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Rick, trente-six ans, vient de voir son mariage voler en éclats, laissant derrière lui une existence pleine de bonheur, mais aussi de blessures. Père de deux enfants, désabusé et vidé par les épreuves, il se résigne à une existence sans amour, jusqu’au jour où Léa, une jeune femme de vingt-huit ans, marquée par le handicap, surgit dans sa vie. Elle réveille en lui des sentiments enfouis, imprévisibles et puissants. Entre rires fous, larmes amères et espoirs inattendus, Rick vacille entre la peur et la promesse d’un renouveau. Mais cette rencontre bouleversante saura-t-elle le guérir et lui offrir le bonheur qu’il croyait perdu à jamais ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christophe Hainaut cultive sa passion pour l’écriture depuis plus de vingt-cinq ans, mêlant poésie et récits. En 2017, il se lance dans l’auto-édition de romans, où il allie habilement ses talents en intégrant des vers poétiques et des paroles de chansons qu’il compose lui-même.
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Seitenzahl: 320
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Christophe Hainaut
Tout pour elle
Roman
© Lys Bleu Éditions – Christophe Hainaut
ISBN : 979-10-422-5207-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
L’histoire débute à Amiens en deux mille treize. Rick, vingt-cinq ans, vit dans un appartement, situé dans le quartier Saint-Pierre. Il est électricien dans la société que son grand-père a créée en mille neuf cent cinquante-quatre. Depuis peu, il a dû reprendre l’entreprise et se mettre à son compte puisqu’il a perdu son père le jour du Nouvel An, lui qui avait déjà perdu sa mère le jour de ses dix ans. Au mois de mars, malgré la charge de travail, il décide de prendre des leçons de conduite pour passer son permis moto. Ce qui va changer sa vie et lui apporter du bonheur, c’est lorsque le vendredi vingt-cinq, il va devoir faire un dépannage dans son quartier, chez une cliente sur laquelle il va flasher, dès qu’elle ouvrira sa porte. Durant la demi-heure qu’il passe sur place pour remplacer plusieurs disjoncteurs, il ne peut s’empêcher d’avoir le visage de cette jolie brune qui se prénomme Magalie et qui est infirmière, qui hante son esprit. Une fois l’intervention terminée et juste avant de repartir, il n’oublie pas de laisser sa carte de visite.
Pendant les jours qui suivent, il espère recevoir un appel, mais malheureusement rien. Ce n’est qu’en juillet, alors qu’il vient d’obtenir son permis moto et qu’il est chez le concessionnaire pour commander sa première machine, qu’il est surpris d’y voir sa cliente accompagnée d’une enfant, qu’il pense être sa fille. Hésitant à l’aborder, il se rapproche jusqu’à ce que ce soit elle qui lui dise bonjour. Cette fois, il décide d’engager la conversation et lui propose d’aller boire un verre, ce qu’elle accepte. Pendant la discussion, il apprend que Magalie est avec sa fille, Iris de trois ans et qu’elle aime la moto, même si elle n’a pas encore son permis. Depuis ce jour, ils se verront régulièrement, jusqu’à ce qu’ils décident d’emménager ensemble quelques semaines plus tard. Pour Rick, c’est la première fois de sa vie qu’il aimera quelqu’un aussi fort. Cela se ressentira dans leur relation et les amènera à vouloir faire des projets.
En deux mille quinze, le lundi huit mars, après leur journée de travail et une fois qu’Iris est au lit, ils se mettent sur l’ordinateur pour regarder les modèles de maison chez les différents constructeurs, puisqu’ils ont décidé de faire bâtir. Assez rapidement, ils s’arrêtent sur le site : « Les constructeurs traditionnels » et approfondissent leur recherche. Comme Rick veut du grand, il ne leur reste plus beaucoup de choix. La plus imposante fait trois cents mètres carrés habitables, mais la taille des pièces ne leur convient pas. Comme l’heure tourne, ils vont se coucher et dès le lendemain ils prennent rendez-vous pour faire avancer leurs idées. Sans qu’elle ne soit au courant, Rick dessine un plan avec les dimensions qu’il aimerait. Le jour où ils se rendent dans la galerie des jacobins, le commercial leur montre son catalogue, mais quand Rick sort sa feuille, Magalie n’en croit pas ses yeux et sa surprise est encore plus grande lorsqu’elle découvre ce que son mari a créé, en se basant sur l’une des maisons du site. C’est une demeure de trois cent trente mètres carrés avec un étage plein et des combles qui seront également aménagés.
