Sophie à l’EHPAD - Laurent-Charles Champion - E-Book

Sophie à l’EHPAD E-Book

Laurent-Charles Champion

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Beschreibung

Par atavisme familial, Sophie suit le monde paramédical et se retrouve dans un EHPAD. La directrice, très dirigiste, qui gère son personnel d’une main ferme, devine en elle une soumise qui s’ignore. Elle le lui révélera tout au long de ses mois passés dans l’établissement, dans une suite d’expériences singulières. Seulement, Sophie tombe amoureuse et là les choses se compliquent…


À PROPOS DE L'AUTEUR


Après avoir écrit de nombreux poèmes pour les femmes qui ont traversé sa vie dans un genre diamétralement opposé, Laurent-Charles Champion se penche sur le monde libertin et les méandres des désirs féminins. La soumission étant son domaine de prédilection, il l’explore sous tous les angles dans Sophie à l’EHPAD.

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Laurent-Charles Champion

Sophie à l’EHPAD

Roman

© Lys Bleu Éditions – Laurent-Charles Champion

ISBN : 979-10-377-9551-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Avertissements

Déconseillé aux moins de 18 ans, ce livre comporte des scènes de pratiques sexuelles variées et singulières uniquement destinées à un public averti.

Mes parents m’avaient eue sur le tard et mon enfance avait été une protection sans partage. Mon adolescence s’était passée sous tutelle parentale sans faille et tout cela n’avait pas créé chez moi un tempérament très vindicatif. J’étais docile et sans revendication. J’avais souffert de ma petite taille, 1.55 m, qui ne me permettait pas de m’affirmer.

Après mon bac et un passage en FAC section histoire, je choisissais de faire une formation d’aide-soignante en 2 ans. Dans la famille, nous étions tous de près ou de loin concernés par le monde médical. Peut-être que c’était dû à l’hospitalisation longue de ma grand-mère maternelle. Je terminais la formation d’aide-soignante avec mon DEAS en poche un petit peu avant mes 19 ans. J’avais énormément d’empathie pour mon prochain et pour les gens qui souffraient, ce sentiment venait très probablement de ma maman qui était éducatrice dans une école maternelle et de mon papa aide-soignant lui-même dans l’hôpital de la ville.

Je ne pouvais faire qu’aussi bien que lui ! J’avais vu souffrir ma grand-mère avant qu’elle ne disparaisse et je trouvais, quand je la visitais à l’hôpital et ensuite dans sa maison de retraite, que le personnel était vraiment très peu attentif à la prise en compte psychologique des patients. Oh bien sûr, elle était bien suivie, propre, toujours bien présentable, et bien nourrie, mais vraiment je trouvais que psychologiquement, le personnel ne faisait pas son travail.

J’étais plutôt timide, mais toujours prête à rendre service. Quand on me proposait une orientation pour avoir un module supplémentaire à mon diplôme, je choisissais tout naturellement la gériatrie. Les possibilités à la fin de cette formation supplémentaire étaient multiples. Le nombre de personnes âgées augmentait d’année en année, il y avait bien sûr les hôpitaux, les cliniques, les services palliatifs, les maisons de retraite et EHPAD.

Je n’avais que l’embarras du choix et, dans ma profession, il n’y avait pas de chômage et ce n’est pas les différences des salaires qui ont guidé mon choix. Mais bien mon passé familial auprès de mon aïeule qui m’orientait tout naturellement vers un EHPAD.

L’organisme qui s’occupait de gérer les EHPAD à proximité de chez moi me proposait un nombre important de destinations. J’allais à mon rendez-vous avec le responsable de l’ADASS, accompagnée de maman.

Ce n’était pas la meilleure idée que j’avais eue, bien sûr elle avait l’expérience, mais au niveau du choix, nous n’étions pas d’accord. Je voulais profiter de mes débuts dans le monde professionnel pour prendre de la distance avec mes parents qui avaient tendance à me couver, m’écraser. Je sortais peu et, à 19 ans, je n’avais eu qu’une seule expérience sexuelle qui avait été très décevante. Je choisissais donc un EHPAD qui se trouvait à près de 400 kilomètres du domicile familial. Il fallait que je me décide de suite, car la place proposée était à pourvoir la semaine suivante.

C’est donc dans la précipitation que je bouclais mes bagages, mes parents me faisaient beaucoup de reproches, mais pour une fois, je ne cédais pas à la pression et confirmais ma décision première.

Ma mère, qui était très ouverte dans son métier, était très autoritaire avec moi et avec papa. Je ne veux pas faire croire que j’étais une enfant brimée, mais tout naturellement, mon caractère était à l’acceptation et en quelque sorte à la soumission à ma mère et par le fait à celle de mon père également.

Avant d’intégrer définitivement mon travail, je faisais un aller et retour dans la journée par le train. La directrice de l’EHPAD avait délégué son factotum pour venir me chercher à la gare, durant le trajet pour rejoindre l’EHPAD qui se trouvait dans un petit village près d’une grande forêt de sapins, il me racontait la vie telle qu’elle se déroulait avec les petits vieux et petites vieilles de l’établissement. Le portrait n’était pas réjouissant, mais je temporisais ses dires en mon for intérieur, sûrement pour me rassurer.

L’entretien que j’avais avec la directrice était cordial et je devinais une femme de poigne derrière son grand sourire. C’était une superbe femme qui avait une tête de plus que moi et des seins hauts perchés, mais ce n’était pas difficile avec mes 1,55 et 45 kilos, je n’impressionnais personne. Ma poitrine ne risquait pas de rivaliser avec la sienne, la seule chose que je devais posséder de plus était mes tétons qui étaient très développés et un thélotisme avait été diagnostiqué, ce qui entretenait les pointes toujours très dardées.

« Tes tétines de chèvre », comme disait maman.

L’échange avec Mademoiselle Mireille s’était bien déroulé et elle programmait mon entrée dans l’EHPAD pour le samedi suivant. En fait, elle m’imposait ce jour et je n’osais pas la contrarier.

J’avais droit à mon retour à la maison aux ultimes menaces de maman pour ne pas quitter le cocon familial, avec tout ce qu’elle avait fait pour moi, j’étais une fille indigne ! Je ne lâchais rien pour une fois et gardais ma décision, imperturbable.

Le jour dit, j’arrivais avec toutes mes affaires personnelles, qui se résumaient à quelques vêtements, mes bouquins et mes notes de classe concernant mes cours. Mademoiselle Mireille me prenait sous son aile pour me faire visiter les différentes zones de l’EHPAD qui étaient sur trois niveaux. Les parties communes et les chambres des patients handicapés se trouvaient au rez-de-chaussée, au second étage, il y avait les cinq chambres des dames et au second et dernier étage se trouvait le quartier des hommes. Chaque étage possédait une porte de sécurité avec un code, que seules certaines personnes habilitées possédaient.

Cinq chambres au total et également ma chambre, car elle me le dit à ce moment-là, je devrais m’occuper des cinq patients de mon étage.

