en 60 000 face à vous. Cette prise d’otage doit cesser, vous connaissez vos tortionnaires.

Regardez vos pensées sans les retenir, vous savez maintenant statistiques à l’appui que vous délirez, arrêtez de vous donner autant d’importance.

Accueillez celles qui doivent être travaillées et traitez-les avec indulgence, ce sont vos peurs qui rentrent en contact avec vous. Soyez une bonne maman, sachez vous rassurer trouver les bons mots pour vous apaiser.

Commençons à ne plus penser, c’est colossal, titanesque, mais salvateur. Essayez de côtoyer sans juger, je regarde, je passe à autre chose. Le cerveau va mettre un petit temps, il va avoir besoin d’être accompagné. Donnez-lui des arguments du bien penser, « si ça lui convient », « il fait ce qu’il veut », « ce n’est pas mon problème ». Ce sont des habitudes à prendre, je vous préviens vous allez vous battre, l’adversaire a de la méthode et du savoir-faire.

Vous allez capituler plus que de raison, il va falloir aller chercher des ressources, vous êtes vaillants, ça va bien se passer. Ce travail est nécessaire, sans cette étape, vous serez toujours tiraillé par l’inaction.

Que fait-on des autres ? Pour les 80 % qui vous clouent, on va prendre un allié qui est votre cerveau. Mettre de nouvelles habitudes en place. On sait qu’il faut 21 jours pour cela et on envoie la cavalerie de pensées positives. Vous allez me dire « je dis quoi ? », regardez votre vie, vous êtes en bonne santé, vous avez des amis, un toit sur la tête, soyez créatif ! Repassez-vous tous les jours le film de la journée. Il y a des pépites de bonheur, mais comme têtu que vous êtes, vous ne voulez pas les voir. Je vous demande d’être attentif, ça vient, n’est-ce pas ?

Il est possible, si vous mettez de l’intention, d’être en phase avec votre mental et il vous en remerciera. Cette étape franchie, vous gagnerez en liberté, une marche vers le lâcher-prise.

Une information cruciale, la tête est le messager du corps, des bonnes informations positives impacteront celui-ci. L’effet domino, tête, corps, action, réaction, vous pouvez à partir de maintenant tout mettre en place.

Reprogrammer le cerveau en injectant à forte dose des pensées positives. Il faut 21 jours pour prendre de nouvelles habitudes. Faites-le ! Avez-vous envie de changer de vision, ça demande un investissement, ça fonctionne.

Si vous restez passif, votre corps va trinquer, le négatif engendre les mauvais signaux. En vous regardant dans le miroir, voyez comme vous êtes beau, en ayant ce schéma cognitif et bien d’autres, vous vous verrez magnifique, encore ce n’est qu’un exemple. Essayez ! Sortez de votre zone de confort, soyez votre propre cobaye.