Après avoir fait le chiffrage, le commercial leur annonce le tarif de trois cent cinquante mille euros. Désormais pour faire la simulation pour le financement, il prend tous les renseignements et quand il arrive à la partie financière, Magalie tombe des nues quand elle apprend que Rick a un apport personnel de cent mille euros, suite aux décès de ses parents. Avec cette somme, leur projet va pouvoir voir le jour, surtout qu’en même temps, le commercial leur propose un terrain à la campagne pour pas cher, mais ils veulent aller le voir avant de l’accepter. Plusieurs semaines passent le temps de monter le dossier et une fois tous les papiers signés, les travaux ont pu commencer début janvier. C’est au mois d’octobre de la même année qu’il lui a fait une merveilleuse demande romantique, lors d’un week-end qu’il avait organisé à Berck. Un dîner au restaurant et au moment du dessert, il s’est levé, a mis un genou au sol et lui a déclamé un poème :
« Ma chérie, cela fait deux ans
Que l’on vit dans le bonheur
Pour moi, ce soir c’est le moment
De t’ouvrir plus grand mon cœur
Ce petit écrin rouge vif
Je sais que tu l’attendais
Même si je ne suis pas émotif
J’ai la gorge un peu nouée
Tes larmes qui coulent sans retenue
Laissent sans voix les gens du restaurant
Et me montrent que tu es très émue
Sous leurs nombreux applaudissements
Plus qu’une réponse à donner
Pour conclure ce bel instant
Un oui tellement espéré
Et qu’on s’embrasse tendrement. »
Sans plus attendre et avec énormément d’émotion, Magalie lui dit « OUI » se lève pour le remercier et ils s’embrassent. Les gens ne s’arrêtent plus d’applaudir le merveilleux moment qu’ils sont en train de vivre. Après avoir mangé leur dessert, ils repartent et vont finir la soirée avec une balade sur la plage, avant de rentrer à l’hôtel. Comme à son habitude lorsque sa fille dort chez ses parents, Magalie envoie un SMS pour savoir si tout va bien et une fois qu’elle a eu la réponse, elle coupe son téléphone et ils se couchent. Depuis la demande en mariage, leurs week-ends sont consacrés aux préparatifs. Dans un premier temps, il a fallu qu’ils se mettent d’accord sur une date et ils ont finalement choisi le huit juillet deux mille seize. Désormais, chaque samedi, ils font le tour des imprimeurs pour trouver le faire-part qui les fera craquer et le dimanche c’est dans les magasins de décorations spécifiques. C’est difficile pour eux de s’accorder parce que Magalie aimerait du beige et du bordeaux, tandis que lui préférerait du vert et du bleu. Même sur le nombre de personnes à inviter et le lieu de la réception, ils sont très différents. Elle souhaite un château avec beaucoup d’invités et lui une salle simple avec la famille et les amis proches.
Durant de longues semaines, il y aura des tensions entre eux, mais comme c’est bientôt Noël, ils mettent le dossier de côté et s’occupent avec Iris de décorer la maison et le sapin. Il faut également qu’ils prennent le temps d’aller acheter les cadeaux pour toute la famille, ainsi que les chocolats. Le mois de décembre passe rapidement et le jour tant attendu est arrivé et Iris prend un malin plaisir à venir réveiller sa mère et son beau-père, qui sursaute sous ses cris de joie. Sans attendre, ils se lèvent, Rick va ouvrir les volets et lorsqu’elles entrent dans le salon, Iris reste figée en voyant les lumières qui clignotent et le nombre de paquets. Une fois que maman lui a dit qu’elle peut aller voir, Iris court et découvre au fur et à mesure des emballages qu’elle défait, une poupée avec sa voiture, une grosse peluche lapin, un kit pour colorier et plein de chocolat. Elle remarque également que le père Noël a pris l’orange et le dessin qu’elle avait posé pour lui. Pendant qu’Iris prend son petit déjeuner, c’est au tour du couple de regarder ce qu’ils ont eu. Magalie offre un lot de boxers et une mallette d’outils. En ce qui concerne Rick, il a prévu une double surprise. La première, une jolie montre avec la photo d’eux trois sous les aiguilles et pour la seconde, il lui demande de s’asseoir dans le canapé à ses côtés, sort une feuille de sa poche et lit : « Hier, lorsque je gardais Iris, j’ai eu le droit à un merveilleux moment et nous avons attendu avant de t’en parler. Pendant que nous prenions le goûter, Iris tout timidement m’a demandé si elle peut m’appeler papa ».
Pas le temps de continuer pour Rick qu’il doit prendre sa compagne dans les bras parce qu’elle vient de craquer de joie. Tandis qu’il la réconforte, il continue de lire : « Je ne m’y attendais pas et cela m’a profondément touché. Je veux t’annoncer aujourd’hui que depuis plusieurs mois, je pense à quelque chose et que cet événement a confirmé ce que je veux faire. Je désire adopter Iris ».