Elle me proposait de rentrer de suite en contact avec mes cinq petits vieux. Pour ce faire, elle me demandait de passer la blouse aux couleurs de l’EHPAD, relativement courte, avec une large encolure et sans manche, qui était prête sur le lit. Vous la changerez chaque semaine contre une propre à la lingerie. Nous rentrions dans ma chambre et, sur le lit, il y avait effectivement l’uniforme que je devais mettre. Elle me pressait, car elle avait beaucoup à faire aujourd’hui. Ma chambre était en fait ce que l’on appelait « le bureau des infirmières » pas de porte et une paroi entièrement vitrée, bonjour l’intimité !

Le samedi étant un jour important à cause des visites des familles, devant sa pression et le manque d’endroit pour me changer, je décidais de me déshabiller prestement, mais j’étais toujours gênée, car je ne portais pas de soutien-gorge.

Mes tétines étant très facilement irritables, le docteur, dès mon plus jeune âge, avait dit à maman que je devais éviter de serrer ma poitrine. Tout au long de ma vie passée, les personnes qui m’avaient vue torse nu étaient étonnées et ne pouvaient s’empêcher d’y aller d’un commentaire.

C’est donc en slip que je me retrouvais devant Mademoiselle Mireille qui ne put s’empêcher de faire une remarque sur mes seins tout en écartant mes mains pour mieux les observer.

Elle me faisait un compliment sur mes mamelons, je lui expliquais que ça me gênait plutôt qu’autre chose et je lui parlais de la maladie dont je souffrais.

Elle me disait que j’avais tort et que les hommes devaient être très sensibles à une poitrine pareille et des tétons en érection permanente.

Je passais la blouse bleue et blanche aux couleurs de l’EHPAD, ainsi que le bonnet sur mes cheveux blonds coupés court et la suivait dans le couloir qui menait aux chambres. Elle prenait mes affaires avec elle.

— Uniquement l’uniforme ici.

Je n’étais pas surprise de rencontrer dans chaque chambre des hommes qui avaient entre 70 et 80 ans ou plus. Le bâtiment était correctement tenu, très propre, chaque chambre était composée d’un espace pour dormir avec un lit et un confortable fauteuil et d’une salle d’eau équipée d’une douche, de toilette et d’un lavabo, il n’y avait pas de porte de séparation.

— Pour intervenir plus rapidement.

Une grande fenêtre donnait sur la campagne et sur le bois de sapin alentour. Je ne retenais pas les noms de mes cinq pensionnaires, Mademoiselle Mireille allait trop vite pour moi. Elle était mielleuse avec les hommes, directive et autoritaire avec moi.

Je me sentais comme offerte aux pensionnaires, comme s’ils pouvaient tout obtenir de moi. Je savais que dans ce métier que j’avais choisi, il fallait être à la disposition des patients, mais je n’avais pas intégré le fait qu’ils puissent m’appeler à toute heure du jour comme de la nuit ! Elle leur disait ouvertement qu’ils pouvaient tout obtenir de moi.

Le fait de ne pas avoir de soutien-gorge n’était probablement pas une bonne idée, car le tissu de la blouse était bien mince et mes tétines avaient une fâcheuse tendance à la provocation. Ça n’échappait pas aux hommes et leurs yeux allaient plutôt vers mon torse que vers ma tête.

J’avais droit à la présentation au personnel de l’établissement. Mon homologue du premier étage, une grosse martiniquaise avec un air renfrogné : Gabrielle, au rez-de-chaussée une femme d’une cinquantaine d’années : Martine, le factotum qui était venu me chercher à la gare : Martial une trentaine d’années, les deux femmes de ménage, bonnes à tout faire (dixit Mademoiselle Mireille) qui s’occupaient également de la cuisine et des repas : Hélène et Brigitte. Il y avait une infirmière qui venait un jour sur deux, elle s’occupait de plusieurs établissements et enfin le médecin référent qui venait une fois par semaine, mais qui n’était pas présent.

Je connaissais tout le monde et c’est Gabrielle qui était chargée de m’épauler lors de cette première journée de boulot.

Elle était très « pet sec » et n’épargnait pas mes patients, ils ne bronchaient pas et me jetaient des œillades tristes. Visiblement, Gabrielle n’était que très peu appréciée à cet étage. Lors de la toilette, j’étais très surprise de la façon dont elle procédait, ce n’était pas du tout ce que j’avais appris lors de mes cours de travaux pratiques. Elle les accompagnait sous la douche et ils devaient se déshabiller seuls et se laver seuls également, pas d’aide de la part de Gabrielle. J’étais un peu gênée de voir les hommes nus, leur sexe offert à mes yeux et leurs bourses se balancer entre leurs cuisses. Plus curieuse que voyeuse, j’étais troublée lorsqu’un d’eux se penchait et que je découvrais son service trois pièces entre ses jambes qui rythmait ses mouvements. L’excitation était bien la quand même et le fait de voir un homme nu, avec une femme à mes côtés, ajoutait à mon trouble.

— Ils sont grands, ils se débrouilleront sans toi, ne te laisse pas embobiner, c’était sa façon de penser. Je n’osais protester et me jurais de ne pas faire pareil, d’avoir de la compassion pour eux, de les aider et de les soulager dans leur vieillesse.

Le repas était plus cool, les deux femmes à tout faire aidaient bien les résidents à manger et je les remerciais pour ça. Mal m’en prit, je me faisais rembarrer vertement :

— On fait notre boulot, c’est tout. Décidément, il y avait une drôle d’ambiance, mais rien n’arrêtait mon envie de bien faire.

Je m’apprêtais à faire ma ronde du coucher, lavage des dents ou mise en trempage des appareils dentaires, remise et vérification de la prise des médicaments et extinction des lumières.

Mademoiselle Mireille entrait dans ma chambre sans même frapper à la cloison de verre. Elle tenait à la main une boîte avec des pilules à l’intérieur, vous avez intérêt à leur donner un cachou si vous voulez dormir tranquille.

Je lisais rapidement la notice, il s’agissait de somnifère. Je ne disais rien à Mademoiselle Mireille, mais n’en pensais pas moins. Je me refusais à droguer le pensionnaire pour « être tranquille ».

Elle rentrait chez elle et me faisait savoir qu’elle serait là vers 11 heures le lendemain matin, car le dimanche, elle allait à la messe.

J’entreprenais la tournée du soir. Je frappais à la porte la plus proche de ma chambre et une voix masculine m’invitait à pénétrer. Je poussais la porte et découvrais Monsieur Martin debout entièrement nu, mon premier réflexe était de me retourner et de lui dire de se couvrir.

— Je n’arrive pas à passer mon pyjama Mademoiselle Sophie, d’habitude on m’aide.

J’étais coincée, je me retournais et regardais le sexe long et épais de Monsieur Martin. J’étais surprise, moi qui pensais que les hommes âgés avaient un sexe rabougri et tout fripé, celui-ci me semblait bien vaillant.

Je m’agenouillais devant lui et, muni du pyjama, entreprenais de lui faire lever une jambe pour l’insérer dans la manche du pantalon, mal m’en prit.

Je sentais, une fois à genoux, une main sur ma tête et une autre qui me présentait sa bite devant la bouche.

— J’ai droit à un bisou quand même ?!

Je me remémorais les cours et les discours de notre professeur qui nous faisait la morale sur la disponibilité de ce qu’il appelait : l’assistance sexuelle et qui était bien présente dans notre formation, et prodiguée aux handicapés.