Pour Magalie, la nouvelle est hyper forte en émotion puisqu’elle ne l’imaginait pas un instant du fait qu’ils n’en ont jamais parlé. Elle le serre fort dans ses bras et d’une voix tremblante, lui glisse à l’oreille : « Je te remercie et pour moi tu es déjà son papa. Je t’aime ».
Le temps de se remettre et de sécher ses larmes, Rick va lui faire chauffer son café et préparer quelques gourmandises sur un plateau. Pendant ce temps, Iris est partie dans sa chambre avec ses jouets et elle s’amuse comme une folle en s’inventant des histoires. C’est assis sur les genoux de son compagnon que Magalie déguste son petit déjeuner. Une fois terminé, ils vont prendre une douche à deux, puis Magalie s’occupe d’Iris pendant que Rick fait le ménage et la vaisselle. Vu qu’il y a un splendide soleil, ils décident d’aller faire un tour.
L’après-midi, ils prennent la voiture et direction Ailly sur Noye pour aller dans un parc pour s’éclater et profiter à fond de cette journée. Lorsque la nuit commence à tomber, ils décident de rentrer à l’appartement. Comme Iris a dormi dans la voiture et même en la sortant, Magalie la met en pyjama et au lit. En ce qui concerne le couple, ils se prennent des chips, du jambon et du soda, puis vont s’installer dans le canapé devant la télé. Vers vingt-deux heures trente, ils vont se coucher pour être en forme à leur travail. Un dernier bisou avant d’éteindre la lumière et ils s’endorment dans les bras l’un de l’autre.
La construction de la maison qui devait commencer à la mi-janvier est retardée à cause du gel et pour le moment, ils n’ont aucune date précise pour le début du chantier. En ce qui concerne l’adoption d’Iris, Rick a fait les démarches et désormais, ils attendent une réponse. Côté mariage, ils avancent parce qu’ils ont enfin réussi à se mettre d’accord sur certains points. Au niveau des faire-part, ils ont trouvé celui qui leur plaît et il ne leur reste plus qu’à composer le texte qui sera inscrit dessus. Aujourd’hui, ils ont décidé de s’attaquer au gros chantier des invités. Ils se sont fixé une centaine de personnes au maximum. Comme Iris est allée à l’anniversaire d’une copine de classe, ils ont tout le temps dont ils ont besoin. À l’heure du goûter, ils font une pause et décident d’aller faire un tour pour profiter du soleil, même s’il fait froid. Alors qu’ils montent la rue du Marché Lanselles, Rick aperçoit au loin son ex, avec qui ça s’était très mal terminé. D’un coup, Magalie le sent stressé et ne comprend pas ce qui arrive à son compagnon parce qu’ils n’ont jamais voulu parler de leur vie d’avant à part concernant Iris. Plus qu’une cinquantaine de mètres les sépare, lorsque celle-ci tourne dans la rue Saint-Martin aux Waides, ce qui le soulage immédiatement. Magalie veut en savoir plus sur sa réaction, alors ils vont s’asseoir sur un banc et il n’a d’autres choix que de lui donner des explications.
Après ce petit intermède, ils reprennent leur promenade et traversent le centre-ville jusqu’à la gare où ils s’arrêtent à un café pour boire un verre, avant de rentrer. Sur le chemin du retour, il se met à neiger, alors ils accélèrent le pas et sont même obligés de s’abriter sous un arrêt de bus en attendant que le temps se calme. Quarante-cinq minutes plus tard, ils passent récupérer Iris et retournent à l’appartement pour se réchauffer. Les semaines passent et plusieurs bonnes nouvelles arrivent en même temps. D’une part, le maître d’œuvre vient de les appeler pour leur dire que ça y est, les ouvriers vont pouvoir commencer à travailler et d’autre part, en rentrant du boulot, ils découvrent dans la boîte aux lettres, le courrier stipulant l’acceptation de l’adoption qui est également arrivée, ce qui les ravit au plus haut point. Le week-end qui suit, le couple ne peut s’empêcher d’aller voir les premiers parpaings qui ont été posés.
Arrivés devant leur terrain, ils sont heureux de se dire que dans quelques mois, ils habiteront ici et démarreront une nouvelle vie. Comme il fait beau, ils en profitent qu’Iris est chez sa grand-mère pour la nuit, pour faire le tour du village à pied. Ils croisent déjà des habitants qui leur disent bonjour. Ils s’aperçoivent qu’il y a un petit parc de jeux où ils font une pause en s’imaginant qu’Iris s’y amuse. Comme l’heure tourne, ils se dirigent vers Roye pour aller manger un kebab et se faire un cinéma dans la foulée. Ils optent pour le film « Ne le dis à personne » de Guillaume Canet, avec François Cluzet. Il est bientôt vingt-trois heures lorsqu’ils sortent. Alors, ils reprennent la voiture et rentrent pour se coucher.