Je comprenais l’isolement sexuel et la misère des rapports qu’il pouvait avoir et mon sens de l’empathie faisait le reste.

Je m’exécutais et déposais un bisou sur cet attribut viril.

C’était chaud et doux sous mes lèvres. J’en étais là de mes considérations, quand les deux mains poussaient sur mon crâne, forçant mes lèvres à s’entrouvrir et le sexe à entrer dans ma bouche.

Un morceau de chair chaud et palpitant envahissait mon orifice buccal, c’était très agréable, mais en même temps est-ce que je devais me laisser faire ? Je réfléchissais, mais il était déjà trop tard, la bite touchait le fond de ma gorge et je n’en revenais toujours pas. Ma surprise était encore plus forte, deux mains avaient relevé ma blouse et s’emparaient de mes seins. J’étais complètement désorientée et ne savais pas où donner de la tête. Je comprenais qu’un autre pensionnaire avait pénétré dans la chambre de Mr Martin sans que je l’entende venir.

— Vas-y, Roger, elle est bonne et très gentille, elle ne va pas nous refuser une petite gâterie.

Le Roger en question était celui qui m’avait paru le plus valide et il ne tardait pas à faire glisser d’une main ma culotte sur mes cuisses. Je savourais le sexe dans ma bouche, je n’avais jamais fait de fellation (et je le regrettais maintenant).

Roger ne s’en tenait pas à ôter ma culotte, il me portait à sa hauteur et enfilait sa bite dans mon vagin humide. Je me retrouvais portée par les deux hommes. Un mandrin dans la bouche et un autre dans la chatte, j’étais en lévitation. Les mouvements des deux hommes rythmaient ma position dans les airs. Je voyais le sol à un mètre sous moi, je volais littéralement, suspendue aux sexes qui me servaient d’axe de rotation. Les coups de boutoir de Roger me rapprochaient de Mr Martin et les coups de bite dans ma bouche m’embrochaient sur Roger.

Les deux hommes étaient encore « verts », moi qui croyais que le genre masculin avait besoin de viagra pour bander, je me mettais le doigt dans l’œil. Mes tétines faisaient de l’effet aux deux baiseurs qui les testaient ensemble.

— On va la traire, Sophie la vache.

Mon surnom était lancé.

J’avais des orgasmes à répétition, je n’étais qu’une poupée de chiffon entre les deux hommes qui tiraient leur jouissance de mon corps. Monsieur Martin déchargeait le premier et ma bouche était envahie par un liquide chaud et épais, il ne se gênait pas pour exprimer son plaisir et me traiter de noms d’oiseaux peu reluisants.

Roger ne tardait pas à m’inonder le vagin et il me déposait en travers du lit, je devais nettoyer sa bite qui sortait tout juste de ma chatte. Pendant ce temps, Monsieur Martin explorait mon entrecuisse et insérait un doigt dans mon trou du cul en se servant du sperme de son copain. Doigt que bien sûr je devais sucer ensuite, mais il ne s’arrêtait pas en si bon chemin. Ma tête pendant dans le vide, il se positionnait au-dessus de moi en écartant ses fesses à deux mains et me faisait lécher son anus. Il détaillait ce que je lui faisais et donnait ses impressions. Je n’osais rien dire, car j’avais peur d’attirer l’attention, sinon des autres patients, mais également de mes collègues qui étaient aux étages inférieurs.

— C’est bon, on a plus besoin de toi la vache, tu peux te tirer et surtout plus de culotte, à poil sous ta blouse Sophie la vache.

Je retournais dans ma chambre avec ma blouse et mon chapeau à la main. Je me disais que ces hommes devaient être bien malheureux et en manque pour avoir été aussi viril avec moi. Je les plaignais et je les comprenais complètement. Tout en prenant ma douche, je me disais que si Mademoiselle Mireille m’avait donné les pilules de somnifère, c’est qu’il y avait peut-être un rapport avec ce que je venais de subir.

J’en étais là de mes réflexions quand mon regard croisait dans le miroir, de ce qui me servait de chambre, une silhouette au bout du couloir. Je faisais mine de rien et continuais ma toilette. Je crois que les bruits avaient en fait réveillé un des pensionnaires et qu’il était en train de me mater tout à loisir dans la pénombre du couloir.

Je finissais mon inspection et m’apercevais que le mateur avait regagné sa chambre. Je décidais de me coucher et craignais de ne pouvoir m’endormir, mais bien au contraire, je passais une nuit sans me réveiller.

C’est Brigitte qui déposant le plateau du petit déjeuner sur mon bureau, m’éveillait.

— Allez, c’est l’heure du petit déjeuner et dans une demi-heure, c’est celui de vos petits vieux.

Je me hâtais de passer sous la douche et d’avaler mon petit déjeuner avant de commencer ma journée.

J’enfilais ma blouse et comme Messieurs Roger et Martin me l’avaient ordonné, je ne mettais pas de culotte et bien sûr pas de soutien-gorge. Je trouvais cela excitant et peu contraignant. Je ne me reconnaissais pas.

Je faisais la visite des chambres en commençant par celle qui me prendrait le plus de temps, l’homme était atteint de la maladie de Parkinson et une de ses mains tremblait sans cesse. Il n’était pas au rez-de-chaussée, car il était valide. J’entrai dans sa chambre pour le lever afin qu’il puisse aller aux toilettes. Mais il restait immobile et ne bougeait pas d’un pouce.

Mademoiselle Mireille ne m’avait donné que peu d’historiques des malades. Je passais mes mains autour de ses hanches pour déboucler sa ceinture, faisais glisser son pantalon de pyjama. Mais il ne bougeait toujours pas, je décidais de me saisir de son sexe et le faisais avancer au plus près de la cuvette du WC. Il commençait à uriner et j’étais forcée de retrousser son prépuce pour qu’il n’en mette pas partout. Sa main continuait à trembler, je regardais le jet doré tout en le dirigeant bien vers l’eau de la cuvette. Je pensais que c’était sûrement terrible pour lui de ne même pas pouvoir satisfaire un besoin pourtant bien naturel tout seul. Je secouais sa bite pour éviter qu’il mette des gouttes partout et nous regagnions la chambre. Je le déshabillais entièrement et j’avais à ce moment-là une pensée coquine.

Je me mettais à sourire. J’hésitais un instant et me disais qu’après tout, je ne ferais de mal à personne.

Je me saisissais de sa main qui tremblait et la plaçais autour de sa bite. Il s’agrippait le sexe rudement.

La tremblote le faisait se masturber, ça peut paraître idiot de ma part, mais j’ai éclaté de rire. Son membre s’était raidi et pour le coup, il se masturbait réellement, mais sans arriver à éjaculer. Je prenais la relève et le branlais comme si je trayais un pis de vache, mais à part un peu de mouille, pas de sperme.

Je le collais sous la douche pour pouvoir le laver et remettais sa main en place, il ne lâchait pas son sexe de tout le temps que je le savonnais.

Il n’y avait qu’au moment où je l’essuyais qu’il laissait retomber sa main le long de son corps. Je l’habillais pour la journée et le mettais dans son fauteuil à regarder la télévision. Les deux autres visites étaient plus faciles, car les hommes étaient déjà lavés et habillés, je leur donnais leurs médicaments et prenais leur température. Je notais tous les chiffres sur la feuille de jour. Le plus dur restait à faire, il s’agissait bien évidemment de la chambre de Monsieur Roger et de celle de Monsieur Martin. Je redoutais la réaction après ce qui s’était passé cette nuit. Je prenais mon courage à deux mains et entrais dans la première des chambres : Vide ?

Heureusement, le haut-parleur résonnait et Mademoiselle Mireille me convoquait dans son bureau, je m’empressais de descendre les deux étages jusqu’au rez-de-chaussée. Je frappais à sa porte et attendais qu’elle me fasse entrer. Il se passait un petit moment, je réitérais mon geste et un tonitruant « Entrez » résonnait à mes oreilles.

À peine la porte refermée sur moi, elle me faisait remarquer que si elle ne m’avait pas fait entrer la première fois, c’est qu’elle était occupée.

— Il faut que vous soyez obéissante, ma petite Sophie.

— Bon, alors racontez-moi comment s’est passée votre première soirée et votre première nuit ?

Je ne savais pas si je devais lui parler de la visite chez Monsieur Roger et chez Monsieur Martin.

Je décidais d’occulter cette information et lui faisais quand même part du manque de réactivité du malade de Parkinson.

— Oh vous savez, il peut en faire beaucoup plus que ce qu’il laisse paraître, ils sont tous pareils ces bonshommes, tout ce qu’ils veulent c’est profiter du personnel féminin ! Est-ce qu’ils vous ont tripotée ?

Devant ma difficulté à répondre, elle en déduisait que oui avec un :

— Je vous avais prévenue, il faut leur donner un sédatif, quand ils dorment, ils n’ont pas les mains baladeuses. Mais c’est vrai que vous êtes légèrement vêtue.

Elle se levait et tournait autour de moi, qui étais debout devant son bureau, passait sa main sur ma poitrine et décidait de baisser la fermeture éclair de ma blouse. Les deux pans s’écartaient et laissaient apparaître mes seins et ma fente bien épilée.

— Eh bien voilà, croyez-vous que c’est dans cette tenue-là que vous allez préserver votre intimité ? Pour vos seins, je comprends que vos tétines vous posent problème. Mais pour votre chatte, pourquoi vous n’avez pas de culotte ?

Je bafouillais, mais elle insistait, elle ne comprenait pas ce que je disais. Je ne trouvais qu’à invoquer que j’aimais le naturisme, mais elle ne semblait pas encline à me croire.

Elle passait derrière moi et faisait glisser ma blouse sur mes épaules et je me retrouvais nue dans le bureau.

— Allez, marche pour voir ce que ça donne, si tu es adepte du naturisme, c’est ton problème, je t’autorise à rester nue à ton étage, mais c’est toi qui gères. Par contre, tu mettras une nouvelle tenue en toutes occasions pour aller et venir dans le reste de la maison.

Elle était passée du vouvoiement au tutoiement, sans que je n’y prête attention.

Elle avait attrapé un tee-shirt dans la bibliothèque derrière elle qui, en guise de manche, avait des échancrures qui arrivaient à hauteur de ma taille, laissant mes seins libres et visibles sur les côtés. Elle me faisait faire des gestes et circuler dans la pièce.

— Voilà ta tenue dorénavant et il ne faudra pas venir te plaindre !

Me voyant baisser la tête et murmurer à vos ordres Mademoiselle, elle s’enhardissait et me demandait si j’étais exhibitionniste. Elle voulait savoir si j’étais soumise à mes parents. Comment ça se passait à l’école avec mes camarades, si j’aimais obéir...

Elle gagnait de l’autorité sur moi et m’ordonnait de me mettre à quatre pattes et de continuer à me promener dans le bureau. Elle changeait radicalement avec moi et m’ordonnait dorénavant de l’appeler maîtresse quand nous étions toutes les deux.

Elle me le répétait deux fois et mon inconscient profond y était probablement préparé et je lui dis :

— Oui maîtresse à vos ordres, je ferai tout ce que vous voudrez.

Elle me faisait embrasser ses chaussures et lui lécher les mains. J’avais droit également à quelques écartements, car elle voulait voir ma petite chatte bien fraîche. Comme je m’y attendais, mes tétines furent triturées dans tous les sens, à la limite de la douleur tellement elles étaient raidies par le désir.

Je pensais devoir effectuer des ordres sexuels, mais elle ne voulait que la soumission. Elle me renvoyait violemment en me disant – « Va bosser maintenant… Tétine ».

Je récupérais ce qui devait me servir de blouse et mon chapeau, je remontais à mon étage.

Je passais le sas et j’entrais sans frapper dans la chambre de Monsieur Martin. Ils étaient tous les deux à m’attendre, j’étais accueillie par un :

— Bonjour Sophie la vache !

J’étais interloquée par la bienvenue et plus encore par le film qu’ils regardaient sur le téléviseur.

C’était moi en gros plan en train de sucer un sexe velu et d’en prendre un autre dans la chatte.

Ils m’avaient filmée à mon insu, les jambes me manquaient et je me laissais tomber dans le fauteuil. À l’endroit même où la veille ils me baisaient.

Ils ne perdaient pas le nord et la première chose qu’ils faisaient était de vérifier si j’étais bien entièrement nue sous mon tee-shirt, ce qui n’était pas compliqué, vu la dimension du tissu !

Monsieur Roger saisissait le bas du tissu et le relevait devant mes yeux. Il dévoilait ma chatte et mes seins d’un coup et attrapait mon sein gauche.

— Elle porte bien son surnom la petite vache.

— Ah non, c’est Tétine mon surnom, ça m’avait échappé, je n’aurais pas dû dire cela.

Ils voulaient savoir qui m’avait baptisée de cette façon. Je disais que c’était ma mère, à cause de mes tétons trop longs. Ils rigolaient et optaient pour Tétine en le répétant à haute voix comme des gamins indisciplinés.

Ce n’était pas faux, mais je n’osais pas leur dire que c’était la directrice.

Les deux hommes me tripotaient tout en regardant le film qu’ils avaient fait la veille au soir, sur le téléviseur. Mademoiselle Mireille (enfin Maîtresse) m’avait excitée comme jamais je ne l’avais été et je ne tardais pas à me tordre quand ma fente écartée laissait entrer les trois doigts de Monsieur Roger.

Je criais, ce qui me valait de sentir une main plaquée contre mon visage. Je ne tenais que grâce au mur le long duquel je glissais vers le sol. Je haletais et, en guise de secours, je devais avaler le sexe de Monsieur Martin. Je n’étais qu’une chiffe molle et les hommes n’y trouvaient pas leur compte. Ils s’énervaient et se masturbaient devant ma figure. J’étais amorphe tellement mon orgasme avait été puissant. Je ne comprenais pas tout ce qui se passait autour de moi. J’étais sortie de mon songe par l’éclaboussure de sperme qui m’arrivait dans l’œil. Il fallait que je nettoie les bites collantes.

— Allez, tétine, casse-toi maintenant et ce soir ça va être ta fête, je garde ça.