Deux nouveaux mois sont passés et le mariage approche à grands pas. Depuis peu, ils se sont mis d’accord sur la couleur et le thème de leur union. Ce sera le bleu parce que Rick est fan de l’Olympique de Marseille et bordeaux qui est la couleur que Magalie affectionne le plus. Ils ont également décidé de prendre une salle des fêtes parce que le prix d’un château est trop onéreux. Malheureusement, celle-ci ne sera pas sur Amiens parce qu’elles étaient déjà toutes louées. Après de longues recherches c’est à Cerisy qu’ils devront fêter leurs noces, mais avec le mal qu’ils ont pour l’obtenir, ils ne vont pas faire les difficiles. Dimanche dernier, ils ont enfin envoyé leurs faires-parts, parce que l’imprimeur a eu des soucis de santé et les a livrés avec trois semaines de retard. Ce samedi est très important parce qu’ils ont rendez-vous ce matin avec deux traiteurs qui se trouvent à Villers Bretonneux et cet après-midi avec deux autres à Corbie.
Le choix a été très pénible, mais ils ont réussi à trancher dans la liste qu’il avait faite. Lorsqu’ils arrivent chez le premier, cela va très vite parce qu’il n’a pas pris en compte les demandes des futurs mariés. Chez le deuxième, c’est déjà plus intéressant pour eux parce que le traiteur leur a préparé tout un assortiment sur une table, alors ils commencent la dégustation. Une heure plus tard, ils disent tout ce qu’ils aimeraient et le professionnel le note pour leur faire le devis, qu’il leur enverra. Vers quatorze heures, direction Corbie pour voir le troisième. À peine arrivé, l’homme les accueille en leur montrant tout ce qu’ils ont la possibilité de choisir dans sa vitrine. Pour le couple, il y a beaucoup plus de choix que celui d’avant, alors ils goûtent de nouvelles saveurs. Une fois qu’ils ont fini de manger, Patrice Carvyer les installe sur une table dans l’arrière-boutique et leur présente les photos de ce qu’il a déjà fait pour d’autres mariages. Ils sont sous le charme et prennent leur temps pour ne pas se tromper. Monsieur Carvyer note leur demande et leur promet de leur envoyer ses tarifs par mail d’ici mardi, ce qui les ravit. Plus qu’un à faire, mais pour eux le choix est déjà fait et ils ne pensent pas trouver mieux. Le dernier se situe à quelques centaines de mètres, alors ils y vont à pied.
Une fois devant, ils sont surpris parce que la devanture est toute petite, mais ils entrent quand même puisqu’ils ont rendez-vous. C’est Maria, la femme du boucher qui les accueille, en s’excusant parce que son mari a dû partir, alors comme ils n’étaient déjà pas convaincus avant de passer la porte, cette situation les refroidit un peu plus encore. Ils font mine d’écouter ce que la femme leur explique, mais mettent rapidement fin à l’entrevue et repartent. Comme il n’est pas tard, ils décident d’aller de nouveau faire les magasins de décorations. Désormais comme ils connaissent leur thème, chacun regarde sa couleur et montre à l’autre ce qu’il a trouvé pour faire leur choix, ce qui les amuse particulièrement.
Aujourd’hui, nous sommes le dix mai et ils ont rendez-vous pour leur deuxième réunion de chantier, puisque les couvreurs ont terminé de poser la toiture, mais malheureusement, Magalie n’est pas présente à cause de son travail. Lorsqu’il arrive sur place et qu’il découvre cette grande étendue de tuiles noires, il est ébloui et prend plusieurs photos qu’il montrera à Magalie. Un petit tour rapide, suivi de quelques explications sur la suite des travaux et il repart. De plus, aujourd’hui c’est également l’anniversaire d’Iris, alors il doit aller récupérer Magalie pour qu’elle se change, puis sa fille chez la grand-mère pour pouvoir aller manger chez McDo le soir et faire la surprise à Iris. Arrivé devant l’hôpital, il attend quelques minutes et voit sa compagne qui s’approche. Elle s’assoit dans le véhicule et Rick sent que quelque chose ne va pas, mais elle ne parle pas. Tout à coup, alors qu’il est en train de se garer en bas de leur immeuble, Magalie s’effondre en larmes et pose sa tête sur l’épaule de son compagnon. Il lui demande ce qui se passe, mais Magalie préfère monter pour se changer avant de lui expliquer. Après avoir pris sa douche et pendant qu’elle est en train de s’essuyer, elle raconte à Rick : « Désolée d’avoir craqué, mais cet après-midi j’ai eu un gros relou à m’occuper qui n’a cessé de me draguer. Le fait que je l’aie repoussé ne lui a pas plus, il m’a pris par le bras assez virulemment et m’a tiré vers lui pour tenter de m’embrasser de force. Heureusement, un de mes collègues n’était pas loin et il est intervenu, mais j’ai eu la peur de ma vie ».