Je rejoignais ma chambre, nue comme un ver et le visage couvert de sperme sous les yeux des trois autres pensionnaires qui avaient été alertés par le bruit. Ils me suivaient, mais je passais sous la douche quand même. J’avais perdu toute dignité et tout respect de moi-même. Je me savonnais devant eux, faisais ma toilette intime sans être gênée, j’y trouvais même du plaisir. Parkinson était visiblement moins tremblant qu’il l’avait laissé voir. Chacun y allait de son commentaire en me détaillant, tout le monde riait et se caressait le pantalon à l’endroit où leurs sexes les démangeaient.

Une voix tonitruante retentit du haut-parleur et appelait Tétine. Ma maîtresse voulait me voir au plus vite. Mon nom devait être officialisé, j’avais peur de la tournure que prenaient les évènements. Je me dépêchais, mais visiblement pas assez pour Maîtresse : « Tééééétine, ici vite ».

Je sortais de la douche et ne prenais pas le temps de me sécher.

Ma blouse était dans son bureau et mon tee-shirt dans la chambre de Monsieur Martin. Je n’avais pas le choix, j’optais pour descendre nue, avec un peu de chance, je ne rencontrerais personne en prenant l’escalier au lieu de l’ascenseur.

Je poussais les hommes qui se trouvaient devant ma chambre et fonçais vers le sas. Personne dans l’escalier que je parcourais quatre à quatre. J’entrouvrais la porte du rez-de-chaussée et longeais le petit couloir pour arriver devant le bureau. Toujours personne, je ne prenais pas le temps de toquer à la porte et entrais en trombe. Mal m’en prit !

Maîtresse n’était pas seule, Martial était présent avec à ses pieds une boîte à outils. Je restais statufiée, Maîtresse voyait ma détresse et ne disait rien pour que je m’enfonce un peu plus dans la honte et le ridicule. Je me protégeais avec mes mains.

— Stop, les bras le long du corps et ne bouge plus.

— Des explications sur ta tenue Tétine ?

— J’étais sous la douche Mademoiselle…

— Non, Tétine, c’est Maîtresse, tu as compris.

Martial avait les yeux qui faisaient des allers et retours entre mes seins et mon sexe.

— J’étais sous la douche Maîtresse, et je n’ai plus rien à me mettre.

Je devais mettre mes mains sur la tête, écarter les cuisses, baisser les yeux et sortir ma langue.

Elle m’inspectait sous toutes les coutures pour voir si j’étais propre, insistant sur mon vagin, elle demandait son avis à Martial, rappelait que je devais être impeccable pour m’occuper des petits vieux.

Elle poussait la minutie à prendre une lampe de poche pour mieux me scruter. Je sentais ma figure devenir rouge de honte. Le fait qu’un homme puisse regarder à l’intérieur de mon vagin avec autant de précision me mettait dans une situation incroyable et pourtant je me sentais me liquéfier au fur à mesure que le temps passait. Le plus dur était les commentaires que faisait maîtresse tout en écartant mes lèvres pour mieux faire pénétrer le rayon lumineux. Elle titillait ma chair, l’étirait, la roulait, la pinçait, la mettait en ailes de papillon, elle ne savait qu’inventer pour intéresser Martial.

Ils étaient tous les deux accroupis entre mes jambes écartées à l’équerre, je regardais le dessus de leurs têtes.

Je voulais qu’ils se saisissent de mon sexe, me pénètrent avec leurs doigts ou toute autre chose, je n’en pouvais plus de rester dans cette position sans que l’on me touche. Ma prédisposition et mon envie n’échappaient pas au regard scrutateur et connaisseur de Maîtresse.

— Elle est complètement trempée la cochonne, regarde-moi son clitoris complètement dégagé et qui bande, ça te fait de l’effet Tétine d’être exposée devant Martial ?

— Oui Maîtresse j’aime ça, baisez-moi, je vous en prie.

Je devenais folle, je n’en pouvais plus.

— Non, tu ne t’en tireras pas comme ça.

N’y tenant plus, j’ôtais les mains de ma tête pour les mettre sur mon sexe et assouvir la pulsion sexuelle qui me dirigeait. C’était sans compter sur la réactivité de Martial qui attrapait mes mains et les retournait dans mon dos, poussant ainsi mes tétons vers maîtresse qui était devant moi.

Bien évidemment, elle s’en saisissait pour les triturer, elle les tordait tellement fort que je manquais d’air et qu’aucun son ne sortait de ma bouche. Je me demandais quels étaient les liens qui unissaient Martial et Maîtresse.

— Il faut te réserver pour plus tard, je vais avoir besoin de toi, attache-lui les mains dans le dos Martial, sinon elle va se faire jouir comme une petite vicieuse mal élevée !

Il fouillait dans sa boîte à outils pour prendre un collier de serrage en plastique, qu’il me passait aux poignets. Maîtresse farfouillait également dans la boîte et en sortait de plus petits qu’elle passait autour de mes tétons. Je retenais mon souffle au moment du serrage. La nature est bizarrement faite, car au lieu de ressentir une douleur, mes tétines se mettaient à gonfler et une douce chaleur me procurait du plaisir. J’étais sur le point d’avoir un orgasme.

Elle essayait d’en passer un autour de mon clitoris, mais le pari était audacieux et, même aidée de Martial, qui fourrageait entre mes lèvres, elle n’y arrivait pas. Par contre, j’avais un orgasme ravageur et criais à tout rompre, mes jambes ne me portaient plus. Martial me soutenait pour que je ne tombe pas au sol et Mairesse me bâillonnait pour que je n’alerte pas tout l’EHPAD.

Maîtresse décidait de me porter dans une petite pièce au fond de son bureau où elle devait se reposer quand elle passait la nuit dans l’établissement. Mes souvenirs s’arrêtent à ce moment-là, j’étais tombée dans les pommes.

Je refaisais surface et j’apercevais le ciel sombre par la petite imposte qui donnait de la lumière au ras du plafond. J’avais donc dormi un bon moment, même si en automne, la nuit tombe tôt.

Je me levais et voulais sortir, mais je constatais que la porte était fermée à clé. Je m’allongeais à nouveau. Me voilà prisonnière de Maîtresse. Je me faisais un cinéma dans la tête où l’héroïne était faite prisonnière par l’affreux roi borgne et enfermée dans le donjon du château, violée par tous les gardes.

J’en étais là de mes pensées quand Maîtresse entrait.

— Bien reposée Tétine ? Tu t’es régalée tout à l’heure, mais je ne t’avais pas donné la permission de jouir, tu dois être punie vilaine petite fille. Ce soir, il y a un spectacle pour les résidents et tu vas tenir un rôle dans la pièce de Martial, mais d’abord, il va te laver, tu sens la chienne en chaleur.

Maîtresse desserrait les colliers autour de mes tétons quand Martial arrivait.

— Tiens, occupe-toi de lui retirer les colliers et tu la passes au jet, moi je dois faire un saut au second voir ses petits vieux.

Il coupait les liens en plastique de mes tétons tout en les titillant. J’étais livrée à cet homme qui faisait au moins 40 centimètres de plus que moi et probablement le double de mon poids. J’étais minuscule entre ses mains. Il s’amusait un instant avec mes seins et me retournait pour ôter les entraves de mes poignets. Je me frottais les mains qui étaient ankylosées après tout ce temps à être attachées ensemble. J’étais entièrement nue devant ce géant qui disposait de moi et je pensais que j’avais faim. Des fois, j’avais vraiment de drôle de priorité.

Je lui disais que je voulais manger.

— Tu m’obéis comme si j’étais maîtresse Mireille et tu ne discutes pas Tétine.

Il sortait son sexe.

« Avale ça et après je te remplis le ventre. »

Il avait un sens de l’humour particulier, mais je me gardais bien de le lui faire remarquer.

Je me retrouvais à genoux devant lui avec sa bite énorme dans la bouche. Les mâchoires me faisaient mal et le fond de ma gorge était ravagé des coups appuyés provenant de ses reins. J’étais au bord de l’apoplexie quand Maîtresse entrait.

Elle faisait sortir Martial avec elle dans son bureau et fermait la porte. J’entendais qu’il se faisait disputer sévèrement.

À la douche, visiblement, le cours des choses reprenait sa marche et Martial m’entraînait à sa suite en dehors du bureau vers la salle de douche. Nue dans le couloir, nous rencontrions une pensionnaire qui, loin d’être étonnée, me donnait une tape sur les fesses. Il me manipulait sans ménagement et me lavait lui-même avec le gel douche, insistant sur et dans ma chatte, frottait mon clitoris tellement fort que je jouissais dans ses mains. Il ne restait pas de marbre et exigeait que je le masturbe. Il ne mettait pas longtemps à se répandre dans ma bouche offerte. Son jus d’homme était fade, chaud et gluant, mais je m’en délectais.

— Te voilà nourrie Tétine, avale bien, c’est ta nourriture. Il rigolait tout seul, trouvant sa réflexion drôle.

J’avais le droit de garder ma serviette contre moi pour regagner mon étage, Martial m’accompagnait, il avait un sac à la main qu’il avait récupéré en passant devant la lingerie. Arrivé dans ma chambre et sans tenir compte des petits vieux qui dans le couloir me mataient. Il me faisait rester nue tout en me faisant essayer différents vêtements pour la représentation du soir, debout sur un tabouret.

Il faisait durer les moments où je devais enjamber une robe ou une culotte. Les pensionnaires étaient groupés devant la vitre de ma chambre. J’avais honte, mais l’exercice m’excitait, Martial le sentait et devenait mon compagnon de jeu. Mon vagin était à nouveau en feu et coulait sur mes lèvres qui brillaient de cyprine. Les écartements devenaient de plus en plus prononcés, il me faisait me baisser sans plier les jambes, ce qui, vu de dos, énervait le groupe en ébullition devant ma porte. Mes tétons roses étaient l’enjeu d’un concours à qui trouverait l’adjectif le plus juste pour les qualifier. Chacun testant la marchandise avec plus ou moins de rudesse, Parkinson voulait goûter pour se faire une idée juste. Martial tempérait Mr Roger qui avait tendance à vouloir en faire trop.

Au final, mon déguisement était celui d’une Égyptienne, avec un pagne en tissu blanc sur une culotte blanche, relativement transparent et pour le haut, une brassière ajourée, le tout avec une perruque bleue (il n’y avait pas d’autre couleur). Martial prenait une photo avec son smartphone et l’envoyait à Maîtresse pour solliciter son avis.

La réponse arrivait rapidement, le pagne devait être ouvert sur le devant et pas de culotte. J’ôtais la culotte pour le plus grand plaisir des petits vieux qui, avec la vue plongeante sous moi, étaient en transe.

Martial me faisait faire le tour des deux autres niveaux en passant de chambre en chambre pour rameuter les futurs spectateurs au spectacle. L’occasion pour tous d’avoir un aperçu de l’actrice en costume.

Nous nous retrouvions sur la scène improvisée dans le patio avec Maîtresse en pharaonne avec son Uraeus (cobra), Martial en militaire armé d’un javelot et le bas du corps couvert d’une espèce de slip fait du même tissu que mon pagne et qui lui entourait le « paquet » en le mettant bien en évidence, Gabrielle en cheffe des esclaves avec son mini-fouet et moi en esclave les mains entravées d’une corde.

J’avais eu 30 minutes pour apprendre mes quelques répliques. Le scénario était écrit par Maîtresse elle-même, mis en scène par Martial. L’histoire se passait en Égypte sous Hatshepsout, seule reine pharaonne en moins 1500 avant notre ère.

L’esclave que j’étais avait volé les bijoux de la reine pharaonne, j’étais recherchée par le militaire, arrêtée et punie sur les ordres d’Hatshepsout qui ordonnait à la cheffe des esclaves de m’infliger le châtiment. Le scénario était mince, mais fonctionnait comme une super production hollywoodienne.

De nombreuses phrases empruntées à la littérature étaient citées, donnant une justification historico intellectuelle au récit. Tout ça pour amener la scène finale de ma punition.

J’étais bien évidemment dans l’impossibilité avec mes mains liées de rassembler les pans de mon pagne. Il restait grand ouvert devant les pensionnaires qui se rinçaient l’œil durant tout le spectacle, en ayant sous le nez ma fente lisse et quelquefois écartée suivant les positions que je devais prendre.

Mes tétines étaient passées par les mailles de ma brassière, ils avaient un volume important à cause de l’irritation due au frottement.

Un des moments forts de la représentation était la poursuite de l’esclave par le militaire. Nous faisions le tour de la salle, les spectateurs se retournaient pour suivre le mouvement.

Mes seins tressautaient à chaque pas, Martial n’était pas mieux loti, son sexe suivait les mêmes mouvements que les miens, au grand plaisir des dames.

Le militaire me jetait à terre et posait son javelot sur ma poitrine et son pied sur mon ventre dénudé.

Le clou du spectacle était l’instant où sur les ordres et détails précis de la reine pharaonne, on posait sur mes tétons bandés et mon pubis des scarabées vivants couverts de pierres de couleurs, croyance des Égyptiens anciens et des Mayas. Les bijoux vivants sont encore d’actualité au Mexique.

Ils étaient collés sur ma peau avec un mélange de dentifrice et de farine (mixture préconisée par Gabrielle). Les minuscules (mais nombreuses) pattes remuaient et me donnaient des frissons.

Les mandibules me pinçaient, car misent sur chacun de mes tétons et sur mon clitoris, Martial avait galéré pour trouver mon bouton d’amour et mettre en place le scarabée dédié à l’entrée de ma grotte.

Je subissais ainsi le questionnement et devais avouer mon crime avant que la cheffe des esclaves fasse claquer son fouet sur les parties de mon corps désignées par le public.

Gabrielle grosse femme noire avait une tête de plus que moi et était très à l’aise dans son rôle de bourreau et moi chétive esclave avec mon mètre 55, la victime toute désignée.

Les pensionnaires encourageaient Gabrielle à taper plus fort et plus précisément mes parties sensibles. Chaque participant avait le droit de demander un châtiment que Gabrielle devait m’infliger. Maîtresse veillait à la bonne exécution de la demande. Mon pagne n’était plus qu’un morceau de chiffon qui pendait sur le côté de mes cuisses, laissant libre l’axe à ma chatte en feu.