Rick sent une grande bouffée de colère monter, mais il ne veut pas qu’elle s’en rende compte, alors il la prend dans ses bras et la réconforte. Une demi-heure plus tard, elle est habillée et maquillée et ils sont prêts pour aller chercher Iris. Ils ont prévu de fêter l’anniversaire samedi midi avec la famille. Pour le moment, c’est à trois qu’ils vont aller se détendre et passer le début de la soirée tranquillement. Une fois qu’elle a mangé son menu, Iris va dans les jeux et Magalie garde un œil sur elle, tout en étant assise sur les genoux de Rick. Pendant que leur gamine s’éclate à descendre le toboggan et passer dans les tunnels, il sort son téléphone, lui montre les photos qu’il a prises tout à l’heure, puis lui explique la suite du chantier. À vingt heures, ils décident de rentrer parce qu’Iris a école le lendemain et il ne faut pas qu’elle se couche trop tard. Le temps de la débarbouiller, de la mettre en pyjama, qu’elle est dans son lit et attend l’histoire que papa va lui raconter. Magalie l’embrasse et va dans la salle de bain pour se démaquiller et passer sa nuisette. Assis sur un tabouret à côté de sa fille, il a choisi : « Petit ours brun doit faire dodo ».
La lecture commence et comme le livre est petit, il termine rapidement, lui fait un bisou, éteint la lumière et ferme la porte. Il rejoint Magalie dans le salon et se pose dans le canapé pour regarder un film.
Plus qu’un mois avant le grand jour et le soir du huit juin, ils sont assis dans la salle pour finir de compléter le plan de table du mariage. Malheureusement, ils ont encore quelques différends, mais comme ils n’ont pas envie de se prendre une nouvelle fois la tête, ils placent les derniers invités à l’arrache. Ils refont le point sur tout ce qu’ils avaient à préparer et se rendent compte qu’ils sont à jour. Il ne restera plus qu’à trouver des gens pour les aider à décorer la salle la veille au soir. C’est un grand soulagement parce qu’ils ne pensaient pas que c’était autant de travail pour les préparatifs. Le lendemain, ils ont de nouveau une réunion de chantier parce que ce sont les ouvertures de leur futur pavillon qui ont été posées, mais cette fois-ci ils y vont tous les deux et découvrent avec horreur que le constructeur s’est trompé par rapport à leur demande. En effet, la porte d’entrée et les fenêtres sont marron, alors qu’ils veulent du blanc.
Devant le mécontentement du couple, le maître d’œuvre est hyper gêné et leur promet qu’il fait le nécessaire pour que l’erreur soit rectifiée au plus vite. Sur le retour, ils ne comprennent pas comment il est possible de commettre une telle faute et sont pressés d’avoir des nouvelles. Samedi, comme les beaux jours ont enfin fait leur retour, ils décident de se faire une journée à la mer. Pendant que Magalie s’occupe des affaires à mettre dans le sac à dos, Rick gère Iris. À neuf heures, ils montent dans la voiture et partent direction Berck. Une heure et demie de route et ils cherchent une place pour se garer. La mer n’est qu’à quelques minutes à pied, alors ils avancent tranquillement. Après s’être assis sur un banc face à la plage et avoir mangé le pique-nique que Magalie a préparé, ils font le tour du centre-ville pour digérer. Il n’y a pas encore trop de monde, ce qui est très agréable. Rick repasse à son véhicule pour prendre le parasol et les nattes et les installe dès qu’ils arrivent sur le sable. Pour Iris, c’est la première fois qu’elle voit la mer, alors elle se met en maillot de bain comme maman, retire ses petites chaussures et trempe ses pieds au bord de l’eau avec les vagues qui viennent l’embêter, ça la fait rire. L’après-midi passe assez vite et vers dix-sept heures, ils rangent leurs affaires et retournent à la voiture et repartent. De retour à Amiens, ils sont fatigués de leur journée, alors Rick s’occupe du dîner, tandis que Magalie va laver Iris. Il fait chauffer des raviolis pour que ce soit rapide et met également la table. Avant qu’elles ne sortent de la salle de bain, il entend Iris rigoler comme une folle, alors il leur demande ce qui leur arrive et Magalie lui explique que quand elle a retiré son maillot de bain, il y a plein de sable qui en est tombé, ce qui a amusé fortement leur fille. Une fois que Magalie a pris sa douche et Rick aussi, ils mangent et font un jeu de société, avant que la petite n’aille au lit. Ce soir, c’est maman qui choisit l’histoire et gère le dodo. Pendant ce temps, il va s’allonger avec une revue sur les tatouages, en attendant que sa compagne le rejoigne. C’est rare qu’ils se couchent à cette heure-là, mais demain, il doit partir plus tôt, car un gros chantier l’attend et il a beaucoup de matériel à préparer.