Je surjouais mon rôle, en rajoutais des tonnes dans le genre esclave maltraitée, ce qui plaisait au public. Mais est-ce vraiment un jeu, je sentais ma nature profonde se complaire dans cet exercice pervers et j’y trouvais un immense plaisir physique et intellectuel.

À la toute fin du spectacle, j’étais allongée sur le sol de l’estrade et Hatshepsout, la reine pharaonne, me transperçait le cœur avec son spectre « Uraeus » (cobra en plastique) qui trouvait mon cœur à hauteur de ma chatte ! Les spectateurs étaient au bord de l’hystérie et nous étions tous très applaudis. Les scarabées tombaient au sol et Gabrielle en promenait un sur mon vagin ouvert.

Maîtresse était aux anges et savourait son triomphe. J’étais très excitée d’avoir été quasiment nue durant tout le spectacle, exposée aux « feux de la rampe », mon vagin humide et mon clitoris bandé, réclamait un orgasme sans tarder.

Maîtresse avait organisé un cocktail où les pensionnaires pouvaient rencontrer les artistes, j’étais très entourée et des mains baladeuses s’occupaient de titiller les endroits où les scarabées avaient laissé des rougeurs. Mes ouvertures naturelles étaient investies. Même Martial se faisait caresser le paquet, deux mémés s’occupaient discrètement de lui sortir la bite et les couilles, pour le tripoter. Tout ceci bien sûr discrètement, le seul bémol c’est que j’avais un orgasme lorsque qu’une vieille femme me grattait le clitoris avec son ongle et que Gabrielle se chargeait de m’évacuer, Maîtresse laissait entendre que j’avais un petit malaise sans gravité probablement dû à l’émotion de la réussite de la représentation.

— Les artistes sont des êtres sensibles !

J’étais morte de rire, Maîtresse s’y croyait complètement.

Martial me déposait dans la chambre du bureau de Maîtresse, il avait la bite à l’air et je ne pouvais m’empêcher de l’attraper et de me la coller dans la bouche. S’en suivait une fellation d’enfer où je récupérais son sperme chaud dans la gorge. À son arrivée, Maîtresse n’était pas contente de mon initiative et me promettait pour le lendemain une punition exemplaire. Pour l’heure, je remontais à mon étage, les petits vieux n’auront pas droit à ma visite ce soir.

Le lendemain matin, mon réveil était idyllique ; j’étais sur un petit nuage, je réalisais enfin ce que j’étais réellement, soumise à Maîtresse, toute décision prise en dehors de moi, pur esprit sans poids sur mon corps, entièrement à la marque d’un autre cerveau. J’étais prête à un abandon sans rémission aucune et sans possibilité de retour. Un bonheur, je voulais encore plus de honte, d’obligation, que l’on ne s’occupe pas de me prévenir, de me demander : Juste un objet au service de tous !

J’étais obligée de faire les soins aux petits vieux de mon étage, mais c’était aussi de la soumission. Ils profitaient de me caresser sans respect et j’adorais ça.

Les cinq chambres me réservaient le même accueil, j’étais trempée, mes seins me faisaient mal, j’étais heureuse. Quand Maîtresse passait l’inspection de mon travail, elle me rudoyait et trouvait des reproches à me faire sur des erreurs imaginaires. La punition promise risquait d’être formidable. Elle me rabaissait plus bas que terre devant mes patients, j’en mouillais comme une chienne en chaleur.

Dans l’après-midi, Maîtresse m’a convoquée dans son bureau pour me demander de renoncer à ma propre personne et de faire tout ce qu’elle m’ordonnerait. J’acceptais avec enthousiasme. Enfin, on me comprenait !

J’étais bien sûr nue au centre du bureau, agenouillée sur une règle carrée et les mains sur la tête quand elle a demandé à Martial et Gabrielle de venir. Elle leur expliquait la situation telle que je la voulais et reconnaissait à eux deux la liberté de disposer de mon corps comme bon leur semblerait, ma servitude était complète.

Ils devaient garder le secret sur ma mise en soumission, mais avaient le droit de me faire faire ce qu’ils jugeaient bon, qu’ils soient seuls ou en présence d’autres personnes.

Gabrielle demandait si elle avait le droit de m’emmener à l’extérieur de l’EHPAD, Maîtresse lui accordait si elle ne dépassait pas les limites du département.

Elle avait dans l’idée de me présenter à maître Lô 1306, grand spécialiste des esclaves et de leur initiation. Il avait la réputation d’être très exigeant comme le rappelait Maîtresse.

Mais pourquoi ce nom, avait-il 1306 soumis et/ou soumises, le nombre me paraissait trop important.

Était-ce une date mémorable ? J’avais étudié Giotto et plus précisément la peinture de la chapelle de Padoue réalisée en 1306 ou étaient représentés les tourments infligés aux impies.

Sévices, tortures et autres réjouissances religieuses de la représentation de l’enfer, prémices de l’inquisition Espagnol ?

Il y avait aussi « le jardin des délices » de Jérôme Bosch, mais la date ne collait pas.

Je ne savais que penser, mes cours d’histoire ne faisaient que m’embrouiller la tête.

Martial voulait me livrer à son chien, et Maîtresse dit que c’était tout à fait normal et l’encourageait à me faire connaître des animaux de toutes sortes.

Les questions fusaient et Maîtresse donnait sa bénédiction à chaque fois. La seule réticence était les piercings et les tatouages.

Rien n’était interdit à mes deux « collègues ». Je devais m’attendre à une vie de satisfaction totalement dédiée au sexe dans la soumission. Gabrielle avait semé en moi l’intérêt en parlant de maître Lô, j’avais hâte de le rencontrer.

Le lendemain soir même, après le repas des petits vieux de mon étage, Martial et Gabrielle m’administraient ma douche comme ils aimaient le faire histoire de pouvoir me tripoter à leur aise et m’habillaient, devant Maîtresse qui observait la scène et donnait des directives dégradantes.

Pour l’occasion, j’avais droit à une muselière, Gabrielle expliquait que les esclaves femelles en Guadeloupe étaient ainsi accoutrées quand elles étaient trop bavardes. Une laisse terminait la muselière par laquelle on menait l’esclave noire aux champs de coton et/ou de canne à sucre.

Je me disais qu’ils préparaient quelque chose, mais personne ne m’avait affranchie sur la finalité de la soirée. J’étais anxieuse et c’était diablement bon de ne rien savoir, de réaliser que tout se décidait en dehors de moi.

Une toge noire attachée autour de mon cou, sans manche ni fermeture, ouverte de haute en bas sur le devant, un cordon sur le bas des pans, permettait qu’ils restent grands ouverts. Une paire d’escarpins noirs avec des talons d’au moins 13 ou 14 centimètres terminaient mon accoutrement. C’étaient les seuls vêtements auxquels je pouvais prétendre.

Je comprenais que l’on allait sortir de l’EHPAD, quand nous nous dirigions vers la voiture de Maîtresse.

Je prenais la direction de la porte arrière, mais c’est dans le coffre que je prenais place.