Aujourd’hui, c’est le premier juillet et pour Magalie, c’est une soirée entre copines et collègues qui va avoir lieu pour son enterrement de vie de jeune fille, pendant que Rick, qui n’a rien voulu faire, garde leur fille. Comme elle n’est au courant de rien, elle stresse un peu, mais elle sait qu’elle va s’éclater. Lorsqu’elles arrivent, elles disent bonjour à Rick et vont dans la chambre avec Magalie pour la déguiser. Un quart d’heure passe et le cri poussé par Magalie en se voyant dans la glace, fait sourire son compagnon qui ne l’a pas encore vu. Quand elle sort de la pièce, Rick explose de rire parce qu’il découvre sa femme habillée comme dame Ginette dans « Les visiteurs ». En plus, elles ont fait les choses jusqu’au bout parce qu’elles lui ont trouvé un bandonéon, dont elle devra se servir. Ce que Magalie ignore, c’est qu’en bas devant l’immeuble, il y a un caddie rempli de détritus pour que le personnage soit total. Rick les regarde s’éloigner par la fenêtre. Comme il fait beau, il emmène Iris au parc de la Hotoie et au zoo. Le soir, il va se coucher vers vingt-trois heures et espère que tout se passe bien pour sa compagne.
À deux heures du matin, il entend la clé dans la porte, alors il se lève pour l’accueillir. Magalie essaie de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller sa fille et elle est surprise que Rick soit debout. Elle va dans la salle de bain pour se débarbouiller et se déshabiller, puis ils vont se coucher directement. Le lendemain matin, comme Iris dort toujours, elle raconte à son homme comment se sont déroulés son après-midi et sa soirée avec encore des étoiles dans les yeux. Elle demande également à Rick ce qu’ils ont fait. Pendant qu’elle se fait chauffer un café, il va faire couler un bain et ils passent un moment détente l’un contre l’autre. Dans la semaine qui suit, le mardi soir, il lui fait une surprise puisqu’Iris est chez son parrain. Il emmène Magalie prendre un cours de danse pour apprendre la valse pour leur mariage. Comme elle ne s’y attendait pas, elle est heureuse et lui fait un énorme bisou. Ils sont une dizaine dans la salle et pendant une heure et demie, ils apprennent les pas et la cadence. Une fois terminé, ils rentrent et se font un dîner en amoureux. Nous sommes déjà le sept juillet, veille du grand jour et après leur journée de travail, ils se sont donné rendez-vous à la salle des fêtes pour faire la décoration. Ils ont la chance que leurs témoins et deux de leurs amis aient accepté de les aider et comme il est déjà dix-huit heures trente, ils ne traînent pas pour commencer. Les femmes s’occupent de placer les tables, de les recouvrir de nappe, de mettre la vaisselle, ainsi que les noms.
Pendant ce temps, les hommes montés sur des escabeaux accrochent les guirlandes et les ballons. Une heure plus tard, ils se prennent une pause pour manger et peaufinent les derniers détails avant de repartir. Sur le parking, après avoir vérifié que tout est bien fermé, Magalie dit au revoir à Rick parce que ce soir elle va dormir chez sa mère. Demain très tôt, elle a rendez-vous chez le coiffeur et le maquilleur et elle doit ensuite s’habiller sans être en retard à la mairie à seize heures. Cela fait bizarre à Rick de rentrer et d’être seul. Il se regarde un film et va se mettre au lit pour être en forme. Le lendemain matin, alors qu’il vient de se réveiller, il reçoit un appel du photographe qui s’excuse parce qu’il ne pourra pas assurer sa prestation parce que son magasin a pris feu durant la nuit. Rick ne veut pas prévenir sa future femme pour ne pas la stresser plus qu’elle ne doit déjà l’être et décide d’appeler Lucile, sa témoin, pour qu’elle prenne son appareil photo. Après avoir pris son petit déjeuner, il prépare ses habits et le texte qu’il a préparé. À midi, c’est un simple paquet de chips et deux tranches de jambon qui composent son repas. C’est maintenant l’heure qu’il s’habille et qu’il se parfume. À quinze heures trente, Lucile vient le chercher et ils partent à la mairie. Lorsqu’ils arrivent devant, il y a déjà beaucoup de monde et il faut serrer beaucoup de mains et faire plein de bises. Tout à coup, il aperçoit la voiture du frère de Magalie qui se gare et là, quand elle sort, il est ébloui par la beauté de sa future femme et de leur fille. Elle s’approche, ils s’embrassent et il lui dit : « Tu es magnifique ! ». Un « toi aussi » en retour et Magalie est étonnée de ne pas voir le photographe, alors il lui explique la situation. Après que les gens ont pris quelques photos, ils se dirigent dans la salle de la mairie pour enfin s’unir.
La cérémonie civile débute et le maire commence son discours. Arrive le moment des alliances et c’est Iris qui marche dans l’allée pour leur apporter sur un coussin blanc en forme de cœur. Ils s’échangent leurs consentements, se disent « oui », puis se passent la bague au doigt et s’embrassent langoureusement sous les applaudissements de leurs invités. Les jeunes mariés quittent la salle et lorsqu’ils sortent de la mairie, ils sont aspergés de riz et de pétales de roses. Il est temps qu’ils partent pour la salle des fêtes, alors les gens suivent le couple en faisant retentir leur klaxon. Arrivés à Cerisy, ils vont faire de nouvelles photos dans le parc du village, avant de commencer le vin d’honneur. Les invités découvrent la salle, adorent la décoration et commencent à regarder où ils sont placés, tandis que le disc-jockey termine de s’installer. À vingt heures, le pâtissier arrive avec la pièce montée faite avec de choux, le fraisier et le framboisier qu’ils mettent aussitôt au frais, suivi du traiteur qui fait sa mise en place. Une fois qu’il est reparti, les jeunes mariés vont sur la piste de danse pour ouvrir le bal. C’est sur la chanson « Aimer » de la comédie musicale Roméo et Juliette qu’ils commencent leur valse. L’instant est magique pour le couple et les gens filment. À la fin, ils saluent et Rick prend le micro, puis dit : « Ma chérie, j’ai une surprise pour toi ».
Comme Lucille est au courant, elle apporte une chaise pour que Magalie s’assoie et il déclame en regarde sa femme :
« Déjà trois ans de bonheur
Depuis que l’on s’est rencontré
Tu as su enflammer mon cœur
Un coup de foudre nous a heurtés
Grâce à Internet, nous en sommes là
Moi qui venais de m’inscrire
J’ai contacté Timidemama
Sous mon pseudo Amouravenir
Un rendez-vous, nous avons fixé
Mais tu n’étais pas sûre de toi
Je t’ai vu passer sans t’arrêter
Et tu as fait demi-tour vers moi
Nous sommes allés boire un verre
Un café et un jus d’abricot
Puis la jolie infirmière
Je l’ai accompagnée à son boulot
Le lendemain, au cinéma nous allions
Puis Iris, ta fille, tu m’as présenté
Un mois plus tard, nous emménagions
Et bientôt, nous allons déménager
Après ma demande au restaurant
Aujourd’hui tu es ma femme
Je te dis “Je t’aime” profondément
Tu es mon amour, mon cœur, mon âme. »
Magalie pleure de joie, se lève, l’embrasse, puis lui dit : « Moi aussi je t’aime ».
Les gens applaudissent ce délicieux moment et avant de redonner le micro au DJ, Rick dit : « Que la fête commence ».
La soirée se déroule parfaitement, les invités mangent, dansent et s’amusent. Comme il fait bon dehors, les fumeurs sortent pour ne pas gêner les autres. Au moment du dessert, ce sont les témoins qui les amènent et les jeunes mariés s’occupent de faire le service. Après avoir rempli les coupes de champagne, ils trinquent et dégustent les délicieux gâteaux. À quatre heures, le DJ arrête la musique et range ses affaires, mais la plupart des gens sont déjà partis et il ne reste plus qu’une vingtaine de convives. La fatigue se fait ressentir alors, ils boivent un dernier café et se donnent rendez-vous le lendemain pour le rebond. Une heure plus tard, ils ferment la salle et rentrent. La nuit est courte, puisqu’à dix heures, ils se lèvent pour retourner à Cerisy pour le midi. Ceux qui étaient attendus sont tous là et c’est à la bonne franquette que le déjeuner se déroule. Comme il fait beau, ils font un tour dans le village l’après-midi pour digérer, avant de s’attaquer au nettoyage. C’est à dix-neuf heures qu’ils terminent, lorsque le maire arrive pour faire l’état des lieux. Puis le couple remercie tout le monde d’être revenu et chacun repart de son côté. Sur le retour, il dépose Iris chez sa grand-mère parce que demain ils doivent se lever tôt pour partir en voyage de noces. Alors, une fois à l’appartement, ils se mettent aussitôt au lit.