Pour plus de sûreté, Martial me liait les poignets sur le devant pour me maintenir, mais avec interdiction de me masturber. Le coffre était garni de quelques coussins, ce qui me permettait de ne pas être cognée partout pendant le trajet. Je m’accrochais à ce que je pouvais. Mon appétit sexuel avait été réveillé par les attouchements lors de la douche, le mélange de peur et d’envie sur ce qui m’attendait, je sentais un peu d’humidité entre mes lèvres.

L’arrivée était un peu pénible dans le coffre, car la voiture effectuait plusieurs manœuvres courtes. Le coffre s’ouvre et mes yeux sont éblouis par la lumière crue qui tombe des projecteurs.

À contre-jour se dessine une silhouette colossale, encore plus massive que celle de Martial.

Gabrielle m’aide à m’extirper de mon refuge inconfortable et je passe mes jambes et mon corps hors du véhicule.

J’ai du mal à me tenir droite avec mes escarpins, j’ai plus l’habitude de porter des crocs ou des sabots d’infirmière à l’EHPAD que des talons hauts. Je reste debout devant l’homme qui s’était approché.

Il arrachait d’un geste rapide ce qui me servait de vêtements en faisant passer les pans dans mon dos.

Il préconisait une robe fourreau en tissu stretch, sans bretelle et qui permettait de me mettre nue en moins d’une seconde, très pratique, ajoutait-il.

— On baisse les yeux, les mains sur la tête, le ventre poussé vers l’avant, bien cambré, les jambes écartées et la bouche entrouverte, on ne t’a donc rien appris ?

Les règles dictées étaient relayées de la main par une cravache pour les chevaux. Je ne répondais pas, Maîtresse ne m’avait pas donné de consigne.

— Quel est son nom ? Il s’adressait à Maîtresse.

— Sophie, mais on l’appelle aussi Tétine à cause de ses tétons très développés.

— Tétine est à oublier, par contre, Sophie est très bien, ça transporte n’importe qui aux malheurs de Sophie et tout le fantasme que ça véhicule.

— À poil Sophie !

Avec mes mains liées, je ne voyais pas trop comment faire.

Voyant mon incompréhension, l’homme me dit :

— Débrouille-toi avec ta bouche.

Je tiraillais comme je pouvais pour desserrer le nœud autour de mon cou et me défaire de la corde qui liait mes mains.

— Présente-toi Sophie.

Je commençais à parler, ce qui me valait un coup du plat de la cravache entre mes cuisses grandes ouvertes. Juste sur mon clitoris, pensais-je. Il vise bien.

— La présentation chez une soumise se passe de la façon suivante : Ouverture des lèvres écartelées au maximum que l’on puisse voir l’intérieur de ton vagin et ensuite tu te tournes et présentes, en te tenant sur tes mains au sol, en écartant tes fesses, ta fente vue de dos et ton trou du cul, tout en gardant cette dernière position.

Je m’exécutais avec délectation, jamais autant de personnes ne m’avaient regardée nue, dans cette position, j’étais le centre d’intérêt et j’adorais ça. Pourvu qu’ils se mettent à me caresser, j’avais envie d’un mandrin dans le vagin. Je me surprenais à me dire « Lô prend moi, détruis-moi, exige tout de moi, je t’appartiens ».

Maître Lô faisait le tour de mon corps en silence et se penchait pour tester mes tétons.

— Vous lui étirez ?

Maîtresse parlait de mon thélotisme et s’apprêtait à donner quelques explications, mais Maître Lô connaissait et se réjouissait de cette situation exceptionnelle qu’il mettrait à profit.

Il terminait par nous faire entrer dans sa maison. Je dois dire que la position dans laquelle je me trouvais commençait à me peser.

La demeure était assez classique avec un grand salon.

À peine entrée, j’étais dirigée vers le centre de la pièce et mes mains étaient tirées vers le haut où elles étaient liées à la poutre qui formait la ferme. Maître Lô n’avait pas perdu de temps et arrivait avec des pinces métalliques dans les mains.

Les autres faisaient groupe devant moi et Maître Lô posait la première pince sur mon téton déjà bien raide. C’était en fait des pinces de bureau pour relier des feuilles entre elles. La partie plate du bout était très douloureuse, car elle écrasait littéralement le bout de mon sein. Je serais les dents pour ne pas hurler.

J’étais heureuse de m’être retenue de crier, bien que des larmes coulent de mes yeux. Fière d’être si courageuse devant les autres. La seconde était ravageuse et je ne pouvais retenir une plainte.

Maître Lô vérifiait ma chatte et portait ses doigts à hauteur de ses yeux

— Elle mouille bien, c’est qu’elle a une bonne disposition à la soumission, vous pourrez faire de grandes choses avec elle.

J’étais ravie de l’apprendre, enfin quelqu’un qui entrevoyait ma nature profonde !

Une table a été amenée devant moi et Martial, mis à contribution, soulevait mes jambes et mes fesses pour que je me retrouve en position assise dessus. Maître Lô soulevait mes cuisses pour rendre solidaires, mes poignets et mes chevilles. J’étais en quelque sorte pliée en deux.

J’avais du mal à voir ce qui se passait entre mes jambes.

— Ses petites lèvres sont minces et bien dessinées en forme de papillon, il faut lui faire faire des photos rapprochées.

Je sentais le spéculum entre mes cuisses à la limite de la rupture tellement elles étaient disjointes.

Le froid de l’outil me faisait frissonner. Il l’enfonçait très en avant, bien plus que ne faisait un gynécologue. Il touchait quasiment le fond de mon vagin. Tournait la vis d’écartement et mes chairs étaient repoussées de part et d’autre vers les parois de ma grotte.

C’était un rien gênant d’être exposée de la sorte devant les quatre personnes.

Mais il ne s’arrêtait pas en si bon chemin et braquait un spot en direction de mon cul. Il faisait visiter mon intimité à Maîtresse, Gabrielle et Martial, en décrivant chaque endroit et repli de mon vagin. Une sorte d’inventaire de mon sexe.

Il avait pour ce faire une très fine baguette en bois et montrait comment je réagissais à chaque fois qu’il piquait ma chair. Il faisait remarquer la couleur extrêmement rose de mon méat urinaire et y insérait la baguette en faisant des allées et retours masturbatoires. C’était divin, complètement inconnu et tellement bon. Je coulais et c’est en fait cette manifestation de mon envie qui me gênait le plus.

Mon visage s’empourprait et maître Lô se moquait de moi.

Il n’avait pas besoin de soulever le capuchon de mon clitoris tellement celui-ci était bandé et « turgescent », dit Maître Lô. Il le titillait et je ne pouvais retenir une plainte de satisfaction.

Après mon vagin libéré, ce fut le tour de mon anus d’être dilaté à la limite du supportable. J’étais étroite de ce côté-là et la pénétration était redoutable. Il finit par mettre de la vaseline et faisait là aussi la visite guidée de mon intérieur. Il préconisait des lavements quotidiens avec une solution agrémentée de piment.

Je trouvais la situation cocasse, moi attachée à la poutre par les mains et les poignets, le cul écarté et relevé, un spéculum fiché dans le cul et les quatre reluquant grâce à une lumière, l’intérieur de mon du cul. Mon vagin trempé laissait échapper ma cyprine de fille en chaleur.