Le réveil sonne à six heures et pour le couple, il est difficile de lever. Ils traînent cinq minutes de plus, s’embrassent, puis sortent du lit pour aller prendre leur petit déjeuner. À sept heures, ils sont prêts à partir. Magalie ferme l’appartement, le temps que Rick charge la voiture. Ils s’installent et s’en vont direction Saint Paul en Foret à plus de mille kilomètres. Vu la fatigue qu’elle a accumulée depuis plusieurs semaines et surtout avec le mariage, Magalie s’endort quelques minutes seulement après leur départ. Rick a mis la ventilation sur froid pour rester éveillé. Ils prennent l’autoroute pour aller plus vite et à midi, ils s’arrêtent pour déjeuner. Ils sont bien contents de pouvoir se dégourdir les jambes, mais ne veulent pas perdre trop de temps non plus. Rapidement, ils repartent et terminent les quelques heures qu’ils leur restent. Arrivés sur place vers dix-huit heures, Magalie découvre la villa que son mari a réservée pour lui faire la surprise. Rick se gare et voit le propriétaire qui les attend. Il les salue et leur fait faire le tour de la maison. Deux grandes chambres, une magnifique cuisine, une terrasse et surtout une piscine.
Magalie n’en revient pas et remercie Rick pour ce splendide cadeau. Ils boivent un verre tous ensemble pour fêter leur mariage et il leur laisse les clés pour la semaine, avant de s’en aller. Comme il est déjà tard, ils vont à la boulangerie-pâtisserie, qui fait également épicerie du village parce qu’ils sont passés devant en arrivant et se prennent de quoi grignoter. Le voyage les a épuisés, alors pour leur première nuit, ils ne se couchent pas tard. Le lendemain matin, pendant que Magalie dort encore, il va chercher des viennoiseries et du lait pour lui préparer un petit déjeuner au lit. Un quart d’heure plus tard, il rentre et va dans la cuisine pour trouver un plateau. Comme il est bientôt neuf heures, il ouvre les crans du volet pour ne pas l’éblouir et la réveille délicatement en lui faisant des bisous dans le cou et sur la bouche. Doucement, elle ouvre les yeux, puis prend son mari par le cou, pose sa tête sur son épaule pour lui faire un câlin et en même temps sent l’odeur du café chaud qui envahit la pièce. Quand elle voit ce qu’il est allé acheter, elle est aux anges, alors elle se redresse et commence à manger après avoir remercié Rick pour cette délicieuse attention. Pour cette première journée, ils ont décidé d’aller visiter Saint-Raphaël, alors vers onze heures, ils partent. Il y a du monde sur la route, mais lorsqu’ils arrivent, ils aperçoivent la mer d’un bleu tellement pur qu’ils n’en reviennent pas. Une fois qu’ils sont garés, ils font le tour du centre-ville pour trouver un restaurant. Les yeux pleins d’étoiles, Magalie est éperdument amoureuse de son mari et elle ne cesse de le remercier de lui offrir un voyage de noces comme celui-ci. L’après-midi, ils continuent de découvrir la ville et le soir, ils vont se promener sur le port. Comme la nuit commence à tomber, les lumières éclairent les merveilleux bateaux qui sont amarrés.
Tout à coup, ils aperçoivent des jeunes qui font un spectacle de rue, alors ils s’approchent, s’assoient sur un banc et profitent de la représentation. Entre jonglage, mimes, équilibre et petits tours de magie, ils ne regrettent pas de s’être arrêtés. Lorsque les artistes saluent les gens qui les regardent, le couple met un billet de dix euros dans leur chapeau pour les féliciter, avant de retourner vers la voiture. De retour à la villa, Magalie se fait un dernier café et ils se posent sur les transats de la terrasse pour admirer le ciel étoilé. Mercredi matin, c’est le marché de Fréjus qu’ils veulent découvrir, ainsi que la ville. Il n’est que dix heures, mais il fait déjà très chaud pour nos deux Picards qui n’ont pas l’habitude de telles températures. Les premiers coups de soleil apparaissent sur les épaules de Magalie qui a oublié de mettre de la crème ce matin. Le jeudi, ils veulent rester à la maison et testent la piscine. L’eau est à vingt degrés, alors ils se baignent, puis commencent à chahuter en s’appuyant sur la tête et se jeter du bord. D’un coup, Rick s’amuse à retirer le bas du maillot de bain de sa femme, le jette sur la terrasse et comme il l’espérait en le faisant, cela dérape et le couple passe un moment intime, charnel et passionné. La semaine passe vite et le soleil se lève en ce vendredi 14 juillet. Comme ce soir, ils vont retourner sur le port de Saint-Raphaël pour admirer le feu d’artifice, la journée sera consacrée à la visite complète du village à pied. À seize heures, ils se prennent un mille-feuille et une religieuse au café, avant de rentrer tranquillement.